Que venez-vous de lire et qu'en avez-vous pensé? (18)

Les 1501 commentaires sont triés des plus récents aux plus anciens .



1051. herve - 30/09/17 18:01 - (en réponse à : froggy)
Mon libraire m'a conseillé la même chose!

1050. froggy - 30/09/17 17:47 - (en réponse à : Herve)
Je suis ravi pour toi que tu aies apprecie ce Face au mur autant que moi, c'etait assurement une bonne BD pour l'ete.

Si tu as aime le dessin d'Astier, je te recommande L'affaire des affaires, c'est sur l'affaire Clearstream et c'est passionnant.

1049. herve - 30/09/17 17:42
Face au mur Jean Claude Pautot & Laurent Astier.

Pourtant tiré d'une histoire vraie (celle inspirée par l'histoire de JC Pautot, braqueur "de profession", cette bande dessinée débute comme dans la série "Prison Break", par un projet d'évasion.
J'ai vraiment dévoré cet album, qui se lit d'une traite malgré un fil non chronologique (d'ailleurs ce parti pris est assez déroutant dans la lecture). On finit presque à s'attacher à Jean Claude Pautot,individu pourtant jugé particulièrement dangereux, à tel point qu'une fois la dernière page du livre tournée, on se demande : et puis? la suite ? qu'est-il devenu?
C'est la deuxième fois (avec "Comment faire fortune en juin 40") que je découvre le style de Laurent Astier.
A chaque chapitre correspond une couleur dominante,et son dessin colle parfaitement à ce polar qui pourrait facilement s'apparenter à une fiction américaine tant le rythme est soutenu.

Un très bon moment de lecture, et une collaboration efficace entre l'ex taulard et le dessinateur.

note:4/5

1048. froggy - 29/09/17 00:47
Felix, Integrale 1

Pour celles et ceux qui avaient rate l'edition commencee par Michel Deligne en 1981, les Editions de l'Elan vous offre une seance de rattrapage (a 2000 exemplaires seulement, depechez-vous, il n'y en aura pas pour tout le monde). Cette seance de rattrapage est meme meilleure car le nouvel editeur reedite la premiere serie la plus celebre de l'oeuvre de Tilleux dans sa version d'origine c'est a dire en noir et blanc avec planches manifestement restaurees accompagnees de toutes les annonces et dessins qui preparaient le lecteur d'Heroic-Album a une prochaine aventure du heros a lunettes dans les pages de la revue. Ce qui veut dire que tout ce qu'il pouvait y avoir y est. Les amateurs de la serie ont en ainsi pour leur argent. Ca tombe bien, j'en suis. Et vous, vous en etes aussi?

Evidemment, avec tous ces plus, l'edition Deligne fait pale figure a cote de celle-ci bien qu'elle etait en couleurs. Cela veut donc dire que si vous en avez un exemplaire, vous pourrez le remettre sur son etagere ou il accumulera la poussiere car vous n'etes pas pret d'y revenir, cet album est devenu l'edition ultime. Il n'y a pas seulement les dessins d'annonce, mais il y a aussi la qualite du papier, et bien entendu , il y a deux dossiers, l'un fort interessant sur Fernand Cheneval, le createur de la revue et un autre sur les magazines de BD en Belgique au moment en 1945, annee du lancement d'Heroic-Albums.

Si mes souvenirs sont bons, c'est notre ami Philippe, qui avait craint que cette nouvelle tentative de reediter Felix ne se solde par un echec. En meme temps, jouant les oiseaux de mauvais augure, il pensait que c'etait une mauvaise idee de commencer par le milieu. En effet, je me permets de rappeler a l'aimable audience que vous etes, qu'a la suite du pataques et des tentatives infructueuses de Deligne, Dupuis et ensuite Niffle de reediter la serie, les 2 premiers ayant commence par les premiers episodes et le dernier ayant decide de commencer par les derniers et de proceder ainsi a une reedtion retro-chronologique, les Editions de l'Elan deciderent de debuter leurs reeditions en commencant par le milieu, comblant ainsi le trou laisse par les 3 autres editeurs. Sincerement, je pense que c'etait une excellente idee car elle a permis aisni d'attirer tous les possesseurs des albums Deligne/Dupuis/Niffle frustres d'attendre depuis si longtemps de lire ces histoires manquantes. Ca tombait bien, j'en etais. Et vous, vous en etiez aussi? Ces albums nous ont montre la qualite de cette nouvelle edition et ils ne pouvaient que nous mettre en appetit lorsque ceux comprenant toutes les histoires deja reeditees sortiraient. En meme temps, commencer une collection de reeditions pour des histoires concues il y a 68 ans a ce jour, pouvait s'averer etre une entreprise commercialement hasardeuse si l'on considere strictement et uniquement le dessin.

