Que venez-vous de lire et qu'en avez-vous pensé? (18)

Les 1501 commentaires sont triés des plus récents aux plus anciens .



1151. marcel - 30/10/17 01:38
C'est mieux que Jehan PIstolet ou Belloy ?... Parce que j'ai trouve ca tres mal vieilli.
Apres, j'ai bien lu le volume sorti chez Lefrancq a l'epoque, mais je n'en ai pas un souvenir imperissable...

1150. froggy - 30/10/17 00:46
Uderzo & Goscinny, Benjamin et Benjamine, L'integrale

Retour a un bon vieux classique d'un des meilleurs tandems de la BD si ce n'est le meilleur. En effet, avant Asterix et avant meme Oumpah-Pah, les auteurs vivotaient tant bien que mal, plutot mal que bien d'ailleurs selon eux, et enchainaient series sur series qu'ils placaient a droite et a gauche selon les engagements qu'ils trouvaient. Elles se nommaient Jehan Pistolet, Luc Junior, et celle-ci. Separement, Uderzo collaborait avec Charlier pour Belloy et Clairette et avec Octave Joly pour Tom et Nelly. quant a Goscinny, il ecrivait du scenario en pagaille en veux-tu en voila pour a peu pres tout le monde qui en voulait aussi bien a Spirou, le journal de la bonne humeur et a Tintin, le journal des jeunes de 7 a 77 ans, qu'ailleurs, c'est a dire dans bon nombre de magazines qui ne durerent que le temps d'un dejeuner de soleil. C'est dans ce contexte que la serie qui fait l'objet du present album est nee, un dossier d'introduction en raconte l'histoire.

Benjamin et Benjamin est un couple d'adolescents sans age reel qui ne vivront que 4 aventures de longueur diverse sous la plume des deux auteurs, de 25 a 51 planches. Ils reprirent la serie a Christian Godard parti ailleurs remplir ses obligations militaires. Je ne connais pas ceux-la, jusqu'a cette lecture, je ne connaissais que le premier episode, Les naufrages de l'air qui avait ete publie dans une collection intitulee tout simplement Uderzo aux editions Claude Lefrancq en 1991. Il est evident que je ne pouvais resister a acquerir celui-ci considerant le pedigree des auteurs. J'apprecie le fait qu'Uderzo retourne vers son passe et reedite ses oeuvres de jeunesse pre-Asterix. Il n'en a pas besoin pecuniairement parlant et c'est un veritable cadeau qu'il offre ainsi a ses admirateurs surtout que le prix est extremement raisonnable, 20.50 euros seulement pour 224 pages tres bien remplies.

Ces 4 histoires sont evidemment sous le regime de l'humour. Les aventures que vivent nos heros sont placees sous le domaine de la fantaisie la plus totale et ou Goscinny s'amuse a placer quelques bons mots, pas les jeux de mots qu'il placera pour notre plus grand bonheur dans Asterix, mais le plaisir de jouer avec, on apprend ainsi qu'il faut prendre l'expression, "il y a des moutons sous le lit" au sens litteral et j'ai veritablement eclate de rire en lisant cela car j'ai trouve cela drole, spirituel et absolument pas vulgaire. Je n'ai pas envie de vous raconter en detail ces 4 histoires car je ne veux vraiment pas gacher votre plaisir en lisant ces petites pepites. Goscinny utilise des situations de depart mille fois vues avant et depuis mais il y a ajoute son sens de l'humour absolument unique qui est sa marque, la premiere histoire debute par un paquet confie a nos deux heros, paquet qu'ils doivent porter de l'autre cote de l'Ocean Atlantique, dans la deuxieme, ils rencontrent un savant qui vient d'inventer quelque chose, dans la troisieme, Benjamin devient le chef d'une secte indoue immensement riche et enfin, dans la quatrieme, ils partent en Amerique s'occuper de la gestion d'un ranch qu'on leur a donnes. Je vous l'ecrivais au debut de ce paragraphe, tout cela n'est pas realiste du tout.

On ne presente plus le dessin d'Uderzo bien entendu. Il a dit qu'il n'est jamais alle a une ecole de dessin et qu'il a tout appris sur le tas. "C'est en forgeant qu'on devient forgeron" dit le proverbe. Le moins que l'on puisse dire est qu'Uderzo a beaucoup forge. De simple artisan, il est devenu un maitre et il est certain que ses annees d'apprentissage durant lesquelles il a bouffe de la vache enragee lui ont ete beneficiaires, on le constatera quasiment des le deuxieme episode d'Asterrix, La serpe d'or et puis apres bien sur, nous savons tous ce qui se passera. A l'epoque ou il dessinait Benjamin et Benjamine, il multilpliait les travaux et devait quasiment dessiner une planche par jour, si ce n'est plus. Ce qui est affolant quand on lit ce recueil est que cela ne se voit pas du tout, les decors sont riches et pas du tout succinctement esquisses. les personnages sont tous merveilleusement bien campes. C'est une veritable fete pour les yeux. En lisant cela, on n'imagine pas du tout la quantite de travail qu'Uderzo fournissait alors. Et ce ne sont pas 3 bandes qu'il dessinait, mais 4 aux cases toutes remplies de choses et d'autres pleines de detail. Hallucinant!

L'album est complete par des petites courtes histoires publiees dans le journal Tintin et ecrites par Goscinny bien entendu, Poussin et Poussif qui raconte les deboires d'un chien protegeant un nourrisson bien turbulent et La Famille Moutonet qui deviendra Cokalane quand elle sera sponsorisee par une marque de fortifiant pour cheveux, Petrole Hahn. Ces petites histoires sont tout fait dignes de leurs auteurs et ne demeritent pas aux cotes de celles de Benjamin et Benjamine.

