Que venez-vous de lire et qu'en avez-vous pensé? (18)

Les 1501 commentaires sont triés des plus récents aux plus anciens .



451. Mr Degryse - 31/03/17 17:08
Et bien moi c'est l'inverse.

Je me suis relu les 2 dans la foulée et à la fin du tome 1, je me suis demandé ce qui m'avait tant plu à l'époque ( parce que bon l'intrigue est ultra basique et prévisible).

Alors j'appréhendais le tome 2 et je me suis éclaté. Je préfère largement ce tome 2 comique et important du sang neuf au western au tome 1

450. suzix@bdp - 31/03/17 14:05
tout pareil.

449. herve - 31/03/17 14:05
Je viens de lire Stern #2 .
Et bien , je suis assez déçu par ce second volume.
La couverture est ratée, et l'histoire ne m'a pas emballée plus que cela.

note:2,5/5

448. Lien Rag - 31/03/17 12:54
Tiens, je viens de finir l'intégrale Harry Mickson, et je suis assez d'accord avec froggy...
Les "copains pleins de pépins" est malgré tout assez sympa par son ambiance, assez bonne description de son époque pour ce que j'en comprends.

447. Victor Hugo - 31/03/17 00:48
Toujours en train de lire Culottée 2 de Bagieu et c'est formidable. Les portraits de Betty Davis et Nellie Bly sont passionnants,j'aurais même envie de lire un album complet sur Nellie Bly tellement sa vie aventureuse est incroyable.

446. froggy - 31/03/17 00:15
Cestac, Harry Mickson and Co, l'integrale

J'ai tourne beaucoup d'elle (si vous me permettez l'expression) avant d'acquerir enfin mon premier livre d'elle, en 2015 seulement, et ecrit par Daniel Pennac, Un amour exemplaire. J'avais bien aime pas mais pas tant que cela en definitive, j'avais ete un peu decu par le scenario, il faudrait que je relise ce que j'ai ecrit dessus. Il n'empeche que j'aime bien son dessin meme si c'est un gimmick dont il est manifeste qu'elle ne s'en lasse pas et qu'elle lasse encore moins ses lecteurs.

Cet album reprend tous les recits mettant en scene son premier heros Harry Mickson mais aussi tous les travaux divers dans lesquels elle a dessine son heros fetiche. Ces travaux sont, des affiches, des calendriers, des pages de jeux, des buvards... Tout cela est repris chronologiquement. Avec son ami, Etienne Robial, ils avaient cree une librairie dans les annees 1970 que j'ai souvent frequente quand je completais ma collection de recueils du journal Spirou (ami, partout, toujours!), la librairie en question s'appelait Futuropolis et se trouvait 130, rue du Theatre Paris 15e. J'ai donc souvent vu Florence Cestac mais sans savoir qu'elle etait aussi auteur de BD. Il faut dire que quand j'avais 15 ans, j'avais quelques oeilleres en ce qui concerne la BD, cela m'a un peu passe fort heureusement. Le nom de la librairie a donne celui de la maison d'edition, premiere mouture car celle d'aujourd'hui n'a strictement rien a voir avec celle-ci. J'ecris cela car Florence Cestac raconte a chaque fois l'origine et les circonstances dans lesquelles ces histoires et travaux sont nes. Ils furent publies un peu partout, Metal Hurlant, (A Suivre), L'echo des savanes, Pilote (Matin, quel journal!). C'est un peu en quelque sorte son autobiographie dessinee.

La part la plus importante de l'album qui fait tout de meme 214 pages est le seul 44 planches des aventures d'Harry Mickson qu'elle ait jamais dessinee, Les vieux copains plein de pepins, histoire pour laquelle elle a remporte l'Alph-Art de l'humour en 1989. Si vous avez pense copinage, je crois que vous auriez bien raison car c'est une BD bien sympathique mais qui ne casse pas 3 pattes a un canard. Cela part un peu dans tous les sens sans que le lecteur sache tres bien ou l'auteur nous mene. J'ai la tres nette impression que cette BD fut dessinee a la petite semaine sans que Cestac ne sache elle meme ou elle allait exactement. Elle retombera sur ses pieds cependant. Il y aurait du y avoir une suite intitulee Paris-Le Havre mais son ami Robial la quitte alors qu'elle a commence a en dessine quelques planches en meme temps que Futuropolis fait faillite. Elle arrete l'histoire a la planche 17 et ne la reprendra jamais. Peut-etre un jour, nous dit-elle. C'est dommage car manifestement Cestac avait appris des choses avec le premier et tout laissait presager un meilleur album que le precedent, pas avec le dessin qui reste le meme mais avec un scenario mieux ecrit, mieux travaille.

Parmi les histoires courtes, les meilleures sont celles qui sont autobiographiques ou qui ont trait au petit monde de la BD qu'elle connaissait bien, tant avec les auteurs qu'avec les lecteurs et collectionneurs. La seule que je n'ai vraiment pas aime est son hommage a Tintin que j'ai trouve de mauvais gout.

Note finale, 2,5/5. Le resultat final est un album tres sympathique malgre tout. L'ensemble est inegal car trop disparate. Il ravira assurement tous les fans de Cestac, les autres seront plus dubitatifs

445. froggy - 30/03/17 00:06
Si mes souvenirs sont bons parce que cela date de 1979 quand meme, Les Phalanges de l'Ordre Noir est la 1e BD (et peut etre la seule a ce jour?) a avoir ete elue meilleur livre de l'annee selon le magazine mensuel "Lire". Ce qui est un exploit car il est de notoriete publique que Bernard Pivot qui en etait a l'epoque un des 2 directeurs, deteste la BD et n'en a jamais quasiment parle aussi bien dans "Apostrophes" que dans "Bouillon de Culture". A ma connaissance, il n'a fait qu'une seule emission d'"Apostrophes" consacree a la BD, elle fut diffusee en aout 1982. Il y avait sur le plateau, Charlier et Giraud, Mouminoux et Tardi entre autres.

