Que venez-vous de lire et qu'en avez-vous pensé? (18)

Les 1501 commentaires sont triés des plus récents aux plus anciens .



201. suzix@bdp - 16/01/17 10:26
Lu Notre Amérique de Maël & Kris chez Futuro (octobre 2016)

Les deux auteurs en ont terminé avec la "Grande guerre". 12 novembre 1918, un soldat français et un alsacien ancien de l'armée allemande vont sympathiser sur fond d'anarchisme et de contrebande d'armes improbable. Un peu d'aventure "exotique" sur des navires de contrebandiers dans des contrées révolutionnaires, un peu à la Corto Maltese. Pourquoi pas. Cependant j'aurais bien vu qu'ils repartent d'un des personnages croisés dans "Notre mère la guerre". Cela aurait été créé un lien, un fil rouge parce que là cela semble sorti de nulle part alors que, vu que cela s'enchaîne temporellement avec leur série précédente, il y avait matière à faire une sorte de "saga" ... on peut faire des rappels, faire recroiser des perso, évoquer le passé ... tant pis.
Note 3/5

200. suzix@bdp - 16/01/17 10:14
Lu Iroquois de Prugne chez Maghen (paru septembre 2016)


Le dessin et les couleurs de Prugne sont de moins en moins attirants. C'est pâlot. Quant à l'histoire, elle est presque insignifiante, sans véritable tension. Et la fin tout aussi décevante est comme un petit ballon qu'on dégonfle sans bruit ...
Note 2,5/5

199. TILLIERTON - 16/01/17 01:17
Oui, mais voilà comme c'est moi qui est posté un avis sur cet album, on va dire que....

198. marcel - 15/01/17 23:36
Malheureusement, au vu des réserves exprimées par Henri Verne, ce diptyque sera le dernier signé Luc Brunschwig, le choix ayant été fait par l'éditeur de confier la suite à une nouvelle équipe.
Ah, j'ignorais... Je n'ai lu que le premier et, si c'est un plutôt bon album, le probleme est qu'effectivement, c'est pas du Bob Morane.

197. torpedo31200 - 15/01/17 20:29 - (en réponse à : post # 191)
+1, le Prado (Proies faciles chez Rue de Sèvres) est fortement recommandé.

196. froggy - 15/01/17 18:37
Alix 35, L'or de Saturne

Ou Saturne pas rond a Rome.

Je n'ai pas lu La guerre des Gaules de Cesar (mais quelque chose me dit que je ne suis pas le seul ici) et peut-etre le lecteur de cet album aurait du car ses ecrits servent de fondement a cette aventure d'Alix. Celle-ci raconte les embuches que Cesar rencontra dans sa conquete du pouvoir. Ses ennemis sont Pompee et Crassus et il recherche l'appui de Ciceron (ou comme on disait autrefois, Ciceron, c'est point carré). Ce dernier ne sait pas encore si il doit lui apporter son soutien. Il revient a Alix de l'en convaincre. Quant a Enak, il tombe dans un piege et manque de se faire devorer par des crocodiles, lors de jeux nautiques organises pour l'amusement des romains (ils sont fous ces romains!). Si les peripeties d'Alix et Enak sont evidemment de la pure fiction, la trame principale ne l'est pas. Il est malheureusement dommage que le recit ne decolle pas du tout et que l'enchainement des scenes oscillent entre ceux reels (la lutte oppposant Cesar et ses adversaires) et ceux fictionnels. Au lieu de se servir de cette intrigue comme point de depart et d'elaborer une fiction, le scenariste mele les deux aspects sans que l'on ne sache si on est dans le recit historique ou dans l'imagination. Cela nuit evidemment a la bonne comprehension de l'aventure. On comprend bien sur mais il manque manifestement des elements, par manque de place bien sur puisque l'aventure fait 46 planches. C'est pour cela que j'ecrivais au debut qu'il etait peut etre necessaire d'en savoir un peu plus sur tous ces evenements historiques. Bien qu'empese, les scenarios de Jacques Martin etaient plus comprehensibles.

Comme l'action se deroule apres l'episode des Legions Perdues, le dessinateur, Marco Venanzi qui a repris la serie le temps de cet album apres une interruption de 4 ans, se conforme au style que Jacques Martin avait a cette epoque de sa carriere au moins pour les personnages principaux. Il n'en est pas de meme pour les secondaires et heureusement que certains sont nommes tels Garofula que je n'aurais pas reconnu autrement sans cela. Il me faut avouer que cela fait tres longtemps que je n'ai pas relu Les legions perdues, ceci explique peut-etre cela. Son dessin correspont tres bien aux canons martiniens mais il n'a pas la meme substance que celle de Marc Jailloux qui a dessine si brillament les 3 derniers albums a ce jour. Celui-ci est le meilleur dessinateur qui ait repris Alix.

J'ai bien peur cependant que cet Alix sera mon dernier. J'aimais beaucoup la serie tant qu'elle etait aux mains de Martin, nettement moins depuis et je crois qu'il est temps maintenant pour moi de tourner la page. J'avais arrete Lefranc sur une note haute, Noel noir, il n'en sera pas de meme avec Alix.

