Les 71 critiques de eddy sur Bd Paradisio...

Attendu au tournant, ce tome 2, et ce n'est pas peu dire! La situation créée par le tome 1 allait-elle donner suite à une grande et belle épopée, ou le scénariste allait-il être piégé par la situation et les personnages, et tout ça tourner en eau de boudin? Réultat, c'est excellent. Cette tête de bois de Lincoln continue à s'ennuyer, et son acolyte essaie tant bien que mal de lui faire vivre des aventures édifiantes et palpitantes. Le dessin est super agréable (me rappelle Jean Eiffel par certains côté. Mais les moins de vingt ans...) Les dialogues me rappellent du Audiard de la grande époque. (Lincoln qui fait remarquer au diable qu'il n'a pas très bonne réputation et ce dernier qui répond qu'il ne faut pas croire tout ce qu'on dit...) Très drôle, des personnages secondaires qui deviennent interessants, et tous les effets faciles laissés au vestiaire. (L'immortalité de Lincoln n'est même pas utilisée... Tant mieux, ça m'aurait ennuyé que ça tourne au Highlander) Bref, une future BD culte!
Zhong Guo par eddy
J'ai ouvert cette BD sans trop y croire, m'attendant à un scenario classique mi IRS, mi Largo Winch... Tout faux! Le dessin de Hermann est superbe, bien sûr, mais l'intrigue est vraiment ce qui m'a fait retenir mon souffle sur les 5 dernières pages. Et on est bien loin des 2 modèles sus-cités! Faut s'accrocher, parce que comme le héros au bout de quelques temps, on perd pied, ne sachant plus qui a trahit qui et pourquoi et pour qui on se bat, jusqu'au dénouement finale où... ... (Veuillez nous excuser pour cette interruption de critique. Mr Eddy reviendra après quelques règlages techniques. Merci.)
Mais est-ce bien un professeur Bell ?? Le personnage est tellement changé, on le reconnaît à peine ! Le personnage qui parlait d'attacher ses amantes dans le tome 2 est presque choqué de trouver une adepte de ces pratiques. On le voit Toxico, burlesque, énervé, bien loin du flegme qu'il montrait dans ses premiers tomes. Humpty Dumpty a changer aussi (Le trait de Tanquerelle, je suppose...) Et puis du sexe, et pas du suggéré ! Un tome bien déstabilisant, mais il ne manquerait plus qu'on tombe dans la routine avec cette série!
MI-TI-GE! Voilà. Je suis mi-enthousiaste, mi-déçu par ce cinquième tome. Enthousiaste parce qu'on retrouve BAR2, le mythique, celui à qui on doit le légendaire premier opus, et là, il est sans faute, son trait est toujours sûr et hilarant, et ses gags excellents. Tous les motards s'y retrouvent jusqu'aux sons des différents moteurs. Les expressions, les attitudes, et le langage, tous les ingrédients du tome 1 qui avaient fait une série incontournable. Mais, car il y a un mais, pourquoi n'a-t-on qu'une demie BD? En effet, la moitié de l'album se compose des crayonnés des gags présentés. Non pas que je n'y sois pas sensible, mais ça fait quand même remplissage et ça n'a pas trop sa place dans une BD classique. Un hors-série, je ne dis pas, mais là, on a le sentiment de se faire un peu flouer.
Découvert avec "les pilules bleues", j'aime vraiment beaucoup le dessin de Peeters. Là, il nous crée une ambiance genre "le roi et l'oiseau" ou "Metropolis" (le Manga) qui est vraiment prenante et noire. Mais c'est surtout Addidas qui m'a profondément émue, petite fille très mature et toute fragile, qui va au fond des cheminées malgré ses crises. Et quand elle se réveille, un trait dans un carnet et on repart. Intelligente et toute menue, on a vraiment envie de la serrer dans ses bras. Et puis? Bin vivement la suite, parce que le gentil gros monstre noir, on ne sait pas encore qui c'est.
Depuis la Guerre d'Alan, on sait que Guibert est capable de nous aspirer dans ses histoires, de telle manière qu'on ne les lit plus, mais qu'on les vit. Cet album m'a tellement pris que j'ai été surpris de revenir à la réalité. Cette façon de présenter les photos et de raconter leurs histoires nous plonge réellement dans cette odyssée. Cette passion commune de l'image entre un photographe et un dessinateur n'a jamais été plus magnifiquement concrêtisée. Bémol, certes : Si les photos noir et blanc vous laisse de marbre, évitez cet album, puisque ce sont des photos à plus de la moitié. (les mauvaises langues diraient alors qu'Emmanuel Guibert n'a fait qu'un demi album. Moi je dis tant mieux, comme ça le tome 2 arrivera vite!)