Cette lecture vous permettra de mieux comprendre pourquoi Asterix est devenue la serie que nous connaissons tous, cela n'est pas venue de nulle part. Asterix n'est pas sorti d'un chapeau magique tel un lapin. Benjamin et Benjamine n'a pas la perfection qu'atteindra le heros gaulois d'Asterix mais c'est deja d'un tres, tres haut niveau. Il est evident que quiconque veut parfaire sa connaisance des oeuvre d'Uderzo et de Goscinny se doit d'acheter cet album. Il/elle ne le regrettera pas surtout que nous ne lirons plus jamais de nouvel album dessine par lui, profitez de l'aubaine qui vous est offerte et jetez vous dessus.

Note finale; 4.5/5. Cet album est non seulement totalement indispensable pour les amoureux des auteurs mais aussi pour tous ceux qui veulent passer un tres bon moment de lecture. La fraicheur de l'humour est restee intacte malgre les annees, les petits comme les grands y trouveront leur compte. De mon cote, je me suis enormement amuse en le lisant

1149. herve - 29/10/17 12:24
Wayne Shelton : Vendetta

Une histoire de Wayne Shelton assez difficile à suivre. En effet, il faut vraiment être attentif à l'arbre généalogique pour comprendre les méandres -et ils sont très nombreux- de l'intrigue imaginée parle retors Jean Van Hamme.
Il nous offre ici un scénario riche en dialogues et en actions, en n'omettant pas de faire un clin d’œil à une autre série qu'il avait reprise, "Blake et Mortimer", avec l'apparition page 34 et 35, d'un capitaine du MI5, véritable sosie de Francis Blake.
Sinon, les grosses ficelles scénaristiques ne manquent pas non plus (notamment avec le passé de la belle Honesty Goodness) mais dans l'ensemble cet opus se laisse lire.
J'ai arrêté d'acheter cette série, trouvant qu'elle se lisait un peu vite (me contentant de l'emprunter à la médiathèque) mais là, en l’occurrence, cet opus se lit avec grande attention.
Côté dessin, rien à redire. Denayer reste dans la droite ligne des précédents albums.

note : 3/5

1148. herve - 29/10/17 11:21
Jack Wolfgang Desberg & Reculé

Je n'ai pas totalement été conquis par cette aventure animalière qui souffre essentiellement de s'inscrire dans la période post "Blaksad", qui a marqué le genre il y a quelques années.
Même si le postulat de départ (égalité entre les hommes et les animaux, grâce au "tofu", un aliment ), est assez intéressante, l'intrigue ne m' a pas enthousiasmé outre mesure.
Pourtant, l'idée de l'agent de la CIA, sous couverture de critique gastronome est assez bien trouvée.
Le scénario souffre de linéarité, passant d'une scène à l'autre de manière abrupte.
Le dessin de Réculé est très agréable, et il s'offre le luxe de quelques pleines pages assez réussies

note;2/5

1147. dalexandre - 29/10/17 09:35 - (en réponse à : hervé)
Les oiseaux noirs:

Assez d'accord sur ta critique.

J'ajouterai 2-3 remarques:

- Y a énormément de clins d'œil à Goldeneye, voire trop. Le général mais aussi l'onde EMP, le satellite appelé "Glaz" (oeil), ... À ce niveau, ça donne l'impression que le scénariste s'est rendu compte qu'il avait trop pompé, que ça allait se voir, et a décidé d'en rajouter pour couvrir.

- la police de caractère essaye d'imiter celle de Bergèse mais a été scannée un peu vite: le "È" se retrouve en italique par rapport au reste du texte.C'est pas soigné.

- Quelques fautes auraient pu être évitées avec une bonne relecture. De même, on parle à un moment d'une défaite aux échecs 8 ans plus tôt et tous les flashbacks remontent à 15 ans.

Bref, cela donne l'impression d'un album un peu trop vite torché. Et pas très palpitant malheureusement.

1146. froggy - 29/10/17 00:33 - (en réponse à : Herve)
Tes regrets sur cet album ne me font pas regretter d'avoir arreter tout cela.

J'ai tellement peu envie de lire cet album que meme si j'avais acces a une mediatheque, je ne le l'emprunterais pas. C'est te dire.

1145. herve - 28/10/17 17:38
Les oiseaux noirs #2/2

Avec ce second tome, nous connaissons enfin le terme de cette aventure débutée par Charlier et poursuivie ici par Buendia et Zumbiehl.
Le scénario s'inscrit dans un contexte de fin de guerre froide, avec les suites du fameux projet "Stars Wars" imaginé par l'Administration Reagan, qui pour certains, amènera à la chute de l'URSS. Les auteurs développent dans cet opus un récit d'espionnage au détriment d'une aventure privilégiant les scènes et combats aériens (et c'est un peu dommage). Même le général soviétique Stanitsim prend ici les traits du général Ourumov, que l'on retrouve dans "Goldeneyes" (James Bond)
Je ne peux regretter l'emploi abusif du terme "popov" à toutes les pages, pour désigner les soviétiques. Tout comme, je trouve un peu regrettable que l'expression "John Doe" soit expliquée 2 fois (page 12 et page 25,sous forme d'un renvoi en bas de page)
Enfin, les auteurs ont eu par contre la bonne idée de faire revenir Slim Holder (qui était présent entre autre dans " le retour des tigres volants"), pour palier l'absence de Tumbler retenu ailleurs...
Le récit est très dense et aussi très riche, avec tout un pan de l'histoire de l'aviation américaine que l'on découvre avec l'apparition de Clarence Johnson .
Côté dessin André Le Bras succède à Francis Bergèse. Même si j'ai trouvé les visages de nos héros un peu lisses, il s'en tire très bien avec un dessin classique et efficace. On a vu pire sur la série par le passé.
En résumé, un bon album qui ne lit pas en 10 minutes et qui manque de combats aériens.

note:3/5

1144. froggy - 28/10/17 00:24 - (en réponse à : Herve)
On se retrouve egalement sur cet album. J'ai trouve cela tres amusant et a surtout ne pas prendre au serieux.

