Les petits potins de la bande dessin�e



On vient de l'apprendre

Charly au cinéma !

Le tournage de l'adaptation cinématographique de la série "Charly" a commencé début août.

Le réalisateur, Cédric Kahn, connu notamment pour ses films "L'ennui" et "Roberto Succo", va en effet adapter pour Fidélité Production (Podium, Swimming Pool et plusieurs films de François Ozon), la bande dessinée "Charly", de Magda et Lapière. On y retrouvera entre autres Vincent Lindon et Isabelle Carré.

La date de sortie du film est prévue pour 2005.

Source : Site officiel des éditions Dupuis

 
Les 4As pleurent la disparition de François Craenhals

Agé de 78 ans, François Craenhals s'est éteint ce lundi 3 août, à Montpellier, des suites d'une opération.
Auteur des séries jeunesse telles que les 4As, Chevalier Ardent ou Pom et Teddy, François Craenhals était une figure discrète mais particulièrement attachante de la bande dessinée belge.

Le sortie des intégrales T. 7 des 4As et T. 4 du Chevalier Ardent étaient prévues pour la fin du mois d'août aux éditions Casterman.

C'est avec une vive émotion que nous présentons toutes nos condoléances à sa famille, ses proches et ses collaborateurs.

 
Dupuis racheté par le groupe Dargaud-Lombard !

- 25/06/04 (13h00) : C'est un coup de tonnerre dans le monde de la bande dessinée.... ! Nous apprenons de source sûre que Media Participation, le groupe qui détient les éditions Dargaud-Lombard, vient d'acheter les éditions Dupuis, dont l'actionnaire principal était le groupe Albert Frère. Dupuis était le dernier éditeur purement belge et passe ainsi sous contrôle français... Ce sont les seules informations dont nous disposons actuellement. Nous attendons les communiqués officiels des maisons d'édition respectives.

- 25/06/04 (15h00) : Le site Officiel des éditions Dargaud ainsi que l'AFP confirment l'information : la CNP (groupe Albert Frère) et Média-Participations ont annoncé aujourd’hui la signature d’un accord prévoyant la cession des Editions Dupuis. Cet accord conduit à la création du premier groupe européen de bande dessinée.

A partir de l’imprimerie créée par Jean Dupuis à Marcinelle à la fin du XIXème siècle, les Editions Dupuis ont, autour du magazine Spirou, constitué au fil des années l’un des plus beaux catalogues de bande dessinée qui a vu naître, outre Spirou, de nombreux héros mythiques comme Boule et Bill, Les Schtroumpfs, Gaston Lagaffe, Lucky Luke… ou plus récemment Cédric, Les Tuniques bleues, Kid Paddle, Le petit Spirou ou Largo Winch.

Par cette acquisition Média-Participations (Dargaud, Fleurus, Rustica, Mango, Chronique…) renforce ses activités dans la bande dessinée dont elle était déjà un acteur majeur grâce à des marques reconnues comme Dargaud, Lombard, Kana, Blake et Mortimer, Lucky Comics…

La constitution d’un leader incontestable permettra de conforter la croissance de ce secteur, l’un des plus dynamiques de l’édition francophone. La richesse du nouveau catalogue du groupe ainsi constitué favorisera le développement de l’ensemble des activités sur lesquelles les deux maisons sont déjà présentes aujourd’hui : diffusion, magazine jeunesse, vente par correspondance, production de dessins animés, édition vidéo…etc.

Conformément à l’organisation habituelle du groupe Média-Participations, les différentes maisons continueront à croître dans une indépendance et une liberté éditoriale totale. Dans cette perspective, l’ensemble des activités de Dupuis continuera a être assuré à partir du siège actuel à Marcinelle.

Source : Communiqué des éditions Dargaud.

 
Pif Gadget revient !

Il y a trente-cinq ans, la naissance de Pif Gadget bouleversait le monde de la presse en général et, bien sûr, celui de la bande dessinée. Ce 1er juillet 2004 : Pif Gadget revient !