444. Bert74 - 29/03/17 19:11 - (en réponse à : Les Phalanges)
Et quel couverture !

Pendant longtemps, cette BD a été la seule vision que j'avais de la guerre d'Espagne (avec Guernica que j'avais étudié à l'école).

443. froggy - 29/03/17 01:00 - (en réponse à : Philippe)
Pour moi aussi, c'est un de mes albums preferes mais comme je l'ai ecrit dans ma chronique de lecture, la Guerre d'Espagne n'y est pas traitee du tout, elle est seulement un pretexte justifiant la reunion 40 ans plus tard d'anciens membres d'une Brigade Internationale pour lutter contre des groupuscules d'extreme-droite. Les Phalanges est pour cela un excellent apercu de la situation politique en Europe de l'Ouest et des groupes terroristes de factions diverses qui commettaient des attentats, enlevaient ou assassinaient des personnalites de toutes sortes en France, en Italie et en Allemagne de l'Ouest principalement. Bien loin de ceux qui sement la terreur aujourd'hui.

442. pm - 29/03/17 00:28
C'est vrai que jusqu'aux années 80-90 il y avait peu de BDs sur le sujet,

Les phalanges de l'ordre noir, 1979. Une de mes bandes dessinées préféres.

441. Mr Degryse - 28/03/17 23:05 - (en réponse à : Froggy)
Non seulement j'ai l'intention de le lire mais c'est déjà fait.

Beaucoup aimé. Ni complaisant avec Depardieu mais pas à charge non plus.

C'est le portait d'un homme complexe et étrange.. Beaucoup plus intéressant que son image de gros beauf vinassé. Et je n'envie pas sa vie.

440. froggy - 28/03/17 20:11 - (en réponse à : Laurent)
J'ai adore le dernier Veyron comme tout le monde le sait ici meme. La fin, qui donne tout son sens au titre, est sublime. Je ne recommanderai jamais assez cet album.

439. Victor Hugo - 28/03/17 18:56 - (en réponse à : suzix)
J'aime bien son trait moi, on y sent les influences Punch, UPA. Elle a moins de talent que Margaux Motin (pour le dessin en tout cas) mais c'est très efficace dans sa narration, ce qui est le principal en BD.

438. Victor Hugo - 28/03/17 18:52
Lu Ce qu'il faut de terre à l'homme par Veyron. Bon bouquin d'après Tolstoï (Léon, pas Alexis), le dessin semble répétitif, je n'ai rien à reprocher au boulot de Veyron, mais il m'a manqué quelque chose.

437. suzix@bdp - 28/03/17 18:50
Bagieu je l'ai pas suivi dans ses derniers albums justement parce que je trouve son trait bâclé et moche !

436. suzix@bdp - 28/03/17 18:49 - (en réponse à : Laurent)
Avec cette vieille SF, faut jouer le jeu et pas attendre de la nouveauté ... forcément. C'est vintage. C'est le principe de la collection. Voire même quand les auteurs de BD ont "modernisé" le binz comme avec Yann et Cassegrain au dessin, ben, ça rend encore moins bien car ils ont cassé cette impression de SF datée, de "déjà vu".

435. Victor Hugo - 28/03/17 18:48
En train de lire Culottée 2 de Bagieu, très bien, intéressant et plein de perles dans le dessin. Après l'excellent California Dreaming ça confirme le talent de Bagieu qui s'était perdu dans les scénarios nuls des mauvais Sfar et Boulet, elle valait mieux que ça (graphiquement aussi, parce que son dessin était vraiment moche dans Page blanche et Star of stars).

434. Victor Hugo - 28/03/17 18:45
J'ai lu Niourk par Vatine d'après Wul. Que c'est tarte, ringard, ça vieillit mal la SF, quelle idée saugrenue d'adapter ce truc. Le dessin ne rattrape pas, plein de trucs bien moches.

433. herve - 28/03/17 18:09
je l'emprunterai peut-être.
En tout cas, dans le dernier magazine Lire (avril 2017), il a une bonne critique

432. froggy - 28/03/17 16:47
Je ne sais pas quand il l'a lu la derniere fois mais dans la BD de Sapin sur Depardieu, celui-ci declare au sujet de Tintin avec sa verdeur coutumiere: "«Moi, Tintin, je n'ai jamais pu le saquer, il m'a toujours fait chier avec son air de faux-cul et son pantalon dans lequel on dirait qu'il a chié dedans!»

A part moi, qui d'autres a l'intention de lire cet album qui est, semble-t-il, nettement meilleur que celui que Sapin a consacre a L'Elysee?

431. marcel - 28/03/17 14:27
Oui, les tomes 10 et 11 de Louis la guigne parlent de la guerre d'Espagne.

430. Lien Rag - 28/03/17 14:11
J'ai un avis partagé sur les Guerres Silencieuses: le sujet était particulièrement intéressant pour moi car je connais la région (des anciens résistants m'ont même montré le lieu d'une des plus grandes batailles de l'insurrection de 58) mais en même temps il ne se passe vraiment pas grand-chose dans l'album (ce qui est certes partiellement le sujet de la BD, je le reconnais) et même si l'ambiance que Jaime Martin installe est assez réussie, au final cela reste un peu superficiel et on se demande quand même si cela nécessitait autant de pages que cela.

