Que venez-vous de lire et qu'en avez-vous pensé? (18)

Les 1501 commentaires sont triés des plus récents aux plus anciens .



101. froggy - 01/12/16 18:01 - (en réponse à : Titi)
Il n'est pas polak, il est chilien comme son nom ne l'indique pas.

100. TILLIERTON - 01/12/16 17:33
Connais pas vot'pollak là. D'ailleurs avec un nom comme ça Jodirewskî ou Jaruselski, c'est tout pareil.

99. froggy - 01/12/16 17:00 - (en réponse à : Quentin)
Tu as raison mais je me permets de cultiver mes propres contradictions.

En premier point, cela fait longtemps que j'ecris que j'aime beaucoup ce que fait Jodorowsky et cela depuis tres longtemps, comme beaucoup de monde, je l'ai decouvert avec la serie "L'Incal" dont la sortie du premier tome en 1981 fut un veritable evenement dans la BD, on ne parlait que de ca. La deuxieme chose est que cela fait longtemps que Jodorowsky a decline l'univers ne de "L'Incal" avec des series comme "Avant/Apres l'Incal, La caste des Meta-Barons, Les Technoperes, Castaka" et ce bien avant tout le monde et que cela ne soit systematique. Le fait que ce soit le meme auteur derriere touts ces albums permet a tout cet ensemble de conserver une certaine cohesion. Cela ne part pas dans tous les sens comme on peut le constater avec Blake et Mortimer par exemple. J'ai tout ca parce que j'aime beaucoup. Je ne dis pas que tout est bien, les deux derniers apres/final incaux sont tres mauvais, la fin de "La Caste des Meta-Barons" est insipide et m'a laisse indifferent mais d'une maniere generale, les BD de Jodorowsky ne sont pas tiedes, elles ne visent pas a plaire a tout le monde, elles vibrent d'une energie feroce grace aux personnages aux personnalites extremes. En outre, les dialogues de Jodorowsky regulierment enormes dans l'outrance me font souvent rire tellement c'est gros.

Cependant, je concois tout a fait que l'on puisse ne pas aimer Jodorowsky. Ce n'est pas pour tout le monde.

98. Quentin - 01/12/16 09:47 - (en réponse à : froggy)
Pour un type qui critique les séries "Les aventures de machin vu par untel", ca m'étonne que tu tombes dans le piège quand il s'agit des métabarons (série que je trouve très mauvaise, au demeurant, comme la grande majorité de ce que fait Jodorowsky)

97. froggy - 30/11/16 23:19
Meta-Baron 3, Orne-8 le techno caridnal

Comme annonce dans le precedent album, ce nouveau cycle a un nouveau dessinateur, Niko Henrichon, qui m'etait totalement inconnu jusqu'a present. Son style est evidemment tres eloigne de celui de Jimenez, le dessinateur de la serie mere, "La caste des Meta-Barons", il a deja le sien propre mais il reste suffisamment proche de l'univers graphique general de l'integralite de la serie pour que cela ne choque pas du tout. La serie reste coherente de ce cote la. Ce n'est pas aussi violent que les changements de dessinateur de "Destins", la serie parue il y a quelques annees deja chez Glenat. Je dois avouer que j'ai trouve le changement de dessinateur plus choquant lorsque les premieres planches de cette histoire furent prepubliees dans le tome 2 de cette serie derivee. La difference ne penchait pas en faveur d'Henrichon compare a celui de Valentin Secher, le dessianteur du premier cycle de 2 albums. 6 mois plus tard, la balance se reequilibre et je dois avouer que j'ai bien aime le dessin de ce nouveau venu. Conforme aux codes de la serie et personnel a la fois, je trouve cela tres bien.

Comme je l'ai souvent ecrit au sujet des series de Jodorowsky dont j'apprecie enormement l'oeuvre, nous sommes dans un univers d'une rare violence qui a banni tout sentimentalisme car dangereux pour la caste des privilegies qui detiennent le pouvoir. Le sentiment amoureux qu'eprouve certains des protagonistes ne peut que les mener a leur perte car ils remettent en cause l'ordre etabli. Cet ordre est d'ailleurs fortement ebranle par l'annonce de l'epuisement de l'epiphyte, source d'energie a l'origine de la caste des Meta-Barons ainsi que de leur fortune. Comme toujours dans cette serie, des personnages ambi gues et violents interviennent, se rencontrent, se haissent, s'entretuent sauvagement mais s'aiment aussi bien qu'ils sachent que cela soit un grand danger pour eux-memes et l'objet de leur affection. Quand ressenti, ils doivent dissimuler ce sentiment amoureux a tout prix sinon ils risquent pire que la mort. Bien evidemment, il faut bien que cela sorte a un moment ou a un autre sinon, il n'y aurait pas d'histoire. Vous connaissez le proverbe, les gens heureux n'ont pas d'histoires.

Cet album introduit le nouveau personnage d'Orne-8, un techno cardinal donc qui est charge par le techno pape de trouver un moyen pour fabriquer de l'epiphyte de synthese. En effet, le futur epuisement de cette source d'energie risque de mettre un terme a l'Empire. Il s'avere qu'Orne-8 va devoir chercher du cote du Meta-Baron pour remplir sa mission. Or, ce dernier est l'ennemi jure du Techno Vatican. Comment le techno cardinal fera? Suspense donc. On reconnait aisement la patte de Jodorowsky avec ses heros soumis a des conflits corneliens, je tombe amoureux de la descendance de mon pire ennemi, que dois-je faire?. L'adaptateur fait un bon travail bien que ses recitatifs et dialogues n'aient pas toujours le caractere exacerbe qui font tout le sel de la prose jodorowskienne. Cela bouge beaucoup, il y a de nombreux retournements de situation et une fin en cliffhanger qui ne peut qu'inciter le lecteur a lire la suite. J'en serai bien sur. Une derniere chose, le heros de cette histoire est Orne-8, le Meta-Baron n'intervient principalement que dans le dernier tiers de l'album mais cela ne m'a pas du tout gene car le personnage, bien qu'epouvantable, est tres interessant et a ete bien caracterise.