Il y a peu, au siècle dernier, Pif Gadget était un phénomène de presse puisqu’il atteignait des moyennes de vente de 600.000 exemplaires par semaine avec des pointes à 1.000.000 ! Aujourd’hui, nouveau siècle, nouveau Pif Gadget qui se veut résolument tourné vers l’avenir.

On y retrouvera Léo bête à part, Le Concombre masqué, Pifou, Loup Noir, Corinne & Jeannot, Placid & Muzo…
D’autres séries connues seront publiées, mais en tant que nouvelles créations, comme Couik, Docteur Justice, Dicentim, La Jungle en folie et bien sûr Pif sans qui le journal ne pourrait pas exister.

Comme son prédécesseur, ce nouveau Pif Gadget se veut novateur : il publiera de nouvelles séries en faisant appel à des talents confirmés mais aussi à des jeunes qui seront bientôt considérés comme des grands de la BD…
Parmi les nombreuses signatures de ce mensuel: Florence Cestac, Pierre Christin, Gilles Corre, Alfonso Font, Godard, Kamb, Herlé, Ivars, Alexandre Coutelis, Emmanuel Barison, Michel Blanc-Dumont, Yannick, Marrazano, François Corteggiani et bien d’autres.

Le Journal des Jeux, qui aura 16 pages, sera entièrement original, en couleurs, et composé d’énigmes, de tours de magie et de jeux faisant la part belle à la bande dessinée. Une partie rédactionnelle permettra aux enfants de s’ouvrir au monde par des reportages et des initiations à la science avec Hervé This, chercheur à l’INRA, avec un mini-roman de Pierre Pelot, et bien d’autres rubriques…

Et le gadget ? Le gadget, tel qu’il est conçu par la rédaction, sera une véritable leçon de choses, que l’on pourra considérer comme une rubrique à part entière. Découverte, manipulation, expérimentation. Pif gadget portera les valeurs qui ont fait la réputation des publications Vaillant : humanisme et créativité. Il se veut, aussi, populaire, ambitieux et intelligent.

Aux commandes de Pif Gadget : Le comité de direction est composé de Patrick Apel-Muller, directeur, Marc Chabanne, érant de Pif Éditions, Pierre Dharréville, rédacteur en chef, François Corteggiani, rédacteur en chef BD.

Un conseil éditorial veillera au respect des valeurs cardinales du magazine et conseillera l’équipe. Il est composé de Richard Medioni (ancien rédac’ chef de Pif Gadget), Pierre Christin (scénariste) et Jean Ollivier (ancien rédac’ chef et scénariste), Pef (dessinateur), Philippe Boulanger (directeur de Pour la science), Corinne Makowski (Secours populaire), Sylvie Vassalo (directrice du Salon du Livre et de la Presse jeunesse de Montreuil) .

Le premier numéro paraîtra le 1er juillet 2004. Ce numéro double d’été avec son gadget, tout en couleurs, aura 132 pages et sera vendu 3,90 €. Il sera, bien entendu, tout en récits complets.
Les numéros suivants paraîtront à partir de septembre, seront mensuels, et auront entre 84 et 100 pages toutes en couleurs, avec un gadget original à chaque fois. Possibilité d'abonnement : 10 numéros + 1 numéro double d’été pour 39 €.

Pour avoir d’autres renseignements ou pour vous abonner, vous pouvez aller sur le site Pif-Collection.com.

 
Le BDM : un nouveau mag BD

Bandes Dessinées Magazine : Le visage de la BD.

Le BDM (à ne pas confondre !), donc, le "Bandes Dessinées Magazine" vient de voir le jour, d'après une maquette très "Voici - people". Vous connaissez leurs oeuvres, nous allons vous montrer leurs visages...

Après ses deux premières parutions, "L'Année de la BD" présente "Bandes Dessinées Magazine" un bimestriel dont le numéro 1 est sorti en kiosques le 2 juin 2004.