C'est la ou je voulais en venir, il est evident que le dessin de Tillieux de 1949, il n'a pas encore 28 ans, et celui de 1956, annee de la premiere publication de Gil Jourdan dans Spirou, le journal de la bonne humeur, est completement different. Le premier est celui d'un debutant relativement doue, le deuxieme est celui d'un dessinateur mature qui a beneficie de toute l'experience acquise depuis apres avoir dessine 67 histoires de Felix. Si le lecteur n'est pas averti, cela peut surprendre car la toute premiere histoire de Felix, La turquoise creuse laisse a peine entrevoir ce que deviendra la serie par la suite aussi bien quant au dessin qu'au scenario; decors a peine esquisses, personnages pas terribles, scenario abracadabrant, une litanie de texte en plein de l'intrigue. Lu aujourd'hui, il est evident que le jugement est severe. La lecture de ces 16 planches m'a rappele celle de Tintin au pays des Sovierts qui lui aussi est un momument d'erreurs graphiques et scenaristiques mais qui, et je mets volontairement de cote le fait que cela soit le premier Tintin, c'est a dire la pierre angulaire de toute la BD FB, degage une peche d'enfer grace a l'energie qui exhale de toutes les planches, si ce n'est cases. Comme Tillieux n'a que 16 planches pour convaincre son lecteur, c'est a dire 3 fois rien compare aux 132 de Tintin, il a rempli son recit d'une vivacite debordante et cela n'arrete pas de la premiere case jusqu'a la derniere, on constatera par la suite, que cela sera le cas dans toute son oeuvre, que ce soit aussi bien en 16 planches pour Felix, qu'en 44 pour Jourdan, il n'y a pas de temps mort dans un recit de Tillieux, cela commence des la premiere case et ne s'arrete evidemment qu'a la derniere. Malgre ce que j'en ai ecrit, j'ai beaucoup aime cette histoire grace pricncipalement a son tout debut ou on decouvre le heros completement desargente et affame. C'est aussi une chose que l'on verra regulierement chez Tillieux, ou les heros ont aussi des problemes pecuniers, Gil Jourdan les evoque souvent dans les premiers albums de sa serie. J'aime bien cela car cela les rapproche plus de son lecteur meme si ils vivront des aventures extraordinaires, hors du quotidien du lecteur lambda.

Les autres histoires contenues dans cet album sont du meme tonneau et lorsque vous les lirez (si ce n'est deja fait), vous en aurez reconnu certaines si vous avez lu Tif & Tondu, Les ressuscites et Gil Jourdan, Libellule s'evade et Popaine et vieux tableaux. Autant vous le dire, cela n'a aucune importance, c'est comme lire deux versions de la meme histoire par deux dessinateurs differents, Will pour le premier et Tillieux cuvee 56 pour le deuxieme. La lecture de ces autres histoires demontre que Tillieux progressera rapidement quant aux decors par exemple, le chateau en ruine des Ressuscites est tres bien rendu a mon avis. Il ameliorera egalement ses scenarios qui deviennent plus consistant et mieux equilibres.

Note finale, 4,5/5. Il serait dommage que vous manquiez de decouvrir les premiers veritables pas d'un des grands de la BD FB. A mon avis, c'est un indispensable

1047. Suzix@bdp - 26/09/17 20:06
1045. froggy - 26/09/17 17:11 - (en réponse à : Suzix post #1039)
Tu comptes lire le tome 1?


Oui je lirai le tome 1 de "Soleil froid" dès que je l'aurai débusqué en EO en état correct.

1046. froggy - 26/09/17 19:40
Les Chevaliers d'Heliopolis 1, Nigredo, l'oeuvre au noir

Ou comment Alejandro Jodorowsky veut se prendre pour un autre Alexandre, Dumas en l'occurrence et de reecrire l'Histoire.

Cette nouvelle serie prevue en 4 tomes nous raconte la destinee de Louis XVII, rien de moins. Il est inutile d'annoncer que cette destinee imaginaire est tres eloignee des ouvrages de Mallet & Isaac. Ecrivons tout simplement que tel son glorieux qui avait dit, "Il est permis de violer l'histoire, à condition de lui faire un enfant" (et Dieu sait si Dumas en a fait de beaux), ici, nous sommes en presence de deux et Jodorowsky a concu une intrigue qui explique entre autres les raisons de l'assassinat de Marat par Charlotte Corday sur une idee deja vue dans Le Vicomte de Bragelonne. Evidemment, le scenariste etant ce qu'il est, il n'a pu s'empecher de creer des creatures fabuleuses, d'y inserer des questions relatives a l'esoterisme, au fantastique, a l'onirisme, mais aussi des super-heros aux capacites physiques et intellectuelles hors du commun, et bien sur le rite de l'initiation si cher a l'auteur. J'ai bien peur que ce melange n'ait l'heur de plaire a des royalistes purs et durs. Mais qui se soucient de leur opinion?

Il est difficile d'ecrire plus sur cette histoire sans risquer de reveler des pans entiers de l'intrigue qui en surprendront plus d'un. L'histoire commence avant la Revolution Francaise avec la conception de Louis XVII et le tome s'acheve sous la Restauration quand Louis XVIII a ete installe sur le nouveau trone de France.


Comme j'en ai pris l'habitude avec Jodorowsky, il me fait decouvrir un dessinateur que je ne connaissais pas encore. Ici, il s'appelle Jeremy. Il avait travaille avec Philippe Delaby a qui il a dedie l'album. Ce dessianteur est tout a fait dans la lignee des autrers qui ont travaille avec Jodorowsky, Moebius excepte bien sur. Il est manifestement realise sur ordinateur et cela ne me derange pas du tout, bien au contraire car l'outil informatique permet de realiser des couleurs infaisables avant. Le dessin est plaisant et seduisant bien que n'etant pas d'une folle originalite, les amateurs apprecieront pour ce qu'il est. De mon cote, je le trouve tres mainstream, tout a fait dans le ton des autres SF et HF du scenariste, il ne me surprend pas. Cependant, il denote un homme qui a travaille et tel l'artisan, ce qu'un dessinateur de BD est a mon avis, ce qui n'est pas du tout pejoratif quand j'ecris cela, Jeremy s'est applique a nous livrer le meilleur de lui-meme et d'etre a la hauteur des ambitions de Jodorowsky. et en cela,il a parfaitement reussi son ouvrage. La composition de ses planches est impeccable et il a donne un excellent cadrage a chacune de ses cases afin de leur donner la force et la puissance necessaire.