Note final, 3.5/5. C'est vraiment tres bien




96. Lien Rag - 29/11/16 16:50
L'interprétation des rêves en psychanalyse est une chose, celle des rêves en littérature peut en être une autre.
Classiquement, le rêve étant une fiction, le rêve dans une fiction étant une fiction de la fiction il en devient l'image du réel.

Si Götting reprend cette fonction classique du rêve dans la littérature, la séquence du rêve est celle qui doit indiquer au lecteur la vérité de l'histoire. Or franchement, je n'ai pas saisi le message qu'il veut y faire passer...

95. TILLIERTON - 29/11/16 13:41
De l'interprétation des rêves en psychanalyse. J'avoue ne pas saisir le sens de ce cauchemar, s'il y en a un. Les paroles de Clarke," l'eau de la rivière"ou "l'au-delà rivière ". La rivière, omniprésente, les rameurs.....

94. Lien Rag - 29/11/16 12:51
Justement, le rêve qu'il fait signifie quelque chose?

93. TILLIERTON - 28/11/16 22:16
Ma fin préférée est qu'il a loupé la dernière marche

92. Quentin - 28/11/16 22:13
La conclusion est tout à fait à l'image du reste: indécise. Tout le bouquin tourne autour de ca: on ne sait jamais s'il a ferré quelque chose ou s'il affabule. C'est à la fois ce qui fait l'intérêt du livre et ce qui limite l'intérêt du livre.

91. TILLIERTON - 28/11/16 20:35
Et que penses-tu de la conclusion? J'avoue que c'est assez troublant avec plusieurs interprétations possibles. La fin est ouverte....

90. Quentin - 28/11/16 10:59 - (en réponse à : Lien Rag)
Je n'ai ni adoré ni détesté. Juste un moment de lecture assez plaisant, rien de plus. Ca parle d'un type qui joue au détective et qui s'invente des histoires ... ou pas. C'est plus à lire pour l'ambiance que pour l'histoire.

89. pierrecédric - 28/11/16 09:29
La recherche sur le site ne fonctionne même plus, ça donne une page blanche.
Belle mise à jour du site.

88. froggy - 28/11/16 00:05 - (en réponse à : Lien rag)
De rien! Ou de tout! C'est comme on veut. C'est tout a fait comme un roman de Simenon, il semble qu'il ne se passe rien mais pas du tout en fait, il se passe pelin d echoses.

De mon cote, j'ai moyennement aime Watertown. Il faudrait que je relise ce que j'ai ecrit dessus.

87. Lien Rag - 27/11/16 20:46
J'ai lu Watertown de Götting et je comprends aussi bien ceux qui ont adoré que ceux qui ont détesté, mais pour les premiers j'ai une question: de quoi parle cette BD?

86. lobabu - 27/11/16 19:20
Au-delà du dessin qui me semble inférieur à celui de Barral, je trouve que les Burma de Moynot ont des problèmes de découpage par rapport au roman. Je ne comprends pas les choix qu'il fait: il adapte "La nuit de St Germain-des-prés" qui est un des plus faibles et celui-là qui est très compliqué à suivre.

85. herve - 27/11/16 15:41
Les aventures de Blake et Mortimer : le testament de William S. Yves Sente et André Juillard

J'avais lu, comme beaucoup, la prépublication de ce 24ème volume dans le figaro magazine cet été.
J'avoue que la lecture de cet opus m'avait profondément déçue. Il faut dire que cet album succédait au "Bâton de Plutarque", superbe préquel du "secret de l'Espadon", signé des mêmes Juillard et Sente.
Pourtant, ici la magie n'opère pas.
Nous assistons à une énigme que l'on pourrait retrouver dans un roman d'Agatha Christie - à l'image du "serment des cinq lords"- mais ne convainc guère pour nos intrépides aventuriers. Avec le parti pris de développer un pan de la vie de William Shakespeare sous forme de flash-back, nos héros passent en arrière plan. Je n'ai pas compté les cases mais il me semble que jamais dans une de leur aventure,Blake et Mortimer auront été aussi absent d'un album !
Et que dire du génial Olrik ? Relégué un rôle de chef de Maffia téléguidant des opérations douteuses du fonds de sa cellule! Mais que diable allait-il faire dans cette galère? On ne la reconnais pas, tout comme on ne reconnais pas Sharkey, qui semble avoir subi une cure d'amaigrissement.Même si on voyage pas mal entre Londres et Venise, entre Vérone et Ravenne, je n'ai pas réussi à m'embarquer complètement dans cette histoire.
Certes, contrairement aux albums de Jacobs, les femmes sont assez présentes dans cet opus, Yves Sente levant à peine le doute en fin d'album sur la filiation d' Elizabeth McKenzie.

Malgré toutes ces imperfections,j'ai cédé à mon côté collectionneur en achetant la version forma à l'italienne (qui a l'avantage de souligner le dessin de Juillard qui, malgré de nombreuses critiques en ce moment,reste un bon repreneur de Blake et Mortimer, même si je lui préférais le regretté Ted Benoit et surtout Antoine Aubin) et le tirage "normal" de l'album, mais avec la couverture déclinée pour la Fnac,plus intéressante que la version tout commerces.

