Aïe. Difficile de (re)dire du bien du Calva dont l'édito, ben… dit du bien de Bdparadisio. Il faut dire qu'Yves Meyer, maître aux commandes, nous impute l'arrivée d'un nouvel abonné en droite ligne du Québec, ce dont on se réjouit pour lui.

Bon, cette précision faite, on va en rajouter une couche, bien sucrée, au sujet de cet excellente publication dont il convient de rappeler le principe. Le Calva de BD n'est pas un magazine, ne dégage aucun profit, n'a pas de ligne éditoriale, n'offre ni prépublications ni rédactionnel fouillé. Le Calva c'est autre chose, une petite lettre qu'on reçoit de temps à autre, où Yves Meyer parle de lui, de ses lectures, et des rencontre qu'il fait avec quelques belles pointures du métier. Bien sûr, beaucoup de mags et fanzines en accueillent des pointures, la performance n'est plus si difficile à réaliser, mais le petit plus de Meyer, c'est qu'il pose à peine quelques questions simplettes, sans volonté de décryptage intellectualiste, et qu'il offre à ses lecteurs, pour chaque numéro, un ex-libris inédit de l'auteur invité (ici Michel Weyland)… le tout pour 11 euros l'année. Bref pour ce prix là, ça fait pas cher de l'ami.