Allez, puisqu’il s’agit d’un spécial Tour de France, jouons à l’allégorie cycliste ! Soit un peloton d’auteurs sur les routes du rire et un rédac chef – Carali, dit « Le blaireau » - en très nette échappée grâce à la consommation d’E.P.I. ( Extériorisation Par l’Image) qui nous offre chaque mois une savoureuse étape d’autobiographie tendre et décalée. Mais attention ! Car la relève qui patientait en embuscade tente à son tour la performance. Il faut dire que Sourdrille (lorsqu’on scande « vas-y Sousou ! » dans le public c’est de lui qu’on cause) est un champion, un indécollable de la selle ; il faut dire qu’avec le micropénis et parties en rapport dont il fait étal dans sa propre autobiographie, l’homme est un coureur de fond qui n’a que peu besoin de se mettre en danseuse [suite de l'article]

Allez, avouons-le, à l’annonce, lors du dernier numéro, de ce dossier spécial Irak, on s’attendait à quelque chose de bien primaire, de bien manichéen, nappé d’antiaméricanisme gras. Eh bien non ! Bien sûr, les américains, on ne les aime pas au Psiko, et Bush y passe un sale quart d’heure, bien plus que Saddam Hussein d’ailleurs, mais les dessins de presse qui composent ce dossier sont vraiment marrants. La guerre, avec ce qu’elle comporte d’ahurissant dans la grève de l’intelligence collective, inspire vraiment l’équipe [suite de l'article]

Passée l’irrésistible couverture signée Edika (qui se fait toujours trop rare dans les planches du Psikopat) Carali et son équipe passent un savon au monde des sectes, avec humour bien sûr, mais aussi pas mal de violence, ce qui reste la recette habituelle autant qu’efficace de l’exercice. Au programme : de la bande dessinée, celle qui ose, qui s’affranchit du bon goût et même parfois de toute grâce graphique, avec à l’arrivée, pour le lecteur, le sentiment vivifiant d’avoir passé ses nerfs via ce concentré de dérision destroy [suite de l'article]

Petite déception à la lecture de ce dossier spécial « Festivals BD », puisqu’en plus de zapper son édito coutumier, Carali consacre son autobiographie dessinée habituelle à la folie des calendriers de fin d’année.

Avouons-le, ce qu’on attendait du Psikopat c’était une bonne dose de méchanceté, un gros pied dans la fourmilière, histoire de se régaler des critiques qu’on ose pas toujours formuler à propos des prix de circonstance, des compulsifs de la dédicace, j’en passe et des meilleures [suite de l'article]

Plutôt que de s’attacher aux fêtes de fin d’année, le Psikopat analyse l’un de ses phénomènes périphériques les plus courants, et qui s’exporte d’ailleurs fort bien toute l’année : la « Biture ». Inutile de le préciser, les pages du mensuel satirique s’en retrouvent constellées d’aphorismes avinés, de déjections grasses, bref de quoi donner comme un arrière-goût de gueule de bois face à tant de détresse humaine et de petits matins difficiles.

A noter pour compléter ce dossier « Bitures », en guise de digestif donc, une excellent aventure de Dingo Jack (Pixel Vengeur), le non moins réjouissant Sourdrille, aux commandes de la fondue Galloise (Trèèèèèèès librement inspirée de l’œuvre de Windsor Mac Cay) ainsi que tous les auteurs maison dont le manque évident de sobriété achèvera de dérider le plus sobre des lecteurs [suite de l'article]

Toujours amusant lorsqu’il s’attaque à des corporations qui vous sont étrangères, le Psikopat vous semble soudan très hargneux lorsque la file d’attente vers le pilori s’est amoindrie et que vous en gravissez les premières marches… On l’aura compris, le dossier thématique de ce numéro 138 s’attaque aux « critiques BD, Ciné, Littéraires », ces « marionnettes qui commentent la diarrhée culturelle comme un match de football », ces « terroristes de la pensée » etc etc, à travers quelques textes et une mosaïque de petits dessins trèèèèès méchants, manichéens pour la plupart, et qui vous encombreront l’œil d’une larme de compassion, non pas à l’adresse des critiques, mais à celle de l’équipe du Psikopat, fin équipe d’artistes incompris, à qui certains critiques semblent faire beaucoup de mal [suite de l'article]

Au sommaire du Psikopat, quelques belles brouettes d'humour vitriolé, avec comme d'habitude, et dans le respect d'une formule éprouvée, un dossier thématique, ce mois-ci " Les bébés ", complété par foultitude de dessins rageurs nimbés parfois d'une mauvaise foi et d'une cruauté gratuite et revendiquée. Avec bien sûr tous les auteurs maison, Rifo, Pixel Vengeur, Relom, Mathieusap' - pour une hilarante aventure de Supermurgeman contre Oui-Oui - et bien sûr Carali, l'âme du magazine, éditorialiste chevronné, qui poursuit son autobiographie dessinée au gré d'épisodes cruels, tendres ou désabusés [suite de l'article]

Pas besoin de laisser traîner son Psikopat sur la plage pour que le sable entre les pages lui donne du volume. Car à numéro double, double épaisseur, et l’on n’aura pas le temps de s’ennuyer qu’on se le dise, puisque toute l’épique à mis le paquet pour que les rictus durent deux mois au lieu d’un.