Bref,un sentiment plus que mitigé pour cette vingt-quatrième aventure d'une série que je suis depuis près de 40 ans.

Parallèlement à cette sortie, je voudrais vous signaler la parution d'un ouvrage intitulé "l'héritage Jacobs" de Jean Luc Cambier et Eric Verhoest qui avaient déjà signé en août 1996 un superbe livre d'entretiens avec Jean Van Hamme et Ted Benoit, "Blake et Mortimer [histoire d'un retour]".
Cet "Héritage Jacobs" bénéficie de riches illustrations (crayonnés,reproduction d'ex libris...)et en fait un livre indispensable pour ceux qui, comme moi, sont attachés aux aventures de Blake et Mortimer.

note : un généreux 3/5

84. TILLIERTON - 26/11/16 19:24
J'ai pas aimé la fin, bien que ce soit bien construit dans l'ensemble, mais trop cafardeux.
Ici, pas de romantisme, mais de la tristesse sur le pavé Parisien.

83. froggy - 26/11/16 18:58
Nestor Burma 10, Nestor Burma contre C.Q.F.D

Au risque de passer pour un con, ou a tout le moins aux capacites intellectuelles reduites, il a fallu que je lise cet album 2 fois afin de tout comprendre car l'intrigue est tres compliquee avec de nombreux intervenants qui changent de nom en cours de recit. Le moins que l'on puisse dire est que l'intrigue imaginee par Leo Malet n'est pas la plus simple. A t-il voulu faire a la Raymond Chandler et son Grand sommeil qui est egalement rigoureusement incomprehensible? Certains de ses romans n'etaient pas d'une rare evidence, Le soleil nait derriere le Louvre par exemple, mais celui-la bat le pompon.

Comme d'habitude chez Malet, Burma va devoir resoudre une intrigue commencee des annees plus tot avec un vol d'or. C'est une constante dans ses intrigues. C'est son parti pris. A partir de cette trame simple, Malet s'ingenie et s'amuse probablement a la compliquer en multipliant les acteurs et les rebondissements meme si certains sont plutot alambiques. Il en est ainsi de celui-ci ou C.Q.F.D est un journal a scandale et qui n'est meme pas l'ennemi de notre heros. Cela vaut presque le titre du roman de Boris Vian, L'automne a Pekin qu'il a intitule comme cela parce que cela ne se passe ni en automne, ni a Pekin. Avec cette BD, on a droit maintenant a un titr emensonger apres avoir eu de nombreuses couvertures mensongeres.

Vous aurez compris que je ne vais pas m'amuser a vous resumer l'intrigue. Disons simplement que l'action se passe a Paris en 1942 avec un tout jeune Burma et qu'il retrouvera apres maintes difficultes un stock l'or vole quelques annees plus tot par des gangsters au Havre. Cela se passe juste apres 120, rue de la Gare qui avait connu Burma libere d'un stalag.

Je n'aime plus autant le dessin de Moynot qu'avant mais je dois noter qu'il a fait des efforts avec cet album. Si il dessine a la Tardi, leur createur graphique les personnages recurrents de la serie, Burma, la secretaire Helene, le journaliste Marc Covet et le commissaire Faroux, il a evidemment plus de liberte pour ceux qui interviennnet pour la premiere fois dans le petit monde de Leo Malet. L'unite graphique est respectee et ces personnages secondaires se marient bien avec ceux imagines par Tardi. De meme, le dessin est moins fatras et fouillis que celui vu dans les deux derniers albums de Moynot, L'homme qui assassinait sa vie et L'original, albums que je n'avais pas aime a cause du dessin entre autres.

Note finale, 2,75/5. On peut faire des intrigues compliquees mais toutesfois faciles a suivre. Mais la ce n'est pas le cas et je n'aime pas ca.

82. marcel - 24/11/16 18:47
Deux remarques :
- Pour une fois, j'ai trouve le scenar de Duval lisible. Mais, bon, pas exceptionnel, puisque qu'il se contente d'approfondir le parallele que faisait Van Hamme entre l'assassinat de Kennedy et celui de Sheridan (en y ajoutant donc une Marilyn, etc...). Bref, pas tres surprenant.
Mais, au moins, la narration est pour une fois maitrisee.
- Concernant Corentin Rouge, je trouve qu'il est deja plus doue que son pere (qui a toujours les memes defauts depuis ses debuts). Je serais curieux de voir ce que donnerait un album entierement en couleurs directes, comme certains des dessins bonus de l'EO. J'y trouve son dessin plus elegant, mais aussi plus proche de Boucq que de Giraud.

81. froggy - 24/11/16 17:55
XIII Mystery 10, Calvin Wax

J'ai lu cet album quelques jours apres les dernieres elections americaines et je n'ai pas pu m'empecher de faire un leger rapprochement entre cette fiction europeenne realisee entre l'annee derniere et cette annee et la realite americaine. Est-ce que Fred Duval, le scenariste, serait une espece de Mme Irma, qui saurait lire l'avenir dans une boule de cristal? On ne peut pas y penser quand on songe au fait que le nouveau president americain est en train de s'entourer de personnes aux idees plus que nauseabondes et dangereuses sur la "suprematie de la race blanche" et sur l'ecrasement des minorites. Cela rappelle de douloureux souvenirs sur ce qui s'est passe en Allemagne en 1933. Nous savons tous ou cela a mene le monde.

