Que venez-vous de lire et qu'en avez-vous pensé? (18)

Les 1501 commentaires sont triés des plus récents aux plus anciens .



151. Murakami - 20/12/16 10:45
Le vagabond du Pacifique, par Rémy Bourlès (Regards)
Voici la dernière livraison que j'ai obtenue pour mon adhésion à l'association Regards. Comme souvent, il s'agit d'une bande qui m'était complètement inconnue mais je ne m'en plains pas car c'est pour faire des découvertes que j'ai adhéré ! Le dessinateur Rémy Bourlès se tire très honorablement de l'exercice de la bd d'aventure et j'ai apprécié son trait tout en gardant à l'esprit que ça date quand même de plus de 70 ans ! C'est surtout histoire et ses rebondissements téléphonés qui datent... Du coup, il m'est difficile de conseiller cet album sauf aux gens curieux qui, comme moi, sont désireux de découvrir tout un pan complètement oublié de l'histoire de la BD.
Note : 2/5.

150. marcel - 20/12/16 10:41
T'as quelque chose contre Nice, eh, minot ?!

OK, je re-sors.

149. Murakami - 20/12/16 10:34
Cette saloperie de correcteur automatique a encore frappé ! C'est Nic et Mino, et non Nice !

148. Murakami - 20/12/16 10:31
Nice et Mino #5 par Jean Ache et Claude Dupré (Le Coffre à BD)
Quelle bonne idée de rééditer cette série complètement tombée dans l'oubli ! Enfin, pas pour tout le monde vu la vitesse à laquelle les premiers tomes se sont écoulés : parus en septembre et déjà épuisés. Nic et Mino est une série parue au début des années 60 dans le journal de Mickey dans le but avoué de faire concurrence à Tintin. C'est dire si le challenge était de taille ! Autant le dire tout de suite, ces albums n'arrivent pas à concurrencer la perfection de ceux du petit reporter mais le résultat n'est pas déshonorant, loin de là ! Le dessin de Jean Ache en est un peu le point faible, je le trouve un peu raide bien qu'il soit très lisible. Mais les scénarios de Claude Dupré sont très vivants. Ces grandes histoires de 70 pages en moyenne sont pleines de rebondissements et de gags bon enfant. On ne s'ennuie pas une seconde. Certains personnages hauts en couleurs sont hilarants comme Pistoletas, noble espagnol revenu du passé, au comportement complètement décalé et aux insultes très imaginatives (ouvertement inspirées de ce que faisait Hergé avec le capitaine Haddock).
Note : 3/5.

147. Lien Rag - 19/12/16 00:58 - (en réponse à : Hervé post 145)
Perso je l'ai trouvé vraiment très mauvais Shangri-La.
J'aime bien la SF mais pas qu'on raconte n'importe quoi sous son couvert...

146. froggy - 18/12/16 20:24
Sattouf, L'arabe du futur 3

Voici donc la suite du recit de l'enfance du petit Riad qui deambule entre la Syrie des annees 80, pays du pere, et la Bretagne natale de sa mere. La difference entre ces deux endroits est le jour et la nuit, et ce n'est rien de l'ecrire comme s'y attarde longuement l'auteur dans le deroulement de son histoire.

J'avais moyennement apprecie le premier, nettement plus le deuxieme et j'attendais beaucoup de cette suite. Autant l'ecrire tout de suite, c'est bien mais sans plus. L'enfant a atteint maintenant l'age de raison, 7 ans, et se rend compte de plus en plus de choses qu'il nous relate fidelement. Il en est ainsi de la facade de respectabilite du pere qui se fissure petit a petit. Le petit Riad reussit maintenant a decoder ce qui se passe autour de lui. Il absorbe tout bien sur mais il a dorenavant la possibilite d'analyser (une analyse toute relative cela va de soit) son environnement quotidien. La chance qu'a eu l'auteur est le fait que du fait de ses parents et de leur relative aisance financiere est qu'il a pu comparer les modes de vie, o combien differents, entre la Syrie et la France. Encore que la violence sevit partout, il nous decrit ainsi comment la voisine de sa grand-mere en Bretagne se debarrasse d'une portee de chaton ou comment un autre voisin a froidement tue ses chiens de chasse lorsqu'ils ne lui etaient plus utiles. Ce n'est pas mieux que les gamins syriens lapidant les chiens errant dans le petit village.

De mon cote, le suspense (et ce n'est pas un suspense hitchcockien, ne nous meprenons pas) reside dans l'attente du jour ou la mere va craquer et decider de revenir definitivement en France ne supportant plus le mode de vie local. Je sais bien que l'amour rend aveugle et qu'elle suit donc fidelement son mari mais la difference entre la vie la-bas et celle en France est telle que malgre tout ce que l'on peut en dire et ecrire et tous les problemes existant, on y vit beaucoup mieux qu'en Syrie. Et le recit se passe dans une periode de paix, il est evident que cela n'a aucune commune mesure avec les evenements qui s'y deroulent en ce moment. L'autre suspense reside dans le personnage du pere, jusqu'ou va-t-il aller? Et comme j'ignore si il est toujours vivant, j'aimerai connaitre la reaction de la famille de l'auteur sur ses souvenirs d'enfance. C'est malgre tout un recit tres intime qui devoile beaucoup de la vie tres privee de ses parents et de ce qui se passse dans leur chambre a coucher. Et evidemment, il ne nous les montre pas tout le temps sous un jour tres favorable.

Quant au dessin, il ne faut pas se le cacher, Sattouf ne sais pas dessiner, ou a peine, ou tres mal, selon les points de vue. Je ne vais pas m'apesantir sur cet aspect de l'oeuvre. De toutes, c'est mieux que Leo mais cela n'est pas difficile car tout le monde est mieux que Leo. J'ai lu l'album avant le deces de Gotlib mais je n'ai pas pu m'empecher de penser a l'auteur de La rubrique-a-brac dans la calligraphie enfantine que Sattouf emploie pour decrire certains objets dans ses cases, c'est evidemment la meme que celle de l'eleve Chaprot. Reminiscence ou hommage de la part de sattouf? Il faudrait le lui demander.