Note finale, 2/5. On s'ennuie pas mal durant la lecture

195. herve - 15/01/17 16:57
Bob Morane, la renaissance : le village qui n'existait pas

Ce second volume revisite entièrement le héros imaginé par Henri Vernes.
Luc Brunschwig nous présente un combat entre l'énigmatique Monsieur Ming et Bob Morane, duel dans lequel devra prendre parti Tania Orloff.
Ce album est assez violent et frise parfois avec la science fiction.
Il se laisse lire mais je trouvé un cran en dessous du précédent volume. On sent que Luc Brunschwig veut créer un nouvel univers autour de Bob Morane (en alternant ici les aventures du sergent Ballantine) . Malheureusement, au vu des réserves exprimées par Henri Verne, ce diptyque sera le dernier signé Luc Brunschwig, le choix ayant été fait par l'éditeur de confier la suite à une nouvelle équipe. Dommage, car les auteurs avaient modernisé ce personnage.
Peut-être qu'Henri Vernes n'a pas aimé voir son personnage ne pas maitriser l'ensemble des évènements qui se présentaient à lui.

note: 3/5

194. froggy - 15/01/17 08:09 - (en réponse à : titi)
A ta place, j'aurais ecrit l'inverse, un vieux con au milieu de p'tits chiants.

193. TILLIERTON - 14/01/17 18:43
Macaroni ? Ah mais soyez polis, hein!
"Le vieux chiant" au milieu des "petits cons",c'est un peu moi, non ?

192. herve - 14/01/17 18:39
je reposte les avis disparus:

Macaroni !

J'avais aimé leur précédente collaboration "les larmes du seigneur afghan" mais là, le voyage sera moins long. Les auteurs nous amènent en Belgique. On y retrouve les briques rouges des maisons typiquement belges-ou du Nord de la France- les mines et les souvenirs, ceux d'Ottavio, un grand-père aigri, un immigré italien qui a combattu dans l'armée de Mussolini, et qui doit accueillir pendant quelques jours son petit-fils ,Roméo.
La confrontation entre Nono, le grand père et Roméo, le petit fils est assez classique: nous passons de l'indifférence à peine polie ("le vieux chiant", "petit con") au rapprochement inéluctable entre les deux protagonistes à travers le récit des souvenirs: la guerre, la mine, l'Italie.
J'ai bien aimé la technique de Thomas Campi pour faire vivre les fantômes du passé dans la maison de Nono.
C'est un récit assez touchant mais sans surprise. Il manque un quelque chose pour en faire une bande dessinée incontournable .
Il faut noter la préface d'un immigré d'origine italienne assez célèbre ,vivant en Belgique, à savoir Salvatore Adamo.

note: 3/5


Coquelicots d'Irak

Hasard de mes lectures, je viens d'achever le troisième volume de "l'arabe du futur" de Riad Sattouf et voilà que je tombe sur cette bande dessinée à la médiathèque. Je l'ai pris sans regarder le nom des auteurs, juste pris par curiosité car je savais que ce livre avait été sélectionné pour le festival d'Angoulême 2017.
C'est en commençant la lecture que le trait du dessinateur me rappelle quelque chose....bon sang c'est Lewis Trondeim qui illustre le récit de Brigitte Findakly, sa compagne.
D'ailleurs plus qu'un récit, ce beaucoup plus des tranches de vie que nous présente là l'auteur. On retrouve des similitudes entre les souvenirs de Riad Sattouf et ceux de Brigitte Findakly: sur l'école, la religion,la censure, la politique anti-sioniste, la propagande, bien que l'auteur semble évoluer dans une classe supérieure à celle de Riad Sattouf, ou alors l'Irak d'alors était, malgré les nombreux coups d'état que ponctuent ce récit; plus évolué que les autres pays arabe.
A la lecture de ce témoignage, nous prenons aussi conscience de l'évolution de l'Irak sur ces quarante dernières années : là où les femmes devaient exposer leurs bijoux pour montrer leur réussite sociale , même en pleine rue, dans les années 70; elles doivent à présent rester cloîtrée, et accepter que leur mari aillent "voir les filles", ce qui choquera Brigitte Findakly, habituée à la vie parisienne depuis l'exil de son père.
Malgré des ellipses assez maladroites entre le passé et le présent, j'ai aimé ce témoignage, à l'heure où Bagdad ou encore Mossoul n'ont pas encore pansé les plaies des conséquences de la folie meurtrière de Daesh.

Note:3,5/5

191. TILLIERTON - 14/01/17 15:30
Salut les bobos! On s'en va une semaine (eh oui, y'a des gens qui bossent because grippe) et l'on voit que rien n'a changé ( en bien)ici.
Je ne saurais trop vous recommander la lecture de "Proies faciles" de Miguelanxo Prado. Un polar social où l'auteur avec une lucidité aiguisée démonte l'envers du décors et de la crise à travers les rouages du système bancaire. Je fais mienne (pas vous?)son analyse car j'ai toujours considéré, comme lui et bien d'autres que les banquiers étaient responsables du marasme économique et social actuel.
Lecture hautement souhaitable, même sur BDP et par delà vos petites mesquineries petites bourgeoises,vous m'avez compris ? Non ? Ah bon....