Pour ceux qui ont lu la serie mere, Calvin Wax est le numero 2 de la Conspiration des 20 dont le but etait de d'instaurer une dictature de droite aux USA. Cet album raconte comment il va convaincre Wally Sheridan, le frere du president en exercice, de devenir le numero 1. le fait que Wax est quelqu'un de profondement intelligent et tres dangereux, et que la BD est assimilee au genre litteraire du thriller, il est inutile de dire qu'il ne recule devant rien pour arriver a ses fins, chantages, meurtres etc. Tel est son mode operatoire.

Je connais tres peu de choses de Duval, de lui, je n'ai que la mini-serie de SF, une uchronie, realisee avec Berthet, "Nico" qui etait plaisante a lire. D'apres ce que j'ai pu lire ici et la, il a une reputation de scenariste plutot inegal. Aurais-je de la chance en ce qui le concerne? En effet, j'ai trouve qu'il avait tres bien agence son histoire en arrivant a faire intervenir les personnages de Martha Shoebridge, le docteur alcoolique, qui soigne XIII au tout debut de la saga et celui de Dwight Rigby, le potentat de Greenfalls, ou XIII ira dans le diptyque, Le dossier Jason Fly et La nuit du 3 aout. Cela enrichit le scenario et incite a considerer cette serie derivee comme une gigantesque fresque ou certains intervenants se croisent plus ou moins a certains moments de cette histoire. Le scenario est bien mene, meme si il n'y a pas de scenes d'actions purs mais la tension ne faiblit pas, bien au contraire, et Duval reussit a mener son histoire jusqu'au bout sans encombre.

Le dessinateur Corentin Rouge est le fils de Michel Rouge et c'est la premiere BD de lui que je lis, il faut dire qu'il est tout jeune, il n'a que 33 ans. Bien evidemment, son dessin ressemble a celui de son pere, mais il il a deja un style bien a lui qui convient tres bien au scenario. Il n'y a pas d'esbrouffes, de trucs m'as-tu-vu. Les personnages bougent bien dans les cases, il restitue bien leurs mouvements, il en est de meme des expressions de leurs visages, toutes bien rendues egalement. Je ne sais pas ce que l'avenir lui reserve mais la notoriete que va lui apporter cet album ne pourra que l'aider pour la suite de sa carriere.

On peut d'ores et deja mettre cet album parmi les meilleurs de cette serie.

Note finale, 3,5/5. Une excellente lecture.

80. totom - 23/11/16 18:21
Sympa le 7 sur les cannibales , largement le meilleur de cette série concept

79. Piet Lastar - 23/11/16 07:35 - (en réponse à : froggy)
Je fais le même constat en ce qui concerne l'évolution des trois scénarios d'Aymond. Le premier était très bien, les deux suivants moyens. Mais bon, ne soyons pas trop sévère, on a une aventure dont on a peine à croire si on y réfléchit mais si on se laisse gentiment porter, ça passe. Quand on va au McDo, on ne s'attend pas à autre chose qu'un hamburger.
Le "27 mai" à la place de "plus tard" n'importe peu. Par contre, peu d'action ? J'espère ne jamais devoir vivre le quart du dixième...

Comme bouse de l'année, mon vote ira sans contestation au dernier Thorgal dont tout est à jeter. Le scénario est d'une médiocrité consternante et le dessin bâclé. Peut-on encore parler de dessin, à ce niveau-là ? Après "Thorgal au Pôle Nord", nous avons "Thorgal et Daech". Bientôt "Thorgal cherche son fils et des Pokémon" et ensuite "Thorgal contre le Brexit"

78. froggy - 23/11/16 00:09
Lady S. 12, Rapport de forces

C'est le troisieme album signe par Philippe Aymond seul depuis que JVH, createur de la serie, la lui a laissee et pour eviter tout suspense qui serait de mauvais aloi, cela sera probablement mon dernier car il est il est plus que pas terrible, il est mauvais purement et simplement.

Le premier opus post-JVH, A.D.N etait vraiment tres bien et il laissait presager de bonnes augures pour la suite de la serie. Le deuxieme, La faille, etait par contre mauvais et je m'etais demande pour le coup, si JVH n'avait pas donne un gros coup de main a Aymond sur le scenario du premier. Il semblerait que cela ait ete le cas au vu du resultat final de ce titre. Cette fois-ci, notre heroine doit trouver un vaccin contre une epidemie accidentellement provoquee par le vol d'un virus bacteriologique imagine au sein d'un laboratoire de recherches travaillant pour le compte de la CIA, epidemie qui a decime les habitants d'une petite ville du nord du Mexique. Entre les mains d'un scenariste aussi expert que JVH l'ait, cela aurait pu donner un formidable album d'aventure ou l'action et le suspense n'aurait jamais faibli. Or ce n'est pas cela du tout, au contraire, j'ai eu l'impression en lisant cet album que je lisais une aventure qui ressemblerait a un film de serie B au maigre budget qui aurait tente d'etre un film de serie A avec stars et financement adequats. Au risque d'etre vulgaire, c'est une BD qui pete plus haut que ses fesses, le resultat est tres loin d'etre a la hauteur des probables ambitions du scenariste. Pour prendre un exemple des choses a ne pas faire a moins que cela ne soit utile pour le scenario et en l'occurrence, cela ne l'est pas du tout, c'est le decoupage de l'histoire qui commence comme cela: "Nord su Sonora, Mexique, 13 mai", a la page suivante nous avons, "Mexico 17 mai" et 2 planches plus tard, nous pouvons lire, "La Casa, hopital securise de la CIA, Nouveau-Mexique, 19 mai" et ainsi de suite, ce qui nous emmene a Washington le 31 mai. Il faudrait rappeler a Aymond qu'un bon thriller doit voir son action condensee en un minimum de temps, quelques jours a peine, et non sur plusieurs semaines. Il ne faut pas laisser le temps au lecteur de souffler. En outre, je trouve que le fait de structurer son recit de telle maniere casse legerement le rythme de lecture. En outre, la notion de temps n'a qu'une importance que relative dans cette histoire, il n'ya pas de compte a rebours qui alimenterait le suspense Comme narratif, je prefere de loin un vague "plus tard", cela marche tout aussi bien sinon mieux. En outre, cette histoire manque de scenes d'action, il n'y en a qu'une situee au milieu de l'histoire, le reste du temps, ca cause! Ce qui veut dire qu'on s'ennuie. En tout cas, moi, je me suis ennuye en lisant cette histoire.