1143. herve - 26/10/17 22:37 - (en réponse à : froggy)
mon avis sur les chevaliers d'Heliopolis #1 emprunté à la médiathèque

Ce qui fait la force de cette bande dessinée c'est le dessin de Jeremy, que j'avais découvert avec la série "Barracuda". Il est aussi à l'aise dans les palais royaux que dans le monde de la piraterie.
Quant au scénario de Jodorowsky, il est d'une insolence sans pareil.
En imaginant cette uchronie, il ose vraiment tout: Un Louis XVI (méconnaissable au demeurant) abusant de la gente féminine, très loin de l'image que l'on en a habituellement, et un prisonnier du temple (Louis XVII) assez étrange.
Le côté ésotérique cher à Jodo est très appuyée dans ce premier volume avec les allusions à Nostradamus, à Imothep,

Un premier volume qui suscite une certaine curiosité, même si je reste assez réservé sur le parti pris de Jodorowsky sur cette période de l'histoire de France.

Prévu en 4 volumes, je suis assez impatient de connaître la tournure que prendra cette histoire.

note :3/5

1142. suzix@bdp - 26/10/17 18:53
Je cherche à vendre le Manara de 99, si cela intéresse l'un d'entre vous.

1141. froggy - 26/10/17 18:46
Manara, L'ane d'or

Comme le titre l'indique, compare a mes lectures precedentes, je suis passe du coq a l'ane. Ouaf, ouaf, ouaf!

Notre minute de l'humour etant terminee, revenons au vif du sujet. Cet album est la reedition de La metamorphose de Lucius paru aux Humanoides Associes en 1999 et que je n'avais pas achete a l'epoque car j'en ignorais l'existence, c'etait encore les balbutiements d'internet. Et j'ai bien fait, car cette edition est celle non censuree. Ce qui me surprend beaucoup d'ailleurs car je ne vois pas pourquoi un album de Manara aurait ete victime d'Anastasie en 1999. Etonnant, non?

L'auteur transalpin nous gratifie une fois de plus, et ce n'est pas moi qui vais m'en plaindre, de quelques creatures feminines plus superbes les unes les autres. Je considere Manara comme un des meilleurs dessinateurs de la gent feminine, si ce n'est le meilleur. Il n'a pas son pareil dans ce domaine. Comme en outre, c'est un excellent dessinateur et aisni que je le repete tous les ans en janvier, qu'attend Angouleme pour lui donner son grand prix? Il le merite amplement et certainement beaucoup plus que d'autres qui l'ont eu grace au copinage. Je ne mentionnerais pas de noms bien entendu.

Manara a adapte le roman du romain, Apulee, intitule, Metamorphoses ou L'ane d'or. Cela raconte d'un jeune homme homme, Lucius, vivant sous l'antiquite romaine se retrouve transforme en un ane par un infortune coup du sort. Le recit nous raconte ses peregrinations et rencontres diverses. C'est une fable, bien entendu sur la nature de l'homme et cela me fait penser au moment ou j'ecris ces lignes si Robert Bresson, ne s'en est pas inspire un peu pour le scenario d'Au hasard Balthazar, un chef d'oeuvre soit dit en passant. En effet, Lucius, ainsi tranforme rencontrera des gens bons qui ne sont pas des cochons et des gens betes a la main leste.

Fan de Manara depuis le premier album de lui que j'ai lu, (aurait-ce ete Le declic?, je ne sais plus), je m'attarde regulierement sur ses pages pour les contempler, j'en admire surtout l'elegance, qui est peut-etre le qualificatif le plus approprie a son egard. Il faut egalement faire remarquer la totale absence de vulgarite chez lui, les femmes y sont plus mutines que putain. On sait que Manara est un tres grand admirateur de Federico Fellini avec qui il collabora sur l'adaptation en BD du scenario d'un film qui ne se fit jamais, Le voyage de G.Mastorna. Dans cet album, le dessinateur reprend les coiffures et costumes feminines vues dans le film Satyricon qui se passe au temps de la Rome antique. Je presume que c'est un hommage.

Note finale; 3,5/5. C'est un tres bon album car servi par un bon sujet. On le sait, Manara est un bien meilleur dessinateur que scenariste.

1140. suzix@bdp - 26/10/17 16:57
"Seuls" est écrit pour les jeunes ados. Cela leur plait bcp. Ils flippent un peu pour la situation globale, lors les scènes violentes et bien entendu ils se mettent à la place des héros dont il y a tous les âges, sexes, caractères, comportements donc chacun peut y trouver son compte. Et puis c'est un format FB court donc vite lu aussi. Tout va dans ce sens. C'est un succès. Tiens, j'ai achté le DVD du film (il était dans la sélection FNAC donc payé 5€). Je vous dirai ce que j'en ai pensé.

1139. Quentin - 26/10/17 12:31
J'ai relu le 1er cycle de Seuls (Vehlmann et Gazzotti chez Dupuis), et j'ai lu le second + l'amorce du 3e cycle. C'est du grand n'importe quoi. On en est au 10e tome, et on ne comprend toujours rien à ce qui se passe. Mais bon, mon fils de 9 an est complètement accro. Ca titille une de ses plus grandes phobies (se retrouver tout seul sans parents), et il est à la fois fasciné et horrifié par le côté gore, qu'il prend carrément au 1er degré (faut avouer aussi que certains numéros devraient presque être "enfants non admis"). Il en fait des cauchemars, le pauvre. Donc je suppose que la série doit quand même avoir des aspects positifs, pour avoir autant de succès. On des bons points est que chaque album peut se lire indépendamment des autres, presque comme un one shot.