A part ça il n'y a pas un épisode de Louis La Guigne qui se passe pendant la guerre d'Espagne?
Barrios de Paracuellos se passe juste après mais a certaines scènes (de mémoire) qui se déroulent pendant.
Il y a au moins trois BDs sur la Retirada et ses suites (dont La Nueve, que j'ai franchement aimée).
Elroy, aux Humanos, parle de la guerre elle-même (je l'ai lue adolescent, je n'avais pas l'âge de vraiment apprécier).
Il y a une autre BD dont le titre comporte "Serpent" qui s'y réfère aussi (Tillierton en avait parlé).
Le premier tome de la Lignée de Berlion et al s'y déroule aussi.

C'est vrai que jusqu'aux années 80-90 il y avait peu de BDs sur le sujet, mais ça a quand même changé depuis...

Sur les gens qui renvoient droite et gauche dos à dos je ne sais plus s'il y a une BD mais il y a un passage de Cavanna dans les Russkofs (en extrapolant un peu) et il y a aussi une citation: Pire que le bruit des bottes est le silence des pantoufles.



429. froggy - 28/03/17 01:01
Jaime Martin, Jamais je n'aurai 20 ans

A ma connaissance, la Guerre d'Espagne n'est pas un sujet enormement traitee dans la BD, on y trouve cependant les 3 derniers albums de la serie de Giardino, Max Fridman. Et je crois bien que c'est tout ce que j'ai sur la question. Paracuellos de Carlos Gimenez traite de la vie en Espagne au temps du franquisme et Christin ne s'est servi de cette guerre que comme un pretexte pour reunir toutes sortes de gens de differents horizons ayant servi dans les Brigades Internationales mais 40 annees plus tard dans Les Phalanges de l'Ordre Noir. Goscinny n'y a fait aucune allusion dans Asterix en Hispanie alors qu'il etait assez loin dans Asterix et les Goths et ses references a le 2e Guerre Mondiale. Pourquoi cette pudeur de la part de nos auteurs? C'est pourtant un super sujet, il y a tellement a ecrire dessus. Et la documentation ne manque pas. Cela nous changerait de la enieme BD sur les 1ere et 2eme Guerre Mondiale.

Pour en revenir a cet album, j'ai decouvert l'auteur avec Les guerres silencieuses en 2013 ou il racontait le service militaire que son pere passa dans une enclave espagnole situee au Maroc. J'avais beaucoup aime cet album comme je vous en avais part a l'epoque. Avec celui-ci, Jaime Martin raconte la jeunesse de ses grands-parents maternels qui eut lieu durant la Guerre d'Espagne, Isabel et Jaime. Ceux-ci seront du cote des republicains c'est a dire qu'ils seront opposes aux nationalistes de Franco. Cela signifie qu'ils seront du cote des perdants. Martin nous fait le recit de ce que fut la vie quotidienne de cette jeunesse dont les reves furent massacres par les coalitions fascistes puisque l'Allemagne hitlerienne et l'Italie mussolinienne avaient apporte leur aide a Franco pendant que les autres democraties europeennes, la France du Front Populaire en tete, regardaient ailleurs. Leon Blum ne fera pas grand-chose en definitive. Il faut croire que leur veritable sujet d'inquietude etait le 3e Reich. Ils avaient bien raison d'ailleurs. C'est entre autres pour cela que furent creees ces fameuses Brigades Internationales financees par Moscou. Communistes de tous pays, venez lutter contre le fascisme qui tue la liberte, nous cria Staline qui en connaissait aussi un brin sur la question. Toujours est-il que loin de toutes ces preoccupations internationales, nos 2 futurs grands-parents tentent de lutter le mieux qu'ils peuvent contre les franquistes. Isabel echappera a la mort de justesse a la difference de ses amis avec qui elle formait un petit groupe tres soude, amis qui furent sommairement executes dans un petit bois. Quant a Jaime, le futur grand-pere, il combattra activement dans des petites unites armees. A la fin de la guerre en 1939, il pretendra qu'il n'avait jamais quitte son champ. Ce mensonge lui sauvera la vie et lui permettra d'epouser Isabel. La deuxieme partie du recit commence 16 ans plus tard et raconte la vie de famille de la mere de l'auteur durant les annees 50, en plein franquisme donc. Alors que la France entame ses fameuses 30 Glorieuses, outre Pyrenees, la situation economique n'est franchement pas terrible. Apres avoir trafique du tabac entre le Maroc et l'Espagne en utilisant les grossesses de la grand-mere pour echapper aux douaniers, la famille se retournera vers la recuperation de bouteilles, flacons de toutes sortes, de toutes tailles et de toutes origines afin de les revendre. Ce petit commerce fonctionnera tant bien que mal, plutot bien que mal d'ailleurs, durant des annees. L'auteur raconte que c'etait sa grand-mere qui etait la plus ambitieuse dans le menage alors qu'elle ne savait ni lire, ni ecrire.

C'est cette deuxieme partie que j'ai trouvee la plus interessante. En effet, dans la premiere, c'est a dire la guerre proprement dite, l'auteur a un peu de mal a raconter les destinees simultanees de ses deux protagonistes principaux (le terme "heros" me semble inaproprie pour la circonstance), ils ne se croisent pas souvent. Le recit n'est souvent qu'une succession d'anecdotes qui ne m'ont pas toutes interesse. Par contre, il y a un veritable enjeu dramatique dans la deuxieme partie, comment vivre sous le Franquisme? De toutes facons, c'est toujours cela qui m'interesse, la vie quotidienne des gens dans des conditions politiques destestables et ou les conditions economiques sont difficiles, que ce soit aussi bien dans une dictature de droite que dans une de gauche. Le recit est mieux structure, bien equilibre et souvent passionant.