190. Victor Hugo - 13/01/17 17:03
Disparu ici aussi.

189. herve - 05/01/17 22:34
L'arabe du futur #3

Autant le premier volume m'avait surpris et enthousiasmé (je n'attendais pas Riad Sattouf sur ce terrain), autant le deuxième opus m'avait un peu freiné dans ma lecture (l'aspect scolaire étant à mon avis trop présent).
Mais là Riad Sattouf a réussi à relancer mon intérêt pour son autobiographie , notamment avec le personnage de son père, à la fois maladroit, rêveur et on peut le dire souvent à côté de ses babouches. Mais les thèmes abordés sont aussi plus variés dans cet opus: la famille, évidement, le ramadan, la corruption, la religion, le couple etc.
Et le témoignage de Riad Sattouf sur cette Syrie tant meurtrie, prend aujourd'hui toute son ampleur. Les villes de Homs, d'Alep ou de Damas n'ont plus le même attrait qu'à l'époque où Riad Sattouf les fréquentait.
Pour en revenir au père, j'ai adoré la dernière page de ce troisième tome, je n'en dit pas plus....grandiose

note:4/5

188. herve - 05/01/17 21:49
Les Aigles de Rome, livre V Marini

Je viens de relire les quatre premiers volumes des Aigles de Rome avant de me lancer dans la lecture de ce cinquième opus.
Et bien, il faut avouer que cette série se bonifie avec le temps.
J'ai l'impression que Marini n'a écrit cette série que pour décrire cette bataille de Teutoburg (la double planche 46-47 en est la preuve),où se joue le destin des peuples mais surtout celui de deux frères ennemis à présent, Arminius qui redevient Ermanamer, et Marcus.Les scènes de combat sont magnifiquement bien dessinées , et j'en suis à regretter que cet opus n'ait pas bénéficié d'un tirage grand format noir et blanc, comme le précédent, pour apprécier encore plus le le trait d'Enrico Marini.
Cet épisode est violent mais Marini arrive tout de même à glisser quelques scènes de sexe dans ce flot de sang, on ne se refait pas!
Vivement le prochain volume.

note:4/5

187. TILLIERTON - 30/12/16 11:49
On dirait un genre de basilique mais en moins bien que la Bonne Mère

186. pierrecédric - 30/12/16 10:53
Mouais, la foire aux croûtes sinon, côa.

185. pierrecédric - 30/12/16 10:47

184. Piet Lastar - 30/12/16 10:44
Montmartre serait une colline parisienne

183. TILLIERTON - 30/12/16 10:34
croutes monmatroises ? What's this?

182. pm - 30/12/16 01:51
Pas une info officielle, mais Rosinski aurait dessiné une grande partie de l' album sur un lit d' hopital.

Toujours pas officiel mais il se dit, dans les milieux autorisés, que Rosinski deviendrait peu à peu aveugle. Je souhaite que cette information soit fausse.
Si l'on met de coté ce dernier album j'aime beaucoup le dessin de Rosinski mais j'ai toujours trouvé que ses couelurs directes étaient du niveau des croutes montmartroises.

181. Bert74 - 29/12/16 18:02
Ce que je trouve particulièrement gonflant avec les derniers Thorgal sous la patte de Sente et qu'essaie de récupérer le pauvre Dorison, c'est cette manie de surenchère à la con dans le name-droping tout azimut accompagné de pseudo-mythologie crétine sans cesse en renouvellement.

Les magiciens machins du dieu bidule du royaume chose de mon cul et autres joyeusetés, ça fait quand même mal au crane au bout du compte (et pas du conte, hein, passke ça finit jamais ce truc...).

Avec la manie de Sente de faire des allusions à la truelle (ici l'appellation "Bag Dadh"...pfff...) pour faire croire qu'il y a un tout petit peu de profondeur et de référence dans ses BD, alors qu'en fait il prend vraiment ses lecteurs pour des cons, ça fait beaucoup à suivre.

Bon, Dorison a dit qu'il aimerait amener plus de simplicité (ce qui a toujours été la grande force de Van Hamme au sein de toutes les histoires qu'il a écrites)... On verra bien.

180. froggy - 29/12/16 17:15 - (en réponse à : Torpedo)
Je ne savais pas ca.

179. Victor Hugo - 29/12/16 16:23
Pas une info officielle, mais De Gieter aurait dessiné une grande partie de son oeuvre en étant mort. Il ne va toujours pas mieux depuis...

178. torpedo31200 - 29/12/16 13:56 - (en réponse à : froggy - post # 174)
Pas une info officielle, mais Rosinski aurait dessiné une grande partie de l' album sur un lit d' hopital. Il va mieux depuis...

177. TILLIERTON - 29/12/16 10:25
Taing! 35 tomes ! Et y'en a qui ont les 35 Thorgaux ? En tout cas ce Khâ Machin-chose, faut le garder pour ceusse qui l'ont en stock (EO svp ! ) Y concourra pour la BD nanard de la décennie et sera coté au BDM (la référence SVP!)

176. marcel - 29/12/16 10:06
Il me reste une petite dixaine de pages pour finir ce Thorgal mais l'impression que j'en ai jusqu'a present, c'est que Dorison doit gerer l'heritage de Sente et se debarasser des dernieres derives qui ont fait sortir la serie de son ambiance d'origine, avant de pouvoir repartir sur un bon pied...

175. Quentin - 29/12/16 09:29
Un bruit étrange et beau, de Zep.

J'avoue que c'est la première chose de Zep que je lis (à part quelques gags de Titeufs ou de son blog lus ici et là sur internet). Alors que le style Titeuf et les gags en une planche ne m'intéressent pas du tout, ma curiosité a été piquée par un style plus adulte, un récit complet, et une bonne critique lue ailleurs sur ce forum.