J'ai aussi relu la première moitié de la série Sillage + lu la seconde moitié (par Morvan et Buchet chez Delcourt). J'aime bien cette série, qui s'est vraiment améliorée après ses débuts et défauts de jeunesse, et qui a maintenant un bon rythme de croisière. Un bon mélange d'histoire de l'espace et d'extraterrestre (avec des vaisseaux et un bestiaire digne de Star Wars), et des histoires plutôt sympa discourant sur la nature humaine, la politique et les rapports sociaux (un peu au ras des pâquerettes, certes, mais ca se laisse lire en souriant). Les personnages sont attachants, la trame des récits arrive à se renouveler régulièrement. Bref, ca reste un bon divertissement, même sur la durée, ce qui est plutôt rare.

1138. herve - 25/10/17 21:47
Largo Winch #21: l'étoile du destin

Je suis un fan de la première heure de Largo Winch. Je possède même les intégrales éditées chez "Niffle" en n&b il y a quelques années.
Alors pour cet album post Van Hamme, évidemment j'étais au rendez-vous.
Surtout que le tome précédent m'avait vraiment laissé un goût d'inachevé, inhabituel dans les diptyques que nous offraient les auteurs depuis quelques années.
Avec ce tome 21 (que j'ai pris dans son édition documentée), Eric Giocometti s'en sort plutôt bien. Il expédie de manière assez rapide dans son incipit, le lien avec le volume précédent avec l'élimination d'Igor Maliakov pour mieux rebondir sur le thème central de cet album: la finance dominée par l'informatique.
Le nouveau scénariste nous offre une intrigue bien enlevée, en n'oubliant pas de faire des clins d’œil aux anciennes aventures de notre milliardaire en blue jean, avec l'apparition de Gus Fenimore, l'intrusion des parts détenues au Liechtenstein, mais aussi un flash back avec Nério Winch sans oublier la présence de Simon, qui revient en force.
Bref, Eric Giacometti est revenu aux fondamentaux qui faisait le succès de Largo Winch. Et c'est du beau travail.
Quant au dessin de Philippe Franck, il reste dans la droite ligne de ses albums précédents: vif, enlevé,avec de superbes couleurs signées par Bertrand Denoulet, Philippe Franck himself et Yoann Guillo.
Il va s'en dire que j'attends le prochain album avec impatience

note: 4/5

1137. suzix@bdp - 24/10/17 17:24 - (en réponse à : marcel)
ah ben c'est réussi!!!
Des véritables Pieds Nickelés!

1136. marcel - 24/10/17 17:20
Ah ben non, je l'ai pas lu, celui-là, justement pour pas me spoiler !

1135. froggy - 24/10/17 17:17 - (en réponse à : Quentin post #1115)
Cela m'est arrive aussi avec un de mes collaborateurs que j'avais engage a New York. Il avait quelques bizarretes dont je n'arrivais pas a trouver la cause. L'album m'a eclaire sur son cas et je sais maintenant qu'il etait legerement autiste. Il etait tres sympa et a ete une des meilleures personnes avec qui j'ai eu l'occasion de travailler. Quand il est parti, nous l'avons sincerement regrette.

1134. suzix@bdp - 24/10/17 16:48
1131. marcel - 24/10/17 16:44
Gne ?... Quel commentaire cache ?... Tu parles ouvertement du fils de Thorgal et tu colles un lien ou ils en parlent ! Excuse-moi de te lire !


... post #1110.

1133. suzix@bdp - 24/10/17 16:47
J'ai fait une boulette du même genre à ma soeurette à qui j'ai pr^été les saisons 6 & 7 de Walking Dead en DVD. Le soir même, elle me dit "Merde les salauds, ils ont fait mourir Glenn" ... et moi de lui répondre mais non! Tu t'es trompé de saison. Tu as commencé par la saison 7!" ... le boulet ayant oublié que Glenn au début de la saison 6 est considéré comme mort, mangé par les rodeurs.

1132. marcel - 24/10/17 16:45
Et pis faudrait d'abord que je l'achete, pour le lire.

1131. marcel - 24/10/17 16:44
Gne ?... Quel commentaire cache ?... Tu parles ouvertement du fils de Thorgal et tu colles un lien ou ils en parlent ! Excuse-moi de te lire !

1130. suzix@bdp - 24/10/17 16:39
bref, lis-le ASAP qu'on en discutaille ... avant que j'ai oublié qui est Skald!

1129. suzix@bdp - 24/10/17 16:37
Toutes mes désol!
Mais j'ai masqué cela dans mon commentaire plus bas ... que tu n'as pas lu sacripant! Sinon tu ne serais pas allé aussi loin dans la discussion.

... bon ... désolé qd même.

1128. marcel - 24/10/17 16:04
T'as pas lu le dernier tome de "La Jeunesse" ?
Nan, pas encore.
...
...
Ah ben du coup, merci pour le spoiler !

Et pis d'abord, j'ai une bonne mémoire, c'est toi qui m'a donne des infos fausses, c'était pas Thorgal. Na.

1127. suzix@bdp - 24/10/17 15:42
en tout cas sur le site de Thorgal que je découvre ça discutaille ferme! ... les gars sont déçus de lire dans l'album ce que les previews leur ont suggéré ...

1126. suzix@bdp - 24/10/17 15:27
... pour une fois que j'ai une meilleure mémoire que Marcel, je place une pierre blanche sur ce sujet!

1125. froggy - 24/10/17 15:25 - (en réponse à : Marcel et Suzix)
Vous etes mignons tous les deux.

Lol

1124. suzix@bdp - 24/10/17 15:11
T'as pas lu le dernier tome de "La Jeunesse" ?

1123. marcel - 24/10/17 15:05
PertinentE, du coup, la remarque...

1122. marcel - 24/10/17 15:04
Mais je trouve pertinent la remarque d'un des intervenants de ton lien : Thorgal était un scalde...

1121. marcel - 24/10/17 15:03
Ah oui, maintenant que tu le dis.
Bon, on ne sait pas trop si c'est vraiment le fils de Thorgal mais, si c'est le cas, Yann n'a pas beaucoup utilise cet element depuis...