J'avais beaucoup aime le dessin de Martin dans le premier ouvrage que j'ai lu de lui. C'est moins le cas ici. Cette fois, je l'ai trouve moins accompli, certains personnages sont carrement rates meme surtout dans la premiere partie alors que dans la deuxieme, il est beaucoup plus a l'aise. Est-ce pour cela que je prefere la deuxieme partie a la premiere ou est-ce parce que le sujet de la deuxieme partie m'interesse beaucoup plus en tant que tel que j'y trouve le dessin plus consistant? Je n'ai pas encore la reponse a cette question. Peut-etre le saurais-je lors de ma relecture de cet album? En attendant ce jour,

Note finale, 3.5/5. Une excellente BD qui merite d'etre lue par le plus grand nombre de par son sujet, vraiment tres interessant

428. froggy - 25/03/17 17:26
Je continuerai donc a attendre. Cela tombe bien, je suis d'une patience legendaire.

427. Mr Degryse - 24/03/17 16:54
Fausse intégrale pour Estéban car la série n'est pas finie

426. torpedo31200 - 24/03/17 16:16 - (en réponse à : froggy - post # 425)
Tu sous-estimes Marcel et son appréhension de tes problèmes logistiques. Les deux séries évoquées (Esteban et Green Manor) existent en intégrales.

425. froggy - 24/03/17 15:35 - (en réponse à : Marcel)
Je prends bonne note de cela mais j'attendrai la parution d'une integrale.

424. Mr Degryse - 24/03/17 10:02 - (en réponse à : froggy)
Une série que je relis régulièrement avec toujours autant de plaisir.

423. marcel - 24/03/17 09:42
Pour Vehlmann, j'ai quasiment tout lu de lui, et il y a beaucoup de très bonnes choses, particulièrement dans les one-shots.
Green manor est une très bonne série de récits courts dans l'Angleterre victorienne, et mon petit coup de coeur personnel est Les derniers jours d'un immortel.
Mais il y a tout un sujet sur son oeuvre.

422. marcel - 24/03/17 08:37
Content que ça t'ait plu. Du coup, puisque tu aimes le dessin de Bonhomme, et pour pouvoir continuer à voyager avec lui, je ne saurais trop te conseiller Esteban, série maritime qui varie bien les décors et est vraiment dans le genre aventure.

421. froggy - 23/03/17 23:25
Bonhomme et Vehlmann, Le marquis d'Anaon, l'integrale

J'ai profite de l'edition de cette integrale parue l'automne dernier pour combler, semble-t-il, une lacune selon de nombreux forumiens d'ici et d'en face. Il faut dire que je n'ai decouvert l'auteur qu'en 2011 avec Texas cowboy c'est a dire 9 ans apres les debuts de cette serie. J'avais beaucoup apprecie son dessin et encore plus apres avoir lu son "Lucky Luke par..." sorti l'annee derniere. C'est la raison pour laquelle ce "Marquis d'Anaon" est venu occuper un peu de place sur une de mes etageres. De Vehlmann, par contre, j'ai son premier album, Des lendemains sans nuage et ses Spirou et Fantasio bien sur. Autant l'ecrire, pas de quoi sauter en plafond en ce qui le concerne. Par contre, le dessin de Bonhomme m'enthousiasme nettement plus.

Cet album comprend 5 longues aventures plus 3 courtes histoires de 2 ou 3 planches inserees entre chaque. Cette edition indique que ces saynetes etaient deja parues dans la premiere integrale publie en 2005, ce qui signifie que les 2 dernieres histoires publiees posterieurement n'y sont pas. Un entretien croise avec les deux auteurs conclut le volume. En substance, ils disent qu'ils ont beaucoup aime faire cette serie et qu'ils regrettent evidemment qu'elle n'ait pas rencontre le succes, celui ne fut que d'estime mais les professionnels de la profession aimaient beaucoup.

Pour en revenir a ce Marquis d'Anaon, qui signifie les ames en peine en breton, c'est le surnom que lui ont attribue les ilotiers de la-bas a l'issue de la premiere histoire qui y avait mene notre heros. On voyage beaucoup en sa compagnie, la Bretagne donc, le Massif Central, les Alpes, la Baie de Gascogne et finalement l'Egypte. Jean-Baptiste Poulain, tel est son nom, se specialise pour resoudre des mysteres a priori insolubles en se servant de son sens pratique et de connaissances acquises lors de ses voyages aupres de gens de toutes sortes. Cela donne lieu a la tres bonne scene d'ouverture du 3e episode, La Providence qui se trouve etre celui que je prefere des 5 (bizarre autant qu'etrange n'est-ce pas?) ou l'on voit notre heros confronte lors d'une soiree dans un salon parisien a des nobles perruques et poudres, j'ai oublie de preciser que l'action de la serie se passe au 17e Siecle, soiree dont je pense que le film Ridicule de Parice Leconte a servi de reference pour restituer son ambiance. Des 5 episodes, celui que je prefere le moins est le dernier, La chambre de Kheops meme si j'ai beaucoup aime le pied de nez malicieux du scenariste a ses lecteurs sur la nature du secret de la pyramide. En effet, j'ai parfois considere que la resolution du mystere n'est pas a la hauteur du dit mystere, on en arrive a se dire, "Tout ca pour ca!". C'est entre autres pour cela que je prefere le troisieme episode car c'est plus une question d'atmosphere sur ce bateau maudit qu'autres choses. Et puis Poulain y devient un etalon quand il passe la nuit avec la belle dame esseulee sensible aux charmes de notre heros. Ce qui n'empeche que j'ai trouve le scenariste plus inspire ici que dans les autres albums qui me l'ont fait connaitre. Je ne sais pas ce qu'il en est de ses autres series. A mon avis, il faut y aller au cas par cas en ce qui le concerne, Vehlmann n'est pas encore fiable a 100%. Malgre tout cela, je n'ai pas peur de reconnaitre que ses scenarios sont un beau support pour mettre en valeur son dessinateur.

