401. philma - 09/06/05 17:08

suite à une controverse avec un célèbre bdparadisien mais néanmoins auteur et ami même s'il change inopinément de pseudo on ne sait trop pourquoi, j'ai entièrement relu les 4 album de Cabanes "dans les Villages" et j'ai à nouveau été ébloui par cet ovni bédéistique difficilement classable. Le 4 est un peu moins fort que les autres et le style graphique a déjà évolué vers son style "autobio", mais cette merveilleuse série est d'une extrême originalité , est très fraîche, légère et riche et généreuse, comme Fred Cabanes utilise à fond les possibilités de la bande dessinée, je n'arrive pas à m'imaginer "dans les villages" autrement qu'en bandes dessinées. et graphiquement c'est une merveille. Je conseille autant que possible de les lire dans la version d'origine avec un premier tome en noir et blanc. Un beau moment de lecture, en attendant avec espoir et appréhension(les derniers albums de Cabanes n'ont pas grand intérêt) un tome 5 qui doit sortir cette année d'après Dupuis, soit quasiment 20 ans après le tome 4.

400. yannick - 09/06/05 17:00

yatta penseur !

399. Manu Temj - 09/06/05 16:27

Lu Mertownville hier soir dans la foulée de Comix Remix sans savoir - du tout - que ces deux albums avaient d'étonnants points communs scénaristiques. C'est amusant comme Comix Remix, dont le ton est plus grave, m'a semblé finalement un peu superficiel, mais laisse espérer -peut-être- une suite d'une grande richesse ; alors que Mertownville est une introduction TRES REUSSIE pour une série plus légère, mais dans un univers dont j'ai peur qu'à l'avenir il finisse par se banaliser et décevoir un peu (le risque me paraît plus grand). Deux beaux challenges donc, pour deux auteurs qui peuvent déjà être assurés que je serai au nombre des acheteurs de leurs tomes 2 !

398. yannick - 09/06/05 14:22

Mertownville T1 – « Lydia » Cet album se démarque de la plupart de la production actuelle par son ton très sympathique. Lydia est une étudiante et elle est élevée seule par un père au passé militaire envahissante. Cette fille n’a qu’un seul rêve, c’est d’être une artiste peintre mais son souhait heurte à l’hostilité de son père. En cette fin d’année scolaire, Lydia doit s’inscrire dans une université et cherche coûte que coûte un cours où elle pourra concilier sa passion et les attentes que place son père envers elle. C’est ainsi qu’elle choisira l’université de Mertownville mais une fois sur place, celle-ci va s’apercevoir que plein de choses étranges s’y déroulent. L’intérêt de cette bédé rédige dans les rencontres sympathiques que Lydia va se faire dans cette université. De ce fait, la plupart des personnages me sont vite devenus attachants et familiers. Ce premier tome semble donc être une longue introduction mais dont la lecture est agréable et finalement assez accrocheuse pour suivre avec intérêt les prochaines aventures de cette étudiante ! Note finale : 3,5/5

397. yannick - 09/06/05 13:48

L’aigle sans orteil - Lax Moi qui suis passionné par le sport et en particulier pour le tour de France, je ne pouvais pas louper cette bédé !!! Eh bien là je tire mon chapeau à Lax !!! Avec comme personnage principal Amédé, le vainqueur du Tour de France 1914, l’auteur nous conte la vie de cet homme courageux, honnête et dont la vie ne lui a pas fait de cadeau. Et c’est émouvant ! Grandiose avec comme toile de fond la montagne et son pic du midi. Réfractaires à tout sport, ne laissez pas tomber cette bédé !! Lax signe un album de toute bonté et dont les personnages sont très attachants ! Super ! Merci Lax ! Note finale : 5/5.

396. herve - 08/06/05 22:01

GIACOMO #15 => parait-il que cet opus serait le dernier des aventures de notre bélître vénitien. Si c'est le cas, c'est en apothéose que s'achèvent les histoires mouvementées de Giacomo. Cette fois-ci , les auteurs ont choisi une aventure en en seul volume. Un découpage original ( avec l'intervention de plusieurs personnages venant nous raconter l'histoire-style reportage télé-) rend la lecture de cet opus très agréable. Une très bonne histoire de Giacomo , tout y est : les femmes, le jeu, la jalousie, le cocu, le doge,les duels, son ennemi mortel et surtout mimi! ah ! Mimi comme chantait Maurice Chevalier... note :4/5