1120. suzix@bdp - 24/10/17 14:56
Trouvé!!

Dans "Crow" (Les Mondes de Thorgal - Louve #4, « Skald » le muet soigne Louve grâce à un don! ... c'est bien le fils le plus âgé de Thorgal ... mais il a été inventé de toute pièce par Yann à cheval sur les deux séries des Mondes de Thorgal qu'il scénariste ... "Louve" et "La jeunesse". Dommage je pensais qu'il avait repris un épisode de la série mère.

1119. suzix@bdp - 24/10/17 14:42
... c'est peut-être pas Thorgal qui est soigné. Aaricia ?

1118. suzix@bdp - 24/10/17 14:41
ah zut ... cela doit se passer dans un Thorgal (ou un Monde de Thorgal) plutôt récent. De mémoire, Thorgal est aidé par un grand costaud muet. Peut-être même qu'il a des pouvoirs de guérison (je dis peut-être parce que je me souviens vaguement de cela mais j'en suis quasi certain maintenant). S'il était le fils qu'a eu Thorgal avec cette jeune femme, ceci expliquerait les pouvoirs! et du coup Yann aurait fait un travail d'orphève ... pour une fois.

1117. marcel - 24/10/17 14:33
Heu... Non.

1116. suzix@bdp - 24/10/17 12:48 - (en réponse à : marcel)
Est-ce que tu te souviens dans quel album Thorgal croise un homme des bois muet (et sa mère peut-être) qui le soigne (ou le sauve?)

1115. Quentin - 24/10/17 08:02 - (en réponse à : froggy)
Oui, la BD en soi n'est pas extraordinaire, mais elle m'a beaucoup fait réfléchir depuis que je l'ai lue. J'ai un neveu qui est clairement Asperger (et d'ailleurs diagnistiqué comme tel), donc je connais un peu. Mais je ne savais pas que ca se manifestait de manière beaucoup plus subtile chez les femmes, et après avoir lu cette BD, j'ai repensé à une ancienne amie. Je me dis qu'elle devait elle aussi être Asperger, ce qui expliquerait pas mal de choses que je trouvais bizarre chez elle. Bref, cette BD m'a ouvert les yeux, ou en tout cas sensibilisé à quelque chose que je ne voyais pas du tout avant.

1114. herve - 23/10/17 17:57
Avec ce tome 4 intitulé "Paradise birds", Yann et Romain Huguault débutent un second cycle des aventures d'Angéla ,pilote des WASP dans la série Angel Wings .
Il n'y a pas à dire, les scènes aériennes (et elles sont nombreuses ici) sont de toute beauté.Romain Hugault est vraiment, avec Francis Bergèse, l'auteur le plus talentueux de la bande dessinée aéronautique.
En plus, il se permet de nous gratifier de superbes pleines pages.

Même si, avec ce second cycle, on passe de la Birmanie aux bases des Marines du Pacifique (pas très loin d'ailleurs de la base des "Têtes brulées") et que l'intrigue est autre, Yann conserve comme fil rouge la recherche de la vérité sur la mort de Maureen, la sœur d'Angéla, sur laquelle on restait un peu sur notre faim après l'album précédent.

Dans cet opus, le côté aventure l'emporte largement sur le côté Pin-up, et j'ai vraiment hâte de connaitre la suite de cette histoire d'espionnage.

note:3/5

1113. froggy - 23/10/17 16:58 - (en réponse à : Quentin)
J'etais quasiment certain que tu aimerais La difference invisible de Mademoiselle Caroline et Julie Dachez. C'est tout a fait un album que je recommande egalement.

1112. suzix@bdp - 23/10/17 11:43
Lu Les Folles Aventures de Spirou HS de Yoann & Vehlmann chez Dupuis (oct. 2017)

Album constitué de plusieurs histoires courtes, la pluaprt déjà publiées (toutes ?). J'ai bien aimé. Parfois lire un Spirou de bout en bout peut être lassant si le sujet ou le thème n'est pas apprécié. Là, on saute en qq pages à une toute autre histoire, rendant la lecture plus inattendue. J'ai bien aimé la première avec la descende dans les "archives".
Note 3,5/5.

1111. suzix@bdp - 23/10/17 11:34
Lu Janitor : Good as Gold de Shavrin & Sztybor chez Ankama (juin 2017)

Une histoire de monstre urbain tuant pour de l'or. Jolis dessins. Ambiance fin du monde en banlieue dans l'indifférence totale.
Note 3/5.

1110. suzix@bdp - 23/10/17 11:32
Lu Les Mondes de Thorgal - La Jeunesse #5 de Surzhenko & Yann chez Le Lombard (octobre 2017)

Cela s'améliore. Yann ne peut s'empêcher d'introduire de nouveaux éléments dans la vie de Thorgal pourtant déjà bien remplie mais si c'est bien fait, après tout pourquoi pas si cela apporte du sel à l'ensemble. Petit SPOILERThorgal ado avait fricotté avec une jeune fille vivant isolée avec ses frères au fin fond de la forêt, celle-ci souhaitant enfin connaître l'amour charnel. Hé bien on recroise rapidement ce petit groupe accompagné d'un enfant de qq années. Il se comporte comme un gosse de 7/8 ans minimum alors ce n'est pas très réaliste qu'il soit l'enfant de Thorgal jeune adulte mais c'est bien ce que veut nous laisser penser Yann qui ne s'embête pas de ce type de subtilités (à son habitude).Fin SPOILER A ce titre, de mémoire, Thogral adulte croise un homme des bois muet (et sa mère peut-être) qui le soigne (ou le sauve?) ... qq'un se souviendrait dans quel album? Marcel et sa mémoire d'éléphant peut-être?
Bref, cet album est sympa à lire imbriqué ou non dans la saga.
Note 3,75/5.