Ce nouveau magazine, édité par les éditions Soleil, se propose de faire découvrir, aux néophytes et aux amateurs, le visage de la bande dessinée, en privilégiant un axe fort et inédit : la photo.
Des reportages photographiques illustrent près de 25 sujets réalisés à l’occasion de la sortie des dernières nouveautés marquantes des deux derniers mois écoulés.

En quelques mots pour le sommaire du n° 1 : pour la sortie de Trolls de Troy tome 7 (Soleil), Christophe Arleston évoque sa passion pour les grands crus et la cuisine ; Lewis Trondheim tourne une page avec le dernier volet des Carnets de Bord (L’Association) ; Didier Convard présente sa nouvelle série INRI (Glénat)… Et aussi, un dossier d’une dizaine de pages creuse le succès de la série Largo Winch (Dupuis) et donne la parole à son dessinateur, Francq, à son éditeur, Claude Gendrot, au producteur de l’adaptation télévisée, Léon Pérahia, pour finir par interroger les auteurs de son chalenger, la série IR$ (Le Lombard).

"Bandes Dessinées Magazine" propose à ses lecteurs quelques pages d"avant goût" sur des œuvres à venir dans les 6 prochains mois : Chimères Tome 4 (Delcourt), Angeline Tome 1 (Soleil), Sanctuaire Tome 3 (Les Hmanoïdes Associés), Insiders Tome 3 (Dargaud), Tango pour un Berliet (Le Cycliste). Le magazine revient également sur les grands rendez-vous BD grâce à un "tout en images" des principaux salons et festivals.

Autour d'Hervé Loiselet et de Didier Pasamonik, de nombreux intervenants ont décidé de se lancer dans l’aventure de ce nouveau magazine : Frédérique Pelletier, Ronan Lancelot, Laurent Turpin, Christian Marmonnier, Laurent Queyssi, Brieg F. Haslé, Gilles Ratier, Olivier Jalabert, Alex Bodecot. Laurent Melikian se charge plus particulièrement de réaliser ou rassembler les photos nécessaires à l'ensemble.

Bandes Dessinées Magazine, bimestriel, 84 pages, 5,90 € (6 € pour la Belgique et 9,90 FS pour la Suisse), chez les marchands de journaux le 2 juin 2004. Tirage : 40 000 exemplaires

Source : Communiqué de presse - Editions Soleil.

 
Coup de jeune sur Spirou

Longtemps annoncée, souvent reportée, la nouvelle formule du journal Spirou est enfin arrivée. Avec le N° 3446 qui sort ce 28 avril, c’est une ère neuve qui commence pour "Le Boss", Thierry Tinlot, déjà à la barre du magazine depuis une dizaine d’années. La couverture et la quatrième de couverture sont désormais à l’image de la maison : ouvertes sur l’ensemble de la production. Une manière de ne plus attirer l’attention du jeune lecteur sur la seule grosse pointure de la semaine, mais de montrer d’emblée que Spirou se positionne comme un hebdomadaire varié, à l’écoute de la BD dans son ensemble. Passé ce coup de neuf extérieur, le lecteur découvrira que l’interactivité avec le site spirou.com est poussée beaucoup plus loin. L’idée, ici encore, est de susciter la curiosité et d’affirmer un contenu hétéroclite où chacun trouve ce qui lui plaît. Chacun ? Oui, car la programmation des séries le montre, Spirou ne renie pas son public-cible composé de jeunes enfants, mais aimerait ne pas perdre en route les plus âgés. C’est la raison pour laquelle on devrait notamment y retrouver en prépublication la future nouvelle série de Jean Van Hamme. En attendant, l’arrivée de Martin Winckler (auteur de "Superhéros" chez E.p.a, entre autres, médecin et écrivain, par ailleurs) marque le retour de la rubrique que les anciens lecteurs ont connue sous la signature du Fureteur. Parler de tout, répondre à toutes les questions avec brièveté et humour n’est pas si simple. Winckler s’en sort très bien, avec l’aide de Johan De Moor pour les illustrations. Et puis, last but not least, ce nouveau magazine accueille comme il se doit la reprise du personnage-titre sous la plume de Morvan et Munuera. Prépublication des trois premières planches (on en aurait volontiers lu un peu plus…) dans ce numéro.

