Lanfeust mag n° 26 adopte un visuel très " Nouveau Détective " (présentation des séries en cliché flou sauce papparazzi et barre noire pour masquer le regard des personnages emblématiques du fameux magazine des Editions Soleil). Lanfeust Mag, dans le monde de l'édition, est une sorte de supérette de l'étrange : on y trouve de tout en peu de pages. Pour preuve la prépublication, comme d'habitude de séries diverses et variées.
Le chant d'Excalibur tome 3 (Arleston, Hübsch), nous narre la suite du cycle arthurien, où comment ce vieil alcoolique de Merlin, tiré de son sommeil en plein Moyen Age, tente de bouter la chrétienté hors d'Irlande, aidé de la jeune Gwynned, descendante de Galahad, qu'il a pris soin d'armer de la célèbre Excalibur.
Magie toujours, mais dans Le monde de Troy, où Lanfeust et ses compagnons font la connaissance bruyante et malodorante d'un Troll géant qui ferait passer leTroll Hébus pour un vulgaire Hamster, le tout " [photographié par] Didier Tarquin et [certifié] par Scotch Arleston, huissier de justice ".
Marlysa, l'aventurière au masque de fer (par Gaudin et Danard), après la mort de son père adoptif, se dirige vers les sombres territoires de "L'autre côté" qui peut-être la rapprocheront enfin de ses origines.
Universal War One (UW1 pour les intimes) nous plonge dans la magie d'une science fiction de qualité admirablement narrée par l 'Amiral Bajram. L'escadrille " Purgatory ", ramassis de canailles spatiales (un peu les douze salopards version Galactica) se débat dans des technologies de destruction universelle et les paradoxes temporels.
La couverture du mois est signée Munuera, et tirée de l'excellente série Sir Pyle, " mythecin " de profession, auquel on ne donnerait pas plus de douze ans mais qui soigne les créatures magiques de par le monde depuis au moins 30 siècles.
Le tout complété de la publication des Larmes d'Ostasis (Ouali), de la sélection Science Fiction-Bande dessinée coutumière et des gags en une page habituels, d' Izbarkan le sorcier à Princess Starship en passant par Captain Perfect. " Yôô Citoyens ! ", comme dirait ce dernier.