Mon verdict: une BD qui se laisse lire comme un témoignage sur le choix de vie des moines chartreux (je ne savais pas qu'on en trouvait encore de nos jours). Ca traite de silence et de vacarme, d'introspection et de vacuité, de calme et de frénésie, de chasteté et de désir, de renoncement et d'avidité. Ca se laisse lire agréablement, et même si ca ne va pas beaucoup plus loin qu'un témoignage, ca suffit pour que le lecteur se pose quelques questions existentielles. Il y a beaucoup de sobriété et d'humilité dans cet album, ce qui est à la fois intéressant et rare, mais en même temps déroutant et peu engageant. Bref, pour une première lecture de Zep, je suis plutôt agréablement surpris, sans être pour autant tout à fait emballé.

174. froggy - 29/12/16 01:26
Thorgal 35, Le feu ecarlate

Apres le depart d'Yves Sente aux commandes du scenario, depart que personne ne regrette a part lui bien sur, et son calamiteux dernier album, Kah-Aniel dont, si la lecture en etait une condamnation, cela serait dument sanctionne par la Cour de La Haye pour crime contre l'humanite, c'est vous dire a quel point c'est epouvantable, c'est Xavier Dorison, auteur tres inegal si il en est qui s'y est colle.

De lui, j'ai W.E.S.T, Les Sentinelles, son XIII Mystery, La Mangouste et Undertaker que j'aime bien et Comment faire fortune en juin 40 que je n'ai pas du tout aime. Accessoirement, il est l'auteur d'un commentaire sur sa BD, Ulysse 1781 digne de celui de Sarkozy sur La Princesse de Cleves, c'est vous dire le niveau de connerie du commentaire en question puisque XD a ose declarer que L'Odyssee d'Homere etait tres difficile a lire, que lui meme avait eu enormement de mal a le faire, qu'il en deconseillait donc fortement la lecture et qu'il valait mieux donc lire ce qu'il en avait fait. Un con, je vous dis!

Cela n'empeche qu'il n'a eu aucun mal a faire remonter le niveau de cette serie tombee dans des abimes insondables d'ineptie. Je n'ai pas relu le dernier Sente depuis sa sortie, cela fait donc depuis 3 ans maintenant, et j'ai beaucoup oublie ce qui s'y passait. J'ai donc eu un peu de mal a me replonger dans le bain. Je crois bien qu'il va falloir que je me refarcisse les Sente afin que je comprenne un peu mieux tout cela. Mais cela n'est pas pour tout de suite.

Donc, Thorgal est a la recherche du fils qu'il a eu avec Kriss de Valnor, Aniel, devenu une divinite sacree a Bag Dadh. En cela, il est aide par quelques amis dont une femme qui est amoureuse de lui (mais cela c'est normal car TOUTES les femmes tombent amoureuse de Thorgal sinon il ne serait pas un heros). Il le retrouve, il se passe plein de choses, l'album se conclue sur un cliffhanger. Fin et a suivre.

La fin de l'album est nettement meilleure que son debut. Malgre le petit resume qui l'ouvre, j'ai eu du mal a rentrer dans cet album qui debute par la scene ou Aniel nous montre ses pouvoirs paranormaux, pouvoirs qui effraient son pere. Vous saisissez la metaphore bien sur, l'enfant prepubere est maintenant devenu un homme et cela effraie donc le pere qui voit donc sa virilite rivalisee par celle de son fils. C'est donc le conte de Blanche-Neige revisite et vu sous un aspect masculin dans un cadre d'heroic-fantasy que nous lisons dans cet album. Apres Ulysse donc, voila t-y-pas que Dorison adapte le conte des Freres Grimm (je me demande ce qu'il a en reserve pour le futur). Le debut est tres lent, je pense que Dorison a peine pour imaginer cette histoire et faire marche arriere de l'impasse dans laquelle Sente avait plonge la serie. Insensiblement, le scenario prend de l'allant quand le scenariste a bien repris les choses en main, ce qui m'a permis de reprendre gout a cet album en premier et peut-etre a la serie si le prochain est du meme niveau scenaristique que la deuxieme moitie de cet album.

Je n'en dirais pas autant du dessin que du scenario, Rosisnki avait apporte une note tres exotique dans le monde de la BD FB car on ne peut pas dire que son dessin se rattachait a l'epoque a aucune des ecoles en vigueur, Marcinelle, Bruxelles, Ligne Claire, Gros-Nez etc. C'est moins le cas aujourd'hui. J'aime beaucoup son dessin mais je ne suis pas en extase devant comme je peux le faire devant certains dessins de Franquin par exemple. Le moins que l'on puisse dire est qu'il accuse son age, les defauts sont de plus en plus visibles, des anatomies parfois fantaisistes, des perspectives plus qu'aleatoires, des personnages dont le visage change selon les cases. Je ne sais pas ce que Rosinski a fait pendant 3 ans mais manifestement il a eu du mal a se remettre a Thorgal. Apres tout, il a 75 ans et il a perdu de sa dexterite. J'ai aussi ete perturbe par le fait que les couleurs directes donnent l'impression au lecteur que Rosinski a fait des collages sur ses planches , c'est a dire qu'il dessine d'abord le decor, puis il dessine ses personnages sur une autre feuille de dessin, il en decoupe la silhouette, et la colle sur la planche du decor. La sensation de lecture est bizarre.