En effet, le point fort de la serie est bien sur le dessin de Bonhomme dont je decouvre ainsi les tout debuts. Il faut admettre qu'il avait deja un sacre talent le bougre. Son point fort est dans son rendu des scenes nocturnes qui sont de toute beaute, qu'elles se passent en Bretagne, dans la montagne enneigee, dans les cales d'un bateau ou a l'interieur de la Grande Pyramide. Il faudrait que je relise les autres albums de lui que j'ai pour mieux comparer. Mais il n'y a pas que cela, il y a les gens, ils sont tous plus vrais que nature et certaines trognes sont pariculierement reussies. Les expressions sont bien rendues ainsi que leurs gestuels. Le personnage principal evolue physiquement tres dramatiquement au 5e episode, on a du mal a reconnaitre le jeune homme un peu gauche de la premiere planche du premier episode. C'est normal, il a muri, forge par les experiences passees et qui lui furent parfois douloureuses. J'ai beaucoup aime la scene du recit des naufrageurs raconte par le pecheur breton dans le premier episode, Bonhomme y a procede par un brutal changement de style dans son dessin, passant du semi-realisme a un plus veritable realisme avec aussi un changement dans le dessin, je n'y connais pas grand chose malheureusement dans la technique, il semble que ce soit un crayonne tres pousse sans encrage avec un peu de lavis (planches 22 et 23 de L'Ile de Brac pour ceux qui veulent aller voir). Je pourrai continuer comme cela pendant longtemps mais je voudrai terminer cette critique avec les dernieres pages que j'ai trouvees superbes de par leur apparente simplicite La Providence, dessin, couleurs, composition generale de chaque planche, decoupage, cadrage etc. Ces quelques pages sont un enchantement et une veritable fete pour les yeux.

Note finale, 4.5/5. Je remercie tous ceux qui m'ont conseille cette BD, vous n'avez pas oblige un ingrat

420. suzix@bdp - 23/03/17 12:08
par donc "docteur en physique" ... pas "de" physique! ... très physique peut-être!

419. suzix@bdp - 23/03/17 10:40
suis en train de lire Le Mystère du monde quantique de Burniat & Damour chez Dargaud (mars 2016).

J'en suis à la moitié. Alors comment dire, pour un docteur de physique, je devrais être plus au point sur l'histoire de la physique quantique. A ce titre, la BD éclaircit un peu le binz. Par contre, les notions sont tellement basiques, que je me rends compte que je fais chaque jour de la physique quantique sans m'en apercevoir, n'est-ce pas Monsieur Jourdain? ... je pourrais me documenter un peu mais autant lancer un petit débat ici avec les physiciens qui y naviguent à vue : est-ce que l'on considère que la physique quantique débute dès que l'on considère la lumière comme ondulatoire et corpusculaire ? ... il me semblait que la physique quantique commençait plutôt quand on considère des nuages atomiques avec Schrödinger ?

418. suzix@bdp - 23/03/17 10:31
Ce Delisle, je peux pas. Tant pis si je rate un super album. Quand le thème et le traitement me paraissent pas attirants, j'ai arrêté de me forcer à prendre sous l'influence des bonnes critiques. Je n'ai que très exceptionnellement été séduit par une BD que j'avais jugé comme n'étant pas ma came et que j'avais fini par acheter et lire. Cela a été le cas pour Walking Dead par exemple. Cela remonte déjà pas mal. Par contre, le nombre de BD que j'ai achetées parce que cela plaisait à plein d'amateurs, c'est chaque année. Tant pis, je lirai pas ce chef d'oeuvre de Delisle.

417. torpedo31200 - 23/03/17 00:29 - (en réponse à : froggy - post # 416)
Je le lirais peut-être, au vu de l' unanimité des critiques.
Je doute y croiser un bourgeois occidental qui raconte ses problèmes de poussette dans une dictature, ou un odieux personnage qui s' énerve contre une femme de ménage.

416. froggy - 22/03/17 23:50
Delisle; S'enfuir, recit d'un otage

De lui, je ne connais jusqu'a present que Chroniques de Jerusalem que j'avais beaucoup aime et si mes souvenirs sont bons, je n'etais pas le seul d'entre nous dans ce cas.

Je n'ai pas encore lu ses autres BD que sont Pyongyang et Chroniques birmanes qui m'interessent beaucoup et qui sont similaires a Chroniques de Jerusalem dans le fait que ces albums racontent les experiences de l'auteur en Extreme et au Moyen-Orient. Avec S'enfuir, Delisle opere un radical changement de cap puisque l'ouvrage raconte le temoignage d'un jeune francais travaillant pour "Medecins Sans Frontieres" qui se fait enlever lors de sa premiere mission qui l'avait conduit en Tchetchenie en ete 1997. Au debut, il croit que ce sont des rebelles qui agissent pour faire avancer leur cause mais en fait les ravisseurs ont des ambitions beaucoup plus terre a terre, leur but est strictement crapuleux, ils veulent une rancon de la part de l'ONG.

