Sofa, le moelleux bimestriel de la culture branchée – plus généreux que Télérama et moins élitiste que Chronic’art – offre comme à son habitude un instantané complet de l’actualité artistique tendance. Au programme d’une rubrique Bande Dessinée plutôt bien ficelée quoiqu’un peu courte parfois, les Léturgie père et fils, pour une présentation sur deux pages de Polstar, polar futuriste déjantée où Nicolas… Polstar – petit anti-héros teigneux antérieur au Spoon de « Spoon and White » des mêmes auteurs, sur un scénario de Yann (« Pin-up ») – massacre allégrement ceux qui croisent sa route ainsi que quelques grandes figures du cinéma, tel Bruce Willis [suite de l'article]

Sofa – le plus confortable des magazines culturels – dresse dans son numéro d’été une liste tout simplement indispensable en cette « saison des navets » des nanars à bannir de vos loisirs estivaux. Liste d’ailleurs complétée d’une sélection subjective d’œuvres jugées plus enrichissantes et recommandables. Films, disques, livres, rien ne leur échappe. Surprise. Les navets ne sont pas forcément ceux que l’on attendait. Preuve si besoin en était de l’ouverture d’esprit et de l’indépendance rédactionnelle de Sofa [suite de l'article]

Qu'il est doux d'asseoir sa culture sur Sofa, les rubriques y sont moelleuses, le confort et l'esthétisme travaillé. Le bimensuel culturel incontournable touche enfin toute la France « malgré la tempête, les grèves, la fête de l'Internet, la vache folle, la fièvre aphteuse, la tournée de Garou et les élections ». Il faut bien avouer que personne ne s'en plaindra, mis à part peut-être une certaine concurrence académique qu'une déontologie pugnace m'interdit de nommer (ça commence par « Télé » et ça se termine par « rama ») [suite de l'article]

Sofa, le seul bimestriel " culture et grands coussins " ne fait ni dans la démagogie manichéenne, encore moins dans le flingage insuffisamment documenté. A ceux qui verraient poindre là l'haleine parfumée d'un parisianisme bon ton, l'indépendance intelligente des rubriques Cinéma, Musique ou Littérature vient prouver que sans conteste, on sait ici causer culture sans s'adresser à une élite branchée. La rubrique BD, appelée à s'étoffer, est constituée pour ce numéro d'un article pleine page consacré au détective de Lax, le Choucas, " polar franchouillard où Paris n'est pas une carte postale dessinée par Tardi et où le personnage a plus d'épaisseur que son support " [suite de l'article]