Que venez-vous de lire et qu'en avez-vous pensé? (17)

Les 1501 commentaires sont triés des plus récents aux plus anciens .



1451. froggy - 05/07/15 23:16 - (en réponse à : marcel)
Quand on crie au genie, cela me laisse plutot froid.

1450. marcel - 05/07/15 22:53
Sans crier au genie, c'est vrai que le dernier Lady S est tres superieur aux précédents (ce qui n'est pas bien difficile).

Rien a voir : j'ai bien aime Nobody Owens, juste un peu decu par la partie graphique de Tony Harris, d'habitude meilleur. D'ailleurs, il y fait un exploit : il a reussi, dans la meme page et dans deux cases différentes, a dessiner deux mains gauches a son personnage !

1449. froggy - 05/07/15 22:28 - (en réponse à : lien et herve)
Je vous remercie de vos appreciations concernant Cassio, je sens que je vais donner cet album a quelqu'un. Je lirai peut-etre un jour la suite si Dieu le veut.

Quant au Lady S, c'est tout a fait ce que j'avais ecrit lorsque je l'avais lu. J'avais trouve que les derniers scenarios de JVH etaient indignes de son talent et cet album a litteralement ressuscite la serie dans mon esprit car j'envisageais de l'arreter alors meme que JVH etait encore aux manettes, ce qui aurait ete une premiere pour moi. Il faut simplement esperer que ce sursaut qualitatif ne sera pas l'equivalent d'un feu de paille .

1448. herve - 05/07/15 21:54
Soucoupes Obion & le Gouëfflec

J'étais passé à côté de cet album à sa sortie. Il m'a fallu un passage en médiathèque pour le découvrir. Et bien je n'ai pas été déçu par cette aventure. Assez proche du style de dessin du remarquable "L'empire de l'Atome", j'ai rapidement été séduit par le style.
Le scénario n'est pas en reste non plus: en suivant la vie presque morne de Christian (enfin pas tout à fait car entre sa femme, sa maitresse, sa mère et sa tante, il de quoi faire....) bousculée par l'intrusion d'un d'extra-terrestre dans son existence,les auteurs nous entrainent dans un univers complétement farfelu (avec des inventions assez édifiantes)

Une histoire qui permet de nous évader, avec un style graphique particulier.
Un seul regret, cette bande dessinée se lit un peu trop vite.

note : 3/5


LADY S #10 : ADN
J'ai cessé d'acheter cette série depuis quelques années, depuis le tome 6 pour être précis. Je finissais par me lasser des aventures de Lady S (surtout avec les intrigues des groupuscules liés aux services secrets qui devenaient assez irréalistes).De temps en temps, j'emprunte donc un volume à la médiathèque.
J'ai eu peur de retrouver dans cette dixième aventure,les méandres du groupe CIRCAT au début de l'album, mais j'ai été surpris du tour pris par le scénario. Certes le fil rouge des véritables origines de Lady S est toujours présent mais il s'imbrique parfaitement sur une aventure d'espionnage que ne renierait certes pas un Van Hamme, qui n'est plus aux manettes de cette série.
Aymond s'en sort très bien au scénario, avec un dessin vif et réaliste(la poursuite en voiture pages 41 à 44 est en la preuve)
Bref, enfin, un bon volume qui peut relancer l'intérêt de la série à mes yeux.

note: 3,5/5



1447. herve - 05/07/15 20:12
j'ai lu la première saison de "Cassio" puis je l'ai revendu.
C'est exact, cela commence bien mais cela s'essouffle tant au niveau scénario qu'au niveau dessin.

1446. Lien Rag - 05/07/15 20:09
Cassio ça démarre de façon assez intéressante (notamment la présentation, qui m'a parue réaliste, de la façon dont la justice s'éxerçait à l'époque, entre institution et rapports de force), mais ça tourne vite au n'importe quoi hélas...

1445. larry underwood - 05/07/15 13:13
Relecture de Universal War One dont je gardais un bon souvenir. Les 3 premiers tomes restent sympa, mais alors les 3 suivant qu'est-ce que c'est nul. Des kilomètres de dialogue qui mènent nulle part, cosmogonie pour ados puceaux et deux ex-machina à chier. Je me souvenais d'un truc aussi mauvais et puéril.

J'ai enchainé avec les 2 tomes de UW2 qu'on m'a offerts à Noël, ça remonte un peu le niveau, on retrouve le plaisir du mystère des débuts... mais du coup je crains un effondrement en cours de cycle sur le modèle du 1er.

Bref, pas joyeux tout ça, on ne devrait pas relire les anciennes gloires;

1444. froggy - 04/07/15 22:38
Cassio 1, Le Premier Assassin

Oui, je sais ce n'est pas tout jeune puisque cela date de 2007 mais on m'a donne cet album (dont c'est l'EO d'ailleurs) avant mon depart de New York. J'ai lu cela par curiosite et cela n'est pas si mal en definitive meme si le concept est un peu tordu. En effet, pour ceux qui ne le savent pas, la serie consiste en un crime commis au temps de la Rome Antique et une archeologue (fort jolie au demeurant) retrouve un document ou la victime, Cassio, personnage puissant de la capitale de l'empire romain, ne serait pas morte sous les coups de ses 4 assassins et se serait vengee ulterieurement.

