Gabrielle de Kara 2,30€

Les 109 commentaires sont triés des plus récents aux plus anciens .



109. alban - 14/01/04 16:01 - (en réponse à : pm )
sur les derniers numéros se sont des nouvelles histoires d'ailleurs c'est critiqué dans un des sujets du forum (cela ne plait jamais à tout le monde).

108. Coacho - 13/01/04 12:18 - (en réponse à : Alban)
J'ai récapitulé quelques des règles communiquées à moi par Larry et c'est là...

Le Yatta

Et voilou... !

;o)

107. pm - 13/01/04 10:56 - (en réponse à : alban)
mais sinon généralement ce sont des premiers tomes ou des auteurs moins connus…

Ca fait un petit moment que je n'achète plus BoDoï mais à l'époque c'était des albums du genre le dernier Hermann, éventuellement avec van Hamme, qui étaient prépubliés. Comme première oeuvre et comme auteur peu connu on doit pouvoir faire mieux!

106. alban - 12/01/04 16:14
A Odrade,
Pour Bodoï, ce n’est pas considéré comme de la pub ? remarque Sambre n’avait peut-être pas besoin de cela… mais sinon généralement ce sont des premiers tomes ou des auteurs moins connus…

sinon :
Punaise me suis complètement fait avoir avec la méconnaisse du YATTTTTTTTA, c’est une honte de ne pas rappeler l’existence de ce genre de jeu !!!!!!
Il n’y a même pas de sujet en tête de liste pour donner les règles, pfffffffffffffffffffffffff ….

PS : on gagne quoi au bout de 5000 bons points



Alban (ex ajsq)

105. Odrade - 10/01/04 15:57
J'aimerais juste faire remarquer que dans le cas de LanfeustMag, c'est un magazine lancé par un éditeur, qui y place SES séries. Le fait que les planches prépubliées soient payées tant d'euros (pris sur l'avance sur droits) n'est sans doute valable que dans ce cas. Il faudrait savoir par exemple les tarifs de BoDoi ou d'un quotidien d'information qui n'a à priori rien à voir avec le succès de la série par la suite.


O.

104. larry underwood - 09/01/04 23:56
Décidément, j'adore la sincérité et la bonne humeur de M. Arleston.

Rdv dans 15 jours pour le nouveau Lanfeust ?

103. Arleston - 09/01/04 23:41
Convoqué ici, j'obtempère car je suis de caractère accomodant. Et que je n'ai pas envie de bosser, mais c'est un autre problème.

Même si c'est pour de mauvaises raisons qu'on m'interpelle: c'est Serge Le Tendre qui a été cité plus bas dans cette histoire de DVD défiscalisés, il s'agissait de son interview, et c'est mon nom qui ensuite remplace le sien ! Pour ma part, je ne vous cache rien de ma situation fiscale: je remplis la case "pensions, salaires et droits d'auteurs", il y a une déduction forfaitaire de 10% comme pour tous les salariés, et basta. Ensuite à l'autre bout on me demande un chèque représentant 54 % de mes revenus, plus 10% de CSG et autres prélèvements sociaux. Il me reste donc à peine plus du tiers de ce que mon éditeur m'a donné, mais je ne me plains pas: ma vie est beaucoup plus agréable depuis que je paye plein d'impôts qu'à l'époque où je n'en payais pas du tout.

Salut Maëster ! Eh oui, ces ricains nous ont fait chier pour La Route de Memphis, mais c'est certainement pour se venger de notre peu d'empressement à bellicisement bêler ! Si on m'avait dit que j'aillais dans ma vie soutenir DEUX FOIS chirac en moins d'un an... il était temps que 2004 arrive !
Mais revenons à notre sujet, long à survoler il est vrai. Beaucoup de choses ont déjà été dites et grosso-modo les chiffres avancés concernant les répartitions entre libraires, diffuseurs, distributeurs, éditeurs et auteurs sont de l'ordre du communément admis. Bien entendu, la situation peut être ponctuellement un peu différente ici où là, mais l'idée générale est exacte.

En ce qui concerne les répartitions entre auteurs, j'applique pour ma part en effet un double partage: 30% - 70% jusqu'à un certain seuil de ventes, pour rémunérer le "temps de travail", puis 50%-50% ensuite, puisque là c'est le succès qui est récompensé.

Je peux ensuite témoigner de ce qui est de la rémunération fixe des pages en presse. D'autant que j'ai là la double casquette d'auteur et de rédacteur en chef. A Lanfeust Mag, la prépub d'une planche (destinée à un album) est rémunérée 80 Euros, qui ne sont d'ailleurs même pas payés directement mais déduits du décompte des avances. C'est une somme dérisoire, c'est vrai. Mais si nous devions payer un fixe tel qu'il se pratiquait à la grande époque de la presse, qui serait disons de l'ordre de 300 ou 400 Euros la planche, le journal ne pourrait tout simplement pas exister. En ce qui concerne les séries gags, les choses sont différentes. Les auteurs sont payés entre 180 et 350 Euros la planche. Si aucun album ne se fait, cette somme reste bien entendu acquise, et si un album voit le jour, elle sera considérée comme une avance sur droits. Les histoires complètes de débutants sont elles payées 180 Euros la planche.
Je ne vous cache rien: le rédacteur en chef que je suis aimerait beaucoup faire mieux, mais c'est tout simplement impossible ! Lanfeust Mag vend chaque mois entre 20 000 et 35 000 exemplaires (ca dépend beaucoup de la saison!!!), et Pif dans lequel officiait Chéret qui était évoqué plus bas vendait lui entre 500 000 et un million d'exemplaires chaque semaine ! Il est évident que nous n'avons pas les mêmes moyens ! Pour être clair d'ailleurs, Lanfeust Mag, comme la plupart des journaux, ne fait pas gagner d'argent à son éditeur. Mais contrairement à beaucoup d'autres, il ne lui en fait pas perdre, ce qui est déjà pas mal et permet de continuer. (De toute façon, dès qu'il y a des sous, je rajoute plus de pages et des suppléments cartonnés, des posters dépliants, je commande plus d'histoires à des jeunes: je suis là pour tout claquer ! ). (Je précise d'ailleurs au passage que je ne prends pas de salaire de rédac chef, gagnant bien ma vie ailleurs je le fais pour le plaisir, et que le mag ne me rémunère que pour mes piges correspondant à la rédaction des articles. Là aussi, je fais des économies ! )
Donc en résumé: payer mieux les prépubs, ce serait tuer le journal. Lorsqu'on explique aux auteurs que ce n'est pas du pipo, la plupart le comprennent très bien et acceptent ce qui est payé, qui après tout leur fait toujours un bonus de plus de 3000 euros par rapport à ce qui était prévu pour l'album. Et surtout, la prépub leur donne plus de notoriété, une meilleure image de marque et contribue à la promo. Car si l'éditeur finance, parfois à perte, de la presse, c'est qu'il se retrouve sur un autre terrain, celui de la communication.