Le dessin est par contre impeccable pour une telle BD, il est nette, precis, sans fioritures. Les personnages sont bien campes, aisement reconnaissables, cadrages et decoupages sont egalement bien reussis. Aymond se sert manifestement de la table lumineuse pour les decors, l'aeroport international de Washington DC, (que je commence a bien connaitre maintenant) est plus vrai que nature. Or, comme d'autres dessinateurs que l'on retrouve generalement dans la collection "Troisieme Vague" du Lombard, il le fait plutot bien car il apporte une touche personnelle a ses dessins de decors urbains au lieu de recopier servilement des photos trouvees sur Internet.

Note finale, 1/5. Le dessin ne suffit cependant pas a compenser la vacuite du scenario

77. torpedo31200 - 20/11/16 00:41 - (en réponse à : herve - post # 75)
Ca ne sera pas tout de suite, il fait un album de la série Sept chez Delcourt (à paraître vers février)

76. TILLIERTON - 19/11/16 18:10
Très bon ce Sara Lone ! David Morancho se révèle un maître des cadrages et du mouvement.

75. herve - 19/11/16 17:20
Sara Lane #2: Cargona Girl

Un tome 2 qui se laisse lire avec plaisir.
Erik Arnoux nous offre là un polar certes classique , où se mêlent Mafia, FBI, et complot politique le tout sur une recherche au trésor pendant les premières années de la Présidence Kennedy, mais très efficace. On y trouve, comme dans les albums de XIII (s'il faut en faire une référence flatteuse) le Ku Klux Klan mais aussi une mystérieuse conspiration, encore assez énigmatique dans ce deuxième opus.
Les dessins de David Morancho sont soignés .
Je serai au rendez vous pour le troisième volume.

note:3/5

74. herve - 19/11/16 10:19 - (en réponse à : pm)
Normal
Je viens de lire une dizaine de bd que je n'ai pas choisi dans le cadre d'un jury de concours.

73. froggy - 19/11/16 00:53 - (en réponse à : Lien rag post#66)
De mauvaise foi, moi? Certainement pas!

Loin de moi cette pensee saugrenue.

72. pm - 18/11/16 23:49 - (en réponse à : hervé)
Depuis que je t'ai dit que tu avais l'air de tout aimer tu mets des notes pourries partout (;o) !

71. torpedo31200 - 18/11/16 20:33 - (en réponse à : herve - post # 70)
Du sous-Vives qui a l' air plus joli mais bien plus vide, pour la moitié que j' ai lu.

70. herve - 18/11/16 17:25 - (en réponse à : helmut)
c'est vrai qu'il y a une parenté avec le dessin de Vivès dans "De rien"

69. helmut perchu - 18/11/16 16:24 - (en réponse à : hervé)
Intrigué par ton post je suis allé jeter un oeil au bouzin et on dirait un truc à la croisé des chemins entre Vivés, Ruppert&Mulot et Fabcaro, ça me donne pas mal envie d'autant que le double graphisme décor/personnages fonctionne bien je trouve. Qqn d'autre a lu ça ? Mon petit marcel maybe ?

68. herve - 18/11/16 15:22
Avec De rien de Geoffroy Monde, j'achève enfin ma lecture des 12 ouvrages sélectionnés par mon libraire pour le prix du meilleur album 2016 (délibérations en décembre)

=>Il s’agit d’abord d’un bel objet éditorial : couverture cartonnée, avec incrustation en relief, le tout assez sobre mais très classe. Bref du beau travail signé " Delcourt".
Par contre, je ne suis pas très fan d’histoires courtes en bandes dessinées. Ces saynètes m’ont parfois esquissé un sourire (surtout les dernières) mais sans plus. A titre de comparaison, j’avais préféré l’humour grinçant voire très dérangeant de la série Durandur parue entre 2005 et 2007
Je ne suis vraiment pas dans la cible de cette bande dessinée humoristique. Je reconnais par contre que le dessin est très soigné et va à l’essentiel mais je n’ai pas du tout accroché à ce côté absurde.
Dommage car le dessin complètement décalé en quatrième de couverture me donnait envie de lire ce livre.

note : 2/5

67. herve - 18/11/16 11:49
"le monde d'après" Chauzy

Verdict rapide :

Ce second volume débute comme le roman "la route" de Cormac McCarthy et s'achève sur un air de "Gung Ho" (la bd)

66. Lien Rag - 18/11/16 11:38 - (en réponse à : froggy)
C'est de la mauvaise foi, certaines BDs (la plupart) sont intéressantes par leur récit, d'autres par leur dessin, mais certaines sont effectivement intéressantes du fait de leur suspense ou du retournement final, et ces dernières n'ont pas tant d'intérêt à la relecture, ça ne me paraît pas difficile à comprendre...

65. froggy - 18/11/16 01:23
60. herve - 16/11/16 22:14 - (en réponse à : froggy)
C'est vrai qu'une fois que l'on connait la fin, je ne vois pas l'utilité de le relire.