Le scenario est signe Desberg et je n'avais pas lu grand chose depuis fort longtemps car je ne suis pas ses series actuelles et je dois admettre que c'est roublard et bien fait, manifestement il connait son metier. Le hiatus vient du dessin qui est faible, certains visages sont tordus, effets d'ombres rates ainsi que de nombreuses perspectives et proportions anatomiques etc. Cela fait beaucoup. C'est dommage car cela freine la lecture.

Je suis curieux de lire la suite car j'aimerai bien savoir ou les auteurs vont entrainer le lecteur mais est-ce que cela vaut vraiment le coup? Et est-ce que le dessin s'est ameliore depuis?

Note finale, 2,5/5, sans le dessin, cela aurait ete une belle reussite

1443. froggy - 04/07/15 01:00
Thierry le Chevalier 1, Le Chevalier Sans Nom

J'avais lu cette BD il y a plus de 30 ans lorsque je collectionnais les recueils du journal Spirou (ami, partout, toujours!). Je la trouvais plutot pas mal sans savoir qu'elle etait ecrite par mon scenariste de BD favori, Jean-Michel Charlier, pour ceux qui ne le savent pas encore (j'en vois qui ne suivent pas au fond de la salle!).

C'est donc avec beaucoup de plaisir que je lus cet album qui me permit de relire cette histoire d'une seule traite et non au rythme d'une planche par numero du journal puisque telle fut la maniere dont la serie fut publiee en son temps.

Il n'est rien de dire que c'est du pur classique FB, le heros au coeur pur avec son compagnon rencontre des les premieres planches de cette histoire dans des circonstances telles qu'ils deviennent amis a la vie, a la mort. Aujourd'hui, ils seraient amants mais la n'est pas mon propos. Ils devront lutter contre des ennemis sans scrupules et prets a toutes les perfidies afin que notre heros retrouve son nom et ses veritables origines puisqu'il fut un enfant trouve ayant miraculeusement echappe a la mort apres l'enlevement dont il fut la malencontreuse victime peu apres sa naissance car les ennemis de son pere avaient des vues sur le duche qu'il gouvernait. Ouf!
Certains peuvent trouver cela completement idiot, j'en conviens. Mais sont-ce les memes qui apprecient les histoires de super-heros aux pouvoirs divers et varies, histoires que je trouve pauvrement ecrites meme si parfois superbement dessinees. De mon cote, je ne peux m'empecher de gouter a ce genre d'histoire qu'il faut prendre au premier degre uniquement sans chercher midi a quatorze heures. Pour moi, ce genre de BD est l'equivalent des 3 Mousquetaires d'Alexandre Dumas qui est un des meilleurs romans jamais ecrits dans toute l'histoire de la litterature mondiale.

La comparaison est flatteuse puisque cet album n'est certainement pas un des meilleurs albums de BD de tous les temps mais c'est une BD d'aventure ou le scenariste dit a son lecteur; "Je vais vous raconter une histoire!" Et voila, je me laisse emporter. J'espere qu'il en sera autant pour vous si j'arrive a vous convaincre de le lire.

Le bemol de cet album reside dans le dessin qui n'est pas la hauteur du scenariste. En effet, j'ignore totalement comment et dans quelles circonstances JMC a collabore avec ce dessinateur espagnol, Carlos Laffond, la preface ne le raconte pas (sera-ce pour une des 3 prochaines puisque JMC n'ecrivit que 4 episodes de ce heros?). La caracteristique principale de son dessin serait le statisme, tout cela est bien raide. Et puis, on a l'impression que tous les personnages sont ventriloques puisqu'ils s'expriment tous la bouche fermee!

Masi tout cela n'est pas bien grave et n'entrave rien au plaisir de lire une bonne BD d'aventures. J'attends les autres titres avec une legere impatience, curieux de les relire dans de bonnes conditions car je les ai completement oublie. Je crois cependant me rappeler qu'un episode se situe a Venise. Je me demande si le dessin aura progresse entre temps.

Note Finale, 3,5/5. Comme c'est du Charlier, cela ne peut pas etre mauvais.

1442. stefan - 28/06/15 12:38 - (en réponse à : 1439)
Oui graphiquement, ça fait penser à Vivès, c'est indéniable, après ça ressemble pas tout à fait aux bouquins de Vivès que j'ai lu.

1441. stefan - 28/06/15 12:36 - (en réponse à : 1437)
Ben achète et tu verras...