Note finale, 3,5/5. Si vous ne prenez pas cette histoire au serieux, ce qu'il ne faut pas faire bien entendu, vous passerez un bon moment de lecture

1045. froggy - 26/09/17 17:11 - (en réponse à : Suzix post #1039)
Tu comptes lire le tome 1?

1044. suzix@bdp - 26/09/17 00:05
(;o)

1043. herve - 25/09/17 23:54
Hé! hé!!

1042. suzix@bdp - 25/09/17 23:53 - (en réponse à : froggy)
fais gaffe qd même hein! Ce que lit Hervé, c'est de la bonne. Faut avoir l'habitude sinon tu risques de pas fermer l'oeil de la nuit!

1041. froggy - 25/09/17 17:12 - (en réponse à : Herve)
J'ai oublie de dire qu'apres t'avoir lu, cette BD me tente beaucoup.

1040. suzix@bdp - 25/09/17 12:34
Je suis vraiment à jour sur la lecture des sorties 2017. Un bon cru pour moi cette année !

1039. suzix@bdp - 25/09/17 12:15
Lu Soleil Froid #2 de Damien & Pécau (sept. 2017)

J'avais snobé le tome 1 ... je me demande encore bien pourquoi. C'est un post-apo à mi-chemin entre "L'autoroute sauvage" et "Les oiseaux" de Hitchcock. L'ambiance est bien plantée. Les rencontres du héros sont intéressantes. Pas un enfant de choeur (il flingue deux jeunes femmes (peut-être contaminées) qui se jettent sur lui pour lui prendre une seringue de vaccin ... malgré cela, je sens que les auteurs veulent nous faire un truc un peu trop alambiqué pour éviter le roadmovie habituel. MAis c'est casse-gueule de trouver des réponses à tout ce merdier! Je vais tenter de trouver le tome 1 et je verrai si je donne suite au tome 3 ... mais y'a de grandes chances qd même!
Note 4/5.

1038. suzix@bdp - 25/09/17 12:09
Lu Streamliner #2 de Fane chez Rue de Sèvres (sept. 2017)

Sympa. BD sans prise de tête faisant référence à des faits réels.
Dessin vif.
Note 4/5.

1037. froggy - 23/09/17 00:39 - (en réponse à : Herve)
Je me coucherai moins con ce soir grace a toi car j'ai appris un mot que j'ignorais, candaulisme. Je ne savais pas que cela s'appelait comme cela bien que je le pratique depuis ma plus tendre enfance. Ah, ah, ah!

1036. Quentin - 22/09/17 23:19
Je viens de finir les 3 tomes d'Eco, d'Almanza et Bianco, chez Soleil. Ce cycle revisite de manière fort intelligente les contes populaires classiques, en explorant leurs côtés ténébreux. Le genre est difficile à définir. J'avais acheté ca pour ma fille de 10 ans, mais je pense qu'il faudra bien attendre encore 3-4 ans avant de la lui mettre entre les mains. Les dessins sont plutôt des illustrations (il n'y a pas de phylactères), à la croisée entre dessins de livre d'enfant et illustrations gothiques. C'est très étonnant et une belle réussite. Cette collection métamorphose chez Soleil réserve décidément de belles surprises.

1035. herve - 22/09/17 11:48
Extases #1 JL Tripp

« Extases » c’est d’abord l’album de la liberté, de la liberté sexuelle telle que l’a vécu Jean Louis Tripp à l’heure où le SIDA ne sévissait pas. Mais c’est aussi celui de l’amour joyeux, fou voire gai (sans jeux de mots, bien que sur certaines pages….vous verrez).
Est-ce du courage, de la folie ou un défi, en tout cas, Jean Luis Tripp se met à littéralement à nu dans cette nouvelle série (qui comprendra 3 ou 4 albums) qui retrace sa vie sexuelle depuis son enfance ou adolescence. Quelle vie sexuelle, mon dieu ! Il se livre sans tabou. De la découverte de l’onanisme à la partouze (mais qu’est-ce qu’il lui reste donc à découvrir pour les prochains volumes ?), tout y passe, y compris la candaulisme, l’amour libre, l’échangisme, l’expérience homosexuelle….
Mais ce premier opus est aussi drôle (ah ! le sympathique satyre bien membré est assez réussi !) et Jean-Louis Tripp nous livre des dessins exagérés de pénis et autre organes, qui ne donnent pas à cet album une connotation pornographique (on est assez loin du genre bd dite pour adultes), mais au contraire apporte un côté assez pédagogique sur les questions sexuelles.
Comme beaucoup, j’avais découvert Jean Louis Tripp avec la série « le magasin général », qui rétrospectivement, avec le personnage Marie, brise aussi les tabous de l’époque. Je trouve évidement que son dessin est très proche de celui de cette série, à tel point que je me demande quel était l’apport de Loisel comme dessinateur.
La narration est fluide, même si parfois elle ne suit pas toujours la chronologie, et le fait de passer de la description narrative à la confession (avec le passage au « je » au bout de quelques pages) donne un côté encore plus fort au récit.
C’est certainement l’album de la rentrée.

note: 4/5

1034. froggy - 22/09/17 00:20
Irlandais, anglais, c'est la meme chose, non? Ils nous battent regulierment au Tournoi des 6 nations.

