La politique c'est nase, lisez plutot des BD! tome 3

Les 1503 commentaires sont triés des plus récents aux plus anciens .



353. pierrecédric - 28/02/17 10:49
Ah, on peut toujours s'inscrire mais je ne pourrais allez voter pour cette présidentielle...

Je croyais qu'il fallait attendre une date avant de se réinscrire.

meeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeerde putain, j'ai donc loupé une occasion de m'inscrire bien avant donc.
Bon je vais voir, merci quand même longshot.:)

352. longshot - 28/02/17 10:30
@ PC : Pourquoi ne pas t'inscrire maintenant ? Même si c'est trop tard pour cette fois, ce serait fait pour les suivantes et tu serais tranquile.

@ suzix : Nan mais vas-y, balance-les tes histoires de chasse. Pas pour me convaincre — je suis toujours ouvert à changer d'avis, mais il m'en faut plus que des anecdotes — tu as une formation scientifique, tu dois pouvoir comprendre ça : c'est pour ça que j'aimerais surtout voir des études — et j'ai tendance à penser que si c'est un tel problème les organisations patronales devraient pouvoir au moins organiser une collecte de témoignages. Mais bref, pas pour me convaincre, mais qu'au moins je comprenne ton point de vue, quoi.

Parce pour l'instant : tu reproches à Hamon son manque d'expérience dans le privé et tu loues Macron qui n'en as pas plus ; tu refuses d'entendre Filoche qui qui connaît d'autant mieux la question qu'il a été inspecteur du travail (et qui au cours de sa longue carrière s'est aussi occupé de licencier des gens dans le cadre du plan social de Rouge, le quotidien de la LCR, m'apprend Wikipédia) ; tu refuses d'écouter les journalistes de France Info... Tu veux que je te trouve un patron contre la loi travail ? Tiens, en voici un. (Et même deux ou trois, si on compte Plenel, et Marie Vorgan le Barzic qui est plus nuancée mais néanmoins critique, mais je pense surtout à Anthony Gratacos, l'auteur de cette tribune dans Le Monde.)



Je peux t'en trouver d'autres, s'il faut, pas forcément avec les mêmes arguments d'ailleurs. Mais pour l'instant j'ai quand même un peu l'impression que tu n'es prêt à entendre et à accepter les opinions que des gens qui, peu importe leur expérience, sont d'accord avec toi...

Du coup je me demande un peu : y a-t-il quelque chose (même très improbable, c'est une question épistémologique) qui pourrait te pousser à réviser ton jugement ?

351. pierrecédric - 28/02/17 07:21
Cette administration est une merde, c'est toute l'année que l'on devrait pouvoir s'inscrire, je ne comprends pas pourquoi on met une limite de date.

350. pierrecédric - 28/02/17 07:04
T'as vraiment une sale grande gueule quand tu t'y mets crétin des alpes, on te l'a jamais dit ?

349. pierrecédric - 28/02/17 07:01
Pilsdeputepédo, j'ai l'age depuis longtemps, je me suis pas inscrit parce que j'ai toujours autre chose à faire.

348. torpedo31200 - 28/02/17 00:09 - (en réponse à : nem° - post # 346)
Il va voter pour qui, le juge de maturité ?

347. torpedo31200 - 27/02/17 23:54 - (en réponse à : pierrecédric - post # 328)
Dommage que je ne puisse encore pas voté, je me suis encore pas inscrit avant janvier

Sans déconner ?!
C' est quoi l' excuse ? T' avais pas le temps ? T' avais oublié qu' il y avait une élection présidentielle (qui impactera peut-être ton alloc handicapé) ? Tu viens d' avoir l' âge légal ?

346. nem° - 27/02/17 22:57
Réaction très mature. Bravo.