Note finale, 2.75/5. Legere deception compare au tome2

145. herve - 18/12/16 14:47
En passant, j'ai fait parti d'un jury de lecteur pour élire la meilleure bd parmi:

- "Homicide, une année dans les rues de Baltimore" #1
- "l'inversion de la courbe des sentiments"
- "De rien"
- "Luisa: ici et là"
- "l'odeur des garçons affamés"
- "qu'ils y restent"
- "l'érection" #1
- "la loterie"
- "Pereira prétend"
- "A coucher dehors"
- "Ziyi"
- "Shangri-La"

Le prix des lecteurs est allé à "Pereira prétend"
et comme on avait du mal à se départager, "Ziyi" a reçu le prix spécial des lecteurs....comme au festival de Cannes :-)

144. Murakami - 18/12/16 09:26
Pour Harmony, j'avais aussi trouvé étrange de le trouver planqué au rayon jeunesse. Je l'avais signalé à mon libraire qui l'a remis dans les nouveautés générales. Résultat : il m'a confirmé que, depuis ce nouveau positionnement, il s'en est vendu deux fois plus.
Je crains donc que, victime de la façon dont elle a été vendue, cette bonne série ne puisse trouver son public... Et c'est bien dommage car le tome 2 est excellent.

143. torpedo31200 - 17/12/16 22:23 - (en réponse à : posts # 141 + 142)
Et ça espérait viser les 12-15 ans, d' où le côté comics/français. Le 2nd tome est un peu plus méchant.

142. marcel - 17/12/16 22:06
Etrangement classé dans le rayon jeunesse de la médiathèque
Ca a ete prepublie dans Spirou...

141. herve - 17/12/16 19:16
Harmony #1 Reynes

Etrangement classé dans le rayon jeunesse de la médiathèque, j'ai tout de même cédé à la curiosité de découvrir ce tome 1 .
Et bien il faut avouer que les premières pages sont assez énigmatiques. On passe d'une époque à l'autre sans transition. Et puis, on découvre le personnage d'Harmony, jeune fille amnésique, enfermée dans une cave.
La mise en place de cette trilogie est en route....superpouvoirs, traque par les militaires, une mystérieuse adepte du chamanisme...bref tous les ingrédients d'une série prometteuse.
Je dois souligner la qualité du dessin de Mathieu Reynes, sans lequel je n'aurai sans doute pas prêter attention à ce livre.
Allez, je vais de ce pas rechercher le deuxième volume.

note:3/5

140. TILLIERTON - 16/12/16 11:36
Borf! 4 acides aminés, beaucoup d'eau, au milieu d'une multitude d'éléments gazeux, liquides, solides, métaux, métalloïdes , oligo-éléments. Mélangez le tout , ça s'entropise tout seul!

139. Quentin - 16/12/16 10:06
Il ne dit pas vraiment que "tout est dans tout". Il parle d'identité, pas de boulons ou de crottes de chien, et il dit que le particulier est dans l'universel et vice versa. L'homme est l'aboutissement de l'histoire de l'humanité et il porte en lui l'humanité toute entière (idée qu'on retrouve d'ailleurs dans l'adage que "sauver un homme c'est sauver l'humanité toute entière"). Mais il n'arrive à cette conclusion qu'après avoir exploré plein de niveaux intermédiaires. Il ne prend pas ton raccourci; il fait au contraire une démonstration assez lourde et studieuse :o)

138. froggy - 15/12/16 23:44 - (en réponse à : Quentin)
Ou pour resumer ta pensee, tout est dans tout et reciproquement.

Sinon, tu as remarque que le prenom choisi par MAM pour son heros, Otto, est un palindrome. Ce qui ne peut pas etre le fruit du hasard bien sur.

137. Quentin - 15/12/16 09:03 - (en réponse à : froggy)
J'ai fait un peu de philo, un peu de physique, mais pas besoin de ca pour comprendre ou apprécier MAM. Le fractal, c'est un objet qui garde la même structure quelque soit l'échelle à laquelle tu l'observes (quand tu zoomes dedans ou dehors). Prend par exemple la couverture d'Otto: les nervures de la feuille sont une sorte de fractal. Si tu regardes le bout d'une nervure de plus près ou sous un microscope, tu vas retrouver la même structure à une plus petite échelle (compare d'ailleurs la couverture avec le 4e de couverture, c'est un peu cette idée. C'est encore plus clair à la page 49). Mathématiquement, la dimension n'est pas un nombre entier (dans le bouquin, il parle d'une dimension située quelque part entre 3 et 4). Tu retrouves un peu la même idée dans les hommes qui s'agglutinent pour faire la silhouette d'un homme. Tu zommes en dehors, tu vois un homme. Tu zommes en dedans, tu trouves un homme. Ce n'est pas un vrai fractal car ca s'arrête là, mais c'est un peu l'idée du bouquin: tu zoomes dans Otto, et tu trouves d'autres Otto. Tu zoomes dans un de ces Otto, et tu trouves ses gènes. Tu zoomes dans les gènes et tu trouves l'humanité toute entière. Tu zoomes dans l'humanité et tu retrouves... un homme. C'est sans fin

MAM développe ce thème dans plusieurs autres livres, par exemple dans le petit pattes de mouches Labyrinthum (le truc à lire si tu n'as toujours pas compris ce qu'est un fractal), ou dans le 5e Julius Corentin ("la 2,333 dimension").