Ouéééééé! Le deuxième tome! Ouéééé! Il est aussi génial que le premier. Un style très "strips" américain, des histoire très courtes d'une demie -page, avec des situations qui se croisent et s'entre croisent qui font que c'est toujours les mêmes gags mais chaque fois différents. Et puis c'est plein de tendresse et même l'épicier du coin, avec ses gommes à l'eucalyptus, même s'il est épuisant, on finit par le trouver sympa. Graphiquement, j'ai beaucoup aimé le chien de berger, sorte de croisement entre Pollux du "manège enchanté" et un nuage. Et puis, oui, on ne peut s'empêcher de penser à "Peanuts" ou à "Calvin et Hobbes". Mais c'est plutôt chouette comme comparaison, non? Cette BD, c'est un petit bonheur, de la médecine douce contre la tristesse.
Le voilà, le dernier tome! Evidemment, ça ne pouvait pas durer éternellement, mais voilà une série témoignage qui en aura bouleversé plus d'un. Donc, voilà, j'ai découvert que les gens qui vivent sous le joug d'une dictature islamiste sont des gens comme les autres, qui essayent de vivre une vie "normale", en cachette des barbus qui se permettent tous les excés d'autorité au nom d'un dogme aveugle. Le dessin , clair, lisible, permet une représentation de l'angoisse permanente sans sombrer dans l'horreur. Et Marjane a vécu ses amours, ses désillusions, une vie banale en somme... Dans un monde qui a tout fait pour l'en empêcher. Enorme éclat de rire quand j'ai lu et redécouvert le comportement européen pendant la première guerre du golfe. Pas de quoi être fier pourtant. Entendu sur France Inter que les autorités iraniennes n'auraient pas apprécié le livre, lors d'un festival au forum des images des halles. Comme il est difficile de ne pas leur répondre, comme à un sale gosse, que s'ils ont honte de leur comportement, ils pourraient tout aussi bien en changer...
DE-PRI-ME (Pour répondre à Bidule.) Ce tome de M. Jean m'a clairement mis le moral dans les chaussettes. Normal, il traite, non pas de la mort, mais de la peur de la mort. C'est un peu le principe d'un déménagement: Jeter son passé, c'est mourir un peu. De même jeter les objets de gens disparus, c'est les oublier petit à petit. Oui, bon, c'est clair que Jean traine son spleen d'album en album, et que j'allais pas m'attendre à du gros fendage de gueule-Ouarf-ouarf-T'as vu les nibards de la gonzesse. Monsieur Jean, c'est tous les petits trucs qui rendent triste dans une vie de trentenaire (voire quadra, parce qu'ils ne rajeunissent pas non plus nos auteurs...) et comment il fait lui pour les surmonter. Comme ils le disent, faut "vivre heureux sans en avoir l'air". Même si ce n'est pas facile tous les jours... Ah, oui: La Bédé, le dessin, le scénar ? Très bien...
Merci au site des inrock qui m'a permis de lire cette BD avant sa sortie. Que l'auteur se rassure, ça ne m'empêchera pas une seule seconde d'acheter l'album. Changement de décor: Après la lumière et les couleurs du Malka des lions, nous voilà dans Paris sous la pluie et le ciel gris. Et le rabbin est délicieusement insupportable, dans sa terreur tacite de perdre sa fille et de se retrouver seul. Et le voilà "mis à l'épreuve" lui qui ne veut pas transgresser le shabbat. Comment faire dans un Paris sous la pluie où les portes ne s'ouvrent qu'avec des sonnettes? Comme à chaque épisode, un bijou de petites phrases cruellement drôles, une réflexion sur la religion juive et sur les choix de vie de chacun, et un petit clin d'oeil à la musique, nouvelle passion de Sfar pour ceux qui ont lu ses carnets. Un petit bonheur.