Note finale, 2,25/5. Un joli mais petit retablissement apres le dernier opus. Malgre tout, pourvu que ca dure!

173. pm - 28/12/16 18:15
Pas une lecture mais j'ai bien aimé l'expo Gaston à Beaubourg. Belle expo entièrement préparée par Jannin, pas prétentieuse ( pas du niveau de celle de La Villette -sauf pour les originaux- d'il y a quelques années, mais elle ne le prétend pas ), pas comme celle d'Hergé au grand Palais qui est bien décevante ( encore une fois sauf pour les originaux ). Dans un autre domaine allez voir celle de Chtouchkine à la fondation Louis Vuitton qui est absolument exceptionnelle.
Pour tout ce qui est culturel j'ai sacrément de la chance d'être parisien ( j'habite la banlieue mais je me sens totalement parisien).
Pour la petite histoire je viens de réaliser que j'ai exactement l'âge de Gaston, né comme lui en février 1957, à quelques jours près car moi le 13 et lui en fin de mois mais on ne va pas chipoter.
Sur ce, je vous souhaite de joyeux excès pour votre réveillon et un peu en avance une excellente année 2017 qui je l'espère sera un peu plus calme et moins dramatique.

172. TILLIERTON - 28/12/16 14:07 - (en réponse à : piètre lascar )
Tartagueulalarecre ! Qu'est ce t'as contre Le Triangle Secret ? Non, il est vrai que seule la première série possède un attrait réel . Après c'est du déléyage avec les spin-offs .
Pour B&M , relis bien l'histoire. Il y a énormément de rythme avec les découpages du scénario. Alors bien sûr il s'agit d'une histoire policière complètement différente des récits où Jacobs nous entraînait avec des inventions SF géniales de son cru

171. Piet Lastar - 28/12/16 11:20
Il ne s'y passe quand même pas grand chose, ça m'a fait penser au Triangle Secret, c'est dire !

170. TILLIERTON - 28/12/16 07:48
"Je résiste à tout sauf à la tentation"
C'est comme moi , jamais pu résister à la vue d'un petit cul"
Sinon l'album est très bon et Juillard s'est surpassé dans les détails au niveau des décors, peintures, costumes,objets d'art, physionomies des personnages.

169. froggy - 27/12/16 20:03
Blake et Mortimer 24, Le testament de William S.

En voila une bonne surprise! Apres les moyens et souvent mauvais opus precedents du tandem Juillard/Sente, je ne m'attendais pas a quelque chose d'aussi bon surtout apres avoir lu de nombreux commentaires sur le site d'en face concurrent mais neanmoins ami. C'est bien simple, c'est non seulement leur meilleur mais c'est aussi un excellent album de BD.

Comme j'en ai fait la remarque pour le nouveau Ric Hochet, Meurtres dans un jardin francais, il faudrait lire cet album en oubliant les Jacobs. La BD est devenue une industrie et les series creees dans les annees 50 et 60 sont devenues des marques comme Coca-Cola, Marlboro, Levi's, Renault, McDonald etc. (reprenez la chanson d'Alain Souchon et vous les aurez toutes). Il y a donc un cahier des charges fixe par les editeurs sur la base des albums passes qui ont fait la renommeee de ces series quitte a tordre le cou a certaines particularites qui faisait que ces series evoluaient dans le temps et avec le temps. La principale etant bien sur la contemporaneite entre les albums et l'epoque de leur sortie. C'est ainsi que B&M et Lefranc sont figes maintenant pour l'eternite dans les annees 50, que Ric Hochet restera un heros des annees 60 etc. Je trouve cela dommage car cela enleve beaucoup du caractere de ces series meme si cela n'etait pas realiste. Mais un heros ne vieillit jamais, et meurt encore moins. Les commerciaux issus des ecoles de commerce ont parle. Au temps de la bible, on les appelerait les marchands du temple.

Cela etant dit, soit on refuse cela, soit on l'accepte, ce que je fais volontiers comme vous le savez tous. Pour Ric Hochet, la cause est entendue, je mourrai avec la collection complete, quant a B&M, j'ai beaucoup de sympathie pour ces deux personnages tels qu'imagines par Jacobs et j'avais envisage d'arreter la serie apres le moyen Serment des 5 lords et l'inutile et surtout mauvais prequel au Secret de l'Espadon, Le baton de Plutarque mais l'envie a ete trop forte car tel Oscar Wilde, je resiste a tout sauf a la tentation.

Pour en revenir a ce Testament, vous savez tous que l'histoire consiste en la recherche par nos 2 heros du dernier manuscrit inedit de Shakespeare, ce qui voudrait donc dire que La tempete ne serait pas sa derniere piece. J'ai trouve le scenario tres bien ecrit et tres bien decoupe entre les scenes qui se passent aujourd'hui et celles qui se deroulant dans le 16e siecle elizabethain. Je ne me suis pas ennuye une seule seconde en lisant cet album que j'ai meme lu d'une traite tellement j'ai ete pris par cette histoire au contraire des 2 albums precites qui sont d'un ennui infini. Les personnages sont bien campes et meme si il y a relativement peu de scenes d'action pures, l'attention du lecteur est constamment maintenue par la qualite de l'histoire. Sente s'est amuse a inserer Olrik, figure oblige de la serie, qui malgre une situation peu glorieuse arrive a mettre des batons dans les roues de notre tandem.