136. TILLIERTON - 15/12/16 08:47
Les objets fractals de Benoît Mandelbrot

135. pm - 15/12/16 00:39
"concept de dimension fractale"
C'est pas de la philo c'est des maths.
Pour faire simple tu prends un flocon de neige, quel est son périmètre ? Plus tu rentres dans les détails du contour plus ça augmente le périmètre. Tu peux faire la même chose avec les cotes de la Corse, si tu commences à mesurer les anfractuosités des rochers ça ne va pas être la même chose que si tu mesures de plus loin.
Je ne sais pas si je suis clair mais sur wikipedia il y a des dessins qui expliquent ça très bien ( ils ont pris la Grande Bretagne et pas la Corse mais c'est le même principe (;o))).

134. froggy - 14/12/16 22:17 - (en réponse à : Quentin)
Tu as fais des etudes de philo? Egalement, qu'est ce que c'est que le "concept de dimension fractale"? J'avoue mon ignorance en la matiere.

133. Quentin - 13/12/16 21:35 - (en réponse à : froggy)
Effectivement, Otto n'est pas son meilleur livre. C'est bavard, pesant, les effets photoshops ne sont pas des plus réussis. Mais ca reste du MAM et donc c'est loin d'être mauvais. Pour moi, l'album n'est pas vraiment, ou pas seulement, sur la prédestination. C'est plutôt une quête de sens qui passe par la fusion entre soi et les autres, le particulier et l'universel, l'infiniment grand et l'infiniment petit, le début et la fin. On retrouve même le concept de dimension fractale. Bref, il ressasse un peu ses thèmes de prédilections, les mêmes que ceux qu'il a déjà développé ailleurs. Ca reste donc du bon MAM, même s'il y a moins de surprise.

132. Quentin - 13/12/16 09:05
Magritte - ceci n'est pas une biographie, de Campi et Zabus.

Acheté plus par intérêt pour Magritte qu'autre chose, je n'avais pas vraiment d'a priori. J'ai pourtant été assez agréablement surpris à la lecture de cette BD. L'histoire arrive à nous présenter un beau voyage dans la vie et dans l'oeuvre de Magritte, malgré un parcours onirique décousu. Alors que les pérégrinations oniriques ont d'habitude le don de m'exaspérer (chez Dumontheuil, par exemple, qui fait du grand importe quoi), quand ca s'applique à Magrittte, c'est plus justifié et ca passe mieux, même si ca reste quand même une solution de facilité pour opérer des transitions improbables entre des sujets éloignés.

J'ai en tout cas eu beaucoup de plaisir à redécouvrir l'oeuvre et l'esprit de Magritte dans cette BD. C'est mystérieux, intéressant, ludique et pédagogique, donc finalement assez réussi dans l'ensemble, malgré un petit côté Dumontheuil qui m'horripile.

Après avoir lu cet album, je me suis souvenu que le nom des auteurs me disait quelque chose, et je me suis rappelé qu'ils avaient également fait "les larmes du seigneur Afghan", un album qui avait également réussi à accrocher ma curiosité, même si c'est dans un registre complètement différent et si ca reste du franco-belge très classique.


131. Lien Rag - 13/12/16 02:04
Les Meilleurs Ennemis c'est avec JP Filiu c'est ça?
J'ai lu le premier tome, il m'a appris des trucs mais Filiu qui intervenait dans Rue89 est tellement bouffi de prétention (alors qu'il n'a aucune épaisseur historique ni profondeur d'analyse) qu'il est assez cohérent qu'il aie du mal à tenir la longueur...
Dommage parce que l'idée de faire une BD sur le sujet était bonne!

130. froggy - 13/12/16 00:00
M.A Mathieu; Otto, l'homme reecrit

C'est a grace a vous que j'ai decouvert cet auteur dont mon premier album fut Dieu en personne. C'est mon quatrieme de lui, apres 3" et Sens, je n'ai pas encore les Julius-Corentin Acquefacques qui est evidemment prevu dans mon programme d'acquisitions futures, le probleme est que je ne sais pas encore quand. Il n'est rien de dire que j'ai immediatement aime cet auteur qui pratique l'art de la contrainte en BD, l'Oubapo, avec une rare maestria. J'ai ainsi adore 3" et Sens comme je vous en avais fait part ici meme lorsque je les ai chroniques. Je suis fascine par ces exercices tres cerebraux qui m'emmenent, moi, lecteur feru de BD FB, vers des contrees dans lesquelles, je ne pensais pas qu'un auteur de BD pourrait m'emmener un jour.

Ici, point de contraintes puisque Mathieu nous offre a lire le recit d'un artiste specialise dans un art tres conceptuel dont il est l'auteur et l'acteur et adule par les foules, cet artiste recoit comme leg de ses parents decedes une malle remplie de documents et d'archives ou les 7 premieres annees de sa vie ont ete enregistrees, minute par minute. Fascine par ces documents qui lui permet de faire une introspection sur son passe et donc sur meme, notre artiste, Otto donc, abandonne tout pour se plonger dans la lecture des rapports faits sur son enfance et sur les documents video les accompagnant. Il se rend compte que des evenements a priori insignifiants pour lui se revelent en faite d'une importance majeure, pourquoi il aime telle ou telle chose et pas telle ou telle autre, ce qui a conditionne son travail et son oeuvre. A l'inverse, d'autres evenements qui lui semblaient important ne s'averent pas l'etre tant que cela en definitive.

Mathieu nou sinvite donc a lire l'itineraire d'un homme qui se rend compte que sa vie a ete conditionnee des sa plus tendre enfance et qu'en fait, il subit plus sa vie qu'il ne la dirige. Comme beaucoup d'entre nous, je n'ai etudie de la philosophie qu'en Terminale et j'ai quelque peu oublie mes cours sur Platon, Descartes et Kant. J'ai beau avoir toujours ces livres dans ma bibliotheque, ce qui fait tres chic coince entre 2 Gaston Lagaffe et quelques Gotlib mais un oeil acere remarquerait tout de suite le centimetre de poussieres qui s'est accumule sur mes quelques bouquins de philosophie et pas sur mes BD, on se demande pourquoi!

