Que venez vous de lire et qu'en avez vous pensé (3)

Les 501 commentaires sont triés des plus récents aux plus anciens .



101. herve - 31/03/05 12:54
et RATTA, tiens!

100. helmut perchu - 31/03/05 11:41
Yatta !

99. patuk - 31/03/05 11:22 - (en réponse à : yannick)
En fait, dans le dernier Hermann, tout est pris
dans James Ellroy, le Dahlia noir, le grand nulle-part,
la collusion mafia/politique, les flics pourris, tout !
Pourquoi pas, d'autant plus qu'Ellroy ne l'a pas inventé,
mais du coup, le texte qui tente d'arriver au niveau de
son modèle reste au ras du bitume, sans parler des défauts
de scénario.
Autant revoir l'adaptation ciné de "L.A. confidential" ou, mieux, lire ou relire un roman d'Ellroy, pour avoir une
bonne histoire écrite avec un vrai style.

98. Danyel - 31/03/05 10:33
Eh ben moi j'ai adoré cette voix off envahissante. Les dialogues et le hors-texte sont brillants et l'intrigue est prenante, un vrai polar dur et novateur en BD.

97. daiboken - 31/03/05 10:33
Superman - Identité secrète vol.1 de Kurt Busiek et Stuart Immonen.

Chouette album.
L'idée d'un gars qui s'appelle Clark Kent, dans un monde où Superman n'est qu'un héros de bande dessinée, et qui se découvre tout à coup des super-pouvoirs est traitée avec finesse.
Un album humble réalisé par de très bons artisans qui évitent les effets faciles pour donner une réelle épaisseur à ce qu'ils racontent (même si ça n'a rien d'hyper-original).
Ouais ouais, chouette album.

96. yannick - 31/03/05 09:18
The girl from Ipanema – Hermann
C’est ma première impression de lecture du nouvel album des « Hermann » fils et père et vous allez comprendre pourquoi je ne mets pas de note…
Cette bédé est assez volumineuse et un coup d’œil rapide sur le contenu de l’album fait apparaître beaucoup de textes. L’histoire démarre vite par un crime involontaire d’une « bimbo » dans le monde de la mafia hollywoodienne. Ce meurtre va être pris en charge par des enquêteurs policiers tenaces et deviendra peu à peu l’objet de tension entre la mafia, la police et des personnalités politiques corrompus. Au départ, l’histoire semble être l’objet d’un scénario simple mais qui deviendra vite dense et compliqué par la faute d’une narration omniprésente. Cette voix off plombe à tel point ce récit qu’au bout d’une trentaine de pages, j’ai abandonné la lecture. J’ai eu l’impression de lire un roman ! Dommage car j’aime le style de Hermann et l’histoire partait sur de bonnes bases. J’ai été surpris que le dessinateur ait accepté des bulles ou remarques désignant les objets alors que le graphisme d’Hermann père est suffisamment lisible pour que le lecteur puisse apercevoir rapidement les détails dans une case ! Peut-être que je reprendrai la lecture de ce livre pour savoir la fin de l’histoire dans peu de temps mais le souvenir de ce texte envahissant ne m’encourage guère !

95. herve - 30/03/05 21:07
et hop Ratta du bug!

94. dens - 30/03/05 20:27 - (en réponse à : coach')
ah ben ca fait plaise le seul autre qui avait lu le titre c'etait Larry qui avait pas aime je me demandais si j'etais seul dans un mode qui ne me comprenait pas :o)

et c'est vrai qu'il y a plus de pages que la moyenne aussi ce qui est cool... et ferait surement plaisir a Mr Menu.. puisque c'est l'histoire qui semble decider du format et pas l'inverse!

93. Coacho - 30/03/05 20:06
Toujours pas trop de temps mais j'ai lu les 2 tomes après ton enthousiasme communicatif !
Je trouve que question graphisme, qui tite peut-être du côté de la stylisation dessin animé, L'Anneau des 7 mondes ressemble aux Gardiens du Maser, ou, à peine plus loin, aux personnages de Monster Allergy !
Tous ces dessinateurs sont italiens... Coïncidence ? Nouvelle école ? Formatage ?
Je ne sais pas...
Bon, ça manque de recul les 7 mondes, pour se rendre un peu mieux compte d'où ils veulent aller mais ça se mange avec plaisir, goulûment ! ;o)
Les pages défilent, et les humanos nous en offrent plus de 50 à chaque album...
Après, faudra voir où ça va !
Mais c'est une lecture vraiment sympa, distrayante.