LOL

Non pas taper, non pas taper!

A propos, je n'aime pas boire de la cervoise tiede.

1033. Ronny - 21/09/17 11:51 - (en réponse à : Froggy)
Irlandais, pas anglais, pour Guinness

1032. Suzix@bdp - 21/09/17 11:02
Je plussoie!
Je mettrais juste 5/5 au lieu de ton 4/5.

As-tu scruté les couv' avec attention ? Celle avec des personnes déguisées est un clin d'œil de geek à Star Wars.

1031. herve - 21/09/17 10:11
J'avais d'abord découvert le tome 1 d' Urban il y a quelques années, sans y donner suite. Et là au hasard de mes déambulations, je tombe sur les 4 premiers volumes de cette série à la médiathèque. Je m'y suis plongé à mon retour et j'ai littéralement dévoré les 4 volumes d'une traite.
Le scénario de Luc Brunschwig est captivant. Il relève à la fois du récit d'anticipation, de l'enquête policière et de questions sociétales.En outre, Luc B. sait amener un suspens inattendu à chaque fin d'album, qui donne furieusement envie de connaitre la suite.
Avec ce récit d'anticipation, on plonge entièrement dans l'univers de "Blade Runner" ou du "Cinquième élément" (d'un autre Luc B.)
Même si au fil des albums, on est un peu bousculé par la chronologie des événements, on se remet vite dans l'histoire en quelques cases.
Le scénario est habile, conçu comme un véritable mécanisme d'horlogerie, et ne ménage pas les rebondissements qui happent le lecteur.
Même si j'ai eu du mal à cerner le dessin de Roberto Ricci, je dois dire qu'au fil des pages, je m'y suis pleinement habitué, à tel point qu'à présent, je n'imagine pas un autre style pour coller à l'univers imaginé par Luc B.

Vivement le tome 5, qui sauf surprise, devrait clôturer cette trépidante aventure.

note :4/5

1030. froggy - 20/09/17 23:31
Barral & Benacquista, Le guide mondial des records

C'est attire par le pitch que j'ai acquis cet album. Comme quoi, parfois , les commerciaux de chez Dargaud font bien leur travail. L'histoire est celle d'un huissier du Guide Mondial des Records publie par les Editions Guiness, le brasseur anglais bien connu, ce qui fait que ce livre n'est pas de la petite biere, bien au contraire, considerant les auteurs et surtout l'histoire. Cet huissier enregistre les records humains les plus farfelus et surtout les plus debiles et stupides, le plus gros chou vert du monde, la lettre la plus longue, le plus rapide nageur age de plus de 100 ans sur 100 m, faire claquer avec deux doigts 1 metre carre de papier bulle en moins d'une minute etc. Vous voyez le genre. Un matin, il recoit un courriel lui annoncant que son envoyeur va commettre un record d'assassinats. A charge pour notre verificateur d'enregistrer le score et de le modifier annuellement. Ce qui veut dire qu'il met ses victimes en biere.

C'est donc cette idee de depart bien intrigante qui m'a tente et je n'ai pas ete decu du tout car le scenariste sait y faire en matiere d'histoires policieres mais pas que. En effet, le scenario ne s'attarde pas tant que cela sur la mecanique policiere, mais il prend son temps a nous decrire le quoitidien de cet homme tout a fait ordinaire et d'une banalite saisissante qui tout d'un coup est confronte a un evenement extraordinaire qui est en train de bouleverser sa vie; la recherche de ce tueur en serie mais aussi sa rencontre avec une jeune femme qui sait jongler avec 7 batons de majorette a la fois. Le recit est mene tambour battant en prenant bien son temps mais sans aucun temps mort. L'humour est constamment present dans l'ouvrage, on sourit souvent en voyant les gens s'escrimer a realiser ces records stupides voulant voir leur nom associe a un exploit et imprime dans un livre. Il faut noter que le scenariste ne fait pas de son heros un juge des performances qu'il verifie. Bien au contraire, il est caracterise des le debut comme celui des verificateurs qui est le meilleur psychologue sachant utiliser les mots appropries pour annoncer aux gens qu'ils ont echoue dans leur tentative de record. Je ne serais pas aussi affirmatif pour Benacquista, il ne s'est pas gene pour nous montrer le cote ridicule de ces records. Il faut egalement noter la maitrise de l'intrigue qui fait rejoindre la fin a un element annonce au debut, je ne peux en ecrire plus bien entendu.

Qui est Barral? C'est la question que je me pose a son sujet car le dessin de cet album ne ressemble aucunement a ceux de lui que j'ai deja; Philip & Francis, mais la c'est normal car il y parodie Blake & Mortimer, avec Nestor Burma, il s'est fondu avec aisance dans le style cree par Tardi. Est-ce que cet album est celui ou il y est le plus personnel? J'aime bien car son dessin est precis et efficace, les decors sont bien rendus, les cases et planches bien composees et les personnages tres expressifs. De ce cote-la, il me rappelle le dessin de Martin Veyron dans le rendu des yeux par exemple.

Note finale, 3.75/5. Un bon album, pas indispensable loin s'en faut, mais qui vous fera passer un tres agreable moment. Le genre de livre que je relirai avac plaisir une fois de temps en temps.

1029. marcel - 19/09/17 01:46
Et c'est pas un raison farfelue : Terance et Philip ont perverti leur belle jeunesse en leur apprenant des gros mots ("shut your fucking face, you uncle fucker"). Et les gros mots, c'est le mal !