Plus serieusement, Mathieu a mis en epigraphe, en debut du livre, une citation de Spinoza que je recopie, "Les hommes se trompent en ce qu'ils se croient libres; et cette opinion consiste en cela seul qu'ils ont conscience de leurs actions et sont ignorants des causes par ou ils sont determines". Voila vous avez 4 heures pour disserter dessus! De mon cote, meme si je suis certain qu'il y a beaucoup de predeterminisme dans nos vies et cela des l'accouchement, nous ne choisissons rien de ce qui se sera le cadre de notre enfance, par la suite, je nuancerai l'affirmation spinozienne car il y a des moments de votre vie ou vous faites des choix importants. Toute la question est de savoir si ce que vous avez choisi releve du predeterminisme ou d'un pur libre-arbitre? Il y plus de 7 milliards d'habitants sur notre planete, je pense qu'il devrait y avoir 7 milliards de reponses differentes. Baudelaire nous offrait une invitation au voyage, Mathieu, aussi mais lui nous propose un voyage interieur. Et c'est tout aussi interessant.

Il est donc difficile de ne pas penser a soi durant la lecture de cet ouvrage. Cependant, je l'ai trouve moins brillant, moins accompli que les 2 autres BD que j'aime tant. Je me demande si Mathieu n'est pas au faite de sa forme si il ne s'entoure pas de contraintes a priori insurmontables pour realiser une BD. J'y ai meme trouve son dessin plus faible que pour les deux autres. J'aime bien cet album mais pas plus que cela. Il est fait par un auteur talentueux mais qui m'a habitue a meilleur.

Note finale, 3/5. C'est difficile de critiquer une BD de philosophie quand on est seulement un grand amateur de BD et pas un philosophe

129. dens - 12/12/16 22:29
Un peu perdu de Chris Haughton

Oui je m'aventure un peu dans un univers editorial différent du FrancoBelge 48CC SF ou du comics. La c'est une aventure un peu plus intimiste avec un graphisme minimaliste et une structure simplifiée.

Le héros de cette odyssée est une petite chouettounette qui par suite d'un assoupissement incontrolé se retrouve séparé de sa figure maternel et isolé dans un monde etrange et mysterieux dont le design n'est pas sans évoquer le style graphique de Samurai Jack. Au cours de son périple (car oui cette quete- sans vouloir spoiler - est circulaire et ramenera le protagoniste à son point de départ) il rencontrera des personnages enigmatiques et hauts en couleur heureusement de bonne disposition à son endroit.

En évitant les dangers toujours présents dans un monde élargi pour la premiere fois au dela du cercle familial (et peut on vraiment parler de cercle dans le cas d'une famille monoparentale?)

Après quelques quiproquos hilarant du à la difficulté de notre petit égaré à décrire sa génitrice de facon adequate les retrouvailles pleine d'émotion sont de rigueur. Et je ne peux que voir dans la scene finale un hommage au banquet qui cloturait toujours les aventures d'Asterix.

A noter tout de meme la sobriété du texte (une centaine de mots en tout) qui permet à l'histoire d'etre cloturé en 14 pages (le livre aurait pu etre beaucoup plus fin si les pages n'etaient pas aussi epaisses et rigides ...

Je le recommande chaudement ... m'enfin c'est quand meme à reserver à la lecture à voix haute à un nourrisson...


LA prochaine fois je vois raconte 10 P'tits Pingouins ou Au Dodo si vous voulez ...


128. Quentin - 10/12/16 23:45
Les meilleurs ennemis tome 3, de David B. chez Futuropolis

Avis très mitigé pour les 2 premiers albums, confirmé pour ce dernier. Côté positif, on a un résumé des événements au proche-orient dans les 30 dernières années, ce qui donne une certaine vue d'ensemble, et présente aussi certains dessous de table que je ne connaissais pas. C'est assez partial, mais bon... Que celui qui peut mieux faire jette la première pierre.

Côté négatif, les dessins de David B. se limitent à une série d'illustration du texte, en jouant sur un symbolisme qui balance entre l'évident et l'alambiqué, mais qui est décousu puisque les cases sont indépendantes et n'entrent pas en dialogue les unes avec les autres. Cette succession de cases impose un rythme monotone complètement inadapté aux sursauts de l'histoire. L'attentat du 11 septembre sur le WTC est par exemple une case tout à fait anodine parmis des centaines d'autres, sans aucune reconnaissance pour son importance émotionnelle et historique. Bref, je me dis que j'aurais mieux fait de lire un vrai bouquin d'histoire plutôt que cette BD. A mon avis un des albums les moins réussis de David B.


127. Quentin - 10/12/16 23:33
Patience, de Clowes, chez Cornélius

Le plus gros bouquin de Clowes. Un scénario de vengence et de voyages dans le passé qui se tient plus ou moins et qui ménage le suspense jusqu'à la fin. Toujours les mêmes personnages minables et paumés, mais avec une fin plus optimiste, pour une fois (on dirait que Clowes mûrit; ca change du reste de sa production en tout cas). Le plus grand défaut de cette BD reste les immondes couleurs criardes.