;o)

92. dens - 30/03/05 18:23
me suis couche super tard moi... je sais pas comment vous faites pour avoir des BD en retard... moi c'est le sommeil!

bref la plupart de mes recentes acquisitions etant bien connues et encenscees de tous je vais plutot parler de mon chouchou plus confidentiel

L'anneau des 7 mondes
Le tome 1 m'avait fait une fort bonne impression ... on avait un peu l'impression d'arriver en cours de route au milieu de la vie de pas mal de gens finalement... d'ailleurs c'est toujours le cas avec une histoire faut bien la commencer quelque part! Mais pour un premier tome je trouvais qu'il etait plutot riche et qu'il se passait pas mal de choses.
Le deuxieme a present : s'il y avait beaucoup de personnages presentes dans le premier tome, il y en a encore plus dans ce tome ci.. on suit l'action et toutes ses ramifications a travers le point de vue tous les protagonistes ... c'est un parti pris assez interressant, ca rend la narration un peu complexe peut etre, mais on a jamais besoin de retourner en arriere en se demandant "qui c'est lui deja ?" ce qui prouve que le pari est reussi.
Il y a beaucoup d'action dans ce tome, beaucoup de question qui sont posees aussi !.. tout ca donne l'impression que le scenario est dens mais qu'il a ete bien pense d'avance et que les auteurs savent ou ils vont ce qui est agreable (surtout si c'est vrai). Je persiste a voir la dedans une inspiration du cote de Miyazaki. Dans le premier on trouvait le cote humain et intime qui se degage a travers les petits moments de la vie des personnages dont on est temoin. Dans celui la il y a plutot le cote grand mystere qui sous-tend le recit. Ce deuxieme tome tient les promesses du premier et laisse presager encore plein de bonnes choses pour la suite.
J'ai envie de mettre 5 mais je vais juste mettre 4 au cas ou on se retrouve a la fin avec des pieces en trop au puzzle.

91. Coacho - 30/03/05 16:24
"Quand il n'y a plus de place en Enfer, les morts reviennent sur Terre"... BANG ! ;o)

Si c'est aussi jubilatoire que ce magnifique shoot'em up, je crois que je vais aller y jeter un coup d'oeil moi aussi ! ;o)

90. Bert74 - 30/03/05 16:24
Et fan de Romero aussi, non?

Sûrement, vu le sujet, mais je connais moins bien son oeuvre (alors que je suis un véritable afficionado de Carpenter...)

Ce que j'ai beaucoup apprécié, en fait, avec Walking Dead, c'est ce parti-pris volontairement simpliste de l'histoire : les zombies sont là, qu'est-ce qu'on fait avec nos pauvres moyens ?
En s'appuyant sur les clichés du genre (faut pas se faire mordre sinon on devient comme eux, etc...), mine de rien les auteurs nous sortent des péripéties haletantes. Le seul poncif (au contraire des clichés, eux, revendiqués) qu'on peut y voir concerne la profession du personnage principal : un ancien flic.

89. daiboken - 30/03/05 15:14
***Fan de Carpenter et des séries B cranement revendiquées, n'hésitez pas, comme moi, à vous plonger dans cette BD. ***

Et fan de Romero aussi, non?
Perso, je suis un inconditionnel des films de zombies, et je suis très curieux de voir ce Walking dead, dont j'ai entendu pas mal de bien sur divers forums consacrés aux comics...


88. yancomix - 30/03/05 14:44
Ah! cher Bert, en tant que fan de Carpenter, voilà que tu as éveillé mon intérêt et ma curiosité. :)

87. Pierre-Paul - 30/03/05 11:54
Blueberry, Dust. Bof bof, de très bonnes choses mais le tout mis ensemble est un peu confus et pour un peu on s'ennuierait. Bon, ce n'est pas le cas, c'est agréable à lire et sympa, mais cela reste moyen. 3/5. Commentaire plus long dans les "critiques BD".

86. helmut perchu - 29/03/05 22:51
Le stéréo club tome 2 Le premier tome m'avait bien plu mais sans plus. Par contre, deuxième tome m'a bien plu et avec plus. Et la principale explication vient il me semble des personnages, on commence à mieux connaitre ceux qui sont récurrents et les nouveaux semblent plus maitrisés. Et à l'humour qui ne m'avait pas franchement marqué dans le premier tome et qui fait mouche dans celui-ci. Une bonne lecture.

85. Bert74 - 29/03/05 17:57
Walking Dead collection Semic Noir
Qu'est-ce qui se passe quand soudain les morts-vivants envahissent le monde ? Que deviennent les rares personnes épargnés par ce phénomène ? Quelle "vie" leur reste-t-il ?

C'est la simple prétention de ce comics proposé par Semic. L'histoire débute juste après "l'épidémie" et reste centrée sur un seul groupe de survivants. Sans recherche (pour l'instant) des causes de la catastrophe, c'est l'organisation journalière mise en place qui domine le récit : se défendre, vivre ensemble, faire le choix de rester ou partir... Ainsi que la lente découverte de ce nouveau monde et de son fonctionnement.
Fan de Carpenter et des séries B cranement revendiquées, n'hésitez pas, comme moi, à vous plonger dans cette BD.

84. marcel - 29/03/05 17:14 - (en réponse à : dens)
Ouais, tu fais tache du coup...

