Ne vous fiez surtout pas aux aventures du Boss (Bercovici et Zidrou), censées nous narrer chaque semaine les errements et approximations de le rédaction de Spirou : ce numéro 3325 spécial Europe n’a rien d’une échappatoire de dernière minute pour coller à l’actualité du passage à la monnaie unique. Bien au contraire. Car cette initiative d’offrir au lecteur son hebdomadaire traduit en neuf langues – mais sous-titré également rassurez-vous – constitue une méthode intelligente et très humoristique de faire le point sur ses propres capacités linguistiques de bon européen [suite de l'article]

Spirou ayant généralement pour seule ligne de conduite de joindre l’agréable à… l’agréable, on ne pourra que s’étonner de cette intrusion de l’utile et se réjouir d’avoir entre les mains un hebdo que ne chassera pas celui de la semaine suivante. Et pour cause : ce numéro 3323 est constitué d’un calendrier 2002 dont chaque semaine est illustrée de gags en une page des personnages emblématiques du magazine. C’est très bien réalisé, inventif dans la manière qu’ont les différents dessinateurs d’intégrer à leur univers une feuille de calendrier [suite de l'article]

Du sang frais chez Spirou et en particulier sur l’uniforme du pasteur Soda, flic new-yorkais endossant la sainte tenue pour ne pas inquiéter sa mère de santé fragile et qui débarque cette semaine dans les pages du célèbre hebdomadaire. L’univers policier dépeint par Tome et Janry (Le petit Spirou) sur les 10 précédents tomes est à ce point emprunt de « violence et verdeur de langage » - toutes proportions gardées – que la rédaction de Spirou envisage de clore toute prépublication ultérieure de Soda pour « préserver [la] fraîcheur » du magazine [suite de l'article]

C’est devenu une habitude. Si la lecture de votre Spirou habituel vous semble trop rapide en ces temps de fréquente oisiveté estivale, sachez qu’en plus de la thématique hebdomadaire - cette semaine Pedro le Coati (Larcenet et Gaudelette) - et des séries habituelles (Le boss, Les femmes en blanc, Les petits hommes, Le Scrameustache, Chinaman, Toupet, Pierre Tombal, Les psy, Les Zappeurs, etc etc) vous trouverez un cahier de jeux consacré à un personnage emblématique des éditions Dupuis, et pour cette semaine, après Petit Père Noël, Kid Paddle, c’est le jeune Cédric (par Laudec et Cauvin) qui s’y colle [suite de l'article]

Rien ne va plus chez Spirou : un alcoolique chevronné vous accueille en couverture, on a perdu le sommaire du numéro et pour finir un artiste bègue parvient à grand peine à livrer au public avide le titre de l’histoire avant qu’elle ne se termine. Bel exemple pour la jeunesse. Plus sérieusement si le professeur de sport du petit Spirou – le roi de la gonflette Kronembourg – vous présente un nez plus rouge encore que d’habitude, c’est qu’il se fait mannequin le temps d’une pub pour une nouvelle série de cartes postales agrémentées d’un ballon gonflable en certains endroits stratégiques et dont la couleur et le volume donneront consistance au nez du professeur, à la langue de Spirou ou encore aux protubérances mammaires d’une pin-up signée Tome et Janry [suite de l'article]

Si le logo de votre Spirou hebdomadaire vous semble flou, économisez-vous une visite chez l’occuliste. Ce Spirou volontairement brouillé façon Canal + n’est qu'une facétieuse manière d’amorcer le spécial « Zappeurs» de cette semaine, à l’occasion de la sortie du tome 5 de cette série (« La télé rend flou » chez Dupuis). Ernst et Janssens, du coup, se lâchent sur 5 pages pleines des tribulations d’une sympathique famille de quatre personnes… plus la télé. L’occasion pour Spirou de développer un concept révolutionnaire d’interview : « l’interview zappée [où] dès que l’auteur commence à raconter des choses un peu longuettes […] on zappe » [suite de l'article]

Au menu du Spirou de la semaine : brochettes de majorettes, bavard à l’orange et tête d’aristo pour un numéro gastronomique spécial Crannibales, sympathique famille d’anthropophages aux habitudes culinaires condamnables et particulières, mais que l’on évite de montrer du doigt. De peur qu’ils vous le croquent. Férus d’histoire du cannibalisme, leurs auteurs, Fournier et Zidrou, se proposent donc dans ce numéro 3293 de retracer l’évolution de cette merveilleuse communion de l’homme avec son prochain, remontant pour cela aux origines du monde (« [il y a ] 3 673 295 509 jours sept heures et 36 minutes pour être précis ») [suite de l'article]