L'auteur raconte son recit du seul point de vue de l'infortune francais, Christophe de son prenom. Le recit peut sembler aride car on ne sait rien (ou presque) des ravisseurs dont on ne voit seulement que ceux qui lui apportent a manger, le conduisent aux toilettes. Parfois, il va croiser une femme qui s'affaire dans la cuisine de l'appartment ou il est sequestre. Mais des qu'ils disparaissent de son champ de vision, ils disparaissent aussi du recit pour n'y re-entrer que dans la scene suivante lorsque Christophe les verra a nouveau. Ce recit est extremement simple, il raconte les longues journees de l'otage incertain sur son sort. Que se passe-t-il? Est-ce qu'il est aide? Pourquoi ci? Pourquoi ca? Il est evident que le pauvre gars se pose des centaines de questions dont il ne connait pas les reponses et pour cause. Les ravisseurs ne parlent que le tchetchene, langue que notre kidnappe ne comprend pas. Cela limite forcement la communication.

Delisle a construit son recit en chapitres qui correspondent aux journees durant lesquelles la sequestration dura. Ces chapitres sont plus ou moins longs selon ce qui se passe ou non et ce que Christophe pense. Les planches sont concues selon un gaufrier de 6 cases de dimension egale par planches. On y voit Christophe dont les conditions de detention sont particulierement dures, il est continuellement attache a un radiateur par une paire de menottes et le regime alimentaire consiste principalement en un bouillon de legume accompagne d'une tasse de the a chaque repas. Il est emmene aux toilettes 2 fois par jour pour satisfaire ses besoins et occasionnellement, il peut se laver. Et c'est tout! Il passe ses journees allonge sur son matelas et attache. Malgre tout cela, ce recit est veritablement passionnant car Delisle nous met dans la peau de notre heros involontaire et son parti pris genere un veritable suspense car comme lui, nous ne savons pas ce qui va se passer dans la minute suivante car tout peut arriver et les agissements des ravisseurs sont parfois imprevisibles et deroutants. Il est evident que le lecteur ne peut qu'eprouver de l'empathie pour Christophe dont on ne sait pas combien de temps son calvaire va durer. Il ne le sait pas et nous non plus. Delisle alterne le point de vue de son recit de 2 facons, nous voyons Christophe et nous voyons ce que voit Christophe. Ce qui veut dire que nous voyons la chambre dans laquelle il est reclus, les 4 murs, le sol et le plafond. Cela ne peut que renforcer l'identification du lecteur au heros de cette histoire. L'ouvrage fait 424 pages et je ne dirais pas que je l'ai lu d'une traite, cela serait mentir mais je l'ai devore en 3 ou 4 jours car j'etais vraiment pris par cette histoire vraie, ce recit est tout sauf ennuyeux, ce qui represente un veritable tour de force de l'auteur.

Du cote du dessin, comme Delisle n'est pas l'interprete principal de cette histoire, il ne caricature pas Christophe de la meme maniere qu'il ne le fait pour lui meme. Celui-ci est dessine de facons realiste. De par la nature meme du recit, les decors sont reduits a leur plus simple expression puisque 90% de l'action se resume a la chambre au meublement plus que sommaire, un matelas pose par terre, une ampoule electrique en guise de plafonnier et un radiateur. Ce realisme voulu de la part de l'auteur ne peut qu'accentuer l'identification du lecteur a Christophe.

Si vous voulez savoir comment ce dernier recouvrera la liberte, je ne peux que vous inviter a lire le livre si j'ai reussi a convaincre ceux qui ne l'avaient pas encore fait.

Note finale, 4.75/5. Une incontestable reussite

415. suzix@bdp - 21/03/17 09:53
Lu Doggybags #13 collectif chez Ankama (février 2017)

Le dernier Doggy! snif. J'aime bien le format d'histoires courtes sur un ouvrage collectif. Ca change. Ce 13e et dernier volume est vraiment bon. Ils ont visiblement gardé le meilleur pour la fin. Tant mieux. Ils finissent bien. Merci RUN!
Note 4,5/5.

414. froggy - 19/03/17 16:43 - (en réponse à : Marcel)
Je n'ai lu que les 2 ou 3 premiers albums des "7 vies de l'epervier". J'aime beaucoup mais je ne les ai pas encore achete. En effet, je privilegie toujours les nouveautes sur les anciennes series. Cela est du a un manque de place dans mes valises ainsi que dans celle de mes fournisseurs. Si j'etais reste en France, je crois que j'aurais deja la serie.

413. marcel - 18/03/17 19:29
Que-ouah ?! T'as pas lu Les 7 vies de l'Epervier ?...
Le probleme, c'est que Cothias a fait derriere des suites plus une dizaine de spin-off, et tout ca partait rapidement en eau de boudin. Le premier cycle du Vent des dieux (5 tomes) etait pas mal, mais pareil, c'est parti en couille apres.
Du coup, quand toutes ses series se sont arretees en meme temps, il a arrete la BD (en gros, toutes les annees 2000) puis est revenu avec cette Ambulance 13 en 2010.

412. froggy - 18/03/17 17:02 - (en réponse à : Marcel)
Je ne peux pas te dire car je n'ai rien de lui a part cette Ambulance 13.

411. marcel - 18/03/17 12:18
Ou voici la serie qui avait tout pour plaire en general et me plaire a moi en particulier qui s'enlise de plus en plus dans l'insignifiance.

T'as bien resume la carriere de Cothias...