En cette rentrée un peu morose, je me suis fait une petite folie : je me suis payé l'intégrale de Vortex. Et bien, je ne le regrette pas ! (Tant mieux parce que ca fait du pognon tout ça!) Vortex, à la base, c'est un peu le défie de faire 2 série en parallèle racontant la même histoire, et puis ça part dans un délire de SF qu'on se demande où ça va tout ça. Vortex, c'est à mon avis une BD très second degré. C'est du kitsch, un peu Flash Gordon et Barbarella faisant du retour vers le futur. C'est une BD pour nostalgiques de "Pulp", ces BDs à 2 sous qui ne s'arrêtaient pas à la cohérence ou à la vraisemblance. On retrouve pèle-mèle dans les références du Jules Verne, de la planète des singes, du Edgar P Jacobs, du Wells (Ca manque un peu d'extraterrestre, quoique...), du Batman (si!) et du Edgar Poe au point qu'il apparaisse en personne. Et puis l'héroïne en vierge effarouchée victime permanente de mâles lubriques qui lui font subir des attouchements SM dans des tenues très Bondage (Dans les premiers tomes, y'a quand même une partouze SM géante!)! Et Campbell, boy scout blond classique de BD américaine, qui ouvre ce dernier opus avec "Mais foutez-moi la paix, je dois sauver le monde!" C'est vrai que les gens ne savent pas être compréhensifs! Vraiment une série bien foutue qui finit par retomber sur ces pieds (et vu comment ça partait en délire, c'est pas mal du tout!), avec bien sûr des détails dignes des plus grands nanars (Les machines à voyager dans le temps, elles commencent avec la taille d'un hangar à avion, passent à la taille d'une twingo et finissent avec la taille d'un hochet.) Y'a de tout, là dedans : des Aztecs, des dinosaures, des singes mangeurs d'homme, de l'Angleterre du 19eme siecle, des citées futuristes, l'annonce de la fin du monde, des savants fous, des nazis, des egyptiens, des robots... Les décors, les costumes, certains dialogues aussi, le langage scientifique au moins aussi poussé que les meilleurs épisodes de Star Trek... Bref, un univers cohérent fait par des amoureux du genre. Grand moment de BD.
Je suis très partagé sur cet album : - L'évolution des personnages d'un album à l'autre est toujours mené avec beaucoup d'intelligence, et on a l'impression de vieillir avec eux. L'histoire apparait comme la suite de la "nuit du tombeur" qui est un des meilleurs Donjons, et l'ambiance est parfaitement rendue par Blutch, dont les dessins se fondent parfaitement dans l'ambiance créée par Blain, et reprise par Vermot-Desroches. Et puis il est vraiment palpitant de trouver un jeune dragon anthropophage qui deviendra un grand guerrier végétarien. A priori que du bonheur. - Pourquoi une édition spéciale en noir et blanc, plus chère, dans un format qui l'empêche d'être rangé avec les autres donjons? Oui, OK, les desssins de Blutch en N&B ont une certaine élégance, mais pas plus que ceux de Blain ou de EVD. Si vous êtes amateur de la série sans être un fan absolu, contentez-vous de l'achat du Monsters de Blanquet, vous acheterez la version couleur de ce Monster en Aout...
ENFIN ! Ce n'est pas qu'on s'impatientait, mais on l'attendait, ce Monsters là! Par contre, quelle révélation ! Le personnage du Grand Khan gagne en profondeur, et devenu plus faible, le voici au milieu des luttes de pouvoir des généraux de la gehenne ! L'histoire est palpitante, et le scénario est sur mesure pour Blanquet, avec des scène un peu trash, voire gore. De plus les couleurs donnent une ambiance fantastique. Après un Monsters moyen de la part d'Andréas, en voici un qui déménage tant du point de vue de l'histoire que du point de vue du scénario. La trilogie finit en apothéose, et pourtant, il y aura beaucoup à raconter pour la suite...
Bon, j'ai déjà fait plein de critiques pour cette série sur ce site. Mieux vaut faire court pour ne pas se répéter. Les persos sont super attachants, l'histoire est complètement captivante, les graphismes sont magnifiques, on apprend plein de trucs. Difficile d'en dire plus sans raconter l'histoire. Pour ceux qui ne connaissent pas, il est dommage de passer à côté.
Difficile de dire pourquoi cette BD est indispensable. La situation est passionante et raconter avec une justesse étonnante. (On se dit tous "Ah! si je pouvais revenir en arrière!" sauf que quand on redevient un gamin de quatorze ans on retrouve tous les problèmes d'un gamin de quatorze ans.) Mais surtout la fin est magnifique. Non pas tant du point de vue du "deus ex machina" qui est plutôt classique, mais vraiment sur cet amour d'un fils pour son père... Bref, une BD sans violence, complètement sereine comme seul Taniguchi sait le faire, mais quand on la referme, c'est un torrent de nostalgie qui nous emporte, sur nos années passées et notre vie qu'on ne contrôle pas vraiment...