395. herve - 08/06/05 12:45

Buck Danny #51 - Mystère en Antarctique- => Après une cinquantième aventure fort décevante, c'est avec inquiétude que j'ai abordé ce nouvel opus. Et là, surprise, on retrouve un Bergèse bien inspiré dans ce scénario. En effet l'intrigue débute rapidement. Bien sûr on retouve un Sonny gaffeur ,mais le plus surprenant reste ce personnage féminin , Cindy, qui semble faire de la figuration dans l'album (comme si Bergèse ne savait plus que faire de sa création). Bon il reste toujours les imperfections propres à Bergèse : Tuckson toujours aussi mal dessiné, le "running gag" du chien qui commence à peser, le décor choisi( l'antarctique) rappelle étrangement le mythique "NC 22654 ne répond plus"- mais après plus de 50 aventures, cela devient difficile de trouver des territoires vierges- Côté positif: Bergèse dessine toujours aussi bien les avions , les combats aériens et surtout,il m' a fait passer un agréable moment de lecture. En utisant l'actualité militaire( le porte avion "Charles de Gaulle"), politique ( l'écologie avec ces cousins de "Greenpeace", l'ONU)Bergèse s'en est plutôt bien sorti . Un petit bémol tout de même, avec le discours un peu naïf de Buck Danny sur "les victimes de toutes les guerres" Malgré une couverture ratée ( un Buck Danny peu reconnaissable), j'ai été ravi, contrairement au précédent album, de retrouver mes héros d'enfance.

394. herve - 08/06/05 11:40

l'aigle sans orteils" Lax => Peu de choses à dire sinon, merci M'sieur Lax, c'est beau, émouvant, grandiose.... Même un refractaire comme moi au Sport, je suis tombé sous le charme de cette aventure ...Achetez cette bd!

393. yannick - 08/06/05 09:30 - (en réponse à : Lola Cordova (suite)...)

Au contraire, cela apporte une patte, un style personnel qui sied au récit et à l'univers dont évolue l'héroïsme. Le scénario est assez tiré par les cheveux, à l'image de la mise en page, ça part dans les sens. Je considère "Lola Cordova" comme un des albums qui m'a le plus marqué graphiquement ces 3 dernières années. Les flash-backs sont nombreux et plusieurs situations se déroulent pratiquement en même temps. et pourtant, la sauce prend son effet et j'avoue avoir passé un excellent moment de lecture. Le seul hic, à mon sens, vient peut-être sur le fait que je ne sais pas ce que l'auteur a voulu faire passer comme message dans cette histoire disjonctée. La fin est d'ailleurs très ouverte... M'empêche que je vous conseille vivement la lecture de cet album même si les dialogues sont assez crus et le fait que Lola soit une prostituée peut rebuter certain(e)s... Note finale : 4/5

392. yannick - 08/06/05 09:30

Lola Cordova Avec cette bédé, nous plongeons en plein récit de science-fiction. L'héroïsme est une prostituée qui a été enlevée par des extra-terrestres, elle va ensuite "savamment" utiliser son joli popotin pour essayer de s'arracher aux mains de ces pervers... A lire mon résumé, je comprendrai si jamais vous avez une crainte de lire un album érotique... "Lola Cordova" est plutôt un sava,t mélange de X-Files, de space-opéra et d'ironie. L'utilisation de couleurs "trashs" ou "flashs", si elle s'avère rebutante lorsqu'on feuillette à la va vite l'album, est pourtant pertinente par rapport à l'histoire et ne dérange pas une fois que la lecture est commencée. Personnellement, j'aurais tendance à féliciter l'auteur d'avoir proposé ce genre de dessin. La mise en page est fouillée mais paradoxalement, le lecteur ne se sent pas perdu devant cette débauche d'originalité graphique.

391. marcel - 07/06/05 10:56

J'ai lu hier Trois... et l'ange, la nouvelle serie de Morvan. Decidemment, cet homme a toujours des idees originales... Ici... une petite fille qui semble douee d'un fort pouvoir de persuasion et un homme qui se tue lui-meme, mais a un age different. Z'avez rien compris ?... C'est fait pour ! En tout cas, ca commence bien et, forcement, a la fin, on dit "Arrrrrrrrrrrrrrrg ! C'est quand la suite ?". Bref, du tout bon Morvan, avec un dessinateur efficace sans etre extraordinaire.

390. yannick - 07/06/05 09:53 - (en réponse à : alban)

Bon, maintenant que tu nous as dévoilé tes immenses connaissances dans le domaine du nudisme, peux-tu nous dire ce que tu penses de la bédé "la conjuration d'Opale T1" ???