102. nemOrtel - 09/01/04 21:42
Je con-firme.

101. larry underwood - 09/01/04 20:48 - (en réponse à : quedalle coacho)
Désolé mon cher, mais il y a tricherie manifeste (ou plutôt mauvaise connaissance des us et coutumes.)

D'après la charte du Yatta dont l'ami nemO et moi-même sommes les seuls dépositaires, que si t'es pas content ben c'est pareil et ça nous fait bien rire, le Yatta n'a de valeur que s'il est solitaire, c'est à dire que tu ne dois pas amener toi-même le sujet vers son centième post comme tu l'as fait ici. Le Yatta est refusé si le post précédent la nouvelle centaine est également de toi. Sinon tout fout l'camp.

De plus, conseil d'expert : c'est bien de te faire la main sur des post 100, mais le Yatta compte double à partir du 300eme message. Et si ton Yatta cloture un sujet (500ème), tu gagnes un super-bonus.

Je ne peux donc malheureusement t'accorder ce point. Le premier que tu as fait est pris en compte, mais attention à suivre l'usage. Un jeu n'est drôle que dans le respect de ses règles idiotes.

100. Coacho - 09/01/04 09:04
Maintenant...

YYYAAAAAAAATTTTTTTTTTTTAAAAAAAAAAA !!!!!

Wouarf hou hé hé hé !!!!!

2 en peu de temps...

Du statut de vierge éhonté, je me vautre dans la luxure des professionnels du Yaatttaaaa !!!!!

Rhâââââââââ !!!!!!!!

Sinon... Grmph.... Gratos... A domicile....

Bert, Vieto.... Mon YAAAATTTTAAAAAA, je vous le dédie !!!!!!!!!

Et puis çui là, j'le méritais bien non ?!!!!!!

99. Coacho - 09/01/04 09:02
Pas plus tard que...

98. Coacho - 09/01/04 09:01
Enfin... Plus tard...

97. Coacho - 09/01/04 09:00
Yep !
Le retour de mon Vieto !
The ink cartridge killer !!! (Pour piger ze joke, je t'ai laissé un mot doux sur le sujet remonté par toi de "L'orthographe : pour ou contre ?") !!!!

Alors je comprends l'horreur qui a pu s'emparer de toi à lire les (mes ?!!) nombreux posts sur ce sujet, mais reconnais que m'avoir refilé 410 posts à lire comme devoirs du week-end...!!!

Bon, je reviendrais plus tard !!!!

;o)

96. Vieto - 08/01/04 21:55
N'ayant rien d'intéressant à rajouter sur ce sujet par ailleurs passionnant (et puis, ce cher Coacho se charge à merveille d'animer les débats!), je me suis permis d'inciter Christophe Arleston à venir ici donner son avis...

Coacho : tant de passion fait plaisir à voir, mais il est vrai que se taper des posts de une page en fin de journée, c'est un peu hard. Merci pour l'effort de concision ;-)))) (c'est l'hopital qui se fout de la charité!)

95. hum ! hum ! - 08/01/04 20:52 - (en réponse à : juste comme ça...)
Juste pour relancer,

il a été évoqué qu'Arleston déduisait ses achats de DVD...

Nous pouvons tous le faire !!!

Eh oui... monde cruel et surprenant

il suffit d'opter pour un choix d'imposition différent.
et de demander à son centre d'impôt de passer en frais réels... pour cela bien entendu des démarches administratives s'imposent...

il faut... sa bas de soie (difficile de résister)
aussi que le métier exercé soit en rapport direct avec les éléments déduits.

Effectivement les livres (romans et BD), disques, DVD peuvent être considérés (pour les auteurs) comme de la documentation. (conserver le ticket d'achat, qui pourra être demandé)

D'autres choses peuvent êtres déduites aussi sympathiques
à voir selon son poste, son statut etc...
(repas, déplacement, hôtel...)

Mais attention... les frais réels ne permettent pas l'abattement pratiqué de façon forfaitaire sur votre impôt, donc bien réfléchir avant, car si vos frais réel sont moins élevé qu'il n'y parait, vaut mieux garder sa bonne vieille imposition.

C'était : le fond de l'air est frais... HUM ! HUM !

Il se peut que l'on puisse davantage éclairer ce sujet, ce qui qui permettrai de réchauffer le fond de l'air...

94. Coacho - 08/01/04 19:11 - (en réponse à : Maëster)
Merci pour ces éclaircissements supplémentaires...
Je vais laisser d'autres relancer un peu pour ne pas me faire accuser de truster la place !!!!

Mais une question me taraude cependant...

***Aïe aïe aïe....***

Nan, ne partez pas !

Je me demandais... Comme ça hein ! Si je deviens synthétique, pourra-t-on considérer encore que j'ai un coeur, et que je suis capable de sentiments ?...
Hein ?
Ne m'abandonnez pas... Je n'suis pas un numéro...
Je n'suis pas un cyborg...
Arghhhhhhhh !

;o)

93. Maëster - 08/01/04 18:52
A propos des droits conjoints musicien/parolier en musique, une anecdote ; j'ai participé récemment à un ouvrage collectif consacré aux chansons de Monsieur Eddy Mitchell.
Une chanson de son répertoire qui avait été choisie n'a pas pu être illustrée car il fallait débourser une forte somme pour les ayants droits du compositeur de la musique de la chanson originale, alors même qu'il s'agissait de mettre des images sur les seuls textes français de l'adaptation faite par Mister Eddy himself.

L'oeuvre est au final une et indivisible (et heureusement car il suffirait sinon d'adapter au cinéma les seuls scénarii des BD sans respecter la création visuelle du dessinateur pour ne pas lui verser de droits).

Pouf pouf.

Pour ce qui est de la couverture sociale des auteurs (en cette période de frimas) nous devons cotiser soit à l'AGESSA, soit à la Maison des Artistes pour en bénéficier.

Re pouf pouf.

Si Coacho devient synthétique, faudra-t-il éviter de l'essorer ?

92. Bert74 - 08/01/04 18:32
Mouais...
Donc à part les auteurs uniques (type Hergé), ce serait très variables selon les cas, l'attribution de la pat(ou mat)ernité d'une oeuvre, de personnage ou d'un univers dans la BD.

Pas de règle ou de convention sur ce sujet...

Quand on y pense, c'est d'ailleurs bien particulier aussi pour ça la BD : une oeuvre qui, bien plus généralement qu'ailleurs, a des CO-auteurs.

Enfin une oeuvre "dérivables", je pourrais dire (par opposition à une chanson, par exemple, qui peut avoir deux auteurs, mais qui n'est exploitable que musicalement).