Il me faut egalement louer le dessin de Juillard que j'ai trouve nettement meilleur que celui vu dans ses precedentrs B&M, a-t-il inspire par la qualite du scenario de Sente? Est-ce que les commerciauax de Dargaud lui ont laisse suffisamment de temps pour peaufiner son travail? On se rappelle qu'ils avaient massacre L'onde Septimus en reprochant a Antoine Aubin de dessiner trop lentement et de lui adjoindre un autre dessinateur qui avait termine l'album. Je ne sais pas toujours est-il que j'ai trouve son dessin tout a fait conforme aux canons jacobsiens et il a meme fait l'effort de mieux dessiner les personnages secondaires de cette maniere et d'effacer discretement son propre style. D'aucuns trouveraient cela dommage, moi pas, quand il s'agit d'un B&M. C'est peut etre pour cela qu'il a annonce qu'il va faire une pause en ce qui les concerne et de dessiner un un album ou il pourra etre-lui meme. On reproche a cet album son cote statique et tres immobile, de mon cote, je n'ai pas vraiment trouve, les scenes ou les personnages sont en mouvement (marchant, se bagarrant, etc.) sont egalement bien dessinees. On y cause beaucoup, c'est sur mais cela n'en plombe pas la lecture.

Note finale, 4,25/5. Un de mes albums de l'annee assurement, chose que je n'aurais imaginee d'un B&M.

168. Piet Lastar - 27/12/16 14:30
marcel a toujours vanté les mérites de cette série. Si je trouve l'intégrale d'occaz, il est possible que je me laisse tenter

167. Murakami - 27/12/16 14:28
Esteban - intégrale, par Bonhomme (Dupuis)
J'ai découvert cette série par le biais de son intégrale et, pour le coup, quelle découverte exceptionnelle. Le dessin de Bonhomme est juste magnifique et il est aussi un scénariste hors pair. J'ai eu plusieurs fois la gorge nouée par l'émotion en suivant le périple d'Esteban dont j'ai dévoré les cinq chapitres dans la foulée. Le cahier graphique en fin d'album est aussi très beau.
Note : 4,5/5

166. TILLIERTON - 26/12/16 15:02
En fait les 6 Albums Deligne en N&B proposent l'intégralité des histoires. Le problème est que la qualité d'impression n'est pas toujours top. On a certainement affaire la plupart du temps à des photocopies . Le mystère demeure sur l'ordre de publication de la même façon puisque l'assemblage est très disparate. Peut-être n'avait-on sous la main qu'une partie des histoires disponibles et qu'il a fallu remettre la main sur certains numéros des Heroic Albums

165. ecureuil - 26/12/16 12:47 - (en réponse à : Tillerton)
Pour l'intégrale Félix, je crois que l'éditeur a commencé par les histoires qui n'avaient été editées ni chez Deligne, ni chez Nifle ni chez Dupuis.

164. Quentin - 26/12/16 09:30
Les voyages d'Ulysse, de Lepage, Follet et Michel

Très bel album, aux superbes dessins, racontant l'histoire d'une fille en quête d'un peintre qui l'aidera à réparer un grand tort commis par le passé. Cette quête moderne se lit en parallèle de la quête antique d'Ulysse: épreuves douloureuses, exil loin de l'époux et de l'enfant, solitude, dialogue avec les morts, retour après avoir été marqué et transformé par l'Odyssée, etc. Cette lecture en miroir arrive à élever un scénario franco-belge relativement classique et quelconque (amourettes, aventurettes, humourettes, personnages très clichés) à un niveau supérieur qui le rend beaucoup plus intéressant et plus universel (je ne suis pas certain que cela ait été voulu par les auteurs, mais ca peut se lire comme ca en tout cas).

En bonus: les illustrations de Follet font merveille et ajoutent beaucoup à l'histoire. Il apporte une énorme force dans cette album, qui le rend bien meilleur. Un autre plus est qu'on peut (re)découvrir avec plaisir des extraits de l'Odyssée insérés dans l'album. Dommage qu'il y ait des coquilles - "un calme sans baleine" au lieu de "un calme sans haleine" par exemple :o)

163. Quentin - 26/12/16 09:10
La loterie, de Hyman, chez Casterman.

Hyman est un illustrateur hors pair, au talent incroyable, qui a pourtant fait jusqu'à présent de bien piètres BD. Il se rattrappe enfin avec la loterie, premier album qu'il réalise sans l'aide d'un scénariste, en adaptant un nouvelle écrite par sa grand-mère. Le grand format de la BD, le grand nombre de pages, le grand format des cases, et le contexte de l'histoire (l'Amérique rurale des années 1950), le rythme lent et l'attention aux détails, font que son talent éclate à chaque page de cette histoire. L'histoire est un peu à la David Lynch. Ca commence par un village ordinaire, des gens ordinaires, des activités ordinaires, et ca glisse progressivement dans l'horreur des tréfonds de la société humaine. Avec cette BD, Hyman tire le gros lot et tient enfin le rang auquel il aurait pu prétendre depuis fort longtemps.