389. yannick - 06/06/05 13:52 - (en réponse à : alban)

Ahhh bon… bin, si c’est vraiment le cas, c’était la belle époque alors ! Eh béh, voilà que je me mets à jalouser mes ancêtres maintenant !!!!! ;O)))))

388. yan - 06/06/05 13:50

Lupus #3 Lu ce dimanche. Tôt en début d'après-midi… Toute la journée j'y suis revenu. Pour l'ouvrir, re-re-regarder ses cases extraordinaires, ou sans l'ouvrir aussi, juste pour le toucher. Les personnages sont restés avec moi (le magnifique personnage de Darnelle!!!) longtemps (toute la nuit, ce matin au réveil…) Pfooou!… Un livre qui va me tenir compagnie longtemps, pas question d'acheter ou de lire autre chose pour l'instant. (Joli début d'année, peu de livres achetés mais à chaque fois une claque: Gipi, Cooper, Beaulieu et maintenant Peeters…)

387. alban - 06/06/05 12:35 - (en réponse à : yannick )

Par contre, au niveau du scénario, il y a beaucoup d’invraisemblances ! Parmi elles, j’ai du mal à imaginer qu’une femme de race noire pouvait se balader avec des seins à l’air et se faire respecter par la population à une époque où les « noires » étaient considérées comme une sous-race ! J’aurai fermé les yeux sur cette vraisemblance si cette femme ne serait pas baladée ainsi pendant une bonne moitié du livre. *** mode humoristique on *** mais mais elle ne portait pas de maillot de bain ???? Remarque pour le maillot de bain il ne risquait pas de lui en mettre un vu la date de l’invention par exemple du bikini : *** mode le saviez vous on *** Pour en juger, il faut se reporter presque soixante ans en arrière, le 5 juillet 1946, lorsque le couturier parisien Louis Réard, à l'occasion d'un concours de beauté, fait défiler pour la première fois, à la piscine Molitor, une jeune fille en tenue outrageusement légère pour l'époque, le fameux Bikini. Ce nouveau costume de bain est composé du strict minimum exigé par la pudeur: deux triangles de cotonnade pour recouvrir les seins, et un troisième, retenu par une simple ficelle sur les hanches, en guise de culotte. Le maillot fait l'effet d'une bombe. Pas étonnant, d'ailleurs, car si le couturier lui a donné ce nom (qu'il déposera officiellement trois semaines plus tard), c'est que quelques jours avant cette présentation les Etats-Unis ont effectué un essai atomique sur l'atoll de Bikini, faisant accéder à une notoriété planétaire cet îlot inconnu du Pacifique Sud. Dévoiler ainsi l'anatomie féminine, cela semblait à l'époque d'une totale obscénité. Les mannequins habituels du couturier refusèrent du reste de se montrer ainsi, et il dut faire appel à une jeune danseuse nue du Casino de Paris pour dévoiler son nouveau modèle. Le tollé fut unanime, réunissant de façon cocasse dans une même bronca Mme Thorez, épouse du secrétaire général du Parti communiste, qui stigmatisait «cette mode bourgeoise», et le magazine Vogue, supposé parangon de la mode, qui joua pour l'occasion les ligues vertueuses en déclarant: «Nos lectrices dénigrent le Bikini, qui a transformé certaines côtes de nos régions en coulisses de comédies musicales, et qui de plus n'embellit pas la femme.» Interdit aussi sec sur les rivages d'Italie, d'Espagne ou de Belgique, le Bikini se fit aussi refouler de nombreuses plages françaises, comme celles de Biarritz, où le maire prit un arrêté à son encontre... Aujourd'hui, deux tiers des femmes françaises bronzent en maillot deux pièces. (http://livres.lexpress.fr/critique.asp/idC=10154/idR=8/idG=8) *** mode je continue on *** car finalement c’est l’humanité qui va nous apporter quelques éléments de réponse : Si la série Alerte à Malibu avec Pamela Anderson - avait été tournée il y a un peu plus d’un siècle, nul doute que la cote des blondes à forte poitrine serait tombée à l’eau. À cette époque, ce qui s’appelle encore le " costume de bain " ne pousse pas vraiment au vice. Pour aller faire trempette, les femmes arborent une robe-tunique serrée à la taille par une ceinture, un pantalon ample et bouffant qui arrive à mi-mollet, des ballerines et un bonnet. Très pratique. Les hommes, eux, se mouillent en une pièce : caleçon gilet de corps. C’est le temps où les mours bien pensantes foulent du pied un culte du dieu Râ jamais de saison. Seulement, l’homme - naturellement - n’apprécie guère les règlements de plage. De la plus haute antiquité jusqu’au XVIIIe siècle, l’estivant se baigne surtout à poil. Aussi, pas étonnant que les vacanciers des années trente, en pleins congés payés, réhabilitent les bienfaits du soleil et démocratisent la petite tenue. Les créateurs de maillot de bain ne tardent pas à leur emboîter le pas. Et si en 1932, l’invention du deux-pièces par le couturier Jacques Heim ne connaît qu’un timide succès, le bikini de Louis Rérard, présenté le 5 juillet 1946 - du nom de l’atoll du Pacifique où a eu lieu quatre jours plus tôt le premier essai nucléaire américain -, explose tous les canons de la mode aquatique. (http://www.humanite.presse.fr/journal/1999-08-06/1999-08-06-448019) *** mode je démontre on *** donc si je résume il est en parti correct que cette jeune femme se soit baignée sans cacher sa poitrine sauf que si on prend en compte les canons de l’époque elle aurait du être … nue. Ensuite il n’est pas vraiment étonnant qu’elle se promène toujours fortement dévêtue sinon le moindre pinailleur de Bo-Doï aurait demandé par quel miracle ses vêtements auraient été récupérés. Je te rappelle que dans le déroulement de l’histoire, la belle se jette à l’eau à partir du port de la rochelle, puis ne peut y revenir et arrive sur une plage ;)