Bon, je sais pas si je suis très clair dans mon propos, là.

(en plus ça doit être bourré de fautes : j'arrive pas à réfléchir, taper et me concentrer sur l'orthographe en même temps)

91. ajsq - 08/01/04 16:32
Pour spoogue le cas semble prévu et je pense que tous les contrats doivent être ficelés de la même façon :
11.4Pour ce qui concerne les oeuvres futures relatives à l'univers de SPOOGUE et dans l'hypothèse où l'un des coauteur viendrait, pour une raison quelconque, à cesser sa collaboration(notamment en cas de décès ou d'incapacité), il est expressément convenu que l'autre coauteur pourra exploiter seul ou avec le concours de tout nouveau coauteur, soit pour le dessin, soit pour le texte, l'oeuvre, les personnages, l'univers de la série ou l'histoire.
Cependant le coauteur bénéficiaire de ladite autorisation d'exploitation séparée devra obtenir du nouveau coauteur par lui choisi, le versement d'un droit d'Auteur de 5% du bénéfice du coauteur rempêché ou selon le cas de ses héritiers ayants-droits.

(http://www.spoogue.org/galeries/spoogue_dessins_inedits_bd/ spoogue_auteurs_editions_bd/editions_pointe_noire/spoogue_contrat_edition.html)

90. ajsq - 08/01/04 16:24
au moins je suis content de voir que le Maester scénariste arrive à bien négocier son pourcentage avec le Maester dessinateur ^_______^

à Bert74,
il y a un cas très connu sur la continuité des droits … Balade au bout du monde … avec un heureux gagnant Vicomte. Je suis certain qu’il touche encore des droits sur le premier cycle et quasiment sur qu’il en touche sur les suivants. Ce qui me paraît logique d’ailleurs car c’est quand même lui qui a « inventé » le look des personnages.
La contrepartie …. C’est que pendant longtemps il n’a pas eu besoin d’argent et que nous attendons toujours Sasmira 2 …

A Coacho,
J’exagérais volontairement sur la dure condition de scénariste par rapport au dessinateur ^________^ Le temps passé n’est pas le même et c’est logique … mais quand même je trouve qu’on ne parle pas assez des scénaristes dans ce genre de sujet et il ne faut pas les oublier ;)

89. Coacho - 08/01/04 14:48 - (en réponse à : Bert74)
Hé hé hé hé hé hé......

88. Bert74 - 08/01/04 14:35 - (en réponse à : Coacho)
Hooo, non ! J'allais la faire celle-là...

87. Bert74 - 08/01/04 14:34
Effectivement la présence d'un contrat au départ doit permettre de bien préciser ce genre chose, mais je me demandais si il existait un pourcentage communément admis de répartition entre scénariste et dessinateur sur "la paternité" (ou "maternité" pour certaines) des personnages ou des univers imaginés.

Sinon, j'aime toujours autant vos calembours, m'sieur Maëster.

86. Coacho - 08/01/04 14:26
Donc, pour tout le monde, cette répartition de droits sur le personnage reste un Maëster ?

85. Coacho - 08/01/04 14:24
Hum... voilà de quoi signaler le début d'un post non maîtrisé...


Alban :
Je me doute bien, vu tes connaissances et l'euphorie que tu nous fait partager à chacune de tes interventions que tu avais bien envisagé cette répartition...
Et une fois de plus, tu as raison et je te rejoins sur la défense des scénaristes car je ne voudrais pas entrer dans la polémique qui avait démarré entre Boucq et Arleston à ce sujet lors d'une célèbre remise de prix !
Il est évident que l'un ne va pas sans l'autre (mis à part ceux qui ont la chance d'avoir ces 2 moi, n'est-ce pas Mr Maëster ?!!!) !

Pour ce qui est du prix des planches, j'ai repris une fourchette lue sur le site de la MDABD, mais je reste comme toi à l'écoute des modes de calcul...
Je voulais juste mettre en évidence la notion de temps passé par l'un par rapport à l'autre, c'est tout !
Mais défendons bien évidemment aussi les scénaristes !


Bert74 :
Vois un peu, vil personnage, ce que l'illustration de tes propos, auxquels j'adhère, m'attire comme foudres...!!!
Mais je prends plaisir à cela car ça me permets de rebondir sur d'autres ouvertures de pistes...

Sinon, ta question est pertinente en ce qui concerne les droits des personnages et ce volet de notre discussion m'intéresse vivement !

Sinon, pour précisions :
J'ai la fâcheuse tendance à plus expliquer longuement qu'à synthétiser... C'est vrai !
Mais j'exerce la profession de cadre supérieur dans une grande société, dans un domaine, comme je l'ai déjà dit, assez particulier, et j'ai donc la charge d'un certain nombre de responsabilités qui m'occuppent grandement.
De plus, le soir, je file m'occuper de ma gamine qui va avoir 4 mois (je sais, j'ai déjà saoûlé pas mal de monde avec ça !!!) et là encore, ça bosse sec !
Tout ça pour dire que si je prends le temps de telles rédactions, c'est pour vous communiquer ma passion et mon envie, au-delà de nos responsabilités personnelles que nous rencontrons tous, et que je ne prends aucun plaisir à écrire des romans juste pour emmerder le monde...
Mais bien entendu, chacun est libre d'interpréter ça comme il veut, je suis sincère et passionné et comme tous les gens passionnés, débordant d'énergie et d'envie...

Donc promis, j'essayerai à l'avenir d'être plus synthétique, au moins 1 heure comme ajsq !!!!!!!!!!!!!!

;o)

84. Maëster - 08/01/04 14:14 - (en réponse à : Bert74)
Je ne sais pas.

Il faudrait buchet la question (oui, elle est facile).

Il a dû y avoir un accord contractuel (à mon Navis).

83. lolob - 08/01/04 14:10 - (en réponse à : Maëster)
...oui, mais est-ce que votre "moi" lecteur achète des BD de Maëster à 2,3 euro.

82. Bert74 - 08/01/04 14:01 - (en réponse à : M'sieur Maëster)
Je me demandais que deviennent les proportions en termes de droits sur les personnages.

Est-ce que il y une regle plus ou moins généralisés ?

Par exemple, ce qui se passe aujourd'hui avec Navis et le lancement de la série Poukram, avec un autre dessinateur que Buchet. Si un dessin animé en est tiré (simple suppositoire...heu..tion) : Buchet a-t-il de droits dessus ?
(Bien sûr, je ne connais pas la part exact de Buchet dans la création des peronnages de Sillage, c'est juste un exemple, hein ?)