1028. marcel - 19/09/17 01:43
J'ai bien sur vu le film de South Park (je crois qu'ils avaient traduit le titre littéralement), et sa celebre chanson Blame Canada ("it is not even a real country anyway").
Meme mieux, j'ai joue au jeu video Stick of truth (je joues tres peu, mais celui-là m'a eclate), et il y a toute partie ou on part au Canada. Et on se retrouve des la frontiere passee dans un jeu tout pourri des annees 80, en 2D pixellisee degueulasse.
J'ai l'impression qu'ils sont un peu aux américains ce que les belges sont aux français.

1027. froggy - 19/09/17 00:41 - (en réponse à : Marcel post#1018)
Une des formes d'humour ici est de considerer le Canada comme responsable des qu'il y a un probleme. "Something is wrong? Blame it to Canada!"

Tu en en vois un exemple dans le long metrage South Park: bi gger, longer, uncut (j'adore le titre original qui est tres ose pour ici a cause de son sous-entendu, je ne connais pas le titre francais) ou au deuxieme tiers, les USA font la guerre au Canada pour une raison completement farfelue.

Maintenant, tu comprendras mieux le contexte de cette BD si tu ne le savais pas deja.

1026. froggy - 18/09/17 23:02
Caza, Scenes de la vie de banlieue, l'integrale

Cette nouvelle edition de cette mini-serie m'a fait faire un veritable voyage dans le temps puisqu'elle m a ramene dans les annees 70, annees de ma folle adolescence bercees d'une tendre insouciance ou je me preoccupais plus de savoir ce qu'il y aurait dans le prochain Spirou, le journal de la bonne humeur, quel bon film passerait ce soir la tele (sauf le mercredi, le vendredi et le samedi) et ce que maman aurait prepare pour le diner. J'oublie volontairement les pantalons pattes d'eph' et les emissions des Carpentier ou officiaient regulierement Mireille Mathieu et Dalida. C'etait aussi le temps ou on ne parlait pas encore du malaise des banlieues et des cites HLM dont les habitants continuaient a voter communiste. Georges Marchais venait de remplacer Jacques Duclos, homme dont je n'aimais pas la figure comme celle de Michel Poniatowski pour faire bonne mesure car je ne veux pas me montrer trop sectaire. C'etait aussi un temps qui etait toujours sous l'influence de Mai 68 avec ses utopies et ses reves d'un monde meilleur. Mao etait toujours vivant avec sa cohorte de fideles en France, ce qui faisait dire aux humoristes que la difference entre un maoiste francais et un maoiste chinois etait que le francais en avait ras le bol alors que le chinois en avait juste un petit peu dans le fond. Pendant ce temps-la, au Cambodge, les Khmers Rouges massacraient allegrement ses congeneres au nom de leur ideologie. Scenes de la vie de banlieue est parfaitement representatif d'un certain etat d'esprit qui predominait alors. En cela, je trouve qu'elle est un tres bon document sociologique.

J'ai fait la connaissance de cette serie quand j'ai decouvert Pilote Mensuel (Matin, quel journal!) que je lisais en recueils au tout debut des annees 80. N'ayant pas encore tout a fait 20 ans et vivant alors en banlieue parisienne, je ne pouvais qu'etre sensible a cette bande qui avait tout plaire, tout d'abord, une BD completement differente de ce que je lisais alors dans Spirou et Tintin (le journal des jeunes de 7 a 77 ans) et puis elle parlait de sujets qui etait dans l'air du temps avec ses themes sur l'ecologie, l'abrutissement des masses sous-proletariennes par les medias et, visez mon regard, la television surtout, le mode de vie citadin devenu un enfer compare aux bienfaits de la vie a la campagne, (l'habitat rural contre l'habitat urbain), la societe de surconsommation (deja!), la Citroen 2 CV compare a tout le reste du parc automobile, etc. C'est plein de choses qui me sont immediatement revenues a la memoire en relisant, un effet Madeleine garanti.

Lire cela aujourd'hui prete evidemment a sourire car beaucoup des preoccupations d'alors ont disparu, n'ayant plus lieu d'etre et d'autres les ont remplacees. Il en est ainsi des habitants des HLM decrits par Caza qui ne sont plus les memes en partie. Les seules drogues consommees dans la BD sont des pilules de LSD qui sont une marque de contestation. L'album est composee de plusieurs histoires courtes aux themes divers et varies et qui tournent souvent vers l'onirique, le fantastique et meme l'horreur en quelques occasions, comme nous le montre la couverture choisie par les Humanoides Associes pour cette nouvelle edition. Je ne pense pas que ce soit tres interessant pour vous que je vous raconte le contenu des histoires courtes, ecrivons tout simplement qu'elles sont en parfaite symbiose avec l'epoque.

Mai 68 etant passe par la et Pilote n'etant plus le journal d'Asterix et Obelix, il y a un peu de nudite dans cet ouvrage aussi bien feminine que masculine, ce qui est assez rare pour etre souligne meme en 2017. Et il n'y a pas que Mai 68, qui soirt passe par la, il y a aussi Druillet auquel on ne peut pas penser en de multiples occasions quand on lit l'ouvrage. Autant l'ecrire tout de suite, je n'aime pas du tout le dessin de Druillet auquel je suis completement refractaire. Ce n'est pas ce que ce n'est pas bien, ce n'est pas pour moi. Pour reprendre une exemple de conversation recente, Druillet est pour moi ce que Ribera est pour Lobabu. J'ai essaye mais je n'y arrive pas. Caza ne fait pas du Druillet a tort et a travers, il n'est pas a lui ce que Seron fut a Franquin, disons qu'en quelques occasions, on constate son influence sur l'auteur. Un autre dessinateur auquel je n'ai pas pu m'empecher de penser est Sole. Je trouve leurs styles tres proches l'un de l'autre meme si ils sont parfaitement identifiables. Il y a des planches ou Caza restitue tres bien l'angoisse et la peur, il y a un petit cote Lovecraft chez lui. Un seul petit defaut, il y a un aspect mecanique dans son dessin qui l'empeche d'etre sensuel quand il dessine une jolie jeune femme entierement denudee. On admire la plastique de la dame en question mais on reste etranger, cela laisse froid le lecteur.