162. nem° - 25/12/16 18:08
Wika, de Day et Ledroit. Impression de relire encore et toujours la mème histoire de vengeance, et pourtant je ne m'en lasse pas. L'effet Ledroit!

161. Quentin - 25/12/16 18:06
Paysage après la bataille, de Lambé et de Pierpont.

Je ne sais pas bien pourquoi je continue toujours à acheter les BD de Lambé, que je lis depuis ses débuts. Je ne me souviens d'aucune des histoires que j'ai lues, mais il me reste toujours une impression diffuse assez forte, qui me pousse néanmoins à acheter l'album suivant. Je suppose que c'est ca, l'art.

Paysage après la bataille est sans doute une de ses BD dont je me souviendrai le mieux. C'est un abum très puissant, qui laisse des marques. L'histoire d'une femme qui va s'enfermer dans un camping de caravanes en hiver, après la mort de sa fille dans un accident de voiture et qui rencontre une brochette de gens qui fuient tous quelque chose, chacun à leur manière. C'est un album très volumineux, où il ne se dit pas grand chose. Beaucoup de successions d'images qui ont l'air anodines mais qui prennent tout leur sens lorsqu'on commence à comprendre l'histoire de la femme. Les auteurs laissent les choses venir à leur rythme, avec beaucoup de pudeur. La manière dont est traitée le désespoir me fait un peu penser aux films des frères Dardenne, la rage en moins. Un album très singulier, dont la sélection à Angoulème est tout à fait méritée.


160. TILLIERTON - 25/12/16 10:16
Je préfère celui des Editions de l'Elan à Niffle. Il y a un chevauchement avec "la grotte hantée " qui débute le N°5 de Niffle et permet une comparaison
Plusieurs éléments: Les couvertures couleur des Heroïc Albums, la taille des vignettes, la qualité du papier légèrement grisé. Et puis est-ce que Niffle reprend l'intégralité du programme non-stop dans sa suite? Par contre j'aime bien chez Niffle la présentation des histoires

159. herve - 25/12/16 10:01
Car les tomes 8 9 et 10 ont été déja édité chez Niffle il y a qq années sous les numéros d intégrale 5 6 et 7.
Les premieres aventures seront une découvrerte pour ceux qui comme moi ,possédent les intégrales inachevées de Niffle

158. TILLIERTON - 25/12/16 09:01
Félix /No7 / Editions de l'Elan
Formidable travail de Daniel Depessemier avec la restauration des planches parues dans les Heroic Albums ainsi que l'incorporation intégrale du programme Non-stop qui relie les histoires entre elles . La qualité est bien supérieure à celle de Michel Deligne des années 80.
Le seul (petit) bémol est l'ordre de parutions de ces histoires. En effet pourquoi avoir choisi la séquence 5 6 7 1 2 3 4 pour revenir et finir par 8 9 et 10. ? Les premiers épisodes 1 2 3 4 correspondent à des œuvres de tâtonnement et d'expérimentation. Maurice Tillieux n'avait encore pas atteint la maturité dans son dessin et ses personnages sont encore des esquisses. Les 5 6 et 7 sont davantage travaillés et les véritables chefs d'œuvre nous seront révélés avec les 8 9 et 10 même supérieurs à Gil Jourdan.
Les premiers 1 2 3 et 4 intéresseront davantage les collectionneurs . Les autres préféreront les œuvres plus abouties des derniers numéros. Or, à raison de 2 parutions par an , il faudra attendre 2019 pour le numéro 8 et le risque est de s'aliéner une partie importante du lectorat. Il aurait été plus sage d'intercaler tel que 1, 8, 2, 9 , 3, 10.
Peut-être que rien n'est encore complètement décidé. Souhaitons-le

157. froggy - 24/12/16 18:05
Et oui! Il y a le reste....

Soupir.

156. TILLIERTON - 23/12/16 02:04
Et ben voilà 2 excellentes critiques de 2 albums intéressants pour leurs qualités évidentes. Si, si! Il est vraiment dommage que l'on ait des goûts si proches en matière de BD, parce que pour le reste.....

155. froggy - 22/12/16 19:45
Ric Hochet 2, Meurtres dans un jardin francais

Pour tous ceux qui ont vu le film de Peter Greenaway, la reference est evidente mais je crois que 34 ans apres sa sortie sur les ecrans, plus personne n'en parle alors que pendant la decennie des annees 80, la sortie d'un de ses films etait toujours un petit evenement dans le microcosme culturel parisien confine par le boulevard peripherique qui ceinture la capitale. On y comprenait rien mais c'etait tres chic d'avoir vu le dernier Greenaway. Pour en revenir a nos moutons, comme c'est un Ric Hochet, on comprend tout. Cela s'appelle Ric Hochet, mais cela aurait pu tout aussi bien s'appeler "Nick Tamer, detective", cela aurait ete pareil car cela ressemble autant a un Ric Hochet de Tibet et Duchateau qu'un Blake et Mortimer de Juillard et Sente ressemble a un B&M de Jacobs. Le nom "Ric Hochet" a ete appose comme titre de cette serie pour mieux faire vendre car c'est une marque reconnue. Il faut remarquer que je suis tres con de l'avoir achete, je le sais bien mais je suis encore tres irrationnel pour toutes les raisons que vous savez au sujet de cette serie.