81. Maëster - 08/01/04 13:10 - (en réponse à : Passage rapide)
A ce que je sache, la rémunération des auteurs se divise souvent en 70% dessinateur/30% scénariste en ce qui concerne les avances sur droits (parce que le dessinateur passe en général plus de temps à travailler à sa table) mais s'équilibre souvent après, lorsque les avances ont été remboursées à l'éditeur par les ventes, en un 50%/50% ou approchant. Mais c'est un accord amiable ou contractuel entre les auteurs.

En ce qui me concerne, mon "moi" scénariste n'a pas trop à se plaindre du partage avec mon "moi" dessinateur

80. ajsq - 08/01/04 12:48
A malo,
J’adore défendre et promouvoir les auteurs ^________^
Que serait-on sans la BD ????????????????????????????????

Off : j’ai beaucoup aimé le dernier Quaterback c’est du bon boulot ^_________^

79. malo - 08/01/04 12:37
l’idée d’un BD ou d’une série vient au départ du scénariste donc il me paraissait logique que les rémunérations soient équilibrées.
Et puis je trouve qu’on ne défend pas assez leur cause ;)


Et puis tu as l'air de maîtriser ton sujet...

78. ajsq - 08/01/04 12:27
A Coacho,
J’avais bien noté la différence de rémunération entre le scénariste et le dessinateur. Néanmoins, l’idée d’un BD ou d’une série vient au départ du scénariste donc il me paraissait logique que les rémunérations soient équilibrées.
Et puis je trouve qu’on ne défend pas assez leur cause ;)

Sinon pour le prix minimal à 300 euros, c’est absolument impossible car si on prend le seuil de rentabilité de 5000 albums pour l’éditeur, cela représente un peu plus de 22% de la somme … or si tu ajoutes la rémunération du scénariste alors tu manges les pourcentages des auteurs + de l’éditeur.
En plus ce montant « minimal » serait très compliqué à appliquer car quid des BD N&B qui se vendent généralement moins bien, des BD de plus de 46 planches, etc …

A candebrelot,
Si on cite le cas d’une revue spécialisée et indépendante (dont on parle dans un autre sujet) alors effectivement cela pourrait marcher sans prébulications ;)

A Coacho,
Tu as tout lu !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! (même toutes les bêtises de plusieurs pages que j’ai écrit *** pleines de fautes de frappes et orthographe d’ailleurs ;) ***)
Il y a un sujet (mort de la BD belge) où je n’interviens pas car autant de posts en si peu de jours c’est quasi impossible à suivre …
Sinon, la dernière fois que j’ai promis de faire plus court j’ai tenu …. Au moins une heure ;)

77. Bert74 - 08/01/04 12:21
Coacho :
Je suis, comme à chaque fois, très touché par la verve que tu déplois à mon sujet. D'autant que je ne pense pas atteindre ce niveau qui me permettrait de mettre en lumière le nébuleux brouillon qui me sert de diatribe.

Donc merci.

Alban : t'inquiète, j'avais noté l'ironie (c'était juste pour justifier mon comportement antisocial au reste de la populace BDparadisienne, avant le lynnchage).

O. : c'est pas si chiant, y prend le soin de sauter des lignes, quand-même.

76. Coacho - 08/01/04 11:56 - (en réponse à : Candebrelot)
D'ailleurs, si les radios ne nous avaient pas cassé la tête avec "sa liberté de penser", l'autre zouave n'aurait pas pu payer son arriéré d'impôt...

Preuve est faite de l'impact publicitaire des radios...

;o)

75. Coacho - 08/01/04 11:54 - (en réponse à : Candebrelot)
Mais c'est exactement ce que je dis ensuite, persuadé de l'impact de votre prépublication sur les ventes de journaux...

Mais si on se place du côté des éditeurs, et en jouant volontairement les avocats du Diable, ils défendent leur gamelle avec leur logique...

A laquelle je ne souscris d'ailleurs pas forcément...
J'essayes juste de creuser...

;o)

74. Coacho - 08/01/04 11:51 - (en réponse à : O.)
Allez quoi... Je comprends mais il est des idées qui ne peuvent pas s'exprimer de manière "raccourcies"...
Un p'tit effort, j' m'excuse ce long post à la fin !!!!!!

En plus, je me suis envoyé des pages entières de sujets pour comprendre un peu l'idéologie générale des forums Bdp et c'est en toute honnêteté que je décortique...

Mais promis, je vais à l'avenir faire plus court...

;o)

73. candebrelot - 08/01/04 11:50
Maintenant, la politique menée par les journaux de prépublication n’est pas tout à fait aberrante dans son approche de l’impact publicitaire et sur le fait de devoir payer « 2 fois » le même travail à l’auteur…
Il serait injuste d’ailleurs de ne pas abonder dans le sens évoqué de « vitrine publicitaire » pour l’auteur que représentent ces journaux.

Faisons le raisonnement inverse, supprimons des magazines toutes les prépublications, se vendraient-ils aussi bien???
Haw haw haw, je crains que non. Il y aurait moins de lecteurs réguliers.
Et puis sincérement y a-t-il beaucoup de gens qui lisent l'histoire en prépublication ET qui achètent l'album ensuite ? Je ne pense pas non plus.
En fait c'est particulièrement malhonnête, c'est comme si on considérait que la musique diffusée à la radio faisait de la publicité pour leurs auteurs et ne devait donc pas payer de droit de redifusion à la sacem.

72. Odrade - 08/01/04 11:45
Coacho t'es gentil, mais tu peux pas résumer tes posts. Trop long c'est chiant et ca donne pas envie de lire.


O.

71. Coacho - 08/01/04 11:29 - (en réponse à : Maëster et les autres...)
Et bien voilà une intervention de qualité qui nous éclaire sur la position des auteurs et l’avancement de leur lutte sur l’épineux sujet des « droits d’auteurs ».

Donc déjà, merci Mr Maëster d’avoir pris le temps de nous lire et de nous ébaucher votre réponse.

En ce qui concerne le prix des planches, je vois qu’effectivement, nos matheux et analystes avaient des fourchettes correctes et de plus, le site de la Maison Des Auteurs de BD, dont j’avais mis le lien, expliquait bien le phénomène des rémunérations de celles-ci.

Maintenant, la politique menée par les journaux de prépublication n’est pas tout à fait aberrante dans son approche de l’impact publicitaire et sur le fait de devoir payer « 2 fois » le même travail à l’auteur…
Il serait injuste d’ailleurs de ne pas abonder dans le sens évoqué de « vitrine publicitaire » pour l’auteur que représentent ces journaux.