C'est le cas de tous les livres que tu as lus. Une fois arrive a la derniere page, tu connais la fin. Si je suis ton raisonnement jusqu'au bout, tu ne devrais jamais relire tes livres. Comme Danyel-San nous l'avait fait savoir un jour.

A propos, il est passe ou celui-la?

64. herve - 17/11/16 13:50 - (en réponse à : lien rag)
c'est une nouvelle série...enfin qui a débuté en 2010.

63. Lien Rag - 17/11/16 12:36
C'est une nouvelle série, le Barracuda dont tu parles, ou c'est une réédition de la série Barracuda (très dispensable) des années 70 (ou éventuellement 80, je sais plus)?

62. herve - 16/11/16 22:53
Barracuda #6

Clap de fin avec ce sixième et dernier volume d'une série, prévue à l'origine en 3 volumes si mes souvenirs sont bons.
Sans s’appesantir sur le scénario de Jean Dufaux, qui aurait gagné en concision - un peu trop de digression à mon goût , notamment avec le tome 2-, il faut souligner l'excellent dessin (et les couleurs superbes) de Jérémy, même au bout de 6 volumes.
Dans cet opus, tout va très vite, nous n'avons pas vraiment pas le temps de nous ennuyer, comme si Dufaux avait enfin hâte de trouver une conclusion à cette aventure de pirates, aventures qui se déroule pour l'essentiel sur la terre ferme, ce qui es le paradoxe de cette aventure (mais de mémoire le film "le corsaire rouge" se déroulait aussi en grande partie sur la terre ferme).
La véritable personnalité des personnages se révèle ici: Raffy prend l'ascendant sur les autres, et Ferrango va connaitre une destinée inattendue.
Je ne sais pas si Dufaux et Jérémy se lanceront dans un nouveau cycle, en tout cas je pense honnêtement que ces 6 volumes se suffisent à eux même, la dernière case concluant parfaitement l'histoire.

Un récit qui se relit avec plaisir, malgré quelques longueurs.

=> note:3,5/5

61. herve - 16/11/16 22:15
Angel Wings #3 Yann & Hugault

Troisième et dernier volume de ce cycle qui se conclut sur une superbe planche .
Ce tome fait la part belle aux tribulation d'Angela et de Jinx dans la jungle (même si parfois, comme sur la page 40, on a du mal à les reconnaître). Sinon, le dessin de Romain Hugault est toujours aussi bluffant: que ce soit la jungle, les personnages (on a même le droit à un petit strip-tease d'Angela, qui fait beaucoup plus pin-up que sa rivale Jinx) les uniformes ou les scènes de combats aériens, je ne trouve rien à y redire.
Il faut en effet souligner la beauté des planches consacrées aux combats aériens - avec la présence de nombreuses grandes vignettes- où on ressent à chaque fois le mouvement, la vitesse, bref du grand art!
Au niveau scénario, on pourrait regretter qu'on ne trouve pas ici de réponse concrète à l'assassinat de la sœur d'Angela, mais les auteurs ont décidé de s'engager dans un nouveau cycle pour répondre à cette question.
Si vous voulez prolonger cette lecture dans l'univers des Pin-Up des années 40, jetez-vous sur les quatre volumes "Pin-Up Wings" signés Romain Hugault, cela en vaut le détour.

note : 3/5

60. herve - 16/11/16 22:14 - (en réponse à : froggy)
C'est vrai qu'une fois que l'on connait la fin, je ne vois pas l'utilité de le relire.
Autant j'aime relire des romans et des bd, autant la lecture de "Pereira prétend" m'a suffit.

59. torpedo31200 - 16/11/16 17:26 - (en réponse à : froggy - post # 58)
C' est un bouquin qui s' articule sur la fin du récit.

58. froggy - 16/11/16 17:03 - (en réponse à : Herve)
57. herve - 16/11/16 11:03
Pereira prétend Pierre-Henry Gomont
C’est parfait.
Par contre, si la qualité aussi bien scénaristique que graphique est au rendez-vous, je ne sais pas si je relirai cette bande dessinée.


Decidement, c'est la journee des bizarreries ici. Peux-tu expliquer un peu mieux pourquoi tu ne sais pas si tu reliras cet album bien qu'il t'ait beaucoup plu, s'il te plait? De mon cote, ce sont seulement les mauvais que je ne tiens pas a relire.

57. herve - 16/11/16 11:03
Pereira prétend Pierre-Henry Gomont

Tout d’abord, je dois préciser que je ne connaissais pas du tout Antonio Tabucchi, écrivain italien qui vivait au Portugal (je me suis renseigné depuis), ni le roman éponyme d’où est inspiré cette bande dessinée.
L’histoire de cette prise de conscience politique de Pereira, journaliste responsable de la rubrique culturelle du journal « Le Lisboa », nous est contée sur près de 150 pages. Le récit se situe pendant la dictature de Salazar, sur un fonds de guerre d’Espagne.
Il fallait effectivement au moins 150 pages pour cerner le personnage de Pereira, personnage complexe, hermétique à l’actualité et passionné de littérature française. Le suivi de cette métamorphose, qui passera de la neutralité au militantisme, n’est certes pas très original mais cela se lit bien. Quelques scènes m’ont fait sourire, surtout celle avec le père Antonio et son avis sur Claudel !
Connaissant assez bien le Portugal, j’ai surtout apprécié les planches de Pierre-Henry Gomont : on s’y croirait. Loin d’avoir adopté un style réaliste, bien au contraire, il nous baigne dans l’ambiance de Lisbonne avec brio : couleurs, décors, tramway, les ruelles, la chaleur, le Tage…tout y est. C’est parfait.
Par contre, si la qualité aussi bien scénaristique que graphique est au rendez-vous, je ne sais pas si je relirai cette bande dessinée.

note:3/5

56. froggy - 15/11/16 00:28
L'avocat 2, Necessite fait loi

Voici donc la suite des aventures de l'avocat, coqueluche des medias, qui doit avoir une statuette de Ste Rita, la patronne des causes perdues, sur son bureau car c'est sa specialite.