Bien sûr le contenu s’en retrouve un rien chamboulé, ponctué de quelques jeux délirants et autres surprises qui ne le sont pas moins. Mais malgré cette débauche de friandises estivales jamais sans doute le Psikopat n’aura à ce point fait montre d’une véritable ligne éditoriale, encore que le terme ne soit sans doute pas très approprié puisqu’on l’on parlera plus justement ici de sensibilité commune à la plupart des auteurs [suite de l'article]

Un Psikopat tout en moqueries et mécontentement - comme d'habitude - mais c'est ce qu'on y cherche à vrai dire. Police, politique, famille : tout et son contraire y a déjà été égratigné, mais malgré les nombreux thèmes déjà abordés dans les dossiers du mensuel, la mobilisation et l'inspiration des auteurs ne faiblissent pas, preuve s'il en est que le monde ne tourne décidément pas très rond. Et mine de rien le Psiko s'attribue du coup une place de choix dans le club plutôt fermé des journaux politico- satiriques [suite de l'article]

Les autorités de veille médiatique peuvent dormir tranquille : quand le Psikopat ouvre une tribune aux politiques, tout le monde y est traité de la même manière. Mal. La campagne, nous dit-on ne passionne guère les foules ? Le Psikopat, élève indiscipliné de la classe humoristique, en profite donc pour faire son devoir citoyen, et personne n’est épargné, pour le plus grand bonheurs des déçus de la politique. De toute façon, comme le précise un Carali en grand forme dès le début du dossier spécial élections : « Voter c’est donner le pouvoir à ceux qui n’auront pas d’autre choix que de vous niquer la gueule » et « ne pas voter c’est laisser du pouvoir à vos ennemis » [suite de l'article]

Au sommaire du Psikopat : gaudriole et déconne, évidemment, mais après tout c’est quand même bien ce qu’on y recherche. Et l’équipe, sur sa lancée, déverse donc son lot de dessins mamelus, de vannes parfois crades et de d’illustrations de presse acérées, sur fond de thématique « Maman » où les vilains dessinateurs sont légèrement moins pugnaces qu’à l’habitude. Carali, en rédacteur en chef avisé, a pour sa part le bon goût de trancher sur les habitudes ambiantes en renonçant, une fois n’est pas coutume, à sa biographie dessinée mensuelle, où l’auteur ne nous cache généralement rien de ses coups de cœur ou de gueule [suite de l'article]

« La tradition c’est un hommage que l’on rend à la bêtise de nos aïeux ». La première salve donne le ton : le Psikopat n’a pas l’esprit festif en cette fin d’année. Et son dossier spécial « Traditions » ne cautionnera ni « le lancer de troncs d’arbres [ni] la danse avec une grosse brioche dans les mariages vendéens », ce dernier cas, un rien surprenant, étant authentifié par Olivier Ka dans un texte savoureux d’ironie, en parfaite adéquation avec celle de ses collègues Jean-Luc Coudray et Delfeil de Ton, accompagnés comme de juste de quelques dessinateurs enragés qui s’en donnent à cœur joie dans cet exercice de matraquage systématique qui réussit si bien au Psikopat [suite de l'article]

J’ai pu dire que le Psikopat, sous ses dehors troupiers, véhiculait parfois une certaine dose de bon sens dans la manière qu’il avait de disséquer par ses dossiers mensuels quelques grands thèmes de société comme l’alcoolisme. Ce numéro vient me contredire de belle manière. Il est question, dans cette livraison d’octobre - on s’y attendait - des attentats aux Etats-Unis. Large édito de Carali, dessins de presse, articles, rien ne manque et surtout pas le manichéisme !