1440. stefan - 28/06/15 12:32 - (en réponse à : #1438)
Je ne sais pas comment il obtient ce résultat, et quelque part je m'en fiche un peu, mais ton oeil averti verra tout de suite qu'il n'y a aucun copié collé.
Travail d'après photo, surement, comme un énorme paquet d'autres auteurs, et je vois pas trop où serait le problème.
Mais copie, à amin levée, travail à la table lumineuse, ou avec des calques photoshops, chaque dessin est sensiblement différent, il reproduit son procédé inlassablement de manière différente pour chaque case.
Pour moi , le plus important c'est le résultat, l'art c'est de la magie et la magie c'est toujours un peu de la triche.
La bd c'est pas seulement du dessin, c'est de la mise en scène, et des idées au service de ce qu'on veut raconter.
Là il a une bonne idée, et il l'a met en oeuvre de manière ultra efficace c'est hyper cohérent. Il ne fait pas de copier coller, et ça se sent en lisant, ce n'est pas figé. Par contre la répétition est utile à son propos, à l'impression de réalisme, de robotisation de la société aussi. Si pour ça il doit tricher un peu avec des calques, je ne vois pas où est le problème. Je m'en fiche de lire un bouquin dessiné par un autiste capable de redessiner 2000 fois la même chose au milimètre près à main levée et qui n'a rien à raconter à part qu'il sait dessiner.
Cette Bd, Zaï zaï zaï n'est pas une escroquerie, c'est un vrai bon livre.
Si cet auteur ne sortait que des livres comme ça, exploitant toujours ce même concept, usant jusqu'à la corde un même procédé paresseux, je comprendrai ta critique. Mais là, ce n'est pas le cas.
Ce genre de remarque m'étonne un peu de ta part Laurent.


1439. Kikôm - 28/06/15 10:40
Bastien Vivès est passé par là.

1438. Victor Hugo - 28/06/15 03:12
Ce que tu appelles un dessin ultra réaliste c'est de la photo décalquée, et bonjour les joies du copié-collé!

1437. marcel - 28/06/15 02:45
Tu vas arreter de me donner envie d'acheter du Fabcaro, oui ?...
Et pis c'est Zai zai zai zai, 4 fois. Il siffle sur une colline a un moment ?...

1436. stefan - 28/06/15 02:20
Zaï Zaï Zaï Par Fabcaro, chez Six pieds sous terre.



Cela vous est sans doute déjà arrivé, vous êtes à la caisse du supermarché, et là, bim, carte illisible, ou plafond hebdomadaire de paiement dépassé: Carte refusée. Et vous êtes là, avec toutes vos courses pour la semaine, vous avez des sous sur votre compte en banque, et l'impression que tous les clients du magasin vous regardent comme le dernier des délinquants. Surtout ceux qui attendent derrière vous et qui vous maudissent encore plus fort. Cela fait partie des ratés de notre société. Dans Zaï zaï zaï, Fabcaro prends pour point de départ une version déformée de cette situation et la laisse dégénérer. Il a oublié sa carte de fidélité du magasin et se retrouve pourchassé par toutes les polices du pays.



Chaque planche de Zaï zaï zaï peut se lire indépendamment comme une tranche de vie absurde mettant en avant les dysfonctionnements de notre époque. Mises bout à bout elles décrivent une réaction en chaîne décrivant une vie qui déraille et les conséquences que ce déraillement entraine. Les mises en abîmes, les références auto biographiques et le dessin, à la fois ultra réaliste et ultra épuré, renforcent avec intelligence et subtilité cette impression d'une réalité sur laquelle on aurait jeté un voile révélateur de la folie du système.



(Ah oui, et puis c'est très drôle aussi.)

1435. Quentin - 18/06/15 13:35
Lu "Explicite, carnets de tournage", d'Olivier Milhaud et Clément Fabre, chez Delcourt. Le scénariste de la BD a tourné le rôle d'un policier dans un film X (aucune scène de sexe pour lui - just un policier normal). Il en a profité pour prendre des notes et nous pondre cette BD décrivant les coulisses du tournage d'un film porno. C'est léger et gentil, plein de personnages ayant leurs petites faiblesses et leurs gros egos, d'acteurs qui n'ont rien contre baiser devant la caméra, mais qui rougissent et qui se cachent dès qu'ils deviennent amoureux. On a bien quelques petits témoignages d'actrices qui lèvent un petit voile sur la vie de ces acteurs au sujet desquels on sait peu de chose, mais cela reste très superficiel (on n'est pas du tout dans l'approche de Davodeau; on reste en surface et dans l'humour). Le scénariste est présenté comme un parfait ingénu, un peu lourdingue, qui avale de travers dès qu'il entend le mot "sodomie" ou qu'il voit une paire de sein passer devant lui et qui, s'il entend tous les cris d'orgasmes à longueur de journée, ne voit absolument rien de toutes les scènes porno tournées autour de lui (et quand c'est sous son nez, il tourne la tête pour ne rien voir). Bref, une BD relativement sympathique et assez amusante, qui dédramatise le côté glauque de la profession, mais qui passe à côté d'un sujet énorme et qui aurait mérité un travail plus approfondi et plus sérieux - ce n'était sans doute pas le but, mais ca reste quand même une occasion manquée.


1434. suzix@bdp - 18/06/15 09:40
Lu Warship Jolly Roger #2 de Montlló & Runberg chez Dargaud 2015.