386. Vieto - 05/06/05 21:54 - (en réponse à : Hervé)

Pas du tout, l'auteur est un Belge ;-)

385. herve - 05/06/05 21:12 - (en réponse à : elric)

Merci , cela m'a fait bien rire. euh...Vieto c'est toi l'auteur de cette perle?

384. david t - 05/06/05 21:04 - (en réponse à : elric)

hilarant. :)

383. elric - 05/06/05 20:46

Je viens de lire la description de l'objet qui correspond à cet adresse e-bay et c'est pas triste. :) http://cgi.ebay.fr/ws/eBayISAPI.dll?ViewItem&category=24401&item=6537326021&rd=1 L'enchérisseur a bien du courage !

382. herve - 05/06/05 19:39

"les voyages d'Anna" d'Emmanuel Lepage Ce n'est pas une bd à proprement dit mais un livre d'illustration. Il fallait un pretexte pour que Lepage nous conduise sur tout les continents : un Peintre, Jules Toulet, illustre les voyages de son amie Anna, fugueuse en herbe. Amours d'adoslescences, amours contrariées,nostalgie....le tout servi par le superbe dessin de Lepage,très à l'aise dans les ambiances équatoriales, africaine. On retrouve le Lepage de Muchacho et de "la terre sans mal" , mais aussi l'illustrateur des carnets de voyages (Casterman). Un très bel objet éditorial des éditions Daniel Maghen, après le livre consacré à Laurent Vicomte le mois dernier. Très beau livre. Note : 4/5

381. yannick - 03/06/05 15:03

La conjuration d’Opale T1 - Dargaud Corbeyran signe une bédé où l’histoire et le fantastique se rejoignent. L’intrique débute à Marseille en 1561 où Nostradamus guérit 3 malades de la peste et leur donnent 3 opales en échange du serment que 3 de leurs enfants se retrouveront plus tard. An 1628, La Rochelle, ville protestante, est assiégée par l’armée dirigée par le cardinal Richelieu. Dans un des navires bloqués dans ce port se trouve une des opales. Ce navire appartient à l’un de ces malades qui confie à sa fille adoptive sa rencontre avec Nostradamus… Non loin de là, les deux autres fils qui possèdent l’opale rodent dans les parages… Je suis tombé sous le charme de ce dessin, ce style hyper réaliste ressemble beaucoup à celui de Delaby. L’ensemble est très soigné, très détaillé aussi, les tons pastels rendent agréable la lecture de cette bédé. C’est une vraie réussite ! Par contre, au niveau du scénario, il y a beaucoup d’invraisemblances ! Parmi elles, j’ai du mal à imaginer qu’une femme de race noire pouvait se balader avec des seins à l’air et se faire respecter par la population à une époque où les « noires » étaient considérées comme une sous-race ! J’aurai fermé les yeux sur cette vraisemblance si cette femme ne serait pas baladée ainsi pendant une bonne moitié du livre. Dommage ! Note finale : 3/5

380. david t - 03/06/05 09:14

l'introduction de richard marschall oups, il s'agit plutôt de bill blackbeard...