Mais il est vrai que peut-être une forme de rémunération mixte pourrait être étudiée, et défendue, en prenant par exemple une planche payée une seule fois 300 € (c’est un exemple hein ?…), faire une part à 180 € la prépublication, puis un solde à la sortie de l’album de 170 € ?
Déjà, un bénéfice de 50 € se dégagerait pour l’auteur…
Ou bien, en fonction de la popularité de la prépublication d’un auteur, et là, les magazines se responsabiliseraient en ouvrant des sondages ou des questionnaires ciblés qui pourraient donner une indication sur les potentialités d’achat de la version album d’une prépub, une rémunération variable pourrait être attribuée à l’auteur, et ce en respectant un prix plancher, comme les 300 € cités précédemment, qu’on pourrait qualifier de « minimum syndical » ?

Et puis les auteurs peuvent argumenter dans le sens contraire des magazines et rétablir un équilibre économique qui me semble précaire pour les deux…
Car si on y réfléchit 5 mn, on se rend compte que les magazines BD, sans pages de BD, ne vendraient sûrement pas autant de numéros qu’ils le font actuellement…
Surtout qu’ils se sont gavé et auront fait assez de réserves durant ces prolifiques années que nous avons traversées…

Alors qui gagnerait cette bataille ? Je l’ignore même si je pense que les nantis de l’édition auraient plus de facilités à corrompre des auteurs qui, pris à la gorge, accepteraient de céder aux sirènes du Dieu Dollar, car quand même, il faut bien manger…

Mais cela rejoint en cela votre analyse Mr Maëster, sur « la solidarité née d’un travail de groupe » et « des intérêts communs ».
Et je reconnais aussi que cette pression que pourraient mettre les auteurs ressemblerait presque à une triste grève de la faim si on veut bien regarder les choses en face…

Mais je maintiens la possibilité de faire pression sur les journaux pour faire accepter l’équilibre que crée l’impact des planches en prépublication sur les ventes des mensuels…

Les grands argentiers qui régissent économiquement ce marché, comme d’autres d’ailleurs, ont bien sûr quantité d’autres techniques subversives pour faire plier les volontés et les ranger dans leur cimetière personnel, en particulier en usant du pouvoir que donne la société moderne et sa façon de compartimenter et isoler les individus…
J’aborde d’ailleurs un peu la question dans le sujet sur « La mort de la BD Belge »…

Ahh ce bon Machiavel et son « diviser pour mieux règner… » !

Alors il est intéressant de voir se structurer des architectures de défense comme la Maison que vous présidez Monsieur, mais je vois en cela, et je suis d’accord sur le fait que cela est mieux que rien, plus un « refuge » (d’où le titre de maison non ?!) qu’un véritable contre pouvoir qui pourrait tenter de s’organiser…

Je me permets de vous citer, « dans une société où la place de l'artiste est de plus en plus mise à mal au profit de l'idée de rentabilité. », et vous dire que globalement, j’adhère et souscris à votre analyse en ayant cependant une précision à apporter…
Je parlerais plutôt de la place de l’artiste de BD, mais je crois qu’on est d’accord, car celui-ci n’est pas considéré à la même valeur que ses contemporains qui sortent des écoles d’Art…

Et d’ailleurs l’Etat subventionne plus grassement ces derniers, leur offre des structures d’accueil, des écoles, des ateliers, qui n’ont rien à voir avec le soutien dont les jeunes auteurs de BD pourraient rêver…

Mais je reconnais que dans ces périodes de récession, l’artiste est celui que l’on va tenter, étatiquement parlant, d’attaquer et déstabiliser pour qu’il ne déconcentre pas le peuple de ses préoccupations primaires…

Sinon, je profite de la tribune qui m’est offerte pour continuer de souligner certains points relus au travers de ce passionnant sujet…

Ajsq a reposé la question que j’avais évoquée plus bas des les posts, à savoir «sur le système des « avances », que se passe-t-il si les ventes ne permettent pas d’atteindre le montant « avancé» ? l’auteur doit-il rembourser ? »
Mais je crois qu’Odrade a répondu à cette question… De manière brève mais catégorique… Mais j’ajouterais alors… dans les rapports futurs avec l’éditeur, comment la négociation peut se passer en fonction de ce précédent…
Surtout si, comme l’indiquait Bert, les commerciaux « truffent » les ventes et les gonflent à leurs profits, et par extension, à ceux de l’auteur ?

Toujours ajsq, «pourquoi les rémunérations du scénariste et du dessinateur sont-elles différentes ? et pourquoi les scénaristes n’ont-ils pas d’avances ?»
Ben Alban, j’avais ébauché une réponse logique que tu n’as pas du lire !!!!!!!!!!!!
A quoi ça sert que Coacho y se décarcasse ?!!!!!!!!!!
Et c’est confirmé par Odrade, parce que franchement, 1 an sur une BD pour toucher le même montant que le scénariste qui, même s’il a fait de longues recherches, aura passé moins de temps que le dessinateur et je reconnais l’aspect déprimant que cela peut revêtir…
Et puis un scénariste peut se servir de ses recherches pour élaborer d’autres scenarii alors que le dessinateur, lui, s’il doit changer d’univers, la galère graphique restera la même…

Pour ce qui est de la couverture sociale, le choix d’Odrade d’effectuer des boulots divers qui n’ont rien à voir avec la BD est une solution transitoire mais efficace en matière de protection maladie etc…
Mais ça l’empêche sûrement de développer tout ce qu’elle voudrait par manque de temps…
Pas évidente comme situation là encore…
Mais si quelqu’un peut nous éclairer…
Sinon Odrade, j’ai comme un schmilblik dans ma tête ?
Tu parles de payer des impôts en Suisse ?
Et puis tu as la nationalité en plus non ?
Je ne comprends pas bien ce que tu entends par «impôts» car tu risques d’attirer l’attention des nombreux français qui peuplent ce forum sur cette question ?

Bien… je remercie tous les patients lecteurs et intervenants de leur gentillesse et de leurs informations sur cette anodine publicité d’Ilc et je m’excuse auprès de ceux qui lisent l’intégralité des textes (comme moi… put… mes yeux…) parce que j’ai du terriblement les fatiguer avec mes romans de squatteur d’espace libre…

Pour conclure, je reprendrais volontiers la conclusion de Maëster qui stigmatise l’indolence des auteurs et les pousse à ce «devoir de solidarité» qu’il définit…
C’est pour votre bien et vous devez faire fi des clivages pour vous structurer et vous protéger…

Tchô !

;o)

PS : Je n’ose pas mais elle me trotte dans la tête depuis le début de mon intervention… (Maëster, les p’tits amis ?!!!…… Pardon pardon pardon… Désolé, c’était pour détendre l’atmosphère alourdie par tous ces propos, dont les miens…)
J’le r’f’rais pû….
Et je vous prie de bien vouloir excuser mon insolence Mr Maëster…

70. ajsq - 08/01/04 10:35
A Ordrade,
Je ne piges pas tu payes des impôts liés au chomage et tu ne peux en bénéficier ???? (*** système de fous ***)
D’ailleurs puisqu’on parle des impôts, j’ai lu l’interview de Le Tendre, et il est vraiment malin … il déduit par exemple tous les DVD qu’il achète sous prétexte qu’ils peuvent l’inspirer.