Space Opera avec un vaisseau me faisant penser à celui d'Albator : allongé, puissant, avec un capitaine corsaire et très peu de personnes à bord. Agréable pour se détendre.
Note 3,5/5

1433. torpedo31200 - 17/06/15 23:51 - (en réponse à : post # 1432)
Astier va signer un one-shot chez Casterman en septembre sur scénario de Nury et Dorrison.

1432. froggy - 17/06/15 17:04
Astier & Robert, L'Affaire des Affaires, l'Integrale

C'est un tres gros pave de BD, plus de 700 pages et c'est passionnant. Le livre est divise en un peu plus de 50 chapitres, ce qui facilite la lecture car cela ne se lit pas d'une traite du fait de la complexite du sujet, les 2 affaires Clearstream. J'avais vaguement suivi a l'epoque vu d'ici, ce qui n'arrangeait pas les choses. Le New York Times en parlait regulierement et j'avais arrete de suivre cette histoire car s'eternisant trop et ne comprenant plus rien a la fin car j'avais rate quelques episodes.

Cette ouvrage raconte donc les demeles de Denis Robert, un des principaux protagonistes de cette affaire. C'est une autobiographie puisqu'il en est le scenariste. Journaliste, ecrivain et documentariste televisuel, il a ajoute une corde a son arc en devenant scenariste de BD. Il reussit a rendre clair une situation pour le moins complique ou une chatte ne retrouverait pas ses petits tellement il y a d'intervenants qui se tire tous dans les pattes sur fond de blanchissement d'argent sale, de corruption au plus haut niveau de l'Etat francais et de contrats de ventes d'armes. Vous imaginez le cocktail!

Je ne peux donc pas resume cette histoire dont je suis sur que vous en connaissez une bonne partie mais si vous etes comme moi et que vous vous etes perdus a essayer de la comprendre ou si vous etes seulement interesse par une BD qui sort loin des canons de la BD ordinaire du fait de son sujet, je ne peux que vous recommendez ce livre d'une rare intelligence grace a l'auteur qui maitrise totalement son sujet de bout en bout. Les auteurs ont construit cette histoire comme un thriller car c'en est un et en definitive, sa lecture est tres facile grace au tres gros effort de vulgarisation (et ceci n'est pas une injure en l'occurrence) de leur part. Le dessin d'Astier n'est pas en reste et il ne fait pas dans la caricature car evidemment il n'y a que des personnages reels dans cette histoire et son decoupage est a l'avenant afin de rendre la lecture plus aisee et plus comprehensible surtout pour les neophytes dont je suis.

Je pense que cet album est absolument indispensable pour tous ceux qui aiment les thrillers politico-financiers surtout qu'en plus tout est vrai et que cela passe en France.

Note finale 5/5. Cela les vaut largement

1431. suzix@bdp - 17/06/15 10:03
Lu Terra Prime #1 de Ogaki chez Delcourt (janvier 2015)

L'histoire est celle de la 2e génération de "colons humains" partis depuis 250 ans de la Terre pour trouver et coloniser une autre planète. Ils ne sont pas partis à 10, non mais à 1 million! Ils ont donc construit une société spatiale. Deux courants s'opposent : celui qui souhaite conserver la pensée originelle (les conservateurs) à savoir trouver une planète pour s'y établir et ceux qui souhaitent rester dans l'espace pour toujours (les progressistes). En vue de la toute première planète habitable, un conflit éclate dans l'énorme vaisseau-cité et il s'écrase. Jusque là j'ai aimé ce que j'ai lu. Mais arrive la cata : l'héroïne rencontre un "indigène" et ... ils se mettent à échanger sans problème. A converser même sur la vie en générale! ... sans déconner!!! Faut que les auteurs voyagent un peu. Rien que d'un pays à l'autre, on a du mal à se faire comprendre alors d'une plnaète à l'autre et d'une race à l'autre ... n'importe quoi. Là j'ai décroché et la suite m'a donné raison avec une amourette et des ancêtres tout puissant sans doute aussi venus de l'espace. ... très déçu par le dernier quart qui est d'une grande niaiserie. Dommage.
Note 2/5

1430. Danyel - 16/06/15 09:05
La main heureuse
Comme le dit Torpedo dans un autre sujet, c'est léger.
J'ajoute que c'est même TRES léger. Une histoire anecdotique parcourue d'anecdotes. A mon avis, pas de quoi en faire un album aussi luxueux et finalement cher, rapporté à son temps de lecture, texte et dessins compris.
Couverture ultra cartonnée et papier épais, Casterman a fait le choix de la présentation standard franco-belge pour ce livre imprimé en Turquie, sans doute pour accroître la marge. Pas sûr que les lecteurs se bousculent pour claquer 17 € d'une œuvre aussi light.
Cette histoire de connerie d'ado, comme on en a tous fait, ne décolle jamais vers autre chose. Comme personnellement je n'avais aucune fascination pour la Mano Negra (ou pour les groupes de rock en général), et que la nostalgie des autres, je m'en bats les bollocks cela me touche donc encore moins.
Côté dessin, Duchazeau est en mode économique. Quelques rares décors, des personnages vite jetés à la physionomie tellement simplifiée qu'on croirait leur profil dessiné par un amateur maladroit.
Il reste quelques éclairs de grâce tout de même dans la justesse incroyable de certaines attitudes (les deux gamins jouant de l'air guitar par exemple) ou le rendu de quelques décors dans lesquels on retrouve la maîtrise du pinceau de Duchazeau et son sens des atmosphères quand il veut s'en donner la peine. Ce qui n'est malheureusement pas le cas souvent dans cet album.