379. david t - 03/06/05 09:07

je viens de lire: - plates-bandes, eh oui... bon, j'ai pas appris grand chose, l'essentiel a été bien "spoilé" sur ce forum :) mais je crois que ceux qui passent leur temps à beugler après jc menu feraient bien de lire ce livre et donc de faire l'effort de comprendre comment pense vraiment leur ennemi juré... après avoir lu plates-bandes on constate que certaines critiques dirigées vers le menu peuvent être justifiées mais qu'en revanche, une grande partie des remontrances qu'on lui fait n'est que de la mauvaise foi bien crasse. - dans l'autobus québec-montréal, la première moitié de secret agent x-9 de dashiel hammett et alex raymond (1935-36), à l'origine une création de king features (le syndicate de hearst, bien sûr) qui désirait jouer sur le terrain de dick tracy. c'est un volume assez épais reprenant les strips dessinés par raymond (il n'est pas certain que tous les scénarios soient de hammett); intéressant à découvrir, charme indéniable, mais quand même plutôt vieillot et poussif. l'introduction de richard marschall est étonamment critique et n'appelle pas à une lecture franche et naïve, ce qui a un peu gâché mon plaisir; je conseille de la garder pour la fin. - plein de numéros récents de ferraille, j'en redemande, qu'est-ce que c'est bon. la série d'imius/lumineau ne laisse pas d'intriguer, le pinocchio de winschluss est superbe, la loi de la forêt est un délice (le meilleur truc que j'ai lu de colpron, et j'aime beaucoup le dessin d'hugues micol.) et que dire du talentueux édouard-michel méroll junior. (ouah, trop cool le manga. :) - l'"introduction polémique" de l'excellentissime anatomy of criticism de northrop frye -- il fallait que je relise cet essai sur la littérature (et donc l'art narratif en général) qui est trop dense pour une seule lecture. à conseiller pour ceux qui aiment les grandes aventures intellectuelles et qui n'ont pas peur de voir bousculées leurs idées reçues, ainsi qu'aux amateurs de... harry morgan par exemple. malheureusement, on dirait que ça n'a pas été traduit en français. (d'un autre côté, c'est pas étonnant parce qu'il prend presque tous ses exemples dans la littérature anglophone. :) - un lien amusant et instructif trouvé sur bulledair (oui, je l'avoue, je fais parfois faux bond à BDP mais chut, eux ne le savent pas...): il était une fois les couleurs, entretiens avec michel pastoureau à propos de l'histoire des couleurs (eh oui, ça se peut), parus dans l'express l'été dernier. (certains connaissent sans doute déjà.) - une phrase mystérieuse sur un fond vide, sur un site normalement bien achalandé: "Vous en voulez plus? En voilà!" les autres je sais pas, mais je me sens laissé en plan là... on demande monsieur Y.T. d'annecy au kiosque des réclamations...

378. yannick - 02/06/05 13:06

"Malet" - Junker - Treize Etranges Je viens de commencer la lecture de cette bédé et j'avoue ça accroche sévère. Il y a tout ce qui faut dans cette bédé pour passer un bon moment de lecture. D'abord, il y a cette histoire véridique d'une tentative de renversement de Napoléon 1er. Ensuite, il y a la capacité de l'auteur de rendre ses personnages attachants. Et enfin, la mise en page est excellent et d'une fuidité exemplaire. Je n'ai pas fini de lire cette bédé mais elle figure d'ordre et déjà parmi ma liste d'achat pour ce week-end ! Excellente surprise !

377. herve - 01/06/05 16:26 - (en réponse à : casa)

j'avais écris ceci à propos de "Palaces": Simon Hureau signe là une première oeuvre magistrale. Même s'il faut quelques pages pour s'habituer à son univers graphique, le voyage au Cambodge, en sa compagnie vaut vraiment le détour. Au final, beaucoup d'images restent inscrites dans nos têtes : le vol de la vielle sacoche bien sûr, véritable épisode tragi-comique, les démarches administratives à l'étranger( c'est du vécu, non ?), le carrefour aux 4 feux rouges et surtout les formidables couleurs vermillon du " palace". Avec un album qui relève à la fois du guide du routard et du traité de botanique (je sais cela fait un grand écart!), les aventures de Simon Hureau ne peuvent vous laisser indifférent. Du début à la fin, on admire la nonchalence du héros, devant des situations dramatiques (le vol), cocasses (le réveillon) et bien d'autres encores. L'humour est évidement au rendez-vous avec la balade en moto (page 44), la promiscuité avec des "travailleurs " et des "parasites"... Alors vite achetez, mais surtout lisez cet album. Dépaysement garanti.

376. casa - 01/06/05 15:45

Je viens de lire "Bureau des prolongations", de Simon Hureau chez Ego comme X. Très bonne bd. C'est apparemment la suite de "Palace", que je n'ai pas lu, ce qui ne m'a pas empêché de comprendre l'histoire. C'est sympa, parfois marrant et j'aime bien le dessin. Et j'ai apprécié la description de la lenteur des administrations. Me reste plus qu'à lire palace.

375. herve - 01/06/05 14:37 - (en réponse à : larry)

je file chez mon dealer voir les nouveautés BD A plus tard.

374. larry underwood - 01/06/05 14:34 - (en réponse à : yannick et hervé)

ben le débat va vite reprendre j'espère avec le texte que je suis en train de vous mitonner...