Gloups ! Ben moi aussi, maintenant ! Argl !

83. Gillix - 29/03/05 17:13 - (en réponse à : dens)
why ?

82. dens - 29/03/05 17:11
c'est le jour des Y aujourd'hui?

81. yannick - 29/03/05 15:57
Des oiseaux, des mers - collection « Contrebande » - Delcourt
Ambiance sombre, couleurs pratiquement monochromes occupent principalement le rendu graphique de ce livre. La mise en couleurs apparemment réalisée en grande partie par l’utilisation de crayons pastels et un trait assez personnel font que j’ai adoré le style de Ville Tietäväinen. Ce rendu graphique n’est pas seulement le point fort de cette bédé puisque le scénario se révélera très émouvant. A l’heure du modernisme et dans une cité qui s’inspire fortement de la société japonaise, les traditions et le sens de l’honneur prendront le pas sur le bonheur d’un couple. Katie et Simon s’aiment réellement, lorsque cette jeune femme tombera enceinte, c’est avec sans réserve qu’elle acceptera d’épouser son amant. Simon est un ouvrier qui gagne peu et qui lutte jour après jour pour un avenir professionnel plus reluisant. L’arrivée du bébé sera pour ce jeune couple un début de bonheur partagé enfin par la riche famille dont est issue Katie. Cependant ce bonheur se révélera vite éphémère lorsque le grand oncle de Katie voudra s’approprier le bébé… Cette histoire semble être issue de faits réels, l’absence de références et la nationalité de l’auteur apparemment originaire d’un des pays nordistes me fait douter de la véracité des propos. Néanmoins, force est de reconnaître que l’histoire est très émouvante et pourrait servir de témoignage d’une Asie partagée entre la tradition et la volonté de sa jeunesse de se libérer des contraintes culturelles d’un autre temps. Le dessin est magnifique et les nombreuses vues de cette mégapole sont des preuves que l’auteur s’est très documentées. Cependant, la mise en page n’est pas exempt de tout reproche et peut paraître par moments manquait de clarté. Décidément, après « L’histoire d’une mère » du même éditeur, les dessinateurs nordistes montrent qu’ils sont capables de réaliser des bonnes bédés ! Note finale : 4/5

PS : Pourquoi diable Delcourt a fait référencer cette bédé dans la collection "Contrebande" ???!!!!

80. yancomix - 29/03/05 14:41
L'habitant de l'infini (#1) - Hiroaki Samura
Je découvre tout juste (sur des conseils éclairés et judicieux) cette série et cet auteur.
Coup de cœur évident.
Le dessin tout d'abord, dense et très beau, aux gris envoûtants.
Ce dessin ne serait rien sans une narration étonnante, inventive, qui happe le lecteur dans son inexorabilité.
Et puis l'histoire, assez shakespearienne finalement, oscillant entre tragique et grotesque. Sur le fil, en équilibre, ne tombant jamais dans dans une obscurité romantique facile grâce à un humour original et tombant toujours quand il le faut pour nous permettre de reprendre notre souffle jusqu'au prochaines sueurs et entêtantes questions (tuer pour une cause que l'on croit bonne est-ce différent que de tuer pour une cause discutable?)…

79. yannick - 29/03/05 14:26
»L’ascension et autres récits » de Marc-Antoine Mathieu
Cet album est totalement indépendant de l’autre série de Mathieu « Julius Corentin Acquefacques ». « L’ascension » est un recueil de nouvelles de l’auteur. Certaines d’entre elles semblent être des histoires assez vieilles puisque M. A. Mathieu glisse par moments des dates comme 1985. Néanmoins, l’ensemble se révèle très agréable à lire et les histoires sont suffisamment différentes pour intéresser le lecteur. L’album démarre par un récit fantastique digne d’un extrait de la série phare de cet auteur. Ensuite, des nouvelles mi-fantastiques, mi-réalistes parsèmeront l’album. J’ai particulièrement aimé « la valise » dont la chute est assez ironique et assez représentative de notre dérive vers le modernisme à outrance… j’aime le graphisme en noir et blanc de Marc-Antoine Mathieu, il demande une certaine adaptation de la part d’un lecteur novice mais se révèlera d’une lisibilité exemplaire. En tous cas, son trait est très personnel. Cet album n’est franchement pas une bédé indispensable mais il vous fera passer un agréable moment de lecture. Note finale : 3,5/5

78. yannick - 29/03/05 11:01
La rose et la croix T1
Lorsque j’ai feuilleté cet album pour la première fois, ce sont le dessin et mise en couleurs qui m’ont attiré le regard. Les premières pages sont captivantes et donnent envie de connaître la suite de cette histoire. Mais le scénario deviendra vite classique. J’ai senti aussi une volonté de la part du scénariste de faire durer le suspense mais voilà, à trop en faire, certains lecteurs risquent de se lasser de cette histoire d’ésotérisme se déroulant dans le XVIIème siècle germanique. Les personnages principaux sont vite caricaturés et classés en partisan du bien ou du mal. Mon seul reproche au niveau du dessin est qu’il me semble manquer de personnalité. Finalement, cet album m’est apparu comme une (trop) longue introduction à une nouvelle série. Néanmoins, grâce au dessin et à la mise en couleurs réussis, « La rose et la croix T1 » vous fera passer un agréable moment de lecture. Note finale : 3/5