Note finale, 3.25/5. J'ai bien aime, j'en recommande la lecture mais je me demande sincerement ce qu'un lecteur qui n'a pas connu ses annees-la en pensera.

1025. marcel - 18/09/17 14:23
Oui, c'est partout comme ca. Mais c'est tres loin de Cassegrain, il n'y a pas une once de caricature dans le dessin de Skroce, c'est beaucoup plus realiste.

1024. torpedo31200 - 18/09/17 12:52 - (en réponse à : marcel - post # 1022)
We stand on guard n' est pas prévu pour 2017.

1023. suzix@bdp - 18/09/17 09:47 - (en réponse à : We stand on guard)
La couv' fait très US mais pas trop le dessin. On dirait un peu du Cassegrain sur certaines cases. C'est partout comme ça?

1022. marcel - 18/09/17 00:55
Suzy : Urban l'a annonce pour 2017 mais je le l'ai pas encore vu dans leur calendrier des sorties... Et c'est en un seul volume, au cas ou c'etait pas clair.

1021. suzix@bdp - 17/09/17 23:38
Lu Jeremiah #35 de Hermann chez Dupuis (sept. 2017)

Torpedo a été très élogieux sur ce nouveau tome ... 'tain j'ai cru c'était une blague de mauvais goût. Sur les 10 premières pages, il y a bien 5 à 10 bulles incompréhensibles. Pour le scénar, il fait des circonvolutions autour d"'un camp avec des travailleurs prisonniers mais avec des trous béants dans un grillage ... aucun intérêt. Le seules bonnes choses que j'ai trouvées sont qq scènes "grand format" où cela se fight en couleur. Et une case sublime où Kurdy dit à son pote qu'il faut être patient avant de sortir (ce qui est faux) alors qu'li le supplie de le faire sortir se sachant en danger de mort : le visage qui disparait sous l'ombre du casque est déjà une prémonition fatale. Très bien vu. Et bien entendu, SPOILERc'est la rencontre de Kurdy avec deux de ses acolytes qui l'accompagnent dans toutes ses aventures! En lisant vous les devinerez très vite comme je l'ai fait.FIN SPOILER. Pour terminer, cet album qui raconte un épisode de l'adolescence de Kurdy est plus tendre qu'habituellement, âr exemple avec un Kurdy moins sûr de lui notamment avec les femmes ... jolies cette fois! (;o)

Note : 3/5.

1020. suzix@bdp - 17/09/17 23:26 - (en réponse à : marcel)
Intéressant le pitch de cet album. Tu nous alerteras quand cela sortiras en français?

1019. herve - 16/09/17 18:52
TER #1 Rodolphe & Dubois

Avec, un peu de retard, je viens de découvrir cet album.
Les éditions Daniel Maghen ont l'habitude de nous proposer des ouvrages de très belle qualité. Le travail est très soigné.
Je ne connaissais pas du tout le dessin de Christophe Dubois, et bien je dois avouer qu'il est vraiment superbe. Comme l'a souligné quelqu'un, son style fait peut se rapprocher de celui de Serpieri sur certaines planches. Les scènes de nuit sont particulièrement réussies et d'une beauté à couper le souffle.
Côté scénario, j'ai rapidement accroché.
Cet inconnu sorti de nul part et doué de ses mains intrigue fortement. On reconnait aussi la patte de Rodolphe avec le bestiaire présent sur TER, digne de celui que l'on peut trouver sur "Aldébaran".
Et que dire de la dernière page qui nous donne furieusement envie de connaitre la suite.
Vivement le tome 2.

note : 4/5

1018. marcel - 13/09/17 15:11
C'est pas (encore) sorti en français, mais j'ai lu We stand on guard, de Steve Skroce et Brian K. Vaughan.



L'idee de Vaughan est maline : nous sommes au debut du XXIIeme siecle et les USA ont tellement nie le rechauffement climatique qu'ils se trouvent en manque d'eau potable. Du coup, suite a une attaque contre la Maison Blanche (dont les responsables semblent... obscurs, dirons-nous), ils décident de tenir pour responsable... le Canada. Bah oui, c'est a cote, et ils ont plein de lacs. Et donc, ils envahisent le pays, une resistance s'est formee et on suit le parcours d'une jeune femme dont les parents ont été tues des le debut de la guerre.
Bien entendu, il y a en filigrane un questionnement de la politique martiale contemporaine des US (ce n'est pas pour rien qu'une des résistantes est une Syrienne naturalisee). Mais ca reste aussi une tres bonne histoire au premier degre. Apres, ca peut gratouiller un peu, puisqu'on nous donne le point de vue des "terroristes". Bref, c'est loin d'etre manicheen, et ce decalage, en prenant un pays voisin et ami, est assez interessant.
Cote graphique, Steve Skroce ne faisait plus de BD depuis longtemps, mais son dessin et sa mise-en-scene sont vraiment tres bien (malgré des couvertures etonnament pas tres belles). Mention aussi au toujours parfait Matt Hollingsworth aux couleurs.
Donc : guettez la sortie VF.