373. herve - 01/06/05 14:33 - (en réponse à : lui)

> Coupe de gueule compris mais je relativise : ca ne deborde pas du topic incriminé. Mince voilà que j'exporte le débat hors du topic! désolé, on ne m'y reprendra plus!

372. yannick - 01/06/05 14:33 - (en réponse à : larry)

Ce n'est pas exactement ce que j'ai voulu dire, mon expérience me dit que quelque soit le sujet, il y a toujours eu une érosion d'intérêt à la longue... regarde par exemple sur la guerre en Irak, qui en parle encore sur le forum ? Ceci dit, je suis avec grand intérêt "oui ou non" et je suis admiratif devant la bonne tenue de ce sujet (même si les derniers posts sont plutôt agressifs). Ah... une dernière chose, ça m'empêche pas les amateurs de bédés de parler de leur média favori sur d'autres sujets, faut pas hésiter à faire partager sa passion !

371. herve - 01/06/05 14:31 - (en réponse à : larry)

j'ouvre mon journal et on parle des conséquences du référendum, je regarde la TV et idem j'arrive au bureau et idem je parle avec des amis, idem et cela fait deux mois que l'on nous bassine avec cela! alors lorsque je consulte BDP, c'est pour sortir de l'ordinaire et parler BD, et puis les conversations de bistrot me gonflent un peu en ce moment) Voilà pour mon coup de gueule.... Bon, mais je reste citoyen ( la preuve j'ai procédé au dépouillement des bulletins dans mon bureau de vote, comme à chaque élection de ma commune)et depuis très longtemps je suis très attentif à la Politique.

370. larry underwood - 01/06/05 14:17

yannick et hervé, franchement, c'est ridicule... dire que c'est passé et n'en parlons plus, c'est idiot et irresponsable. A vous lire, j'ai vraiment l'impression d'entendre bouvard et pécuchet dire que tout ça finalement c'est pas si grave tant qu'on a encore du bon vin et des bd à lire... pas franchement glorieux les mecs. Je vous dis ça un peu sèchement parce que je vous aime bien, justement, et que votre réaction m'étonne au plus haut point.

369. Lui - 01/06/05 14:16

Coupe de gueule compris mais je relativise : ca ne deborde pas du topic incriminé. Sinon, j'ai lu recemment le dernier "Green Manor" et je l'ai trouvé... exactement comme les deux precedents. Plutot bon mais j'aurai aimé une évolution, on va finir par se lasser. Lupus T3 : Bôôôô. On sent que l'auteur a voulu se faire plaisir. L'arbre au soleil T3 : Dans ce tome , on se focalise sur l'un des deux personnage principaux et sur les coulisses du pouvoir japonais de l'epoque plutot que sur les coulisses de la société. Tres interressant.

368. CoeurDePat - 01/06/05 14:15 - (en réponse à : hervé)

>> j'ai également "phénix" #1 , en souffrance dans ma bibliothèque depuis plus de 6 mois, je crois. >> Mais je vais finir ( et j'ai déjà commencé) par donner mes Tezuka . Si tu comptes te débarasser de ton Phénix tome 1, sache qu'il est épuisé, quasi introuvable, et très recherché. Tu pourras donc facilement faire un heureux. (et sinon il paraît qu'il est parti à 50€ sur ebay, cf ici)

367. yannick - 01/06/05 14:05 - (en réponse à : Hervé)

Je comprends ton coup de gueule mon Hervé mais dis-toi que ce n'est qu'une question de temps, dans quelques jours, ça va se calmer... Tiens, en passant, j'ai trouvé très bien le deuxième tome de "Hauteville House". Perso, je l'ai préféré au premier tome car les séquences s'enchainent d'une façon plus fluide et aussi parce que j'ai trouvé ce tome plus inventif.

366. herve - 01/06/05 13:36 - (en réponse à : coup de gueule)

j'ai la bizarre impression que BDP dérive lentement vers des sujets autres que la BD depuis un moment ( voir les yes/No ou encore les oui/non) , raisons pour lesquelles je me suis éloigné depuis quelques temps du forum ( en résumé le référendum, on en parle au bureau, en famille, à la télé ..,et puis Merde, c'est du passé, n'en parlons plus !) Et puis , franchement, j'ai passé l'âge de refaire le monde ( ou l'europe)depuis plus de 20 ans!...pour ceux qui , comme moi , ont l'expérience du pouvoir ( ou des amis /ennemis au pouvoir), vous devriez savoir que depuis les critères budgétaires fixés par Bruxelles, les politiques de gauche comme de droite n'ont une marge de manoeuvre quasi nulle ! Alors Stop! Fini les politiques monétaristes et /ou keynesiennes , au revoir Milton friedman , adieu Keynes et vive la BD! Donc revenons à nos moutons, et je vous signale la sortie de l'excellent "cahiers de la BD" consacré aux "aigles décapitées", série que j'apprécie particulièrement et qui semble avoir été protégée par l'usure du temps de collection" Vécu" Des entretiens intéressants ( avec des réglements de comptes "soft") véritablement incontournables pour les amateurs ( comme moi) de cette série phare de Glénat.