77. yaneck - 28/03/05 22:54
Le Fléau des Dieux Tome 5


Le Fléau est vraiment une très bonne série de Science Fiction.
Petit rappel. Valérie Mangin transcrit dans le futur le combat entre Attila le Hun et l'Empire Romain.
Huns et romains sont donc toujours existant dans ce futur. Sauf que l'Empire s'étend sur des milliers de planètes.
Mangin est une adepte du coup de théatre. Le tome 4 terminait d'ailleurs sur un lourd suspens. Flavia et Attila étaient jetés dans un soleil.
Que sont-ils devenus? Je ne le dirai pas pour ne pas spoiler ceux qui n'ont pas encore lu l'album. Sachez seulement que Valérie Mangin ponctue son histoire de révélations, instaurant un rythme qui empêche de s'ennuyer. Elle conclue d'ailleurs ce tome sur un nouveau coup de théatre. Juste histoire de nous accrocher pour le tome 6.

Côté dessin, c'est un ravissement. Gajic a un style très photo réaliste. De plus, il a une vraie passion semble-t-il pour les architectures et les décors complexes. Mais ce qui est vraiment le plus agréable avec Gajic, c'est l'utilisation qu'il fait de la couleur. Certains passages (voir le réveil du préfet) sont batis autour de la couleur. Ailleurs, Gajic réalise des contrastes magnifiques et pleins de vie.

En bref, lisez donc le Fléau des Dieux, une série très agréable et bien construite.

76. dens - 28/03/05 22:53 - (en réponse à : herve)
..je suis toujours la!
:o)

mai sj esuis content que ca te plaise!

75. herve - 28/03/05 22:20 - (en réponse à : Dens)
Pendant que tu es là, je viens de lire les 100 premières pages de "Bone " en VO et c'est vraiment bien! le running gag du Dragon me fait rire.
A bientôt pour la suite.

74. artur - 25/03/05 18:33 - (en réponse à : je viens de lire la notice de)
la patée de mon chat.. franchement c' est pas palpitant heureusement y a une note d' espoir vers le mileiue mais je vous laisse le suspens.. sinon je viens aussi de relire mon post , je le trouve assez mauvais tout compte fait , tant pis pour vous

73. philma - 25/03/05 18:03
Je suis entièrement d'accord avec Danyel.
Ce qui m'a gêné durant toute la lecture de l'album, ce n'est pas tant l'esthétisme( bien raconter n'est pas une tare et l'album ne pose pas des rictus exacerbés comme l'horrible Aushwitz de Croci), que le simple fait que Kubert n'a tout simplement pas vécu ces événements, et qu'il est alors sacrément gonflé de se les imaginer, de se dire qu'il aurait pu les vivre. Gonflé et naïf.
La ou Spiegelman raconte l'histoire de ses parents, où Elie Wiesel et Primo Levi raconte leur propre expérience des camps, où Lanzman filme des témoignages directs, ou Polanski raconte une histoire vécue proche de la sienne, Kubert invente faisant une espèce de "worst of" de tout ce qu'il a lu. Et c'est gênant.

72. Danyel - 25/03/05 15:23
Baruch,
Oui ! Plus fort, peut-être, mais pas forcément plus juste. On sent le vieux routier dans la forme narrative. En plus c'est très troublant de voir un type qui n'a pas vécu dans le ghetto de Varsovie en parler comme si c'était un témoignage auto-biographique. Yossel dessine Tarzan, des super-héros, dont Hawkman (impossible à connaître pour un européen de cette époque). Exactement comme Kubert a passé sa vie à le faire.


71. Baruch - 25/03/05 15:05 - (en réponse à : Danyel)
Je sais que ce n'est pas le lieu, si tu veux, on peut créer un forum pour en discuter sans perturber les autres ;), mais j'aimerais rebondir sur ton intervention que je juge tout à fait pertinente, mais avec laquelle, je ne suis pas tout à fait d'accord. A tout le moins, je voudrais te poser une question : penses-tu que Yossel aurait été plus fort, moins "esthétique", peut-être alors plus vrai, si le dessin de Kubert avait été moins fin ?