Cela etant dit, ce deuxieme opus de Van Liemt et Zidrou est nettement mieux que le precedent meme si il n'est pas exempt de quelques defauts bien entendu. Dans le souci de moderniser la serie et de l'ancrer dans ce qu'il faut considerer comme sa meilleure periode, celle des annees 60, ce qui correspond aux 10 premiers albums, Zidrou a imagine une intrigue aux relents politiques et liee a l'Algerie Francaise (je ne peux pas aller plus loin afin de ne pas deflorer l'intrigue). Le jardin francais du titre est celui du Luxembourg a Paris ou sevit une mante religieuse qui tue les hommes avec qui elle a rendez-vous d'un baiser mortel. C'est pas mal du tout, c'est bien trousse et j'ai lu cet album avec un plaisir evident. Zidrou s'offre le luxe de debuter cette histoire par une scene typique de la serie originale, Ric a un rendez-vous un soir dans un immeuble en construction avec un gangster qui a pris pour surnom "Le Nyctalope" du fait de son don, gangster que l'on reverra ulterieurement dans l'album mais aussi dans les suivants, l'affaire n'est pas finie entre les deux. Il y a un peu d'action meme si les deux courtes scenes de poursuite en voiture sont mal ecrites et mal dessinees, a ce sujet je recommande aux auteurs d'aller relire Sophie et les 4 saisons de Jidehem qui commence par une poursuite en voiture d'anthologie en matiere de BD.

J'aime bien le dessin de Van Liemt auquel je m'habitue maintenant apres la surprise du premier album. Je trouve son Ric Hochet rajeuni compare aux deniers albums dessines par Tibet, il en est de meme de Nadine. Par contre, son commissaire Bourdon me parait un peu plus fatigue de visage, quant a son Ledru, il n'est pas du tout ressemblant a mon avis. Mais ce n'est pas tres grave malgre tout car tous les personnages secondaires ne sont pas dessines a la Tibet, Van Liemt conservant son style en ce qui les concerne. Il est a noter qu'il dessine avec des chaussures, chose que Tibet avait jusque l'album Requiem pour une idole, apres celui-la, il etait passe aux bottines. Probablement parce que cela allait plus vite a dessiner.

Au final donc, j'apparenterai cette suite comme une serie derivee issue de la premiere mais qui aura sa vie propre et qui sera parallele dans le temps avec les 15 premiers albums, il est deja fait une legere reference au premier titre R.I.P. Ric!. On verra bien ce que cela donnera.

Note finale, 4/5. C'est vraiment tres bien, je vous ai dit mais ce n'est plus le meme Ric Hochet

154. froggy - 20/12/16 17:08
Trou de memoire 2, Combien de temps un homme peut-il survivre sans respirer?

La suite de ce diptyque conclus la quete de cet homme en quete de retrouver son identite. Je rappelle qu'au debut de cette histoire, on l'avait trouve allonge et inanime sur un wharf de San Francisco un pistolet a la main pres du cadavre ensanglante d'une femme. Beaucoup de mystere, donc. L'histoire se deroule au milieu des annees 60, ce qui a son importance.

Il est evident que je ne peux pas ecrire plus sur le scenario sans risquer de devoiler des elements cle de l'intrigue savamment imagine par Roger Seiter, son auteur. Ecrivons simplement qu'il y a evidemment de nombreuses fausses pistes mais que tout est resolu a la fin et la scene finale donne son explication au titre de cet album. L'histoire ne vous emmene par forcement la ou vous pensiez qu'elle irait meme si le premier tome laisait presager certains developpements. Une chose est sure est qu'il n'y aura pas de tome 3, cela n'a pas lieu d'etre come vous vous en rendrez compte a l'issue de votre lecture si il vous prend l'envie de lire cet excellent album. C'est de la BD noire, comme il y a les romans de serie noire, auxquels l'auteur rend hommage dans la dedicace qui ouvre l'album. Ce n'est donc pas le debut d'une serie a la XIII, l'amnesique le plus celebre de la BD FB et c'est tres bien comme cela.

J'ai beaucoup aime le dessin realise a l'ordinateur ou les visages des protagonistes sont deformes meme si j'aurais prefere que le dessinateur varie un peu plus la maniere dont il les dessine, ils ont tous et a tous moments, le front en avant et le menton en arriere, le corps penche egalement vers l'avant. Comme il faut pinailler, et que j'aime bien etaler ma culture, j'ai egalement remarquer l'erreur de la case page 35 qui montre le Dakota, le celebre luxueux immeuble de New York qui se toruve a l'angle de la 72e Rue Ouest et de Central Park Ouest, immeuble qui sert de cadre a Rosemary's baby de Polanski et devant lequel John Lennon fut assassine en 1980. Le dessinateur a inverse la perspective, considerant la maniere dont notre heros y arrive en taxi, c'est a dire de l'ouest vers l'est, il n'y a pas d'immeuble a droite du Dakota car celui-ci est a l'angle meme des 2 rues. Aucune importance me direz-vous et vous aurez bien raison.

Note finale, 3,75/5. Une excellente conclusion a ce diptyque

153. TILLIERTON - 20/12/16 10:51
Nic et Mino. Je m'en souviens dans le journal de Mickey des années 60. Dessin agréable de Ache, caractéristique, éminemment valable quôaaa .

152. Murakami - 20/12/16 10:48 - (en réponse à : marcel)
Mais non, reste ! Plus c'est nul, plus ça me fait rire ! :-)



 


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