365. herve - 31/05/05 20:50 - (en réponse à : Coeur de Pat)

j'ai également "phénix" #1 , en souffrance dans ma bibliothèque depuis plus de 6 mois, je crois. Mais je vais finir ( et j'ai déjà commencé) par donner mes Tezuka .

364. Coacho - 31/05/05 19:37 - (en réponse à : Herve)

Ben j'ai "Ayako" en souffrance dans mes monceaux de de retard mais j'avoue avancer moi aussi à reculons avec Tezuka. :o( Les 3 Adolfs ont été fastidieux pour moi et Black Jack m'a très peu passionné... Alors si jamais Ayako ne me bottait pas, je crois que je rejoindrai le camps du non à Tezuka ! ;o)

363. CoeurDePat - 31/05/05 19:32

Oups, tomes 2 et 4, pardon...

362. CoeurDePat - 31/05/05 19:31

Il faut dire qu'il a fait des choses très variées... Je te dirais bien en dernier ressort d'essayer Le phénix (en particulier les tomes 2 et 5), mais bon si tu n'aimes pas non plus je m'en voudrais. ;)

361. herve - 31/05/05 19:14 - (en réponse à : Coeur de Pat)

Merci. je dois être allergique à cet auteur. Tant pis.

360. CoeurDePat - 31/05/05 19:11

Oui, un autre avis. :)

359. herve - 31/05/05 19:07 - (en réponse à : reparlons BD après l'intermède du réferendum)

Quelqu'un a-t-il lu "Barbara" de Tezuka? Moi , je peine à arriver à la fin de ce manga. Je n'y trouve aucun intéret. Tout comme "Black Jack", , les courts chapitres m'enpèchent de voir une histoire linéaire. Après avoir adoré "Ayako", été déçu par les "3 adolfs",et même pas fini "black Jack", je crois que je vais définitivement abandonner cet auteur. Bon , Tezuka, pour moi c'est fini. Un autre avis?

358. yannick - 27/05/05 14:44 - (en réponse à : A mon tour !)

« Le guide de la survie en entreprise » Congo Bob– Manu Larcenet C’est ma première bédé de cette série que je lis et faut avouer que Manu Larcenet m’a carrément bluffé ! Cet album est une grosse satire du monde de l’entreprise, il est divisé en plusieurs chapitres avec pour chacun un thème bien défini. L’auteur n’hésite pas à aller vers l’absurdité, j’ai en mémoire les chapitres sur la liberté sexuelle en entreprise et sur le Friday. Le mode du travail y est décrit sous forme d’une caricature totale et pourtant ! Combien sont les lecteurs qui se reconnaîtront à partir ce monde « impitoyable » ! Personnellement, j’ai bien aimé cet humour décalé, cette façon ironique de décrire les travers du monde du travail. Des lecteurs qui sont habitués à lire les dernières productions de cet auteur risquent de rejeter ce livre du fait d’un manque de tendresse. Pour ma part, ça m’est égal, j’ai bien rigolé et je suis admiratif de la diversité thématique de Manu Larcenet. Décapant ! Note finale : 4/5

357. Coacho - 27/05/05 14:25

Les innocents - Gipi Le transalpin dont on parle puisque son début d’année fut marqué par l’excellent « Notes pour une histoire de guerre », a été traduit aussi chez Vertige Graphic. Cet album assez plat, comportant peu de pages, est déjà attirant en tant qu’objet. Pour le récit, voilà une histoire presque banale, d’un oncle qui s’occupe de son neveu pour une journée, ne sachant pas trop comment s’y prendre, et surtout, avec un passé qui apparaît comme peu recommandable. Au lieu de se diriger vers une activité classique, il emmène le fils de sa sœur voir un ami sorti d’une longue période d’incarcération. Sur cette idée simple, Gipi construit son récit à la limite de l’explication de mœurs, et, de manière contemplative, nous décrit une adolescence en mal de vivre, souvent bafouée, encore enjouée, mais qui bascule souvent vers la gravité en détruisant les illusions et l’innocence, d’où le titre qui laisse envisager plusieurs interprétations. C’est captivant, rythmé et pourtant d’une certaine lenteur, et Gipi se permet même de nombreuses cases muettes de paysages ou d’attitudes pour renforcer son propos alors qu’il ne dispose pas de nombreuses pages pour cela. Comme quoi, avec le talent, tout est possible… Très bel album que ce livre là en tout cas…