70. Danyel - 25/03/05 14:42
Manu,
J'ai déjà eu l'occasion de l'expliquer sur ce forum, mais pour ma part je suis opposé à toute forme de fiction autour de la Shoah. Justement pour les choix esthétiques et narratifs qu'imposent une œuvre de fiction et qui viennent brouiller le sujet. Lanzman, l'auteur de Shoah l'a expliqué à maintes reprises.
Deux exemples.
"La liste de Schindler" de Spielberg.
Le travail du noir et blanc est parfait, certains plans du films ont une lumière et un cadrage qui cherche visiblement l'esthétisme, la belle image. D'autre fois, Spielberg installe un suspens narratif dans le déroulement du récit pour des raisons émotionnelles. Quand on aime le cinéma, on peut être ébloui par la mise en scène et le savoir-faire ainsi déployés. On se met donc à juger le film aussi en cinéphile. Est vraiment souhaitable ?
Exemple 2 "La vie est belle". Là, c'est l'inverse, esthétique cinématographique moche au possible, parti-pris narratif putassier. D'un seul coup on se dit que ce n'est pas le plus important. Et dans ce cas, cela revient à dire qu'on peut faire n'importe quoi avec la Shoah. Que la seule évocation de ce sujet devrait suffir à faire taire toute critique cinéphilique.
Comment juger ces films ?
En tant que spectateur, on est constamment en port-à-faux.
Autre exemple.
Comment ne pas être choqué quand, à la vision du dernier reportage du photographe de guerre James Natchway représentant des atrocités ignobles, un rédacteur du "Stern" lâche un "magnifique !". Sans doute voulait-il rendre hommage à la qualité esthétique incontestable du matériel qu'il avait sous les yeux. Mais le terme, réaction spontanée de la langue, venait donc brouiller le discours réel du photographe, son témoignage pris sur le vif des atrocités. Si, déjà, ce genre de problème (commentaire de la langue parlée sur un reportage/réalité) se pose, imagine ce que cela peut donner avec la matière fictionnelle. (mise en scène par un langage particulier et un savoir-faire artistique, d'une non-réalité).
Les nazis ont très bien compris l'impact de l'esthétisme sur les esprits (par leur sens de la mise en scène, de l'architecture, de la réthorique, du dessin des uniformes etc.). Dans ce cas, l'esthétisme endort, il détourne l'attention vers autre chose.
C'est pour cela que "Maus" est plus fort que "Yossel". Spiegelman n'a pas cherché à faire du beau, ni de la fiction. Le contraire de Kubert, plus naïf dans sa démarche. On ne peut pas pour autant le condamner.
Pour toutes ces raisons, la fiction ne peut qu'édulcorer la réalité de la Shoah, en perturber sa perception.
Après, il y a des questions auxquelles je n'ai pas de réponses, parmi elles : pourquoi avons-nous un tel besoin de la fiction ?

69. Manu Temj - 25/03/05 12:55 - (en réponse à : Impressions...)
Yossel de Joe Kubert : Etrange sensation à la lecture de cet album… Le propos est (oserais-je écrire « évidemment ») fort, particulièrement au moment de l’évocation des camps par le rescapé fugitif, ou dans le final. Le dessin, école réaliste américaine classique, jeté au crayon gras sur le papier, juste réhaussé d’un pointe de gouache blanche ci et là est époustouflant ! Chaque seconde il vous fait mesurer le gouffre qui sépare la virtuosité d’un monstre sacré comme Kubert, de votre maigre talent de gribouilleur amateur. Alors quoi ? Pourquoi ce sentiment de n’être pourtant pas complètement convaincu… Je ne crois pas que ce soit le mode narratif (texte à côté de l’image, sans bulles), ni le choix de Kubert de ne pas explorer « philosophiquement » tel ou tel point (comme le « parjure » du rabbin), mais plutôt une forme de décalage entre le sentiment de délectation contemplative que j’ai éprouvé à découvrir chaque dessin du Maître, et l’horreur de l’histoire. Est-il possible de trouver magnifique le dessin d’une foule poussée par des soldats dans un wagon à bestiaux ? Le gros plan d’un homme rampant dans la boue, contemplant avec horreur son compagnon d’évasion électrocuté dans une clôture ? Je n’ai pas la réponse (n’hésitez-pas à me faire part de vos avis là dessus, au passage…), mais j’ai été gêné dans cet aspect des choses… Il m’a fait revenir sur le travail de Spiegelman, et mesurer encore un peu plus la pertinence de ses choix graphiques.

Notes pour une histoire de guerre et Les Innocents de Gipi : Je ne connaissais pas Gipi il y a encore 3 mois, je découvre d’un coup deux de ses œuvres, qui m’ont semblées proches, presque deux volets d’un même propos pessimiste sur la nature humaine et la dureté de certaines existences. Je suis plus que convaincu par le dessin et la narration de l’auteur. Tout semble maîtrisé à en pleurer. L’apparente facilité, spontanéité du dessin, des choix narratifs, m’a énormément impressionné. Ce qui ne gâche rien, les deux éditeurs ont fait un superbe travail sur l’objet livre : un vrai plaisir ! Reste que je ne suis pas très amateur de cette veine « sociale réaliste dure », qui rejoint par bien des aspects le travail de Baru. De fait, je n’ai pas été complètement emballé par ces deux albums, mais c’est uniquement une question de goût.