1109. Quentin - 23/10/17 09:12
Quelques BD empruntées dans la bibliothèque de ma nièce de 15 ans:

520km et un été en apnée, de Max de Radiguès, chez Sarbacane. Ce dyptique raconte les premiers chagrins d'amours de deux adolescents. Le premier album montre la vision du garçon, le second celui de la fille. C'est tout simple, ca se lit très vite, ca ne casse rien, mais c'est bien vu et bien raconté, de manière très lisible. Je crois que beaucoup d'adolescents pourraient s'y identifier, d'une manière ou d'une autre.

Quatre soeurs, de Cati Baur d'après Malika Ferdjoukh, chez Rue de Sèvres. L'histoire de 5 soeurs qui vivent dans un manoir breton, qui viennent de perdre leurs parents, et qui vivent sous l'autorité de la soeur plus âgée. L'histoire est un peu décousue, mais surtout prétexte à brosser le portrait des soeurs. Chacune a sa personnalité propre, ses fantasmes, son carnet intime, ses émotions, ses jalousies, ses petites vengeances. Le tableau qui se dégage est un univers entièrement féminin atypique (quoique?) et haut en couleurs (et pas nunuche pour un sou). C'est pas vraiment mon truc, mais il faut reconnaître que ca sort de l'ordinaire et que c'est un univers singulier et cohérent. Le dessin fait penser à Tardi; il s'affine et trouve ses marques au cours des trois albums (les couleurs fades et sombres du premier album s'éclairent par la suite).

Culotées, de Pénélope Bagieu, chez Gallimard. Une série de portraits de femmes (de l'antiquité à nos jours, de tous les continents, et de toutes professions) qui ont fait ce qu'elles voulaient de leur vie. C'est la première série de Bagieu que je lis. Les dessins ne me plaisent pas du tout, mais Bagieu réussit à trouver un ton qui accroche le lecteur et ne le lâche pas. Les cases ont un texte en voix off qui raconte les faits, accompagnés d'illustrations et de phylactères iconoclastes, qui explosent la misogynie et le machisme de toutes les sociétés dépeintes - vues de nos sociétés du 21e siècle. Si c'est ca le féminisme d'aujourd'hui, il est beaucoup plus frais, drôle, mordant et décomplexé que celui de la génération de mes parents (il était quasi absent dans ma génération). J'en redemande!

Au final, ces derniers jours, beaucoup de lectures de BD faites par des femmes, qui apportent véritablement un souffle nouveau dans la BD. C'est là que ca bouge et que se passe pour le moment, on dirait. Ca promet de belles découvertes dans les années qui viennent.

1108. Quentin - 23/10/17 08:14
Coquelicots d'Irak, à l'Association. Trondheim met en image la jeunesse de son épouse, Brigitte Findakly, qui a grandi en Irak avant de venir vivre en France. On a quelque chose entre Marzi (encore un dessinateur qui raconte la jeunesse de sa femme) et l'Arabe du futur (encore le récit d'un enfant issu d'un père Arabe et d'une mère Française, qui grandit au Moyen Orient avant d'aller vivre en France). Mais si le témoignage de Findakly est intéressant, la mise en image est fade et quelconque. Les illustrations n'ajoutent absolument rien au récit. Tout le contraire de l'Arabe du futur et de Marzi. Ca doit être le 3e ou 4e album de Trondheim que je lis, et je ne comprend toujours pas ce qu'on lui trouve de formidable.

1107. Quentin - 23/10/17 08:01
Les petites victoires d'Yvon Roy, chez Rue de Sèvre. L'histoire d'un père qui découvre que son fils est autiste, et qui décide de tout faire pour qu'il s'intègre le plus possible dans la société. Il développe sa propre méthode qui est à l'opposé de l'approche mainstream actuelle. Au lieu d'éviter le plus possible de déranger les routines de son fils, l'auteur va au contraire progressivement tout désorganiser et mettre des obstacles de plus en plus difficiles à surmonter, pour lui apprendre à devenir indépendant et à fonctionner en société. Ca marche du tonnerre et fait l'admiration des professionnels qui travaillent dans cette branche. Une belle leçon de vie.

La différence invisible, de Mademoiselle Caroline et Julie Dachez, chez Delcourt. Encore une BD sur l'autisme, cette fois-ci sur une femme Asperger qui a une vie relativement "normale" (qui travaille et est en couple). On voit ici l'autisme de l'intérieur (c'est plus ou moins autobiographique), avec les difficultés des Asperger à s'intégrer dans la société, mais surtout avec les difficultés de la société à accepter la différence. On apprend ainsi que la France a 40 ans de retard sur tous les pays voisins dans l'approche de cette forme d'autisme. La plupart des psys continuent de penser qu'il s'agit d'un problème psychologique lié à des traumatismes de la petite enfance, au lieu de reconnaître cela comme un problème physique/biologique. Le florilège de remarques que l'auteure se recoit en pleine gueule, quand elle est finalement diagnostiquée Asperger et l'annonce à son entourage, est un modèle d'incompréhension qui nous renvoie à notre propre bêtise et ignorance. C'est donc un livre très utile et instructif - à défaut d'être émouvant.

1106. froggy - 22/10/17 21:30
Wayne Shelton 13, Vendetta

Questionne par mes soins sur le forum d'en face concurrent mais neanmoins ami, Christain Denayer, le dessinateur de cette serie, m'a fort aimablement repondu qu'effectivement, c'est la derniere serie que JVH continue sur les desirs de son epouse, Huguette, alors qu'il avait annonce il y a 2 ou 3 ans qu'il arretait d'ecrire des scenarios de BD pour se consacrer au theatre. Moralite: cherchez la femme!

J'avais beaucoup aime le titre precedent No return. Il n'en est pas de meme pour celui qui n'est qu'honnete. Il n'est que distrayant, sans plus.