Une victime américaine me semble être, à la lecture du Psikopat, un peu moins victime que les autres simplement parce qu’elle est américaine [suite de l'article]

Double dose de Psikopat pour l’été avec un numéro double spécial… été concocté par les petites mains de Carali and co. Pêle-mêle sur le sable blanc des pages de cette mouture estivale datée juillet-août une foultitude de jeux débiles à dessein avec concours à la clé et 10 abonnements à vie à gagner pour les plus chanceux, une nouvelle signé Olivier Ka « Le chant des oiseaux », un grand test « Es-tu un bon jeune ou un petit branleur ? » ainsi que les productions habituelles des auteurs maison : Hiroshiman, le super héros post-atomique scato (par Rifo), « La résurrection » (par Relom) parabole décalée sur l’art de faire s’aimer les hommes entre eux selon les préceptes de la Bible, Dingo Jack, l’explorateur canin improbable (par Pixel vengeur) perdu ce mois ci entre créatures pulpeuses à la Tex Avery, Homme-taupes et Quatrième dérision, quelques souvenirs amusants de brocante malheureuse avec « New York Dolls » sous la plume de Bouzard, Robert Crumb – le Woody Allen du neuvième art - dans son habituel exercice de misanthropie peureuse et nombriliste (« Academy awards »), Carali et son merveilleux quotidien de créateur, avec les fans désagréables, les parano, les coups de téléphone intempestifs et la concentration qui fout le camp et enfin Edika pour une séance d’éducation absurde du chat de la famille – le fameux Clark Gaybeul – qui pour d’obscures raisons délaisse la litière réservé aux mammifères de son rang pour utiliser les commodités de ses maîtres [suite de l'article]

Actu oblige, le Psikopat renonce à son numéro spécial « Petits boulots de l’été » annoncé le mois dernier pour consacrer sa une au phénomène… Loft Story. Bon. Vous l’aurez deviné, ça dégomme à tous les coins de page. Le consumérisme aveugle, la téléphagie voyeuse, la querelle TF1-M6 – « la benne à ordures qui se fout de la poubelle » dixit Lasserpe - tout ça ne pouvait pas décemment plaire à l’équipe des énervés du Psikopat dont le réflexe premier reste de dénoncer la bêtise ambiante qui caractérise parfois notre quotidien [suite de l'article]

Le Psikopat dans sa mouture de mai - période propice aux partiels et autres examens universitaires - nous livre un dossier spécial étudiants concocté par Carali et son équipe et construit, comme d'habitude, sur une alliance bien dosée de textes et dessins ravageurs. Quelques morceaux choisis ? " dans leurs cafétérias [les étudiant] boivent du coca-cola, ils fument du haschich, des fois ils boivent du café, ça les réveille du haschich. Eh bien je vais te dire, s'ils buvaient du vin, comme des vrais hommes, ils auraient pas besoin de café pour les réveiller "(Delfeil de Ton) [suite de l'article]

Et un Psikopat un ! Spécial Bistrot. La joyeuse équipe des pourfendeurs du quotidien nous emmène faire la tournée des bars, pour un nouvel épisode de la grande saga d’immersion dans les travers de notre époque que nous proposent mensuellement Carali et son équipe. Le dossier comme à son habitude se construit autour de dessins de presse mordants, très caustiques pour certains et d’un rédactionnel plus léger, d’une drôlerie très intelligente parfois, ce qui constitue souvent la bonne surprise du Psikopat : il est en effet plutôt agréable de constater qu’une publication à tendance libertaire – entre Fluide Glacial et Charlie Hebdo – se montre assez mature pour critiquer sans être moralisatrice [suite de l'article]

Bien loin de la rhétorique communautaire optimiste des instances politiques, le Psikopat dresse à sa manière un portrait rageur de l'Europe (voir la couverture), de sa place sur l'échiquier géopolitique mondial et de ses relations " privilégiées " avec les Etats-Unis. Personne n'en sort indemne et pourquoi pas. Ce dossier " Europe " illustre aussi bien l'art de bien utiliser la liberté de la presse que la capacité de ses différents rédacteurs (Alain Gaudey, Delfeil de Ton, Olivier Ka, Jean-Luc Coudray) à mettre le doigt sur quelques incohérences flagrantes et souvent… risibles [suite de l'article]

De dessins grinçants en textes rageurs, Psikopat N°115 démonte dans son dossier du mois cette vénérable institution qu'est le mariage avec une rage et une mauvaise foi jubilatoires. Carali en profite pour nous narrer ses propres épousailles dans son éditorial habituel puis ses vacances en fin de numéro. La technique de la tenaille en somme. Qui rassemble entre ses pinces des auteurs hétéroclites tels que Rifo pour Captain Marcel, le beauf ultime de l'an 2000, Ivars et les aventures d'un hypocondriaque, Katou et son graphisme rétro genre contes de la crypte, pour une histoire de momie sans grand intérêt, Mathsap pour Supermurgeman, fils naturel de Tarzan, du Fantôme et de Superman, que l'auteur plonge dans des aventures à ce point décalées qu'elles en sont réellement drôles, Bouzard pour une histoire de couple à la sauce ketchup, Relom et son Dirty Karl, en chair, en os et en pétard, sorte de documentaire humoristico-pédagogique sur les effets de certaines substances illicites, et pour finir Ouin, qui loin de son environnement urbain habituel entraîne Bloodi le punk et Riquette la rate sur le cours du fleuve Amazone [suite de l'article]