69. Odrade - 08/01/04 10:19
>- sur le système des « avances », que se passe-t-il si les ventes ne permettent pas d’atteindre le montant « avancé » ? l’auteur doit-il rembourser ?

non.

>- pourquoi les rémunérations du scénariste et du dessinateur sont-elles différentes ? et pourquoi les scénaristes n’ont-ils pas d’avances ?

Parce que ce n'est pas un travail comparable. Alors qu'en moyenne un dessinateur passe environ 1 an à dessiner la bd, le scénariste peut rédiger plusieurs histoires par an.
Si, les scénaristes ont aussi des avances sur droits, parfois un forfait pour son histoire. Ensuite il touche un pourcentage des droits sur les ventes, comme le dessinateur.

> Sur l’absence de chômage et de congés payés, pouvez vous nous expliquer un peu plus le système, car là je suis complètement abasourdi … vous bénéficiez quand même d’ une couverture sociale ? Comment cela se passe-t-il aussi pour les retraites ? (*** je sais par exemple que de « vieux » auteurs comme Paape ont d’énormes difficultés car justement ils n’en ont pas ou presque pas ***)

Ici en Suisse, on est considéré comme des indépendants, mais aussi comme des salariés, puisque souvent, on ne travaille que pour 1 seul "employeur". Ce qui fait qu'on a tous les désagréments (payer impôts chomage, etc), sans les avantages (droit au chômage si pas de boulot, etc). Quant aux congés payés... je te rappelle qu'on est payés à la planche.


O.

68. ajsq - 08/01/04 10:06
à Bert74,
euuuuh ma réaction était de l’humour (j’ai oublié les smileys), qui n’a jamais rêvé des petites commerciales de chez Delcourt ^________^

A tous quelques réactions,
Pour en revenir au « service de presse », les volumes sont loin d’être négligeables … (*** et oui encore des infos ***), car je vous signale que ce n’est pas chez les éditeurs qu’il vaut mieux draguer …
Mais plutôt chez les diffuseurs (par exemple Hachette). Pendant mes études, j’avais un bon copain dont le père travaillait chez Hachette, et là il n’était pas limité à un pauvre éditeur mais recevait gratuitement TOUT ce que diffusait Hachette … (*** dont toute la production BD ***), ce qui me laissait rêveur car étant pauvre étudiant à l’époque et déjà passionné de BD il en avait une quantité monstrueuse qu’en plus il revendait allègrement …

Je tiens à revenir sur le pourcentage des libraires (*** je comprends mieux comment certains arrivent à négocier des remises de 20% ***), il faut quand même faire la part des choses.
Un libraire spécialisé a besoin de cette marge pour vivre, car il a les frais liés au magasins, de personnel, etc … et ses quantités vendues ne sont pas exceptionnelles.
Dans le cas des grandes surfaces ou des Fnac, là les volumes sont tels que la loi sur le prix unique du livre est une aubaine …
Si on en revient au libraire spécialisé, il faut aussi voir qu’il a besoin d’un gros stock qui immobilise pas mal de capitaux et que donc sa situation n’est pas si avantageuse que cela (certes vous allez me trouver des contre exemples mais dans la majorité des cas ils ne roulent pas sur l’or). Et puis je vous rappelle que les marges dans les fringues peuvent atteindre 50 à 70% pour les magasins par exemple !
Sur la marge du libraire il faut aussi enlever les 5% de remise quasi systématique.

Pour les bouquinistes, je ne sais pas comment ils font, mais peut-être ne respectent-ils pas tout simplement la loi … de toutes les façons dans ce cas les quantités sont tellement négligeables que cela n’a pas d’impact.
En revanche, puisqu’on parlait de Gibert, je me demandais ce que pensaient les auteurs du marché de l’occasion et de la collection, car là pour le coup il y a des marges phénoménales (et c’est encore plus vrai quand une BD est cotée) et là pas de droit d’auteur.
Par exemple dans le cas de JDM si on prend le tome 1 de Sillage (l’exemple est facile car c’est l’un des plus impressionnant de ces dernières années). La BD a été achetée 11 ou 12 euros à l’époque (*** sur laquelle les auteurs ont royalement touchés environ 1 euro ***) et vaut maintenant 200 ou 300 euros (*** c’est je pense un des plus beau rendement que l’on peut trouver pour placer son argent *** c’est ironique ***). Résultat soit le vendeur n’y connais rien et le libraire rachète la BD 2 ou 3 euros et se fait une marge non négligeable de 298 euros (si on prend une valeur de 300 euros), soit le vendeur y connais quelque chose et là le libraire rachète au mieux à moitié prix à 150 euros (soit une marge de 150 euros dans ce cas mais en plus il y a les frais d’immobilisation des capitaux).
Je ne parle même pas de cas d’un sillage en eo dédicacé car là cela relève du loto…

A Maester,
Je vous remercie de vous être aventuré sur ce sujet dont le titre n’est effectivement pas révélateur des posts qu’il a entraîner (*** je suis en partie responsable et je l’assume ^_______^ ***)
Sur la marge des auteurs (*** je reconnais que je me suis planté sur les 5% mais il me semblait que c’était le chiffre que donnais Van Hamme dans une interview récente … ***) que ce soit 5 ou 10% ne change pas fondamentalement les choses.
J’ai plusieurs questions à vous poser :
- sur le système des « avances », que se passe-t-il si les ventes ne permettent pas d’atteindre le montant « avancé » ? l’auteur doit-il rembourser ?
- pourquoi les rémunérations du scénariste et du dessinateur sont-elles différentes ? et pourquoi les scénaristes n’ont-ils pas d’avances ?
- Sur l’absence de chômage et de congés payés, pouvez vous nous expliquer un peu plus le système, car là je suis complètement abasourdi … vous bénéficiez quand même d’ une couverture sociale ? Comment cela se passe-t-il aussi pour les retraites ? (*** je sais par exemple que de « vieux » auteurs comme Paape ont d’énormes difficultés car justement ils n’en ont pas ou presque pas ***)
- Vous parliez du dessin animé, mais n’arrive-t-on pas dans le même genre de système avec notamment la création de studios qui permettent d’assurer des sorties beaucoup plus rapides (par exemple Jotim pour la Compagnie des glaces) et qui enlèvent complètement l’importance de la personnalité du dessinateur ? « le triangle secret » est une autre exemple où la « patte » du dessinateur est moins importante. On peut d’ailleurs noter la généralisation de ce système chez d’autres éditeurs (Solei avec les contes de l’ankou, Glénat avec plusieurs séries, etc …)

67. Maëster - 07/01/04 21:49
Hum. Comme quoi un sujet peut en cacher un autre et il aura fallu que je sois mandé en ces lieux pour en découvrir toute la diversité et la richesse.