Cette fois-ci, Shelton est confronte a la Mafia ou la Cosa Nostra ou la Main Noire ou l'Honorable Societe. Si vous vous attendiez a voir passer les ombres de Marlon Brando et d'Al Pacino dans les rues etroites de Little Italy a New York, c'est rate car l'action se passe principalement en Belgique, Grande-Bretagne et Italie. Le recit commence par l'assassinat au debut des annees 70 de la niece de Don Cesario Malaforte qui se trouve etre un parrain de la Mafia ou Cosa Nostra ou Main Noire, etc. La niece venait d'accoucher d'une petite fille a Bruxelles. Le bebe a miraculeusement survecu a l'attentat ainsi que le pere. 40 ans plus tard, Malaforte charge Wayne shelton de retrouver l'enfant qui se trouve etre la seule heritiere de son empire et du milliard de dollars qui va avec. Evidemment, une telle fortune ne laisse pas indifferent tous ceux qui sont impliques de loin ou de pres aux Malaforte. Ce n'est pas dans un panier de crabes que Shelton et sa copine vont plonger, mais dans un veritable panier de viperes ou de scorpions au choix.

Bien entendu, JVH connait son affaire et sait mener son recit tambour battant. Cela commence par une scene d'action forte et violente, le meurtre de la niece, scene suivie par un autre meurtre (eh, il faut ce qu'il faut!) moins spectaculaire, puis cela se calme un peu avec la scene explicative de la mission (comme pour un James Bond ou un Mission:Impossible) et ainsi de suite, le recit est rythme par quelques scenes d'action pour en arriver au climax. On ne s'ennuie pas une seconde bien que les choses se compliquent au milieu ou JVH ennuie un peu le lecteur avec les details de l'arbre genealogique des Malaforte afin d'expliquer la vendetta en question. C'est un peu du genre, "Elle trompe l'amant de sa mere avec le petit-fils du frere de sa belle-soeur" En lisant ces pages, je revenais constamment a la genealogie tres succincte des Malaforte que JVH et Denayer ont obligeamment fourni au lecteur au debut de l'album car cela a de quoi rendre chevre toute personne un peu fatiguee. Ce bemol mis a part ajoute a l'enorme coincidence qui permet de conclure le recit, je ne me suis pas ennuye une seconde en lisant cela mais je n'ai pas ressenti la meme intensite eprouvee avec No return. D'ou une petite deception.

On le sait Denayer n'est pas le plus grand dessinateur du monde, cela se saurait, mais il est un collaborateur efficace de JVH dont il sert tres bien les scenarios, je le mettrai au meme niveau que Francq a part que Denayer n'a pas tendance a dessiner des anorexiques quand il s'agit de femmes. Bien au contraire, Honesty Goodness, un nom que Ian Fleming, le createur de James Bond, aurait tres bien pu revendique, est pulpeuse et sensuelle, telle Alexandra, la fiancee de Malko Linge, SAS pour les intimes. Il dessine toujours aussi bien les voitures meme si le recours a la table lumineuse est plus visible qu'avant. J'ai egalement apprecie le clin d'oeil ou hommage, comme on veut, a Blake et Mortimer, puisque l'un des agents britanniques avec qui Shelton a affaire n'est rien d'autre que notre bon vieux colonel.

Une derniere chose et je vais faire mon pinailleur, il y a une TRES grosse erreur a la fin du premier tiers, planches 15 et 16, a la case 3 de cette derniere, on y apprend que l'attentat a eu lieu le dimanche 20 juillet. Ce qui est corrobore par la vegetation tres estivale telle que dessinee par Denayer. Or, la case 5, nous dit que le bebe est nee 3 jours avant l'attentat, c'est a dire "le jeudi 17 janvier" (!). Y-a-t-il un correcteur dans la salle? En attendant, je trouve cela parfaitement inadmissible. C'est un scandale! Appelez-moi le gerant, bordel!

Note finale, 2.75/5. Parfaitement dispensable, ce livre est ideal pour emprunter a une mediatheque si vous habitez en metropole.

1105. froggy - 22/10/17 00:09
Hedge Fund 4, L'heritiere aux vingt milliards

Soit Le Lombard nous a menti, soit les auteurs ont estime qu'ils avaient encore quelque chose a dire. En effet, quand le premier album sortit en 2014, on nous avait annonce qu'il n'y en aurait que 3. J'avais beaucoup aime comme je vous en avais fait part a l'epoque. L'annonce de cet album m'a donc surpris car non seulement je pensais que la serie etait finie mais aussi que si un quatrieme etait donc annonce, cela voulait dire qu'elle avait remporte suffisamment de succes pour que Le Lombard la continue. Or, a part nem° qui avait montre son interet pour la serie lorsque j'avais chronique le troisieme titre, je n'ai rien lu d'autres dessus de la part des autres. Et pas beaucoup en face non plus.

C'est un tort car c'est presque aussi bien que Largo Winch, le cote bling-bling en moins. Pour faire image, Largo Winch serait Las Vegas avec tous ces neons clinquants, et Hedge Fund aurait l'aspect austere d'une rue du quartier de Wall Street a New York le soir apres 19h. Et j'aime bien cela.