126. Piet Lastar - 08/12/16 11:37 - (en réponse à : Bert)
C'est ma plus mauvaise lecture 2016. Pire que ma feuille d'impôts

125. Bert74 - 07/12/16 22:42
J'avais pas pris l'avant-dernier Thorgal, kha-aniel, à sa sortie. Chouette je me suis dis : je suis arrivé à sortir de la spirale infernale de l'addiction colllectionite, même sur une des série culte de ma vie.
Je peux le faire. Je suis sauvé. Ça c'est la volonté, coco. Je vais avoir de la place pour ranger autre chose dans la pile des nouvelles bd qui traînent. Je me couche avant 2h du mat'. Oh il fait beau dehors.
Et pis la semaine dernière je fais un tour chez le dealer et cette engeance propose l'offre coffret avec les deux derniers tomes. Qui plus est le dernier est enfin débarrassé de cette tâche de Sente. Bon c'est Dorisson qui s'y colle, j'ai un (gros gros) doute, mais bénéfice de celui-ci, tout ça... J'en reprend... Je lis...

...

Ben je me suis bien fais chier....

124. froggy - 06/12/16 18:24
Marini, Les aigles de Rome 5

C'est un de mes meilleurs amis, Cyrille, qui m'a fait decouvrir cette serie en m'offrant le premier tome quand il est sorti, je ne l'aurais jamais achete n'etant pas specialement attire par Marini que je ne connaissais que comme le dessinateur du Scorpion, la serie qui l'a fait connaitre ecrite par Desberg.

J'ai tout de suite bien aime malgre les dialogues tres modernes qui me paraissent trop anachroniques pour l'epoque surtout dans les insultes et les jurons. Je ne sais pas si le latin etait si riche en vocabulaire injurieux, en tout cas, ce n'est pas celui-ci que j'ai appris au college lorsque j'etudiais la langue. Est-ce que Marini a ete sensible a ces critiques? Toujours est-il qu'il s'est calme sur ce terrain. Je rappelle que la serie raconte la destinee de deux hommes ,tres amis au debut et maintenant ennemis irreductibles qui se haissent autant qu'ils s'aimerent. C'est donc une trame a la Ben-Hur que nous lisons ici.

Ce tome 5 nous amene en Allemagne quand celle ci s'appelait encore Germania ou nous assistons a une bataille feroce, sanglante et extremement violente entre les 2 armees dans lesquelles nos 2 heros font chacun partie. N'ayant pas relu le tome 4 depuis sa sortie (2013 deja!), j'en ai quelque peu oublie les rebondissements. Ce n'est pas tres grave car on suit cette histoire sans trop de probleme et l'auteur remet les pendules a l'heure en eliminant de nombreux personnages principaux, ce qui je suppose a pour but de resserrer l'intrigue avant d'arriver a la conclusion de cette histoire que je presume proche (peut-etre encore un ou deux albums?).

L'essentiel de l'album reside dans les premices et la bataille que Marini a mis en scene avec maestria grace a un decoupage et a une composition de ses cases qui demontrent qu'il sait faire une BD. Le lecteur n'est absolument pas perdu dans le recit. Meme si c'est une coquetterie du dessinateur, j'ai aime la case unique etalee sur 2 pages. Il est evident que tout cela ait inspire du cinema et de films tels que Gladiateur dans la violence et et le decoupage mais Marini dessine tellement bien qu'on a l'impression de lire quelque chose de nouveau meme si cela ne l'est pas. La fin de l'album est tres symbolique, le trophee de l'Aigle de Rome traine miserablement dans un marais boueux. Comme c'est beau!

Note finale, 3,5/5. Le scenario est un peu leger, certains diront inexistant

123. TILLIERTON - 05/12/16 09:35
Tout à fait d'accord pour "chasse à l'homme" et "le train fantômes", scénaristiquement impeccables. Même le dessin de Paape est à la hauteur

122. froggy - 05/12/16 01:02 - (en réponse à : Quentin)
On a vraiment pas les memes gouts en matiere de BD. J'adore Marc Dacier et ses rebondissements en pagaille. Chasse a l'homme et Le train fantome sont parmi les meilleurs scenarios de Charlier. C'est grace a cette serie que , dans les annees 70, j'ai collectionne les recueils du journal de Spirou (ami, partout, toujours!) car c'etait la maniere la moins chere de les lire.

121. herve - 04/12/16 16:24
Le port des marins perdus Teresa Radice & Stefano Turconi

J'étais passé à côté de cet album à sa sortie. Je suis tombé dessus par hasard à la médiathèque, et bien m'en a pris.
Le parti pris des dessins crayonnés voire des esquisses peuvent rebuter certains mais le style de Stéfano Turconi est véritablement bluffant et donne un souffle épique que l'on attendait pas aux aventures maritimes d'Abel (le combat naval dans la première partie est magnifique!)
Car si le récit de Teresa Radice est avant tout maritime, il allie toutefois histoires d'amour, histoire fantastique, et recherche au trésor.
La narration reste fluide malgré le fait d'avoir le point de vue de plusieurs personnages.

Mais le charme de cette épaisse bande dessinée (294 pages) réside dans la poésie qui plane tout au long du récit. On y cite aussi bien des extraits de Shakespeare, que des poèmes du poète William Blake, voire des extraits de la bible - ce qui est presque normal lorsque les principaux protagonistes se prénomment Rebecca et Abel-
On peut rapprocher, sans commune mesure eu égard à son format, ce livre , au court récit intitulé "En Mer" de Drew Weing (2011) par sa poésie.

Même si certaines pages sur les états d'âme de Rebecca ou de Nathan sont un peu lassantes, j'ai n'ai pas lâché ce livre avant d'en connaître la fin.

Emparquez sur "l'Explorer" , vous passerez un très agréable voyage.

note:4/5

120. Piet Lastar - 04/12/16 11:31
Pour moi, Frank Pe, ça ne se lit pas, ça se regarde. J'ai la même impression avec Bilal. J'ai souvent feuilleté Zoo pour la beauté des planches mais sans avoir envie de lire les albums. Pour une BD, c'est dommage. Quant à Spirou, j'attends le Bravo !