PS : Un des personnages, quebecois, parle en français dans le texte. Bon, c'est pas trop deconnant, mais y a quand meme beaucoup de fautes.


1017. suzix@bdp - 11/09/17 12:41
ah! En voilà une bonne nouvelle!
Hier soir j'ai rangé cet album avec ses copains "à lire". Et j'ai eu comme un flashback, une sensation de satisfaction ... serais-je télépathe-sensible avec les bons Hermann? (;o)

1016. torpedo31200 - 11/09/17 12:38
Le dernier Jeremiah (35, Hermann, Dupuis) est très bon, 1000 fois au-dessus des deux précédents, ce qi n' était pas difficile. Et y a même des super séquences narratives en strip ou demi-pages qui rivalisent avec ses grandes périodes.

1015. marcel - 06/09/17 11:42
J'ai lu RASL, de Jeff Smith.



Surprenant. Je connaissais Jeff Smith bien sur pour sa formidable serie Bone, qui melait aventure, fantasy et humour.
Ici, c'est tres different. Pas d'humour du tout, et une longue course poursuite entre des univers parallèles. La narration est tres maitrisee, c'est vraiment un page turner, ou le lecteur, comme le heros, n'a que peu le temps de reprendre son souflle. En fait, les seuls moments de repit sont les longs et tres intéressants passages consacres a la biographie de Nikola Tesla, qui est au centre de l'intrigue.
Les révélations finales sont pas mal, meme si je trouve qu'elles sont un peu simples par rapport a une certaine complexite de l'intrigue.
Petit reproche cependant : j'ai repere des erreurs anatomiques que je n'avais pas vues dans Bone. Mais on n'y prete pas plus attention que ca dans le flot du recit.

1014. Piet Lastar - 30/08/17 20:42
J'ai adoré Pause et Steak it easy mais pas du tout "-20% sur l'esprit de la forêt" qui est trop barje pour moi.
Je recommande Parapléjack, Z comme Don Diego et Mars !

1013. froggy - 30/08/17 20:04
Ceppi, Lady of Shalott

Il est un peu tard pour la saison de traiter de cet album car c'est un thriller ideal pour l'ete que Daniel Ceppi a concu ici. Je ne sais pas si c'est ideal pour les mois de juillet et aout mais comme le Lombard l'a sorti au debut de la saison estivale, on peut en conclure que c'etait leur intention. Il serait sorti en decembre, j'aurais ecrit la meme chose en remplacant ete par hiver. Ces considerations saisonieres mises a part, l'histoire est un recit policier ou un tueur en serie s'inspire de tableaux celebres pour ses mises en scene macabres dans lesquelles on retrouve les cadaves effroyablement mutiles des infortunees victimes. Y a-t-il un lien qui unit ces morts? Ou est-ce que le tueur agit au hasard? La police mene l'enquete et Ceppi a reunit dans cet album les heros de deux de ses precedentes series, Stephane Clement et les investigateurs de CH Confidentiel, sa courte serie policiere parue egalement au Lombard dans la collection Troisieme Vague entre 2006 et 2008 et interrompue faute de succes. Comme pour cette courte serie, l'action se passe en Suisse, a Geneve precisement. Voila, vous savez l'essentiel.

Le probleme avec les scenaristes qui imaginent des tueurs en serie est qu'il faut trouver la nouveaute, il y en a deja tellement dans les romans et au cinema. Il ya ceux qui s'inspirent des 7 peches capitaux, des 12 signes du Zodiaque, des 4 points cardinaux etc. Il y a meme le film ou le tueur en serie s'inspire de veritables tueurs en serie, Copycat, film qui etait pas mal d'ailleurs. Alors, un assassin qui s'inspire de tableau, pourquoi pas, me demanderez vous? L'essentiel dans ce genre de recit est l'atmosphere et la maniere dont le recit est conduit. En ce qui nous concerne ici, c'est la ou le bat blesse car Ceppi a eu un peu de mal a structurer tout cela et je dois admettre que j'ai ete un peu perdu durant ma lecture, je n'ai pas toujours trouve cela tres clair, il a laisse des zones d'ombre. J'ai ainsi du reprendre le livre deux fois afin de mieux comprendre le recit. Et je n'ai pas fait cela pour le plaisir comme je pourrais le faire pour une BD que j'aurais beaucoup aime, je l'ai relu afin de mieux comprendre. Et je n'aime pas ca quand il s'agit d'une BD policiere. J'aime tourner les pages avec avidite et que tout y soit clair comme de l'eau de roche, en ce qui me concerne, cela tue tout le suspense et le plaisir que j'eprouve en lisant un bon thriller.

J'aime bien le dessin de Ceppi mais pas tant que cela, il dessine bien mais ses personnages principaux, c'est a dire les enqueteurs ont beaucoup de traits sur leurs visages, ce qui les vieillit beaucoup alors qu'il semblent etre plus jeunes qu'ils n'en ont l'air. Pour le reste, j'ai bien l'impression qu'il se sert beaucoup de la table lumineuse pour dessiner ses decor urbains; rues, maisons, automobiles, etc. Cela ne m'a pas gene du tout car se se marie bien avec ses personnages mais cela laisse un ensemble general un peu froid.