Le premier tome nous le presentait acceptant de prendre la defense d'une irakienne soupconnee de crime contre l'humanite car il la croit innocente. Mais l'est-elle vraiment? Il semble que de grandes zones d'ombre couvrent d'un voile opaque le passe de cette femme. C'est ce que cet album nous revele qui consiste en l'enquete que mene Leopold Sully-Darmon que les medias surnomment LSD. (A ce propos, je suis certain que cela devait etre le nom de la serie mais j'ai comme l'impression que les commerciaux du Lombard ont eu un peu peur et ont convaincu les auteurs de changer de nom pour cette serie. Imaginez une bande d'hallucines rentrant dans les librairies et demander si ils ont du LSD, vous imaginez le tableau! Entre ceux-la et ceux qui demandent si ils ont L'erection, la BD au titre si delicat, si raffine et si distingue de Jim, les libraires n'auraient plus su donner de la tete pour gerer toutes ces queues. Fin de l'aparte)

Pour en revenir a nos moutons, LSD revient en Irak ou l'avait deja conduit le premier tome afin de mener son enquete. Evidemment, elle est pleine de chausse-trappes et autres fausses pistes. En meme temps, on en apprend sur le passe de LSD qui est plutot surprenant. C'est la trame accessoire de cette histoire, elle a trait a une femme que LSD aide beaucoup, qui a priori n'a rien a voir avec la principale mais on ne sait jamais ce que les scenaristes nous reservent. C'est pas mal mais ce n'est pas genial. J'ai la tres nette impression que les scenaristes etirent leur intrigue afin de remplir 44 planches et de faire plus d'albums. Or, moi, qui ait ete nourri par Charlier, Greg, Jacobs, Herge, cela ne me peut me satisfaire completement. Il faut que ca bouge, que ca aille vite, que les evenements et coups de theatre se succedent le plus rapidement possible de telle sorte que le lecteur soit epuise a la fin du livre mais qu'il en redemande encore plus. Ici, les evenements se suivent mais si lentement que je baille d'un leger ennui en lisant cela. Il faudrait que les scenaristes realisent qu'ils ne peuvent pas creer une serie sur un pitch et ensuite penser que cela ira tout seul. Pas du tout, il ne faut pas que les auteurs hesitent a remplir 44 planches de pleins de choses quitte a publier un album de moins. On y perd en quantite mais le lecteur y gagne en qualite. Et je suis certain que c'est beaucoup mieux comme cela. Jacobs n'a signe que 7.5 Blake et Mortimer, Peyo, 13 Johan et Pirlouit mais quels albums! Ils sont encore dans toutes les memoires et font partie de la legende de la BD FB. Je suis persuade que cela ne deplairait pas aux auteurs de cette serie de rentrer dans le club des grands auteurs de la BD FB. Parce que pour le moment, ils n'y sont pas encore. Ils en sont meme tres loin.

Le dessin de Frederic Volante est agreable mais manque un peu de consistance, de substance. Certains visages sont bien rendus a certains moments mais 2 planches plus loin, ils sont compleetment rates et n'expriment plus rien. Dommage1 Le plus cependant, est qu'a la difference de ses confreres de la collection Troisieme Vague, il me semble qu'il ne fait pas une utilisation forcenee de la table lumineuse, ses decors me paraissent recres et non recopies servilement d'apres photo, ou alors, il l'utilise plus intelligemment que ses pairs en ne se servant des photos que comme un vague support. Et je prefere nettement cela.

J'avais beaucoup aime le premier album et je suis franchement decu par celui-la. J'espere que la suite ramenera cette serie au niveau du premier.

Note finale 2.75/5. Ce n'est quand meme pas completement mauvais

55. herve - 14/11/16 19:21
S'enfuir Guy Delisle

Depuis quelques années, je lis avec amusement les péripéties de Guy Delisle, voyageur malgré lui.
Ici, le récit qu'il nous offre ne prête pas à rire.
En suivant, jour après jour le véritable récit ,sur près de 430 pages, d'un otage, celui de Christophe André, en mission humanitaire pour une ONG, Delisle aurait pu nous soumettre un livre ennuyeux. En effet, sur plusieurs pages, on a le même décor, le même cadrage je pourrai dire, mais l'histoire avance avec fluidité. On a envie de connaître la suite. En distillant les pensées du jeune otage, ses doutes, ses illusions, Guy Delisle fait un travail remarquable. On est en parfaite symbiose avec Christophe André, on a peur avec lui, on tremble avec lui, on doute avec lui. On ne peut que souligner son courage, ses moyens de s'évader mentalement grâce aux maréchaux d'Empire et aux batailles napoléoniennes.
L'humour n'est pas totalement absent de ce récit. Le personnage de Christophe est assez drôle: les surnoms donnés à ses geôliers,ses problèmes de chaussures, ses tracas quotidien viennent adoucir le drame qui se déroule sous nos yeux.