Koma #3 : Chacun ici sait mon admiration pour le travail de Frédérik Peeters, je n’y reviendrai pas. Pour tout avouer j’avais trouvé le tome 2 un tout petit peu mou, et très limité par le format de publication « 48 CC » ;o), par trop étriqué… Le tome 3 me réconcilie avec mes idoles Suisses. Un bonheur de lecture, d’émotion simple, de jolis personnages qu’on aurait envie de rejoindre dans leur périple souterrain. Une série pleine de fraîcheur et qui donne la patate !… doublée d’une parabole sur le monde dans lequel nous vivons, qui se précise doucement et commence à donner de belles promesses… donc… lisez Koma bon sang !

Adieu maman : Un vrai coup de cœur pour le coup ! Un album que j’ai trouvé superbe sur toute la ligne, traitant en plus d'un vrai sujet difficile (vous apprécierez en le lisant, mais ce n’est rien de le dire…). Comment combiner sobriété, émotion, justesse, sans jamais tomber dans le misérabilisme, le voyeurisme ou l’esbroufe, quand il s’agit de parler de deuil, de dépression, de culpabilité, et d’autres choses encore… et bien lisez Adieu maman et refermez le livre en silence, reposez le sur votre table de nuit comme un objet précieux, et puis – plus tard – placez-le dans votre bibliothèque sur l’étagère des chef-d’œuvre… enfin… c’est ce que j’ai fait…

Paul à la Campagne : Deux nouvelles dans ce premier volume des péripéties du personnage de Rabagliatti. J’avais beaucoup aimé la légèreté enthousiaste de Paul en appartement, il me tardait de lire celui-ci. J’ai retrouvé tout de suite cette même ambiance sautillante, de ces lectures qui vous donnent le sourire et l’envie d’ouvrir la fenêtre et d’aspirer un grand bol d’air. Et puis, il y a cette deuxième nouvelle qui mérite plus que le détour : en quelques pages un bijou d’émotion à ne surtout pas rater ! Alors trop optimiste ce Rabagliatti, un peu dégoulinant de bons sentiments ? Peut-être, aller, je vous le concède… mais de temps en temps, ça ne fait pas de mal !

Le moral des troupes : Jimmy Beaulieu a le talent de ces auteurs qui savent rendre passionnantes de toutes petites péripéties quotidiennes… A l’instar d’un Trondheim, il alterne entre bonheurs quotidiens et interrogations brutales, parfois très sombres… sans donner de réponses d’ailleurs… certainement parce qu’il ne les a pas plus que vous… Si vous n’aimez pas cette veine autobiographique très quotidienne, légère mais pleine de doutes, mi optimiste, mi déprimante, vous n’aimerez sans doute pas cet album là non plus… Si vous appréciez et qu’en plus – comme l’écrivait philma – vous avez envie de savoir ce que signifie dessiner une femme en quelques traits, sans en faire une idole de magazine, mais en la rendant incroyablement désirable, suivez ce talentueux canadien !

68. herve - 24/03/05 21:54
Chroniques de Sillage #2
Mouais....malgré une très belle couverture, je ne suis pas encore convaincu par cette série parrallèle.Trop de styles différents, trop de couleurs flashies...
Restent deux histoires qui sortent du lot : la dernière"double jeu" de Bengal et la première "réveil tardif"de Chan.
Conclusion : pas parfaitement dispensable selon la formule consacrée mais pas indispensable non plus.
A réserver aux fans de la série....pour les autres , passez votre chemin.
Note : 3/5 ( et je suis généreux)

67. helmut perchu - 23/03/05 23:00
Y'a photos de Bruno Léandri Rien à faire, j'adore ce mec, non pas pasqu'il a le plus beau prénom qui soit, mais pasque crénom vin Dieu quel talent ! Ses romans photos ne sont pas ce qu'il fait de mieux (ses nouvelles sont géniales et ses chroniques du dérisoires jubilatoires) mais on y trouve quelques perles. Cet album est divisé en 4 parties : romans photos inspirés par l'actualité, inspirés par la culture (ciné/BD principalement), inspirés par la science et enfin inspirés par le support BD. Et cette dernière partie est particulièrement jouissive, Léandri joue de la mise en page et du support avec maestria pour notre plus grand bonheur. Ah ce Bruno, quelles moustaches et quel talent !