Je ne me lancerai pas dans une discussion de spécialistes sur les chiffres, les pourcentages dévolus aux libraires, aux diffuseurs et aux éditeurs, certains bien renseignés ont déjà apporté de nombreux éléments de réponse. En règle générale, le pourcentage consenti aux auteurs est de plus ou moins 10%, 12% pour les plus chanceux au-delà d'un certain seuil de ventes, contractuellement.

Je reviendrai juste sur quelques points évoqués.

Coacho demandait plus bas ; "Mais sinon, vous êtes rémunérés aussi à la planche en plus des commissions sur les ventes non ?"

Non. A moins d'être prépublié dans un magazine comme Spirou ou Fluide Glacial qui rémunèrent les pages du journal. Tous les journaux ne le font d'ailleurs pas, en contournant légèrement la législation et en considérant que le magazine est un outil promotionnel destiné à la publicité des futures publications en album (et qu'il serait bien bête de payer deux fois les auteurs pour un même travail).

Coacho encore ; "Je me demandais si vous aviez tenté de fédérer un certain nombre d'auteurs, parmi lesquels on pourrait trouver d'importants personnages, pour fonder un syndicat de défense de vos droits ?"

Il faut comprendre que tous les acquis sociaux ont été âprement gagnés de haute lutte grâce à la solidarité née d'un travail en groupe. Même le statut pourtant précaire (et si malmené actuellement) des intermittents du spectacle n'a pas été accordé grâcieusement par de gentils mécènes mais arraché grâce aux luttes syndicales de gens qui, travaillant ensemble, ont fini par comprendre qu'ils avaient des intérêts communs.

Or, la Bande Dessinée offre cette amusante particuliarité d'être un métier plutôt solitaire, casanier, qui ne facilite pas les regroupements. Hormis à la grande époque florissante de la presse BD, où les auteurs se côtoyaient régulièrement et comparaient leurs conditions et où des acquis ont pu être obtenus (comme la rémunération à la prépublication séparée des à-valoirs sur d'éventuels droits d'auteur), les auteurs de BD sont souvent isolés et adroitement confinés dans cet isolement par leur éditeur. Combien de fois me suis-je entendu demander par le mien d'être discret sur mes ventes et mes droits de crainte de chagriner un collègue moins chanceux que moi... à qui il tenait le même discours.

La précarité et la flexibilité qui sévissent dans le monde du travail n'épargnent pas le monde de la BD ; à tel auteur qui paraîtra trop gourmand pour un premier contrat, on fera vite comprendre que d'autres plus dociles attendent leur chance avec moins d'exigences.

Après d'autres tentatives, la mdaBD (maison des auteurs de BD)que j'ai l'honneur de présider actuellement est née il y a quelques années (2000 si jeune Mabuse) pour pallier dans un premier temps le manque d'informations, notamment administratives, et faciliter les échanges entre les auteurs.
Sans avoir la vocation de devenir un syndicat, nous tentons de mettre sur pied à la fois une plateforme de réflexion sur notre métier (sur le statut d'auteur, sur l'importance de la BD actuellement et sur la façon dont elle est considérée, lorsqu'elle l'est) et un carrefour d'échanges qui nous permette de ne plus être si isolé face aux différents problèmes que l'on peut rencontrer. Cela inclut à mon avis un véritable travail en profondeur sur la défense des droits des auteurs, dans une société où la place de l'artiste est de plus en plus mise à mal au profit de l'idée de rentabilité.

Le monde de l'édition n'échappe pas aux lois du marché et les éditeurs deviennent de plus en plus les représentants d'actionnaires anonymes pour qui la BD ne représente qu'un "produit qui se vend". Partant de là, on investit tant que le fruit donne du jus, mais on prend le moins possible de risques.

Nous n'en sommes pas encore à la situation catastrophique du dessin animé en France (je vous renvoie à un excellent article déjà ancien sur ; http://www.awn.com/mag/issue1.11/articles/ballester.fr1.11.html) qui a vu la production se tourner vers une main d'oeuvre délocalisée malgré les qualités et les compétences des artistes et techniciens français, mais il serait temps que nous, auteurs de BD, prenions conscience de notre "devoir de solidarité".

66. Coacho - 07/01/04 19:32 - (en réponse à : J'oubliais...)
Accusé Bert ?
Vous pouvez vous rasseoir...

;o)

65. Coacho - 07/01/04 19:31
Ah la la mon Bert, t'as le chic pour te mettre dans des situations toi...!!!
Un coup on mange du jeune cravaté qui truffe son CV, un autre on prend les BD gratos...

*gros soupir...... pfuuu... gratos.... et à la maison en plus... re-gros soupir*

Enfin, mon post 56 était une prophétie... Les coups vont pleuvoir mais je souhaiterais exprimer ici ma vision du cas de Bert...

Accusé Bert, levez-vous... Merci !

Je pense que la passion du personnage pour la BD n'est plus à démontrer à quiconque aura promené ses yeux et ses doigts sur les divers sujets de ce forum...

Donc franchement, la veine terrible qu'il a eue en épousant sa dulcinée, sa douce et tendre, sa magnifique représentante de chez Delcourt (pinaise... Bon, d'accord... stop...!!), nous aurions tous adoré l'avoir !!!

Maintenant, en ce qui me concerne, une EO ou pas, je m'en fous car la valeur que j'attache à ces BD est purement du domaine de l'amour et non de la spéculation, ce qui, je pense, est le même moteur que Bert...
De plus, ce monsieur recrute d'autres personnes pour sa boîte, ce qui signifie que, comme moi, il exerce une profession dans laquelle quelqu'un lui fait assez confiance pour lui confier quelques responsabilités, et par conséquent, le salaire qui va avec...

Jusque là, tout est ok pour tout le monde ?
Bon, je continue...

Son amour de la BD, sa collectionnite aigüe diraient certains, le pousse à débourser des sommes que certains jugeraient inconvenantes pour assouvir sa passion...
Oh bien sûr, ça n'enlève rien au fait que les auteurs de chez Delcourt n'auront rien touché sur ces albums mais franchement, qu'elle est la masse que représentent les avantages des commerciaux qui doivent, comme il le précise avec pertinence, connaître les produits qu'ils vendent ?

Alors de là à supputer qu'il faudrait là étudier une filière sous-marine d'approvisionnement de certains bouquinistes, nous allons bien vite en besogne Mr Candebrelot, non ?