Par Thierry Bellefroid.

 
Parrondo cédéifié

José Parrondo, le roi du dessin minimaliste, possède un univers bien à lui. Avec ses petites personnages et ses pattes de mouche, il a réussi à créer des passerelles entre l’enfance et le rêve des adultes. Ses ouvrages sont le reflet de cette préoccupation. On trouve dans "Parrondo Poche" paru il y a déjà quatre ans à L’Association un petit bijou pour les nostalgiques de Pif Gadget. Alors que "Papa raconte", imaginé en compagnie de Lewis Trondheim est un régal pour les enfants. Désormais, il faudra aussi écouter Parrondo. L’artiste a plus d’une plume à son archet. Il vient de sortir un CD sobrement intitulé "Parrondo" et bien entendu décoré par ses soins. La musique est à l’image de son dessin : économe, légère, alliant la poésie de l’enfance à la légèreté de la nostalgie. Avec l’aide de quelques comparses, Parrondo donne donc un prolongement sonore à son oeuvre, y compris à travers quelques chansons puisque le disque n’est pas composé que de morceaux instrumentaux. Après avoir enregistré seul chez lui, José a invité Delphine Bouhy, Sacha Toorop, Françoiz Breut et Michka à le rejoindre. L’ensemble sent bon le ukulele cher à Joann Sfar, les claviers, le piano et le xylophone en passant par l’accordéon et l’harmonica. Et c’est distribué en Belgique par Distrisound. "Parrondo" sort en ce beau mois de mai sur le label "Soundstation" (www.soundstation.be)

Par Thierry Bellefroid

 
Angoulême à Poitiers !

Ségolène Royal n’y va pas de main morte. À peine élue à la tête du Conseil régional de Poitou-Charente, elle annonce le transfert prochain du Centre National de la Bande Dessinée et de l’Image d’Angoulême à Poitiers ! En conférence de presse tenue ce matin, 1er avril, dans la ville de Charles Martel, l’ancienne Ministre de l’Enseignement a expliqué cette décision : "La gabegie de l’ancienne majorité, ça suffit ! Les projets d’extension du CNBDI votés à la va-vite à la veille des élections se sont révélés trop coûteux. Ils sont aujourd’hui caducs. Le CNBDI et son Musée de la Bande Dessinée trouveront dans l’agglomération de Poitiers une implantation adéquate en liaison direct avec la technopôle et les équipements du Futuroscope !"
Voilà une décision pour le moins surprenante. Sans le CNBDI, quelle légitimité pour Angoulême en tant que ville accueil pour le Festival de la Bande Dessinée ? Jean-Marc Thévenet - président du FIBD - après une première surprise n’a pas semblé décontenancé : "Après tout pourquoi pas ? Nous a-t-il déclaré par téléphone, Poitiers n’a pas que des désavantages ! Nous pourrions y bénéficier de l’importante infrastructure hôtelière du Futuroscope et nous rapprocher des cercles de décisions parisiens".
Il faut croire que le coup était prévu de longue date, madame Royale a dévoilé le site d’implantation du futur Centre à Fontjoise, charmant village de la commune d’Aslonnes. Une page web qui présente un projet alléchant (musée de 5.000 m², auditorium de 800 places, parc arboré de 400 hectares) est déjà en ligne.
Ca vaut définitivement le coup de surf !