Gotham Central, volume 3
Mais comment font-ils (faisaient-ils) ?
Cette série s'améliore à chaque volume ! Elle réserve des surprises tant dans les personnages, que dans les thèmes abordés dans les histoires ou dans la façon de les conclure, la plupart du temps surprenante.
C'est âpre, violent et terriblement humain. Typiquement le genre de chose qui fait figure d'exception dans la BD mainstream.
Et puis les auteurs produisent ! Pas comme les dessinateurs franco belges vissés à leur statut d'artisan solitaire et qui livrent au mieux un album par an, le plus souvent incapables de soutenir la comparaison avec ce qu'on peut lire dans les pages de Gotham Central, condamnés par le formatage en albums à des intrigues et des personnages superficiels.
Lee Loughridge effectue un travail de mise en couleurs en tous points remarquables, aux côtés de Michael Lark et Stefano Gaudiano, même si la qualité graphique perd grandement quand Cliff Chiang intervient sur certains épisodes. On peut reconnaître à DC Comics d'avoir eu le souci de maintenir une ligne graphique cohérente malgré les changements de dessinateurs (pas comme chez Marvel).
L'omniprésence inquiétante de Batman et la façon dont Lark le représente : toujours trop grand et devant se pencher vers son interlocuteur, comme menaçant, sont de grandes trouvailles.
Une lecture exaltante.

1429. Suzix@bdp - 16/06/15 00:54 - (en réponse à : Lien )
La fin de route 78 est du même tonneau que le reste de la BD : sympa, authentique et pas surjoué.

1428. herve - 15/06/15 22:38
Suite 121 Igor & Boccère

Retour gagnant pour Igor & Boccère (qui ne forment qu'un seul et unique auteur) avec cette suite 121, qui reste au niveau de "Chambre 121", album pour lequel j'avais, à l'époque, pensé le plus grand bien. Dans le style bd dites "pour adulte", , je tiens cette série comme une des meilleures du genre.
Avec ce premier opus de cette seconde saison, l'auteur nous offre là les nouvelles aventures d'un "étalon" mis à la disposition d'une grande bourgeoise répondant au superbe nom d'Ermadine Saint Lys.
On y retrouve toutes les perversions sexuelles: du candaulisme à la partouze branchée, en passant par la double pénétration et l'onanisme, le tout dessiné de manière magistrale.
Certes les canons habituels ne sont guère présents içi: aucune bimbo mais des femmes ordinaires (la notion de la "voisine d'à côté" - the girl dext door- comme le soulignait le journal PlayBoy à une époque, semble être le leitmotiv de cette série).
C'est un album très cru, pornographique mais qui tranche vraiment avec les albums habituels, en faisant des femmes évoquées dans ce récits non des femmes soumises (comme le fait Ardem) mais des maitresses -femmes, fières et dominatrices.

A réserver aux adultes, évidemment

note: 4/5

1427. Lien Rag - 15/06/15 16:47
Route 78 c'est sympa effectivement, mais la fin est un peu faible quand même...
Bien sûr c'est autobiographique donc ils ne vont pas conclure sur l'assassinat du président des états-unis, une apocalypse zombie ou le retour d'Elvis, mais vu le temps qu'ils ont mis à mettre leur histoire en forme ils auraient pu penser à comment la finir.
Notamment, vers la fin on voit les sentiments du couple évoluer, et il n'y a jamais de conclusion donnée vraiment à cette évolution.

1426. torpedo31200 - 15/06/15 16:25
Récits & Recettes, collectif d' histoires courtes (8 pgs), WebTrip & Sandawe.
Petit bouquin à 1000 exemplaires, édité à l' occasion de la 3ème édition d' un festival de BD lyonnais, dont le thème était la gastronomie entre Lyon et Barcelone.
2 histoires courtes sublimes, l' une signée Chloé Cruchaudet (qu' il me semble inutile de présenter mais au cas où... Ida et Mauvais genre chez Delcourt), l' autre de Javi Rey (jeune dessinateur belge qui avait fait Adelante dans la collection Secrets chez Dupuis), le reste est pas mal (Jaime Martin et Guillaume Long pour les plus connus) et parfois amusant (B-Gnet).
Ca sort cette semaine.

