Aïe. Difficile de (re)dire du bien du Calva dont l'édito, ben… dit du bien de Bdparadisio. Il faut dire qu'Yves Meyer, maître aux commandes, nous impute l'arrivée d'un nouvel abonné en droite ligne du Québec, ce dont on se réjouit pour lui.

Bon, cette précision faite, on va en rajouter une couche, bien sucrée, au sujet de cet excellente publication dont il convient de rappeler le principe. Le Calva de BD n'est pas un magazine, ne dégage aucun profit, n'a pas de ligne éditoriale, n'offre ni prépublications ni rédactionnel fouillé [suite de l'article]

On en reprend toujours avec plaisir de ce Calva là. Compact, résolument amateur, le Courrier Aux Lecteurs Vraiment Amateurs de BD semble n’avoir d’autre but que la satisfaction de son rédacteur, Yves Meyer, ce qui le rend parfaitement inattaquable... et indépendant. Son lectorat ? Quelques petites centaines de mordus qui découvrent toujours avec plaisir les dernières nouvelles de la planète Meyer : actualité du modèle réduit BD (pour les bédéphiles qui souhaiteraient acquérir, par exemple, le véhicule miniature de leur héros préféré), du pinaillage sauce Bo Doï, deux trois coups de gueule, - des cartons jaune et rouge histoire de pointer du doigt quelques dérives commerciales de nos chers éditeurs - et puis, et surtout, l’interview, accompagné s’il vous plait de son ex-libris (tiré à 150 exemplaires), avec cette semaine Ted Benoit aux commandes [suite de l'article]

On ne le dira jamais assez : le Calva de BD est une petite entreprise diablement passionnée, une échoppe où l’on s’arrête prendre un pot, tranquillement, pour causer neuvième art. Bien sûr tout cela est vite lu, vite oublié parfois, mais le Calva est à prendre comme une carte postale, celle qu’un mordu vous adresse quatre fois par an pour vous livrer le fruit de ses rencontres avec les auteurs – pour cette fois André Taymans - ses coups de cœurs, ses coups de gueule et quelques conseils avisés à l’adresse des collectionneurs de modèles réduits BD [suite de l'article]

Un Calva sorti depuis septembre déjà mais qu’il fait bon laisser vieillir, il n’en a que plus de goût. Un numéro 12 dont il n’y a pas grand chose à dire finalement et c’est sa qualité puisqu’il maintient son excellent niveau habituel. Jugez plutôt : une interview de Tibet, au gré d’une formule éprouvée, où le rédacteur Yves Meyer pose trente courtes questions à son invité, quelques pinailles relevées par les lecteurs, des clins d’œils relevés plus particulièrement dans les albums de Tibet, le bulletin d’humeur, où l’on pointe du doigt certaines dérives du monde de la BD sans oublier de féliciter les plus méritant (cette fois ce sont les éditions Delcourt qui ne sont pas ménagées), une belle rubrique copinage, une page modèles réduits BD et la friandise habituelle : un ex-libris numéroté réalisé de la main de l’invité, en l’occurrence Tibet qui signe un superbe Kid Ordinn profitant d’une présentation très originale et tout à fait réussie [suite de l'article]

Le CALVA de Bd – Courrier Aux Lecteurs Vraiment Amateurs de BD – porte ma foi plutôt bien son nom, puisqu’il enivre de rubriques gouleyantes et de réflexions parfois salées – lire l’édito - les lecteurs qui par chance tombent entre ses pages. Aucun doute on est ici entre amateurs, et du coup on cause BD, mine de rien, comme on causerait au zinc du temps qui passe ou du temps qu’il fait. Ca ne fait pas avancer d’un pouce la marche du monde, mais ça fait du bien. Surtout qu’Yves Meyer – rédacteur du Calva – est un interlocuteur des plus agréables [suite de l'article]