Pyongyang par eddy
Après "Shenzen", Guy Delisle revient encore avec ses aventures d'animateur de dessins animés en Asie. On se disait qu'il avait déjà tout vu, tout vécu dans la Chine s'ouvrant peu à peu au capitalisme. Grossière erreur! Commme il le dit lui même, "Qu'est-ce qu'il ne faut pas faire pour bosser dans l'animation!". Le voilà en Corée du Nord. La Corée du nord vit sous le régime d'une dictature de type stalinienne. Et voilà notre animateur témoin passif d'un régime hideux. (Et bien sur, le seul bouquin qu'il pense à emmener, c'est "1984" de Georges Orwell! Rien de mieux pour se changer les idées!!) En fait, c'est un magnifique témoignage d'un régime qui glace le sang. Plus il essaye d'en cacher, plus on en devine l'horreur. Et voilà que la relecture de Shenzen passe à côté pour une aimable ballade touristique. Et pourtant, dieu sait que Guy cherche à rester objectif et loin des polémiques... Un excellent bouquin, pour rappeler qu'une dictature n'a pas de limite, pas même le simple bon sens, dans son désir d'écraser les individus. Et maintenant chantons une chanson à la gloire de Kim Jong Il qui a déclaré qu'il n'y avait besoin que de 30% de la population pour refonder une Corée triomphante... (Bonne chance pour les autres...)
L'avalanche d'albums de la série donjon continue. Et contrairement à ce qu'on pourrait penser (et dont on accuse souvent et injustement les auteurs), la qualité scénaristique de l'univers s'améliore à chaque album. A tel point que je trouve presque les premiers tomes plus "baclés" que les suivants. La complexité des personnages (ici principalement Hyacinte) les rend de plus en plus attachants, et cet album respire la nostalgie. Hyacinte attaque son passage à l'age adulte, et il va de désillusion en désillusion. Ses idéaux s'effondrent, et il prend son destin en main. Après tout, ne deviendra-t-il pas d'ici 97 albums le maitre du donjon ? Quant au dessin, Blain est toujours magnifique. Le mouvement, les attitudes (Hyacinte couvert de sang, avec ses fleurs et sa bouteille...) des personnages sont éblouissants. Oui, on a beaucoup de donjons ces temps ci. Et pourtant, on se sent presque en manque dès qu'on les referme...
Dans tout l'univers du donjon, Grogro est quand même un personnage complètement à part. Tout d'abord, il n'est apparu que plus tard, car visiblement, il n'était pas prévu dans l'univers initial du donjon. De mémoire il n'apparait que dans le premier donjon Parade, avant d'apparaitre dans le premier Monsters puis dans la série Zenith. Ensuite, c'est un monstre sorti tout droit du Muppet show ou de rue Sésame (La ressemblance avec le "cookie Monster" est trop frappante pour ne pas être voulue). Et puis il est bête. Mais alors, faut le lire pour le croire ! Alors, pour un dessinateur comme Yoann, c'est le héros de rêve! Si en plus, vous lui collez dans les pattes un petit marvin rouge enfant, c'est clair qu'il se la donne grâve! Et nous aussi par la même occasion! Et le maitre de ce même marvin, Tonfa, espèce de Don Quichotte bavard, ajoute une touche de plus de délire à cette épopée. Et puis... Et puis on continue de voir le monde de donjon évoluer, et les personnages qu'on connait continuent leurs vie (leurs morts?). Un univers parfaitement construit et très finement ciselé, dont chaque album tire une gloire à être une bouffonerie: Bienvenue dans le donjon.
Samedi et Dimanche, c'est un peu comme des copains qu'on connait depuis toujours. Tous les personnages sont sympas, attachants, et c'est très agréable à lire. On y voit des problèmes d'adultes traités avec humour et légèreté, le tout dans un dessin un peu "infantile" avec des couleurs de BD pour enfant. En fait, chaque épisode est un remède contre l'angoisse. Le tome 1 traitait de l'angoisse sur le sens de la vie, le tome 2, celle de comment on fait pour trouver l'âme soeur et le tome 3 , c'est l'angoisse du futur papa. Le tout dans un monde délirant trés rigolo. C'est sans prétention et pourtant indispensable à lire. Un petit bonheur !
Le premier tome m'avait coupé le souffle et le moins qu'on puisse dire, c'est que ce deuxième tome ne le rend pas ! Est-ce possible ? Le dessin me parait encore plus fantastique que le tome précédent. Les personnages sont absolument TOUS magnifiques, et les mimiques humaines sont pleinement rendues sur tous ces animaux, avec même plus de force ! (Mention spéciale pour le cheval noir !!) Quant au scénario, il est franchement prenant ! Je pense que la grande force des scénarios de cette série est vraiment de se baser sur ce monde animalier. Inutile de le transposer dans un monde d'humain, il n'aurait plus aucun sens. Peut-être est-ce pour ça que l'histoire du premier tome a pu être jugée "décevante". Pourtant, ce sont de magnifiques polars dans un monde "A la Disney". Et la scène du "klan" m'a scotché de trouille sur mon fauteuil ! Une BD vraiment magnifique qui met la barre encore plus haut pour le tome suivant ! Indispensable !
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