410. froggy - 18/03/17 00:07
L'ambulance 13 7, Les oublies d'Orient

Ou voici la serie qui avait tout pour plaire en general et me plaire a moi en particulier qui s'enlise de plus en plus dans l'insignifiance. Elle etait pourtant tres bien partie mais depuis que Cothias n'en cosigne plus les scenarios, elle a perdu tout ce qui en faisait le sel. La serie raconte la vie d'un medecin issu de la noblesse francaise durant la Premiere Guerre Mondiale. Il semblait que le parti pris de la serie etait de raconter une histoire tres romancee sur fond de grande Histoire. Cela a donne de merveilleux romans tels que Les trois mousquetaires, Autant en emporte le vent et son remake non officiel, La bicyclette bleue par exemple. Le fait que ce medecin tombait amoureux d'une religieuse, amour impossible a priori, ajoutait un tres gros plus en ce qui me concerne. Les scenaristes jouaient la carte du romantisme a fond. J'imaginais deja les albums se succedant les uns aux autres a cadence reguliere qui raconterait cette histoire d'amour difficile a vivre pour les protagonistes. Cela aurait dure le temps de quelques albums, l'histoire d'amour se serait bien ou mal termine et cela aurait une belle source de plaisir. Maintenant vous savez que je suis un grand romantique et que j'aime les histoires d'amour. Quand elles sont bien faites.

Ce qui n'est pas le cas ici, ou plutot, ce qui n'est plus le cas. L'histoire d'amour entre notre medecin et notre religieuse s'est arretee au debut du troisieme episode. Et rien n'a remplace notre bonne soeur. Bien sur, le beau medecin croise de nouveau des femmes sur son chemin dont une en particulier qui l'aidera a survivre son handicap. En effet, notre medecin s'est fait affreusement defigure par un obus qui lui a arrache la moitie du visage. Il ressemble maintenant plus a Harvey Dent alias Two-Face, le maire de Gotham City dans Batman, qu'autre chose. Une nouvelle histoire d'amour semblait naitre entre ces deux personnages, on suivait cette femme depuis quelques albums deja mais le scenariste en a decide autrement puisqu'elle meure des la premiere planche de ce nouvel album. Et c'est bien la que le bat blesse car il expedie l'infortunee jeune fille ad patres en 1 case au lieu de prendre son temps et raconter sa mort en quelques cases et planches comnme n'importe quel romancier ou scenariste l'aurait fait. Quelle opportunite gachee! Si au debut, on pouvait eprouver de l'empathie pour les heros de cette histoire, ce temps est maintenant revolu. L'aspect documentaire domine maintenant l'ensemble de la serie au lieu de l'aspect fictionnel et les personnages ne sont plus que des pantins sans ame pour lequel je n'eprouve aucune empathie. Le depart de Cothias a manifestement porte un coup mortel a la serie.

Ce qui est bien dommage car le dessinateur, Alain Mounier, ne menage pas ses efforts pour restituer cette guerre mondiale. Il est bien documente, ses personnages sont bien campes et expressifs. Mais cela ne suffit pas a alleger un scenario plombe par un auteur qui ne sait pas ecrire un personnage et s'attarde sur l'aspect documentaire en envoyant son heros sur les differents champs de bataille de la guerre. Comme il est charge de reconstituer son equipe apres le front francais, Mounier gaspille quelques planches a raconter comment ses membres sont contactes. Vieux cliche qui a la vie dure, on a deja vu cela dans Commando Caiman, le deuxieme Bruno Brazil et dans toute autre histoire faisant intervenir des baroudeurs plus ou moins sur le retour. Le probleme est que L'Ambulance 13 n'est pas une serie d'aventure. On ne saut plus ce que c'est d'ailleurs. Mounier aurait mieux fait d'utiliser ces pages pour le debut et de raconter avec plus de details la mort d'Emilie. Le heros est maintenant sur le front oriental dans ce qui sera la Yougoslavie apres 1945. Il n'y sera pas tout seul car il y a du monde aux Balkans.

Note finale, 2.25/5. Le dessin sauve tout mais de mon cote je m'arrete ici. C'est devenu trop ennuyeux.

409. froggy - 12/03/17 21:58 - (en réponse à : Piet)
C'etait a peu pres ce que j'avais mis aussi; 2,25/5 et d'habitude notre ami Herve aime tout (ou presque), beaucoup plus que moi de toutes facons qui peut me montrer tres severe quand c'est franchement mauvais.

Pour en revenir a ce Feu ecarlate, je pense que cela les vaut bien mais certainement pas plus.

408. froggy - 12/03/17 21:44
Voici la photo de la couverture de l'édition normale:

Image result for couverture de si ce n'est toi

407. froggy - 12/03/17 21:42
De cape et de crocs 12, Si ce n'est toi...

Voici donc le tout dernier tome de cette série qui se trouve être aussi le dernier tout court puisque cet album conclut ces aventures.

Je n'ai pas relu l'ensemble de la collection avant la lecture de ce dernier opus. J'en avais ainsi completement oublié le running gag du passé d'Eusebe, le mignon petit lapin, passé qui fait l'objet des 2 derniers tomes de la série. En effet, les aventures de Don Lope de Villalobos y Sangrin et d'Armand Raynal de Maupertuis s'étaient arrêtées au tome 10, les auteurs ont décidé de remettre le couvert pour faire d'Eusèbe le héros principal le temps de 2 albums et raconter ainsi comment il se retrouva dans une galere.

Les 4 premiers tomes de la série sont exceptionnels de par la qualité du dessin et du scénario. J'avais trouvé que c'était nettement moins bien lorsque les auteurs décidèrent d'envoyer nos héros sur la Lune. Ce n'est pas le dessin que je mettais en cause, c'était le scénario qui me semblait aller dans une mauvaise direction. Cependant, le tome 10 qui pendant un temps fut annoncé comme le dernier avait ramené la série à un tres bon niveau même si il n'était pas le même que celui des 4 premiers épisodes. J'avais bien aimé mais pas plus que cela le tome 11, je préfère de loin celui-ci qui permet a la série de finir sur une note tres haute.