Guy Delisle indique qu'il a mis 15 ans à élaborer cet album, qu'il en soit remercié, le résultat est à la hauteur.
Un récit intimiste, intelligent sur le quotidien d'un otage,quotidien qu'ont connu certains, que connaissent sans doute d'autres (la captivité de Christophe André, en 1997,n'avait pas été dévoilé au grand public) et que malheureusement, dans le monde chaotique que nous vivons, se reproduira sans doute pour d'autres hommes.

note: 4/5

54. Piet Lastar - 13/11/16 02:46
Magda, c'est surtout Charly. Cap'tain Foudre !

53. froggy - 12/11/16 19:26
Sherman 7, Le dernier acte de Ludwig. Londres

Cet album est la suite de cette mini-serie de 6 albums parus au Lombard entre 2011 et 2012. L'annonce de la publication de ce titre m'a surpris car seuls etaient prevus ces 6 albums initialement. Est-ce que Stephen Desberg, le scenariste, a senti qu'il y avait encore quelque chose a tirer de cette saga? Est-ce que cela avait si bien marche que le Lombard lui a demande d'en faire une suite? Je ne sais pas. Toujours est-il que ce nouveau cycle qui comprendra au moins 2 albums selon la quatrieme de couverture n'a pas ete dessine par Griffo qui avait signe le premier cycle, mais par Magda.

Je me permets de vous rappeler que l'hexalogie racontait l'ascension fulgurante de Jay Sherman dans l'Amerique de l'entre deux guerres. Ascension qui evidemment lui avait cree de nombreux ennemis. Ce cycle avait commence par l'assassinat du fils de Sherman, candidat a la presidence du pays, assassinat commis par vengeance contre le pere. Desberg utilisait le principe des retours en arriere pour raconter son histoire. Dans ce deuxieme cycle, le point de depart est le meme, un meurtre est commis par un mysterieux couple dont on ne decouvrira l'identite que dans le deuxieme tome, je presume (c'est donc un whodunit a la Agatha Christie). C'est Ludwig, le mari de Jeannie, la fille de Sherman, l'infortunee victime et protagoniste important du premier cycle. Scotland Yard, l'action se passant a Londres, suspecte l'epouse de ce meurtre et ce au grand desarroi de leurs deux enfants. Le probleme dans cet album est que j'ai l'impression que Desberg s'est cru oblige pour etre un tantinet soi peu original dans son histoire de compliquer la structure du recit par de multiples retour en arriere et scenes qui auront lieu dans le futur. Pourquoi pas? Cependant, je me suis un peu perdu dans les meandres de cette histoire car les auteurs n'ont pas aide les lecteurs en gardant les memes couleurs pour chaque periode couverte. Procede simple mais efficace et qui permet au lecteur de garder le fil de l'histoire sans que celui-ci ne retourne lui-meme en arriere afin de s'y retrouver. On apprend que Jeannie avait egalement un secret qu'elle ne partageait pas avec son mari. Ne doutons pas que nous connaitrons tout de ce secret dans la suite.

De Magda, je ne connais qu'elle que les 3 albums qu'elle avait faits pour la defunte serie Secrets parue chez Dupuis et dont je ne vous chachais pas que je l'aimais beaucoup. Elle avait signe le cycle Cavale qui avait conclu la collection, un des meilleurs a mon avis. C'est donc confiant que j'entamais la lecture de son dernier bebe et je dois avouer que j'ai ete un peu decu ne retrouvant pas ce charme qui m'avait tant plu precedemment. Son style etant fort eloigne de celui de Griffo, a-t-elle voulu faire en sorte qu'il y ressemble afin de conserver une certaine unite graphique et ce tout en conservant son style propre? Je ne le sais pas non plus mais je n'ai pas ete aussi seduit cette fois-ci. Un autre probleme estq ue le dessin de Magda est assez statique et qu'elle est incapable de restituer correctement une personne qui court comme on peut le constater dans la premiere bande de planche 43. Idem pour l'echange de coups de poings dans la bagarre vue dans les planches 30 et 31. Cela manque d'allant et ce n'est pas tres percutant. En outre les personnages se ressemblent un peu trop a mon gout. Par contre, elle a fait un joli travail de documentation sur les costumes, nous sommes au temps du "Swinging London" des annees 60 et plus precisement en 1969, c'est a dire la fin de cette ere. Je n'ai pas pu ne pas sourire en voyant des chemises a jabot portees par les hommes.

Au final, c'est une lecture agreable pour un travail honnete mais sans plus. La lecture n'est pas a vos risques et perils, loin s'en faut mais si la suite ne parait pas rapidement, j'aurai vite oublie cet album alors que je me souviens encore bien du premier cycle que j'avais beaucoup apprecie.

Note finale, 2,5/5. Cela ne merite ni plus, ni moins que la moyenne

52. herve - 12/11/16 17:12
Qu'ils y restent Regis Lejonc, Riff Reb's, Pascal Mériaux

Avant toutes choses, il faut souligner la qualité éditoriale de cet objet: de la couverture au format, en passant sur les enluminures de pages, tout est parfait.
Habitué aux aventures maritimes, Riff Reb's abandonne ici son style habituel.
Cela suffit-il pour autant pour en faire une bonne bande dessinée?
Je ne le crois pas.
Nous suivons ici l'histoire de 4 horribles personnages (un loup, un ogre, un sorcier et un vampire) à vitesse grand V.
A peine ouvert, j'ai lu la quarantaine de pages qui compose l'album en à peine cinq minutes.
Même si la morale de ce conte,nous ramène à des souvenirs d'enfance, je n'en pense pas moins que cet ouvrage est plus destiné aux adultes qu'aux enfants.

Au final, un album qui se lit trop vite....d'où une déception.

note: 2/5



 


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