66. herve - 23/03/05 22:08
la rose et la croix #1
Publié chez Soleil celtic (Késako, une nouvelle collection? mais je ne suis pas un grand fan de Soleil), cette aventure nous amène en Allemagne du 17ème dans le milieu de l'Alchimie.
Sans grande surprise, ésotérisme, forces occultes , Eglise et complot vont émaillés le parcours de notre jeune héros, Johann.
Dessins et couleurs impeccables, heureusement car j'ai eu du mal à rentrer dans l'histoire.
note :2,5 /5

65. Vieto - 23/03/05 18:13 - (en réponse à : Hervé)
Tu as parfaitement raison!
Lu dans BoDoi, le premier opus m'a laissé l'impression d'une accumulation de clichés (ce qui est assez normal pour une histoire de photographe ;-)).
Par ailleurs, et c'est une critique que j'ai déjà faite pour Pandora Box, je suis allergique au dessin réaliste mal maîtrisé, ce qui me semble être le cas de Thomas Silane.
Je dépenserai donc mes Sesterces ailleurs...

64. herve - 23/03/05 18:08
Thomas Silane #2
On retrouve Thomas Silane dans une seconde aventure ( enfin le premier volet d'une nouvelle histoire). Le scénario est içi assez fouilli :on suit trois histoires parrallèles : la recherche de la vérité sur la disparition des parents du héros, le mystérieux serial killer et des tueurs à la poursuite de Silane -le tout avec le pouvoir "magique" de l'appareil photo, sorte de fil rouge de la série -sans pour autant avoir de réponse. Une trop grande dispertion du scénario qui nous laisse l'impression de rester sur sa faim.Quelle est l'intrigue principale en fin de compte? En outre, la scène de l'interpellation dans le hamman me parait totalement incongrue pour présenter le" profiler "de service, Mascod.
Ce qui me laisse un peu pantois, c'est cette collusion police/presse, incarnée par Silane et Merlon...
Par contre le dessin ne souffre d'aucune critique.
Petite déception mais j'achèterai pourtant la suite

Je pense pas que Vieto va l'acheter.

63. Altaïr - 23/03/05 15:47
Très ironiquement comment ?

Raaah j'ai hâte de lire caravan...

62. Danyel - 23/03/05 15:31
Pas encore terminé le Caravan de Sfar mais il parle de BDP, sans le citer, à propos de sa controverse avec Neaud(sur l'argent). Très ironiquement.

Ça ne m'étonne pas. Mais Neaud compte bien lui répondre dans le tome 8 de son journal.
En 2015. :-)

61. yannick - 23/03/05 13:42
Novikov T1 « le fou de Dieu » - Les humanoïdes associés
Cet album possède de grandes qualités graphiques,.Je n’ai rien de particulier à reprocher au niveau du dessin, c’est du beau boulot aussi bien au niveau des personnages ou des décors. La mise en couleur est parfaitement réussie et contribue à donner une ambiance adéquate à ce récit policier de l’ère tsariste. Bravo à Brindisi, le dessinateur de cette nouvelle série des éditions « Les humanoïdes associés » ! Novikov est un personnage assez attachant, charismatique et qui se révèle être « caricaturalement parlant » un clone ruse de « Le scorpion » sans le côté action. Ce n’est pas personnellement un reproche que j’adresse au scénariste car j’aime ce genre de personnage. L’histoire est une enquête menée par Novikov dans l’aristocratie russe suite aux décès de plusieurs personnes de cette classe sociale. Chaque crime est « signé » par un crucifix percé dans le cadavre et qui semble être lié par un groupe religieux… le lecteur aura l’agréable sensation d’entrer directement au cœur du sujet et l’histoire se révèlera suffisamment captivante pour que je ne sente aucun ennui tout au long de ce premier tome très réussi ! Note finale : 4/5

60. philma - 23/03/05 13:36
Pas encore terminé le Caravan de Sfar mais il parle de BDP, sans le citer, à propos de sa controverse avec Neaud(sur l'argent). Très ironiquement.

59. david t - 22/03/05 01:42
je viens de lire (enfin) deux sfar récents soit: ulysse et la philosophie dans la baignore respectivement derniers tomes des séries "socrate le demi-chien" et "le minuscule mousquetaire".

dans les deux cas, du sfar de haute voltige. je ne reviendrai pas sur la tendance de plus en plus "sexuelle" prise par les derniers albums de l'auteur, chacun l'aura remarqué et l'interprètera à sa façon. reste que voilà deux albums qui de manquent pas de piquant et qui continuent de tarauder l'esprit une fois terminés. mention speciale à ulysse tout de même, entre autres parce que blain au crayon, c'est toujours du bon et parce que, en général, l'histoire me semble plus fluide, mieux ficelée.

"le minuscule mousquetaire" est un peu n'importe quoi (ce n'est pas un défaut) et m'a donné l'impression parfois d'un auteur se laissant prendre à son propre jeu, notamment dans la scène où le borgne gauchet tente de "dissuader" la bibliothécaire de l'intérêt de la philosophie allemande: pas sûr que sfar s'en soit sorti de la façon dont il le prévoyait... un tout petit peu de confusion parfois aussi: entre autres, une ou deux cases que j'ai franchement pas compris. (e.g. l'épisode avec la méduse: pourquoi il crie comme ça? qu'est-ce qui se passe? pourquoi tous ces bras dessinés un par-dessus l'autre?)

malgré ces petites confusions, les traits d'esprit sont toujours là: la réflexion du borgne gauchet lorsqu'il parle des fascistes, qu'il qualifie de "mauvais élèves qui sont encore aux prises avec des trucs dont le reste du monde s'est débarassé dès la petite école" (je cite de mémoire), est très bien vue.

bon ben, voilà, un train de retard mais ça valait la peine.