119. torpedo31200 - 04/12/16 01:12 - (en réponse à : froggy - post # 116)
Pour moi, 1/5 pour quelques belles planches de Frank Pé, la scène d' intro transgressive (pour un Spirou), quelques clins d' oeil et le lien avec Bravo les brothers. Et la promesse de ce qui aurait pu être un bon album avec un scénario au minimum correct.
Et j' espère que Dupuis ne publiera pas un correctif à la 2nde impression avec l' explication de Frank Pé. Ca reviendrait à un aveu d' incompétence éditoriale.

Pas reconnu Ibn-Mah-Zout, merci à toi.

118. pierrecédric - 04/12/16 00:45
Pour un gars qui n'est même pas capable de relancer ce qu'on lui propose, je suis pas étonné de tes remarques débiles, sac à m...

117. Victor Hugo - 03/12/16 23:34
GRRR GRRR GRRR!

Le scénario est des deux, Zidrou était censé aider Frank à le structurer(LOL!!!!), ils sont cons parfois chez Dupuis.

116. froggy - 03/12/16 23:24
Le Spirou de... 10, La lumiere de Borneo

2 albums dans cette collection derivee en moins d'aun an, cela faisait longtemps que cela n'etait pas arrive et comme c'est une de mes series preferees quelqu'en soit le(s) auteurs(s), cela tombe bien. Si le premier de cette annee, le Feroumont, Fantasio se marie etait tres moyen aussi bien dans le dessin que dans le scenario, celui-ci remonte le niveau grace a un dessin que j'ai trouve exceptionnel, le bat blesse avec le scenario de Zidrou (j'entends deja les grognements de Laurent), mais j'y viendrais apres.

Cela faisait tres longtemps que je n'avais pas lu un album de Frank Pe, depuis le troisieme tome de Zoo pour etre precis, ce qui remonte a 2007. Je n'ai jamais enormement aime sa grande serie, Broussaille, trop mievre et trop politiquement correct a mon avis. Mais cela est seulement une question de gouts, cela ne veut pas dire que cela ne soit pas bien. Je sais qu'elle a beaucoup plu et qu'elle plait encore. Pour en revenir a nos moutons, c'est a dire au dessin de Frank Pe et comme d'habitude dans ces circonstances, les mots me manquent pour exprimer mon ressenti a son egard, je l'ai trouve beau, puissant et elegant a la fois. Dans mon souvenir parce que je ne l'ai pas lu depuis longtemps, je le prefere a celui de Zoo. Les planches sont bien composees avec de ci et la quelques jolies audaces graphiques qui ne plombent pas l'ouvrage telle la grande ombre allongee de Spirou planche qui couvre les photos de Jean Doisy et d'Andre Franquin accrochees au mur de la chambre, (discret hommage aux peres fondateurs du heros) mais il y en a d'autres. De meme, les animaux sont tres bien dessines, l'orang-outan en premier lieu qui est superbe et je me suis arrete longtemps sur la case de la farandole des animaux lors de la representation au cirque, planche 43. J'ai apprecie le courage que Frank Pe a eu de dessiner ces tableaux imaginaires, element cle de l'intrigue. Comme ces tableaux ne nous sont pas montres des le debut, creant ainsi un certain suspense, je m'attendais en fait a ne pas les voir dessines, me disant que l'auteur voulait laisser ses lecteurs les imaginer aux-memes, ce qui est aussi bien frustrant qu'amusant, cela depend pour qui. Je n'ai pas ete decu du tout par ce que Pe a imagine en la circonstance meme si certains de ces tableaux sont plus reussis que d'autres. Graphiquement, cet album est un veritable plaisir et rien que sur cet aspect, je n'aurais aucun probleme a relire cet album.

Malheureusement, je n'ai pas adhere tant que cela au scenario qui est bancal. En premier lieu, il y a bien sur l'intrigue parallele avec les champignons noirs que le Comte de Champignac essaye de resoudre de son cote. Cela ne m'aurait pas derange outre mesure mais je trouve tres hasardeux que deux intrigues se deroulent parallelement dans un meme recit sans qu'elles se croisent. On est dans le domaine de la fiction, et une fiction se doit d'etre rationelle. Meme si il n'y aucun rapports entres les deux, il aurait fallu que les auteurs fassent l'effort de les faire croiser incidemment afin de donner un sens a l'histoire. Sur cette question, je vais recopier la parie de l'entretien que le dessinateur a accorde au forum concurrent mais neanmoins ami: "Il y a un lien évident mais tout dépend de l’état d’esprit de chacun pendant la lecture. On s’est demandé avec Zidrou si on devait aller au bout de l’explication ou si on restait au contraire un peu en retrait pour laisser le lecteur connecter de lui-même. On s’est rendu compte qu’on avait peut-être été un peu optimistes. Une partie des lecteurs nous dit : « Votre album est super mais que viennent faire au milieu ces champignons noirs ? ». Conclusion : on peut réaliser un album dans lequel les lecteurs ne comprennent pas tout et l’apprécier. Dans une réédition qui ne devrait pas tarder, on va rajouter un petit narratif. Dans le dôme, après l’exposition des peintures, toute la foule défile devant elles. La page suivante, Champignac se rend compte de la disparition des champignons. Le narratif va dire : « Exactement en même temps, les champignons disparaissent. » Les tableaux, peints par un Bornéo et les champignons, cela provient de la même source, d’une manière complémentaire : c’est la carotte et le bâton. Le bâton, le côté négatif comme peuvent l’être les ouragans, la montée des eaux, le CO2… La nature s’exprime en réalité de plus en plus et nous envoie des messages. La solution passe par l’éducation du regard et par la prise de conscience de ce qui est beau. Bornéo ne fait que nous dire : « Regardez ». Les champignons noirs, eux, nous disent : « Regardez sales gamins et faites gaffe.» Ça me paraissait tellement évident que je pensais même que les lecteurs allaient trouver ça trop gros. Et en fait, certains ne comprennent pas. (sourire)".