1425. suzix@bdp - 15/06/15 11:43
Lu L'autoroute sauvage #1 de Xiaoyu & Masmondet chez Les Humanoïdes Associés (mai 2015)

Tiré du roman du même nom de Julia Verlanger alias Gilles Thomas paru dans les 70's. C'est un road movie post-apo. C'est très similaire à "Hombre" : groupes cannibales, hordes prédatrices, une jolie jeune femme accompagne un gros dur. Je me demande d'ailleurs si Ségura n'a pas été très influencé par "L'Autoroute sauvage". Le dessin est qd même bien moins maitrisé que celui de Ortiz.
Note 3,75/5
Un autre roman de Julia Verlanger a été mis en cases chez Les Humanos, il s'agit de "Horlemonde" paru l'année dernière. Est-ce que qq'un a lu ça?

1424. suzix@bdp - 15/06/15 10:05
Lu L'île aux femmes de Zanzim chez Glénat (janvier 2015)

Délire fort sympathique d'un homme sur une île où tous les autochtones sont des femmes. Jolies couleurs.
Note 3/5.

1423. suzix@bdp - 15/06/15 10:02
Lu Route 78 de Cartier chez Delcourt collection Mirages (mars 2015)

L'auteur raconte sa traversée avec sa petite amie, en stop des USA lorsqu'il avait 20 ans dans les 70's. C'était qd même assez rock & Roll et dangereux! Sympa à lire.
Note 3,75/5 pour le sujet et son traitement très humain sans esbrouffe.

1422. Lien Rag - 07/06/15 21:18
Fabcaro j'ai un peu de mal quand même...
Je n'ai lu que Parapléjack (en recueil, et vraiment nul - je ne sais pas si l'effet est différent quand on lit les gags un par un dans la presse où il est paru à l'origine), et le Voyage au Pérou, qui contient des passages hilarants mais qui tourne assez vite en rond finalement.

1421. stefan - 07/06/15 19:40
oui, il est sorti jeudi dernier.

1420. froggy - 07/06/15 19:19 - (en réponse à : marcel)
D'apres bdnet, il est déjà sorti.
Liberation a fait un article dessus dans le numero d'hier.

1419. marcel - 07/06/15 19:16
froggy : Donc, je confirme, cette histoire est dans le tome 5 de la RAB.


stefan : J'achete d'habitude tous les Fabcaro mais, sans ton post, je serais surement passe a cote. Y a une date de sortie ?...

1418. froggy - 07/06/15 17:41 - (en réponse à : marcel post #416)
Oui, cela s'appelle d'ailleurs L'Allee aux 100 Collines.

1417. stefan - 07/06/15 15:47 - (en réponse à : Marcel et Froggy)
Ha Ha! Ma persévérance finit par payer!
Je crois que ces deux strips, que je trouve très bons, sont assez représentatifs de l´esprit général du livre, mais j´ai fait exprès de ne pas mettre ceux qui moi, personnellement, m´ont le plus fait marrer pour laisser des bonnes surprises.

1416. marcel - 07/06/15 02:27
Les 2 planches de Druillet sur un scenario de Gotlib (!) montrent bien qu'en ce temps, a l'epoque du journal, les collaborations les plus hasardeuses n'hesitaient pas a se constituer, ce sont peut-etre les 2 seules planches humoristiques que le dessinateur de Lone Sloane aient jamais commises et cela ne manque pas de sel
C'est celle qui finit par un jeu de mots ?... Parce qu'il y a dans le dernier RAB des collaborations de Gotlib avec des dessinateurs parfois improbables, comme Druillet ou Giraud.

1415. froggy - 06/06/15 22:19
Pilote Annuel 1972

Oui, je sais, ce n'est pas une nouveaute mais cela en est une pour moi. J'ai acquis cela sur ebay parce qu'il y contient une histoire de 6 planches dessinee par Alexis et surtout scenarisee par Charlier qui comme vous le savez tous pour ceux qui lisent ma prose regulierement est mon scenariste de BD prefere No 1. Comme c'est leur unique collaboration et qu'il n'y a quasiment aucune chance que cela soit repris dans un album, car ce n'est qu'une anecdote dasn la carriere de l'un et l'autre, j'ai profite de la baie pour l'acheter et a 15 euros avec un taux de change revenu en ma faveur, cela etait une aubaine dont j'aurais eu tort d ene pas en profiter. Qui plus est, le recueil est en excellent etat, pou ainsi dire etat neuf, protege par un plastique et sentant bon le vieux livre. Pour ceux qui cherche des vieilleries, cette odeur est unique et en ce qui me concerne elle m'est tres agreable.

Tout cela pour dire qu'il est est des choses qui viellissent bien et d'autres qui vieillissent mal. En ce qui concerne cce recueil, cela pencherait plutot du mal. Il est manifeste que cette compilation d'auteurs de Pilote est le fruit de son epoque, qui plus est datant d'apres les evenements de Mai 68. L'humour a bien change, les temps aussi et il faut maintenant considerer cet album comme representatif de l'epoque a laquel il a ete concu. On y a droit a un echantillon de quasiment tout ce que Pilote comptait comme auteur humoristique alors avant que ce petit monde n'explose et que certains auteurs ne partent ailleurs creer leur propre revue ou qu'ils aillent faire autre chose tel Patrice Leconte qui a tres bien fait de quitter la BD pour aller faire une brillante carriere dans le cinema. Le 7e et le 9e Art l'en remercie encore.