Mais attention, austere ne veut pas dire chiant, Hedge Fund ne l'est pas et cet album confirme tout le bien que j'avais pense des 3 premiers. Apres les deboires qu'il y a vecus, le heros, Franck Carvale, a decide de se racheter et de gerer son hedge fund en respectant des valeurs ethiques telles que respecter le droit du travail et l'environnement. Oups! se disent les actionnaires de ce fond d'investissement qui ne veulent pas entendre ce genre de discours puisqu'ils ne pensent qu'a la rentabilite a court terme et non a long terme comme le preconise notre heros. Ce fond a perdu beaucoup d'argent recemment a cause de cela et menace Franck de le virer afin qu'il aille cultiver son jardin. Notre Candide est bien embete. Il doit rechercher un nouvel investisseur. Par chance, une jeune femme, sensible a ce discours, decide de lui confier une partie de son argent. Or, cette tres jolie jeune femme a herite de $20 milliards. Elle est originaire d'Erythree et a ete adoptee par de tres riches milliardaires qui a leurs deces lui ont legue leur fortune. Elle veut faire quelque chose pour son pays d'origine et a pense a Franck Carnavale et son beau discours. De fait, ils partent tous les deux la-bas et decouvrent ce que peut etre un des pays les plus pauvres du monde (le cinquieme selon la BD), et ils ne sont pas decus. La dictature y regne et tout le monde y est corrompu, le dictateur en tete cela va de soit. Il ne faut pas oublier l'ex-tuteur de la belle qui a bien l'intention de mettre son grain de sel dans cette histoire, il est difficile de voir echapper la gestion d'une telle fortune quand on n'est pas tres scupuleux. Finalement, la belle est volage et prefere aller s'amuser ailleurs avec ses amis (?) et sniffer de la coke plutot que de rester dans ce pays misereux. Tout cela forme un cocktail bien fort et au gout tres interessant.

Le scenario est bien ecrit alternant les quelques scenes explicatives pour les neophytes comme moi, peu au fait des questions de la finance internationale, et les autres. Il n'y a pas de scenes d'action a la Winch, mais cela ne veut du tout dire que l'action n'est pas soutenue, bien au contraire, elle l'est tout au long de l'album. Les scenaristes, dont l'un, Philippe Sabbah, est banquier, ce qui explique le contexte de la BD, respectent les conventions du genre et delivrent un excellent travail. Les personnages sont bien caracterises bien que tombant parfois dans les cliches mais cela permet au lecteur de suivre l'histoire sans etre perdu en cours de route quand il y a de legeres digressions qui enrichissent certains personnages. Mais on ne sait pas encore si elles en sont, nous le saurons dans le prochain episode car evidemment, cette histoire se termine sur un cliffhanger.

Le dessin de Patrick Henaff est tout fait conforme aux canons de la collection Troisieme Vague dans laquelle cette serie s'inscrit. Il est realiste bien entendu, ses personnages sont bien types et on ne les confond pas les uns avec les autres, comme cela arrive trop souvent. Et surtout, j'ai l'impression qu'il utilise un miroir pour dessiner les expressions de ses personnages tel Jacobs ou Herge qui demandait a ses collaborateurs de le croquer afin qu'ils capturent l'expression qu'il voulait donner a un des ses caracteres. De ce cote-la, je dois dire que c'est une reussite et cela ne rend que l'ensemble que plus vivant. Je presume qu'il utilise la table lumineuse pour les decors afin qu'ils soient le plus realiste possible mais j'ai aussi la tres nette impression qu'il le fait avec parcimonie ou a tout le moins qu'il a suffisamment de metier et qu'il est sur de son coup de crayon pour que cela ne soit pas trop visible et ecrase trop les personnages, ce qui arrive egalement trop souvent parfois. Pour finir sur le dessin, les planches sont bien composees et l'ensemble est d'une lisibilite exemplaire.

A l'issue d ema lecture, je suis ravi que les auteurs aient decide de continuer cette serie, j'espere que la suite de cet album paraitra dans un delai court qu'il ne le fut pour les deux premiers titres, 9 mois seulement. Il faut battre le fer tant qu'il est chaud.

Note finale, 4.25/5. Vous l'avez compris, j'ai beaucoup aime cet album que je recommande chaudement si vous voulez vous distraire intelligemment. C'est passionnant et vous ne le lacherez pas avant la fin

1104. froggy - 21/10/17 18:09
1095. lobabu - 21/10/17 09:38 - (en réponse à : froggy)
Aahhh! mais si tu savais ce que l'on trouve dans l'éducation nationale!: l'AP, les EPI, la DNL, l"enseignement curiculo-spiralaire"...
Quesaco de tout cela?

A vous lire, j'ai l'impression qu'on rigole bien a l'Education Nationale. Goscinny aurait adore cela.

1103. herve - 21/10/17 17:57 - (en réponse à : oups)
la saga de ...

1102. herve - 21/10/17 17:45
La sage de Grimr Jérémie Moreau

J'avoue avoir eu du mal au début à m'approprier au style graphique de Jérémie Moreau, un style assez simple mais au fil des pages, son talent s'affirme. Et les scènes nocturnes,toutes en aquarelles, sont superbes (les premières pages du chapitre 4 sont d'une beauté à couper le souffle) .
L'auteur nous offre une histoire forte dans une Islande du XVIIIème siècle,dominée par le Danemark , et où une nature hostile rend la vie difficile aux habitants.

A travers les aventures de Grimr, l'auteur relate tout un pan d'une certaine histoire de l'Islande, histoire méconnue par la plupart d'entre-nous (légendes, société ...)

De l'injustice des hommes, aux caprices de la nature, rien ne sera épargné au jeune Grimr, dès les premières pages d'ailleurs.

Le scénario est bien construit, le chapitre 1 faisant écho aux planches de fin, et repose finalement sur une touche d'humanité que l'on attendait (presque) pas.

Un très bel album.

note:4/5



 


Actualité BD générale
Actualité editeurs
Actualité mangas
Actualité BD en audio
Actualité des blogs des auteurs
Forum : les sujets
Forum : 24 dernières heures
Agenda : encoder un évènement
Calendrier des évènements
Albums : recherche et liste
Albums : nouveautés
Sorties futures
Chroniques de la rédaction
Albums : critiques internautes
Bios
Bandes annonces vidéos
Interviews d'auteurs en videos
Séries : si vous avez aimé...
Concours
Petites annonces
Coup de pouce aux jeunes auteurs
Archives de Bdp
Quoi de neuf ?
Homepage

Informations légales et vie privée

(http://www.BDParadisio.com) - © 1996, 2018 BdParadisio