Par Roland Salmon, Paris, le 01/04/04

PS: Dernière minute, Philippe Mottet, Maire d'Angoulême, réagit vivement à la nouvelle sur ActuaBD

 
Bilal, la réussite gâchée

On aurait tellement aimé voir Bilal porter vers un grand public sa démesure élégante, que forcément on est déçu par Immortel ad Vitam.
Car on peut douter des réactions du spectateur lambda, qui n’a pas lu les albums et qui s’attend à une science fiction impressionnante et novatrice. Au départ, il tombe certainement sous le charme des décors torturés et magnifiques. Il y voit sans doute une réminiscence de Blade Runer, mais il ne sait pas que c’est Ridley Scott qui s’est inspiré de Bilal et non le contraire. Puis, faute d’une narration suffisamment claire, il se paume dans cette histoire saugrenue, hybride à tous points de vue. Et pour le décrocher définitivement, après un démarrage sur les chapeaux de roues, il se retrouve brusquement embourbé une demie heure en huis clos dans une chambre d’hôtel bizarroïde…
Mais le pire est banalement technique, avec des personnages réalistes en 3D, dignes d’un jeu vidéo bas de gamme. Un contraste incroyable qui fait perdre toute crédibilité au film. Et quand Enki Bilal répète partout que cette 3D était à la base de son contrat avec le producteur Charles Gassot, on s’étrangle et on se demande s’il valait mieux faire un superbe film raté ou pas de film du tout ?

Car avec du recul, Bilal a réussi le plus dur dans cette adaptation. On a déjà parlé de la qualité des décors. Il faut aussi évoquer la dégaine d’Horus avec sa tête de faucon. Il est parfait, inoubliable même. Pour ce personnage issu d’un jus d’anthracite, la technique est judicieuse. Jill, la « Femme piège » et ses cheveux bleus, émouvante sous les traits de Linda Hardy, est magnifique. Sans parler de Nikopol interprété par Thomas Kretchmann qui parvient à nous faire oublier Bruno Ganz, le modèle original. Et cette fameuse scène où Horus lui greffe une jambe artificielle fondue dans un rail de métro, splendide encore une fois ! En prime de nouveaux éléments spécialement concoctés pour cette mouture sont enthousiasmants. Comme la grande trouvaille du film, le Dayak, un monstre écarlate qui se déplace comme un requin marteau dans les canalisations de la ville pour traquer ses victimes. Cela vaut bien le ticket d’entrée pour tout bédéphile curieux qui doit voir ça au moins une fois dans sa vie et sur grand écran. Et venir en parler sur BDP…

Par Laurent Mélikian

Image © Le Grand Bleu version Bilal
Image © Le Cercle noir / Fidelio

 
Carmen Cru orpheline

Jean-Marc Lelong, nous a quitté le 25 février 2004.
Il restera toujours le créateur de Carmen Cru, petite vieille rabougrie au caractère aussi rigide que le cadre de son vélo. Créée en 1982 pour Fluide Glacial, le personnage a connu un très grand succès et fut même adapté au théâtre. Elle était en passe de devenir un de ces phénomènes de papier qui imprègnent la mentalité collective. Ne commençait-on pas à dire de certaines personnes âgées : "c’est une Carmen Cru" ?
Mais ce succès Jean-Marc Lelong n’en voulait finalement pas. Il déclarait en 1995 à la Nouvelle République : "J’ai commencé à péter les plombs quand j’ai vu comment se vendaient mes albums et surtout quand j’ai découvert le monde de la BD". À ce moment, il venait d’entrer dans une longue dépression, et préférait passer son spleen en Afrique que poursuivre ses publications en France. Pourtant, il avait finalement repris le dessus après l’an 2000 et Carmen Cru revenait régulièrement au sommaire de Fluide Glacial. Mieux, Lelong collaborait parfois au Psikopat et enseignait le dessin aux enfants en Touraine.
Il a finalement préféré s’éclipser quelques jours après son 55e anniversaire. Il laisse derrière lui huit albums de Carmen Cru, dont deux d’entre eux doivent être réédités prochainement. Il venait d’en dessiner les nouvelles couvertures. Espérons que là où il se trouve, les vélos grincent, le Fernet Branca se consomme en terrasse et qu’il pourra enfin rire ainsi qu’il a fait rire des centaines de milliers de lecteurs.
Par Laurent Mélikian

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