Aucun doute, plus que la plume c’est le Kodak qui a chauffé pour cette nouvelle mouture du flblb exclusivement consacrée au… roman-photo. Et la bande dessinée me direz-vous ? Et bien elle ne sera pas à l’honneur pour cette fois. Enfin pas au sens où on l’entend, puisque passée cette déception un peu vague de découvrir dans son mag branché BD du roman-photo de Papa, on se prend à retrouver ses vieux réflexes de lecteur bédéphile, pour partir benoîtement à l’assaut de ces saynètes au polaroïd, malaxées, détournées, raturées, enrichies et servies par des dialogues en savoureuse opposition avec la kitcherie du fond [suite de l'article]

La force du FLBLB (prononcez flebeleb) réside comme toujours en sa capacité à mélanger en un habile salmigondis des morceaux du chef hétérogènes autant que savoureux. Même si ce numéro 13 est à mon sens moins équilibré que les précédents, le collectif poitevin aux commandes délaissant pour une fois le fond au profit d’une forme certes bien troussée mais confinant parfois à l’exercice de style non pas stérile mais parfois vain. Il serait toutefois injuste de généraliser. Tout cela est très souvent drôle et réussi, retors à toute classification [suite de l'article]

Le Flblb (prononcez flebeleb) est une appétissante « fricassée de bandes dessinées » humoristiques mitonnée aux petits oignons par un collectif d’artistes du rire diablement habiles. Car là où l’on pouvait légitimement craindre un humour élitiste ou migraineux – le Flblb revendique sa confidentialité et la défense d’une bande dessinée d’auteurs exigeante – la sauce de prend de belle manière.

Le Flblb est un vaste fourre tout. Je n’y ai rien retrouvé – ou presque - de ce que j’avais apprécié dans le précédent numéro [suite de l'article]