58. daiboken - 21/03/05 22:19
***Storwatch, ça c'est un gros coup de poing dans la gueule. On peut difficilement faire plus moche au niveau graphique, mais le contenu est explosif. Stormwatch est aussi radical qu'Authority de la bonne époque. C'est le genre qui se mine de l'intérieur. Le risque c'est que cela finisse par tourner à vide car la démarche n'a aucune vocation constructive.***

Ouais, c'est ça.
De l'intérieur, tout en mettant en scène des histoires qui se tiennent, montrer que les super-héros et les comics de super-héros, ça pue et que c'est complètement sclérosé.
Que, ou bien on fait un truc fun sans conséquence (comme le faisait très bien Lee et Kirby) ou bien on prend le taureau par les cornes en montrant que quand même des gars qui se bourrent le pif en pyjamas rayés, c'est vraiment pas très sérieux.
Watchmen montrait ça très bien (entre autres évidemment), en prenant le genre de manière adulte.
Apparemment, le "qu'est-ce que je fous dans ce costume à la con?" est le seul questionnement adulte issu de Watchmen qui soit resté de mise dans toute cette vague de comics matures qui prétendent remettre en question le genre.
Bon ok, c'est un point de départ nécessaire, mais si ça va pas plus loin, c'est pas très intéressant.

Team Achilles, c'est un shoot nihiliste qui te fout dans la gueule un "super-heroes suck" de derrière les fagots.
Parce que visiblement Micah Wright hait les super-héros, tout comme il hait l'amérique bushienne qui joue au gendarme dans le monde.
C'est un comic fait par un activiste qui s'est fait passer pour un Ranger rangé. Le problème, c'est qu'il n'a jamais été Ranger, comme il le prétendait, et qu'il s'est fait virer de Wildstorm quand ça a été révélé et que ça a créé un scandale. Il s'était foutu de la gueule de son monde avec un faux patriotisme créé de toutes pièces (ça ne pardonne pas là-bas)
Depuis, il est persona non grata dans le monde des comics et il ne risque pas de retravailler dans cette industrie de sitôt.

57. Danyel - 21/03/05 18:30
Storwatch, ça c'est un gros coup de poing dans la gueule. On peut difficilement faire plus moche au niveau graphique, mais le contenu est explosif. Stormwatch est aussi radical qu'Authority de la bonne époque. C'est le genre qui se mine de l'intérieur. Le risque c'est que cela finisse par tourner à vide car la démarche n'a aucune vocation constructive.
Planetary, n'est pas du même niveau. Ce n'est pas une réflexion sur un genre contrairement à ce qui a pu se dire. Ce n'est pas parce qu'on met un faux Doc Savage en couv qu'on apporte un éclairage nouveau sur les pulp et l'idélogie qu'ils véhiculaient. Planetary ne va pour moi pas au-delà du jeu facile des citations.

56. Bert74 - 21/03/05 18:00
C'est vrai que Storm Watch - Team Achille ça déchirait pas mal dans le genre. Bon, les dessins sont un peu perturbants , c'est sûr.
Comme ça fait plusieurs fois (ici et sur bubulle) que je l'entend en parler, je pense, qu'à l'aune de la lecture qu'en fait l'ami Daïboken, je vais pas tarder à me replonger dedans.

Nan, moi je persiste avec mon Empire, qui, s'il creuse encore la voie ouverte dans le premier tome (le Semic Books), peut apporter une vrai fraicheur aux comics de super-héros.

55. dens - 21/03/05 16:45 - (en réponse à : daiboken)
C'est haineux et profondément jouissif...

je jetterai un oeil... mais on peut pas non plus repprocher aux comics d'etre des comics... ca n'a pas de sens ...

Au fait c'est quoi a ton avis la lecon de Watchmen que tous les scenaristes US devraient suivre pour ne pas etre des moutons formates? (il y a un piege logique dans cette phrase)... tu peux d'ailleurs me repondre dans un topic plus adapte
:o))

54. marcel - 21/03/05 16:30 - (en réponse à : suite)
... ou pas.
J'arrive pas a trouver un site clair sur cette affaire.

53. marcel - 21/03/05 16:22
Au temps pour moi, en cherchant, ce semblerait etre un hoax...

52. marcel - 21/03/05 16:20
Euh... Il semble avoir lu que le scenariste, Wright, a disparu dans la nature du jour au lendemain car etait accuse d'utiliser une fausse identite et un faux passe au service de l'Etat (chais plus dans quel service).
Faudrait que je retrouve ou j'ai lu ca...



 


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