Pourquoi pas me direz-vous? A cela je repondrai que ce n'est pas parce que c'est clair dans votre esprit que cela le saura dans celui de vos lecteurs. J'ai horreur des BD ou il faut demander le mode d'emploi des intentions des auteurs quand ce n'est pas le but premier de l'album.

J'aurais egalement aime lire un recitatif expliquant que le prologue prend place quelques annees AVANT que le recit ne debute vraiment. Sinon, j'ai bien aime le reste, un Spirou portant des lunettes ne m'a aucunement perturbe; Fantasio qui accepte de se compromettre avec le redacteur en chef du Moustique alors que Spirou en demissionne, sur ce point j'ai beaucoup apprecie l'audace que les auteurs ont eu de representer cette personne qui est TRES antipathique comme etant une femme noire. J'ai aime aussi le retour de Noe, le dresseur d'animaux si doue de Bravo les Brothers, mais un peu attriste que les auteurs aient represente Ibn-Mah-Zout, le plus mauvais conducteur du monde de Vacances sans histoires sous un jour peu flatteur alors qu'il y etait si sympathique dans la courte histoire de Franquin. Le personnage de Fauvette est egalement bien characterise et echappe aux cliches inherent aux personnages d'adolescents en crise identitaire frequente a cet age, j'aime bien le dialogue de Spirou, "Donnez-moi un gorille a affronter, un tyrannosaure! Un dictateur fou! Un savant pervers... Tout, mais pas une ado!!". Et il a, o combien raison! Un autre leger regret tout de meme est le fait que les auteurs aient redonne a nos heros la Turbotraction I meme si celle-ci est bien plus belle que la deuxieme du nom. On devine que Frank Pe a voulu se faire plaisir a la dessiner et aux lecteurs de la voir a nouveau mais cela n'est pas tres coherent chronologiquement meme si nous ne somnmes pas dans la serie officielle et que l'on peut faire y faire plus de choses que celle-ci ne l'autorise.

Note finale, 3,75/5. Un album tres reussi mais avec un tel dessin, j'aurais aime qu'il soit brillant

115. froggy - 03/12/16 22:14 - (en réponse à : Herve)
Chacun ses gouts, j'en conviens. Ainsi, comme chacun le sait ici, j'aime beaucoup les 2 Sato et Le sanctuaire du Gondwana que j'estime etre le meilleur Juillard/Sente. Sur ce dernier, je n'ose imaginer le fabuleux scenario que Jacobs aurait fait si il avait eu la meme idee. Le probleme de cet album est que pour mieux le comprendre, il faut se farcir le diptyque precedent, Les sarcophages qui s'apparente a un veritable pensum. Mais je crois que j'ai deja ecrit recemment ici meme ou ailleurs. Je fume trop, je perds la memoire.

114. froggy - 03/12/16 22:14 - (en réponse à : Herve)
Chacun ses gouts, j'en conviens. Ainsi, comme chacun le sait ici, j'aime beaucoup les 2 Sato et Le sanctuaire du Gondwana que j'estime etre le meilleur Juillard/Sente. Sur ce dernier, je n'ose imaginer le fabuleux scenario que Jacobs aurait fait si il avait eu la meme idee. Le probleme de cet album est que pour mieux le comprendre, il faut se farcir le diptyque precedent, Les sarcophages qui s'apparente a un veritable pensum. Mais je crois que j'ai deja ecrit recemment ici meme ou ailleurs. Je fume trop, je perds la memoire.

113. Quentin - 03/12/16 19:43
Charlier a pondu tellement de scénarios qu'il est devenu hyper prévisible. Il se répétait tant qu'il finissait quasiment par radoter. Je me souvient avoir lu tous les Marc Dacier d'une traite quand j'étais ado (ma mère m'avait offert la série complète). Passé un certain nombre d'albums, misère, que c'était chiant, tous ces pseudo rebondissements rocambolesques qu'on pouvait pressentir à l'avance. C'est une des premières séries dont je me suis débarassé, quand j'ai commencé à faire de l'ordre dans ma bibliothèque.

112. herve - 03/12/16 19:38 - (en réponse à : froggy)
Pour ma par, j'ai adoré "le bâton de Plutarque", même si la scène de combat aérien manque de souffle en effet.

Pour Buck Danny, cela faisait un moment que je n'en avais pas lu, mais ce diptyque se laisse lire. (le précédent "le cobra noir" m'était littéralement tombé des mains). On m'avait offert l'an passé "la nuit du spectre" à Noël, et j'avais envie de connaitre la fin...sinon je ne l'aurai sans doute pas acquis.

111. froggy - 03/12/16 19:03 - (en réponse à : Herve)
De mon cote, j'ai arrete les reprises des series de Charlier, il y a bien longtemps. A mon avis, aucunes ne valent celles qu'il a ecrites. Aucun scenariste n'a ses talents de conteurs. Charlier savait merveilleusement bien raconter une hsitoire, ses decoupages sont exemplaires surtout pour ses sequences de bataille d'avion dans ses series aeriennes. On a pu le constater dans un autre album, Le baton de Plutarque, le mauvais Blake et Mortimer, ou le pauvre Yves sente a pathetiquement imagine une sequence de combat aerien dans le ciel de Londres qui degage autant d'energie qu'un plat de nouilles trop cuites.

J'ai enormement de mal a comprendre a comment on peut continuer a apprecier ces albums quand on voit ce qui a ete fait avant. Ainsi, le dernier Tanguy et Laverdure, Taiaut sur bandits! est une enorme bouse. Et ce que j'ai lu des derniers Buck Danny feuilletes dans Spirou quand je suis en France, aussi bien la serie "Buck Danny Classic" que la premiere, ne me font pas regretter ma decisison.