356. Coacho - 27/05/05 14:14

La Pluie – Lambé et De Pierpont - Casterman La collection Ecritures continue son exploration des récits qualifiés hasardeusement des «romans graphiques ». Avec celui-ci, nous contemplons une hyperbole sur la déliquescence des rapports amoureux d’un couple dans lequel tout allait bien avec un changement climatique qui ne va qu’en s’empirant. En effet, alors que le couple radieux s’ébat au soleil, la pluie commence à tomber et le doute s’installe. La pluie s’amplifie, jusqu’à l’orage, rythmant alors des conflits pour tenter de faire réagir l’autre, pour tenter de sauver ce qui est sauvable, et le tout s’achève comme… A vous de le lire ! Entre vision intime et description psychologique d’un homme à la dérive, les auteurs nous dressent un portrait indistinct et pourtant charmant d’une aventure du quotidien. De ces aventures qui tourmentent tout le monde. Les planches sont courtes, 4 cases au maximum, et les esquisses de Lambé sont relevées de petites touches de couleurs qui donnent un certain charme et surtout une certaine cohérence à l’humeur décrite. Sans toutefois être passionnant, sans toutefois être subjugués, sans toutefois être captivés, nous sommes pris par l’évolution narrée et nous refermons le livre avec une étrange sensation…

355. yannick - 26/05/05 15:11

bureau des prolongations – Simon Hureau Quelle magnifique bédé ! J’adore le trait de Simon Hureau et l’excellente qualité d’impression du livre rend vraiment un grand hommage à cet auteur. C’est la première fois que je lis un album de Simon Hureau, je ne savais pas qu’il avait réalisé « Palaces » avant que j’entame la lecture de cette bédé. Le « bureau des prolongations » est la suite des aventures de Simon Hureau en Indochine dont la première partie avait été raconté dans « Palaces ». Ce qui est frappant lorsqu’on lit cet album, c’est la relative distraction de notre auteur qui se fait ses papiers dans un pays où la lenteur de cette administration est incomparable à la réputation de la notre ! Il y a aussi le fait que Simon Hureau est un homme qui aime les contacts avec les habitants et qu’il arrive à travers ses péripéties à nous transmettre ses impressions, à nous faire partager ses contacts. Lorsque j’ai feuilleté le « bureau des prolongations », j’ai ressenti cette envie de découvrir ses aventures, ce plaisir de lire ! Merci donc à l’auteur pour ces moments d’aventures exotiques ! Va falloir que je « déniche » « Palaces » maintenant nom d’un Kran ! Note finale : 4,5/5

354. yannick - 26/05/05 14:51

décime-moi un maton Conseillée par l’ami Hervé, cette bédé est une grosse satire du monde de la bédé. Tout le monde y passe : le chasseur de dédicaces qui va les revendre sur ebay, le braqueur de librairie qui veut un tirage de tête, le maniaque qui sait distinguer le vrai du faux, les éditeurs (je vous laisse deviner lesquels…). De nombreux clins d’œil parsèment donc cette bédé même s’ils désavantagent les intéressés. En fait, je suis très surpris –pour l’instant ?- du peu de réactions des intéressés envers cet album, peut-être pourrait-on voir en cela le signe que ceux-ci ont malgré tout de l’humour… Le scénario est tiré par les cheveux et j’avoue que ça ne m’a pas passionné du tout. Je ne suis pas fan non plus de ce style de dessin mais je reconnais qu’il est très agréable. « Décime moi un maton » est une bédé à lire et qui est plutôt destinée à ceux qui connaissent assez bien le monde de l’édition. Note finale : 3/5

353. david t - 25/05/05 22:40

fini de relire hier: la jonque fantôme vue de l'orchestre de forest... ah, que c'est beau...

352. herve - 25/05/05 21:25

je viens de lire aujourd'hui les 5 volumes ( ou plutôt relire pour les 3 premiers d'entres-eux) du sommet des dieux de Taniguchi et je suis sous le charme. Absolument imperméable au monde de la montagne (j'ai testé le ski une fois, et cela m'a suffit), j'ai trouvé l'histoire fantastique, avec un bémol pour le tome 3 qui s'éloigne de l'intrigue, en invitant dans le scénario "la pègre locale". Le 5ème et dernier volume qui clôt la série est divin o)). Encore un coup de maître pour Taniguchi. Amateur ou non de mangas, amateur ou non d'alpinisme, vous aimerez cette histoire prenante du début à la fin.

 

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