Note finale, 2.75/5. Une oeuvre honnete qui aurait du meriter un scenario mieux structure

1012. marcel - 30/08/17 18:18
Ah mais c'est tres bien aussi, - 20 % sur l' esprit de la forêt. C'est juste que la trilogie que j'évoquais complete bien Pause.
Apres, moi, j'aime aussi beaucoup La Bredoute, mais ca n'a pas grand-chose a voir.

1011. suzix@bdp - 30/08/17 17:56
Marcel c'est "Le BDphile de la Tentation" à lui tout seul!

1010. torpedo31200 - 30/08/17 17:49 - (en réponse à : froggy - post #1006)
De Fabcaro, je te conseillerais plutôt - 20 % sur l' esprit de la forêt .

1009. marcel - 30/08/17 01:12
Ah, moi, je suis juste le tentateur. Tu te charges de la logistique...

1008. froggy - 29/08/17 23:00
Tu me payes mes excedents de bagages?

1007. marcel - 29/08/17 22:26
Alors, d'une part, je ne saurais trop te conseiller l'acquisition de Steak it easy, qui est, comme son nom ne l'indique pas, une integrale de 3 albums précédents de Fabcaro (Le steak hache de Damoclès, Droit dans le mur et Like a steak machine), qui sont exactement le meme style de saynètes (il y fait d'ailleurs je crois reference dans Pause), mais plus en mode "jeune auteur qui galere gentimment".

Par ailleurs, et comme on parlait récemment de Trondheim, Desoeuvre est un album sur la meme thematique (plus ou moins).

Et il y a bien sur, beaucoup plus decale, The autobiography of me too, de Bouzard, ou l'auteur decide que, puisque c'est a la mode, lui aussi peut faire des BD en parlant de son nombril. Sauf qu'on ne se refait pas, et qu'il raconte a peu pres n'importe quoi, personne n'y croit. Y a 3 volumes.

1006. froggy - 29/08/17 19:28
Fabcaro, Pause

C'est grace a Stefan que j'ai decouvert cet auteur quand il avait mis ici meme 2 gags de Talk show qui m'avaient tellement fait rire que je ne pouvais que l'acheter. Cet album fut confirme par le suivant que j'acquis, Zai, Zai, Zai, Zai qui me fit le meme effet. C'est Marcel qui me fit connaitre l'existence de ce Pause, lorsqu'il nous fit connaitre ces dernieres d'acquisition. J'ai beau suivre le mieux que je peux ce qui sort, parfois, certains echappent a ma sagacite surtout quand un album sort chez un petit editeur comme l'est celui de cet ouvrage.

Fabcaro s'y met lui-meme en scene car il est en panne d'inspiration apres le gros succes de Zai, etc.. Il semblerait qu'il en a ete le premier surpris. Pour cela, il nous offre a lire des scenes extremement comiques ou il se rememore des seances de dedicaces embarrassantes pour lui, mais aussi les affres de l'artiste qui se demande ce qu'il doit faire apres un succes. Cela est frequent et parfois cela nous offre des chefs d'oeuvre comme 8 1/2 de Fellini ou alors une panne totale de creation comme ce fut le cas pour l'ecrivain Jean Carriere qui connut un enorme succes de librairie en 1972 avec son roman L'epervier de Maheux, roman qui fut couronne du Goncourt cette annee-la, mais qui fut ensuite incapable d'ecrire pendant des annees. Heureusement pour nous, ce n'est pas le cas pour Fabcaro qui se sert donc de sa panne d'inspiration pour en faire un sujet de comedie. Autant l'ecrire, j'ai souvent eclate de rire en lisant ses affres car l'auteur illustre ses delires et certaines scenes deviennent surrealistes quand il y va a fond, il en est ainsi de l'utilisation du bandeau "Par l'auteur de Zai, zai, zai, zai" que l'on ne trouve pas obligatoirement sur un livre selon le dessinateur. Et il y en a de nombreuses autres. Une fois de plus, je vais me servir d'une reference cinematographique car en lisant cela, je n'ai pas pu m'empecher aux delires de Tom Ewell dans le chef d'oeuvre (encore un! me direz-vous) de Billy Wilder, 7 ans de reflexion, delires que le cineaste a filme et qui sont d'une drolerie irresistible. Fabcaro utilise le meme principe et quand c'est drole, comme c'est le cas ici, c'est un grand bonheur de lire cela.

Concu comme un journal, le dessin est tres relache, cela ressemble plus a des brouillons meme tres travailles qu'a autres choses. Mainifestement pour la publication de ce recueil, Fabcaro a tenu a conserver la spontaneite de son dessin en ne faisant pas quelque chose de beau et de tres leche. Cela ne donne que plus de legerete a l'ouvrage qui ne se veut pas prise de tete. Il se lit tres rapidement, on passe d'une saynete a une autre mais l'humour qui domine tout l'ouvrage fait que l'on occulte les erreurs dans le dessin, je dirais meme plus, elles en ajoutent a son aspect ludique.

Note finale, 4.25/5. Les occasions de rire aux eclats ne sont pas si frequentes de nos jours, ne ratez pas cette occasion qui nous est offerte. J'espere que vous y rirez autant que je le fis

1005. marcel - 29/08/17 17:24
Et alors ?... On a le droit d'aimer le caca. Ca ne change pas le fait que c'en soit.

1004. suzix@bdp - 29/08/17 17:13
règle d'argent car on est plusieurs à avoir vraiment apprécié "Code Mc Callum" !

1003. marcel - 29/08/17 16:07
Je rappelle la regle d'or :
Label Serie B = caca.

1002. Suzix@bdp - 29/08/17 14:58
Cool!



 


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