La distribution est brillante: apres Alexis et Charlier deja cites, on y voit les noms de Gotlib, Bretecher, Giraud, Gebe, Reiser, Cabu, Mezieres, Druillet, Lob, Greg, Mandryka et bien d'autres un peu moins connus. Les 2 planches de Druillet sur un scenario de Gotlib (!) montrent bien qu'en ce temps, a l'epoque du journal, les collaborations les plus hasardeuses n'hesitaient pas a se constituer, ce sont peut-etre les 2 seules planches humoristiques que le dessinateur de Lone Sloane aient jamais commises et cela ne manque pas de sel. Pour le reste, je n'ai ri aux eclats qu'une seule fois (pour un RAB de Gotlib), souri parfois (Alexis/Charlier,Druillet/Gotlib, un Bretecher), le reste m'a laisse de glace. Comme l'avait ecrit Danyel ici meme quand je vous avais fait part de cette acquisition, c'est tres bof.

Je ne donne pas de note car c'est trop ancien.

1414. froggy - 06/06/15 21:53 - (en réponse à : marcel)
Je ne le connais pas mais je sens que cet etat de fait ne durera plus longtemps.

1413. marcel - 06/06/15 19:55
Fabcaro est toujours bon.

1412. froggy - 06/06/15 19:02 - (en réponse à : stephan)
Tel Marcel, le Fabcaro me tente bien car le gag du manuel de savoir-vivre m'a fait hurler de rire. Si les autres sont de la meme veine, j'ai toutes les chances de passer un excellent moment.

1411. marcel - 06/06/15 18:41
Le XIII a perdu un demi point dans la nuit ?...

Sinon, du coup, le Fabcaro pourrait etre mon premier Vide Cocagne...

1410. marcel - 06/06/15 18:40
Le XIII a perdu un demi point dans la nuit ?...

Sinon, du coup, le Fabcaro pourrait etre mon premier Vide Cocagne...

1409. herve - 06/06/15 13:10 - (en réponse à : stephan)
Et que cela ne se reproduise plus!

1408. stefan - 06/06/15 12:06 - (en réponse à : hervé)
(oui désolé Hervé, je t'ai un peu pris en sandwich)

1407. herve - 06/06/15 09:59
XIII mystery #8

Il fallait vraiment oser, faire de Martha Shoebebridge, docteur radiée de l'ordre des médecins, et n'apparaissant que sur quelques pages du désormais mythique "le jour du soleil noir" , et disparaissant au bout de l'album, une héroïne à part entière d'un spin off de XIII.(Billy Stockton avait eu le droit aussi au même traitement de faveur, dans un album très réussi)
C'est vraiment un pari , mais un pari réussi par Wilson (plus connu sur l'univers de La Jeunesse de Blueberry et de F. Giroud (scénariste de talent , par exemple pour la série innovante pour l"époque du "Décalogue")
Certes, F.Giroud s'est fortement inspiré des éléments (assez peu nombreux) que lui a laissé Van Hamme dans le désormais incontournable n°13 de la série historique XIII, mais il a su enrichir le personnage avec une aventure sentimentale avec le futur président Walter Shéridan, qui fait de l'album un véritable préquel au premier volume de XIII , "le jour du soleil noir".
Un très bel album aussi bien au niveau graphique( je suis d'ailleurs surpris de l'évolution du dessin de Wilson qui finit par coller à celui de de Wance en fin d'album) que scénaristique.


En tout cas , malgré les grosses ficelles scénaristiques pour se raccrocher à la série mère, j'ai adoré la lecture de cet opus, qui, à mon avis, rejoint, les meilleurs de la série dérivée "XIII Mystery"

A lire absolument pour les amateurs de XIII

note:4/5

1406. Stefan - 06/06/15 01:32
Economix Par Michaël Goodwin et Dan E Burr aux Arènes.



Le seul petit reproche que je ferais à cet excellent livre est d'être essentiellement centré sur l'histoire des états unis. On rêve en le lisant, d'avoir des chapitres supplémentaires sur l'Europe, l'Asie et l'Afrique.



Ce livre retrace de manière rigoureuse l'histoire économique des Etats Unis depuis le XVIII ème siècle. Les différentes théories économique élaborées au fil des années, leurs failles, leurs réussites et leurs limites, les différentes crises, leurs causes et les solutions trouvées... et c'est passionnant. Ce qui est troublant c'est de constater que la situation actuelle, même si le contexte à des proportions inédites, n'est pas si inconnue, et que les solutions envisagées par les différentes instances politiques au pouvoir au sommet de la crise, sont souvent celles qui se sont révélées néfastes par le passé. Ce livre nous explique clairement où nous en sommes, comment nous en sommes arrivés là, comment on pourrait s'en sortir et pourquoi on ne s'en sort pas, tout ça de manière claire et précise, sans avoir besoin d'avoir recourt à des théories conspirationnistes ou xénophobes, juste en présentant simplement les enjeux économiques en conflits.