110. pierrecédric - 03/12/16 18:08
J'ai jeté un petit coup d'oeil sur le net avec les quelques pages mis sur ce numéro de Buck Danny, bof, elle ne fait pas tant fuir que ça.
Ce genre d'histoire c'est pas ma came mais c'est pas catastrophique non plus graphiquement.

109. lobabu - 03/12/16 17:30 - (en réponse à : herve)
Il y a quand même des erreurs de proportions assez effarantes et ils ont souvent des têtes massives genre pithécanthropes (ou l'idée que je m'en fais). Pis alors lady X, c'est Lady film X. A fuir!...

108. herve - 03/12/16 12:43
Buck Danny #55 : Defcon one

Avec "Defcon one", Formosa & Zumbiehl achèvent leur diptyque débuté l'an passé avec "la nuit du spectre".
Il faut souligner le changement assez radical de style avec les autres aventures de Buck Danny. Deux couvertures et un dessin résolument modernes, qui peuvent déstabiliser les puristes.
Il faut dire, qu'après le désastreux "Cobra noir" (la seule des aventures de Buck Danny que j'ai pas acheté), on revenait de loin!
Gil Formosa a réussi a se réapproprier les personnages, de façon remarquable.
Mais peut-être que la mise en page souffre d'un peu trop d'audaces pour les vieux lecteurs de Buck Danny, comme moi. Le style "gaufrier" est vraiment loin de ces deux albums.
Sinon, les scènes aériennes sont très réussies et l'épisode du typhon est assez grandiose, il faut l'avouer.
Reste le scénario, qui à mon avis est , comme l'ont souligner certains, un peu trop tournée vers les films d'espionnage.
L'idée de départ, celle d'un groupuscule (du genre de "Spectre") voulant provoquer une guerre entre deux super puissances, relève beaucoup plus d'un James Bond (style "Demain ne meurt jamais" ) que d'un scénario de Charlier ou de Bergèse.
Mais les deux repreneurs de cette série n'ont pas à rougir du résultat, j'ai passé un agréable moment de lecture, même si je préfère la reprise de Buck Danny sous forme de la série "Classic", plus conforme à l'image de ce que je me fait de Buck Danny et de ses compagnons.

note:3/5

107. Quentin - 02/12/16 08:32 - (en réponse à : pm)
Il y a qq thèses de retraités, pas mal de thèses de femmes au foyer qui s'emmerdent et en ont marre de n'être reconnues que comme mère ou femme d'untel. Et puis il y a tous les jeunes qui veulent retarder leur entrée sur le marché du travail le plus longtemps possible ou qui rêvent d'une carrière académique juste pour le prestige, sans en avoir vraiment les compétences (ils ne sont pas assez brilliants ou leurs sujets ne sont pas assez intéressants pour décrocher une bourse). Ceux qui viennent d'une famille aisée se font financer par leurs parents. Les autres travaillent à côté de leur thèse. Et comme une thèse est un boulot à temps plein, ils font 2 temps plein et finissent par abandonner, éreintés (alors que les gosses de riches, eux, peuvent prendre leur temps pour finir à leur aise).

Tous ces gens sont une charge pour l'administration et les enseignants. Ca coûte à l'université, qui ne reçoit rien en échange, et essaye de se rembourser en les faisant travailler plus ou moins gratuitement ou pour des cacahuètes.

Même quand ces étudiants finissent leur thèse, ils n'ont aucune chance de trouver un poste académique (pas grave pour les retraités et les femmes au foyer, mais beaucoup de désillusion pour les jeunes). Les rares postes vont à ceux qui avaient des thèse financées (et encore, il n'y a pas de place pour tout le monde). Leur diplôme ne leur est d'aucune utilité sur le marché du travail. Au contraire même, car s'ils le mettent en avant, on leur dira qu'ils sont surqualifiés et on donnera le poste à quelqu'un d'autre.

Bref, c'est un grand scandale, et il est clair qu'il faudrait interdire les thèses non financées.

106. pm - 02/12/16 00:21 - (en réponse à : Quentin)
Le principe d'une thése c'est d'être financée, en tout cas en sciences je pense que c'est toujours le cas, ne serait-ce que parce que les places dans les labos ne sont extensibles. Je pensais que les exceptions n'étaient que le fait de thèses littéraires du 3ème âge.

105. Quentin - 01/12/16 23:30 - (en réponse à : Torpedo)
Non, en fait elle a abandonné sa thèse pour faire de la BD.

104. torpedo31200 - 01/12/16 22:52 - (en réponse à : Quentin - post # 103)
Peut-être que l' album, qui a bien fonctionné, n' était destiné qu' à financer sa thèse.

103. Quentin - 01/12/16 21:18
Carnet de thèse, de Tiphaine Rivière. Récit du cauchemar que sont les thèses faites par des étudiantes en philo et lettres qui s'autofinancent. Exploitation, dépression, humiliation, explosion du couple, compétition, pression, perte de temps. Le tout dans un monde de mandarins egocentrés et cyniques. Bref, rien de gratifiant. Si cette BD peut contribuer à faire en sorte que plus personne ne s'engage à faire une thèse sans financement, elle devrait être déclarée d'utilité publique.

Le traitement est plutôt plaisant et en partie autobiographique, humoristique et dramatique à la fois, ce qui fait que ca reste assez léger, malgré la lourdeur du sujet. Mais en restant très centrée sur la thésarde, la critique du système perd de sa force. Reste que pour un premier album, c'est assez réussi. La BD a bénéficié d'un grand battage médiatique (pas trop étonnant, vu les 9000 thèses défendues chaque année en France). Ce qui fait qu'on attend l'auteure au tournant, pour voir de quoi traitera son prochain album.


102. TILLIERTON - 01/12/16 18:34
Ouais, on-dit ça ! N'empêche qu'il doit avoir des ancêtres polonais. J'aime pas les Polonais, Varsovie et tout ça....



 


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