Le dessin de Jean-Luc Masbou est toujours aussi bon, précis, mignon, détaillé, rigoureux. J'ai eu la sensation qu'il s'était beaucoup appliqué sur ce tome afin de donner le meilleur de lui-même pour la série qui lui a apporté gloire et fortune. Il est indiscutable que le succes de celle-ci est du aussi bien à son dessin qu'aux excellents scénarios d'Alain Ayroles. Ici, le scénariste se fait malicieux inventant un frère jumeau a notre lapin préféré (apres Bugs Bunny bien sur), frère jumeau qui est tres blanc a l'extérieur mais a l'âme bien noire car il est le chef de la Cour des Miracles (si chère a Angélique de Sancé de Monteloup, Comtesse de Peyrac), la bande de voleurs et truands de toutes sortes qui s'était installée au coeur de Paris au 17e siècle. Il va se passer pleins de choses et notre pauvre Eusèbe va passer de Charybde en Scylla ne perdant cependant jamais sa bonne humeur. Come Masbou a dessiné le lapin d'une manière absolument adorable, on ne peut que fondre devant les infortunes de notre héros victime des agissements de son frère maléfique. Le scénario d'Ayroles etant tres astucieux, le problème est que l'on connait déjà la fin, je me suis beaucoup amusé a lire cet album qui m'a bien détendu.

2 bémols cependant, le premier est inhérent a l'histoire, Ayroles n'y a pas ecrit les alexandrins qui me délectaient tant dans les premiers albums. Le second est du aux commerciaux de chez Delcourt, l'éditeur, il existe en effet une édition spéciale et limitée pour la FNAC et je trouve cette couverture beaucoup mieux que celle de l'édition normale qui se trouve être celle que j'ai, forcément. Les voici l'une apres l'autre, dîtes-moi ce que vous en pensez.

Image result for couverture de si ce n'est toi

Image result for couverture de si ce n'est toi

Note finale, 4,5/5. Une tres belle fin pour une tres belle série. Que demander de plus?

406. Piet Lastar - 12/03/17 17:59 - (en réponse à : herve)
Tu es très généreux dans ta critique et dans ta cotation.

405. herve - 12/03/17 17:46
Thorgal #35

Comme certains, j'ai eu du mal à aller jusqu'au bout de cet album.
Mais il fallait absolument que Thorgal quitte cet Orient où l'avait mené Yves Sente, Orient où notre valeureux viking n'avait rien à faire.
Xavier Dorison a donc réalisé le "sale boulot" en terminant ce cycle, qui depuis deux ou trois albums finissait par lasser .
Je n'ai guère apprécié la violence de cet album, violence très éloignée de l'univers développé par Jean Van Hamme dans les précédents albums. D'ailleurs les couleurs rouges dominantes nuisent à la lecture. On a connu un Rosinski plus inspiré dans le dessin, par le passé.
Même si Thorgal reprend un rôle de premier plan, ce tome reste assez décevant et trop bavard.
J'espère que Xavier Dorison ramènera Thorgal sous des cieux plus nordiques dans le prochain volume.

note: 2/5

404. pm - 11/03/17 22:26 - (en réponse à : Tillierton)
Non tu n'es pas seul, j'ai aussi les 6 Deligne n&b mais je n'ai pas conservé les couleurs, ni les Dupuis d'ailleurs. J'ai également gardé les niffle pour le moment et je dois avoir quelques numéros d'Héroïc album.
Je crois que les 6 Deligne n&b sont à peu près complet mis à part les programmes non stop , mais leur qualité d'impression est médiocre.
Si les éditions de l'élan vont au bout ce sera la collection ultime et définitive.

403. herve - 11/03/17 18:08
L'érection #2/2 Jim & Chabane

Passé la bonne surprise du précédent volume, je me suis rué dans la lecture de la seconde partie, dès sa parution.
Je dois avouer que cet album est un cran en dessous du précédent.
En effet, Jim nous décrit ici des situations plus convenues sur le couple, sur l'adultère, sur la différence d'appréciation de l'âge entre les hommes et les femmes, et il nous livre un album plus bavard, avec un peu moins d'humour, où Florent passe en second plan derrière une Léa métamorphosée (ah! son apparition dans la fête des voisins du dessus !), plus explosive que jamais.
Malgré ces faiblesses, j'ai passé un agréable moment de lecture, surtout grâce au superbe dessin de Lounis Chabane

note:3/5

402. herve - 11/03/17 18:08
L'érection #2/2 Jim & Chabane

Passé la bonne surprise du précédent volume, je me suis rué dans la lecture de la seconde partie, dès sa parution.
Je dois avouer que cet album est un cran en dessous du précédent.
En effet, Jim nous décrit ici des situations plus convenues sur le couple, sur l'adultère, sur la différence d'appréciation de l'âge entre les hommes et les femmes, et il nous livre un album plus bavard, avec un peu moins d'humour, où Florent passe en second plan derrière une Léa métamorphosée (ah! son apparition dans la fête des voisins du dessus !), plus explosive que jamais.
Malgré ces faiblesses, j'ai passé un agréable moment de lecture, surtout grâce au superbe dessin de Lounis Chabane

note:3/5



 


Actualité BD générale
Actualité editeurs
Actualité mangas
Actualité BD en audio
Actualité des blogs des auteurs
Forum : les sujets
Forum : 24 dernières heures
Agenda : encoder un évènement
Calendrier des évènements
Albums : recherche et liste
Albums : nouveautés
Sorties futures
Chroniques de la rédaction
Albums : critiques internautes
Bios
Bandes annonces vidéos
Interviews d'auteurs en videos
Séries : si vous avez aimé...
Concours
Petites annonces
Coup de pouce aux jeunes auteurs
Archives de Bdp
Quoi de neuf ?
Homepage

Informations légales et vie privée

(http://www.BDParadisio.com) - © 1996, 2018 BdParadisio