1405. Stefan - 06/06/15 01:14
Les rêveurs lunaires Par Cédric Villani et Edmond Baudoin chez Gallimard.



La rencontre entre le peintre poète virtuose Edmond Baudoin et l'authentique génie mathématique médiatique Cédric Villani était aussi inattendue que prometteuse. Le résultat est à la hauteur de son affiche. Derrière le destin de quatre génies méconnus qui ont changé le cours de l'histoire, on trouve un livre magnifique aux multiples pistes de réflexion et intérêts.



Ce livre est un livre historique pointu. C'est un document scientifique sérieux, intéressant et accessible. C'est une réflexion sur l'histoire, sur les sommes de petits riens qui peuvent faire basculer une guerre. C'est une réflexion sur la responsabilité scientifique en générale et sur l'arme atomique en particulier, sur l'impact de cette dernière sur la géopolitique et la perception de l'homme au XXème siècle. C'est aussi, au travers du traitement ingrat réservé à ces personnages essentiels, une réflexion plus générale sur notre société et sa façon de gérer les exceptions, les anticonformistes. C'est tout cela, servi avec finesse, poésie et intelligence et bénéficiant du trait magnifique d'Edmond Baudoin.


1404. Stefan - 06/06/15 01:01
Achille Par Thomas Gochi et Mike Gory chez Vide Cocagne.



Achille est Super Power Wonder Man un super héros venant d'une planète lointaine, exilé sur une terre alternative où le Hard Rock serait la référence culturelle incontournable.



L'intrigue se déroule selon une trame classique de roman noir au grès des délire de ses auteurs de manière dynamique et rafraichissante. Le livre joue, bien sûr, un peu sur la fibre nostalgique des fans de Hard Rock des années 80/90, mais sans jamais tomber dans les références trop pointues pour que les néophytes puissent suivre.



Le dessin faussement naïf donne corps a cet univers atypique et contient quelques morceaux de bravoure, à commencer par les relectures de pochettes de disques de métal célèbre qui sillonnent se livre et qui structurent le récit.


teaser1pluie par modelehomme

1403. herve - 06/06/15 00:49
XIII Mystery : Martha Shoebridge

Il fallait vraiment oser, faire de Martha Shoebebridge, docteur radiée de l'ordre des médecins, et n'apparaissant que sur quelques pages du désormais mythique "le jour du soleil noir" , et disparaissant au bout de quelques pages; une héroïne à part entière d'un spin off de XIII.
C'est vraiment un pari , mais un pari réussi par Wilson (plus connu sur l'univers de La Jeunesse de Blueberry et de F. Giroud (scénariste de talent , par exemple pour la série innovante pour l"époque du "Décalogue")
Certes, F.Giroud s'est fortement inspiré des éléments (assez peu nombreux) que lui a laissé Van Hamme dans le désormais incontournable n°13 de la série historique XIII, mais il a su enrichir le personnage avec une aventure sentimentale avec le futur président Walter Shéridan, qui fait de l'album un véritable préquel au premier volume de XIII , "le jour du soleil noir".
Un très bel album aussi bien au niveau graphique( je suis d'ailleurs surpris de l'évolution du dessin de Wilson qui finit par coller à celui de de Wance en fin d'album).
En tout cas , malgré les grosses ficelles scénaristiques pour se raccrocher à la série mère, j'ai adoré la lecture de cet opus, qui, à mon avis, rejoint, les meilleurs de la série dérivée "XIII Mystery"

A lire absolument pour les amateurs de XIII

note:4,5/5

1402. Stefan - 06/06/15 00:36
Talkshow Par Fabcaro, Collection Alimentation Générale chez Vide Cocagne.



Je crois que la première choses que j'ai à dire sur ce livre, c'est que la première fois que j'ai découvert les Talkshow de Fabcaro, c'était dans Alimentation générale n°3, j'étais dans le train, revenant de Saint Malo et je me suis mis à rire, tout seul, comme un con, avec la sensation que les autres passagers me regardaient bizarrement. Cela m'arrive suffisamment rarement pour que cela mérite d'être souligné.



Talkshow c'est une série de strips en 8 cases, graphiquement assez minimaliste mais diaboliquement efficace. (profitons en au passage pour souligner le magnifique travail de Boris Miroir sur la couv) Plan fixe, une journaliste, toujours la même reçoit, dans son studio télé, à chaque fois un invité différent et c'est un festival de non sens, de bêtise, d'inattendu et de vulgarité. Mais si ces invités qui n'ont rien à dire, ou complètements idiots, et cette journaliste incompétente toujours à côté de son sujet, tous pourtant très satisfaits d'eux même, nous font tant rire, c'est que la caricature est réussie. Or le propre d'une caricature réussie c'est de ressembler de façon troublante à son modèle.




 


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