Et au vu de la grille des pourcentages fournis par Hum ! Hum ! (dis donc Monsieur, tu pourrais pas avoir un nick plus facile à taper ?!!!! ;o)), et le calcul représenté par la collection de Bert, soit environ 275 albums, à 12,50 € (mais je vous rappelle qu'il y a 10 ans, les prix étaient quelque peu plus abordables !), ça laisserait un montant (en prenant 9%) de 309,38 € aux auteurs...¨Pour combien d'auteurs en 275 livres ?

Alors bien sûr, multiplié par le nombre de commerciaux, et patati et patata,... c'est avec les ruisseaux que se créent les rivières...
Oui ! Vous avez raison...

Mais je pense que le problème est ailleurs...
Celui des bouquinistes, je ne le connais pas même si je les imagine guetter la faillite potentielle d'un gus, ou bien honteusement soudoyer le personnel qui travaille dans les entrepôts pour qu'ils leur refile un carton en le déclarant, comme le disait si tristement Odrade, plus en état de vente pour un petit coin corné et ainsi acquérir à moindres frais un produit sur lequel ils vont marger comme des nababs...

Mais ce ne sont que des théories plus ou moins fumeuses hein ?...

Par contre, ces mêmes pourcentages édifiants, et ce, même s'ils ont des frais importants, me rassurent quant à la vision que j'ai de mon ventripotent et clinquant libraire !!!!!

Quand on voit d'où vient l'oeuvre, et je parle ici des tripes des auteurs, et qu'ils n'en sont récompensés qu'à hauteur de 10%, je suis écoeuré...

Dura Lex... (et pas de jeu de mots débiles sur une marque de condoms les p'tits gars !!!)...

En fait, j'ai l'impression, comme le faisait remarquer fort justement ilc dans son post, la petite info de "Gabrielle" à 2,30 € fait couler beaucoup d'encre...
Heu, de sueur de cervelets agités comme les notres voulais-je dire !!!

Pour ce qui est de mon avis sur la question, je l'ai déjà exposé bien plus bas, mais je reste délicieusement intéressé par toutes ces informations qui se croisent et qui me font personnellement envisager le monde merveilleux des p'tits mickeys sous un aspect que je méconnaissais !!

Bien sûr, le mercantilisme et les lois de tous les marchés de consommation ne m'étonnent pas, ni même les ruses commerciales, car, comme je l'ai dit ailleurs, je bosse dans un milieu très spécial qui m'a fait comprendre qu'il fallait assurément prendre beaucoup de recul avec tout cela afin de se préserver...

Mais je comprends les réactions viscérales des auteurs et le fait de me préserver ne m'exonère pas d'analyser les situations, souvent précaires, de nos chers (et chères) auteurs et d'essayer de me comporter le plus honnêtement avec leurs oeuvres...

Pour un Loisel, combien de XXX ?

Bert ? Au lieu de revendre ces oeuvres magnifiques qui concernent des évènement aussi passionnants que l'évolution de la régulation endothéliale de la vaso-motricité par les systèmes aorto-coronaires, penses que je peux être intéressé par ces ouvrages et envoies les moi gratos, chez moi...

Comme ça, j'aurai l'impression de partager un peu de ton quotidien...!!!!!!!!!

Parce que quand même... gratos..... à la maison.........

;o)

64. Bert74 - 07/01/04 17:50 - (en réponse à : hum ! hum !)
je crois que tu as raison sur le % des libraires (même si 40% du prix HT me parait fort), mais il a quand même pas mal de frais.

Ce qui n'est pas le cas du diffuseur qui peut être le même que le distributeur.

Ca redispach un peu les cartes.

63. Bert74 - 07/01/04 17:42
Pour ce qui est des "services de presse" (puisque ca y est le mot est laché), je peux vous parler un peu de mon expérience (ou plutot, celle de ma moitié).

En général, les "services de presse" sont des exemplaires tamponnés comme tels, et distribués généreusement aux commerciaux, aux journalistes, ...

Il ne sont revendables (en particulier chez Gibert) officiellement que sous présentation de fiches de paie de la personne qui attestent que celle-ci travaille bien dans la presse ou l'édition.
(je vous rassure nous n'avons pas revendu de BD, et uniquement des bouquins dont on ne comprenait même pas le titre)

Et par ailleurs, il ne peuvent être revendu au prix du neuf (même si l'état l'est), par ce type de libraires ou bouquinistes.

Cependant, il s'avère que tous les Delcourt que j'ai récupérés à l'époque n'étaient pas tamponnés (pour ce que ça change pour moi, de toute façon...). Donc à l'état vraiment neuf.
Peut-être que ça arrive encore chez certain éditeurs.
Chez Delcourt maintenant, ça m'étonnerait, car, s'en m'en rendre compte j'en ai acheté un tamponné, l'autre jour chez mon libraire.

62. hum ! hum ! - 07/01/04 17:38 - (en réponse à : à tous)
Bonsoir,

juste pour relancer le sujet... et les polémiques...

connaissez-vous la répartition total des droits ???

sur le prix HT d'un album :
(chiffre généralement constaté pour un premier album)

- Auteurs entre 8 et 10%
(géneralement réparti 70% pour le dessinateur et 30 % pour le scénariste)

- Diffusion et distribution entre 56 et 60 % soit :
libraire entre 30 et 40 % (eh oui !!!)
diffusion entre 8 et 15 %
distribution entre 8 et 15%

Fabrication environ 15 %

Editeur environ 15 %

à moins que quelqu'un à d'autres chiffres plus précis et surtout plus récent...

le pourcentage des libraires et à méditer...

61. Bert74 - 07/01/04 17:30 - (en réponse à : J'm'attendais un peu à ces réactions)
Booaaaaa ... honteux, faut pas non plus exagérer.
Y faut bien que les commerciaux connaissent les produits s'il veulent les vendre, aussi.
Pis, avec ce que je laisse par mois en BD, je n'ai pas à rougir d'avoir pu complèter ma collection à moindre frais (et de manière honnête, hein ?).

Mais c'est sûr que pour certains afficionados, ce genre de job présente des avantages en nature non négligeables.

Si vous avez la fibre commerciale, allez cogner à la porte de Delsol (nouvelle structure commercial Delcourt + Soleil) :
- albums gratuits à la maison
- rencontre régulière avec les auteurs et les directeurs de collections pour préparer les lancements
- peut-être possibilité de récupére des produits dérivés, des EO hors commerces, voir des dédicaces (sans faire la queue) ou des originaux
- ...

C'est vrai ce qui était dit tout à l'heure : le super plan, c'est pas libraire, auteur, ou éditeur.
C'est diffuseur.;0)

60. ajsq - 07/01/04 17:27
c'est vrai que c'est un mystère de plus car généralement les albums offerts portent un tampon "service de presse", or chez les bouquinistes rien de cela ...



 


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