345. suzix@bdp - 27/02/17 20:52 - (en réponse à : nemo)
Tu es décidément très modeste comme gars.
Je vais te dire moi aussi, ça tombe bien.
Si tu me demandes de lire cet article c'est que tu penses sans doute avoir atteint, même partiellement le stade 6 faisant ainsi partie des 13% de la population adulte l'ayant atteint. Toutes mes félicitations.
Je m'en contrefous de savoir où je me trouve l'échelle de machin ou le stade de trumuche. Ce que je sais c'est que ce n'est pas parce que qq'un a atteint cette capacité à avoir "des valeurs morales à portée universelle adoptées personnellement par le sujet à la suite d'une réflexion éthique" qu'il a raison sur tous les sujets. Je pourrais même dire parfois "bien au contraire". Les raisonnements basiques sont parfois tellement plus efficaces que de se masturber la nouille sur des concepts hors de propos.

344. nem° - 27/02/17 20:37 - (en réponse à : suzix)
Tu devrais lire ceci, ça t'aidera à grandir.

343. pierrecédric - 27/02/17 20:12
Ouf, enfin tu deviens raisonnable.

342. suzix@bdp - 27/02/17 19:33
Macron ce week-end : les chômeurs qui refuseront une seconde fois un poste adapté à leur "dossier" ne percevront plus d'allocations chômage. ... Emmanuel, Manu ... c'est inapplicable ça!! ... déjà moralement, on peut pas forcer qq'un a faire un boulot dont il n'a pas envie. Mais même de façon pratique, on fait comment? Même si le type de peur de perdre ses alloc va au taf mais qu'il y met de la mauvaise volonté, cela ne va pas être profitable à l'employeur. Donc il va pas le garder après sa période d'essai ... donc le type aura fait perdre des semaines entières à son employeur pour rien. Il ne sera pas garder, retournera à Pole Emploi et retouchera ses allocations puisqu'il aura accepté le job ... donc non Manu, c'est nulle comme proposition, réfléchis 2 minutes avant de pondre des conneries. Sans compter qu'il faudra prouver que le job colle vraiment ... pas évident non plus dans plein de cas. Bref, ça va pas le faire Manu!

341. pierrecédric - 27/02/17 19:29
...

340. suzix@bdp - 27/02/17 19:27
301. pm - 26/02/17 13:34 - (en réponse à : suzix)
Ce que tu reproches à Hollande est finalement un défaut de communication plutôt que des injustices de fond.
Tu as bien sûr raison là dessus, la communication de Hollande a été désastreuse car à vouloir ménager la chèvre et le chou en permanence tout le monde est excédé.


Pas de communication mais aussi une façon d'agir sans aucun respect. Sûr de leur bon droit. Ils ont besoin, ils prennent et te font la morale. Fillon veux serrer la vis, donner des coups de bâtons aux "profiteurs" du systèmes social. Le PS a fait la même chose envers les familles "aisées" pendant 5 ans. Sans prendre de gant. Paf dans ta gueule sale riche. Dommage qu'en France on ait cette incapacité à parler d'argent. Pareil avec le travail, les générations au pouvoir (50 à 75 ans) ne le voient que comme qqchose qui doit être difficile, pénible, pour lequel il faut suer. Ce sont des façons de penser archaïques. Même chose, il faut donner des susucres aux gentils (c'est pas les mêmes, fonction que la droite ou la gauche est au pouvoir) et des coups de bâtons aux méchants. C'est décidé par les chefs, pour le bien de tous mais pas expliqué ou alors en te mettant le nez dans le caca, colombin bien puant qui n'est pourtant pas le tien. Et pourtant, paf, prends cela. C'est con, parce que j'accepte globalement le principe de ne pas toucher d'allocations familiales au delà de certains revenus. Ou bien que cela soit dégressif. J'aurais donc sans doute accepté la décision si le gouvernement n'avait pas menti et l'avait fait savoir. De plus la lettre que le ministère des affaires sociales nous a envoyée était clairement punitive. Elle expliquait le besoin de combler le déficit de la branche famille mais comme tout le monde ne l'a pas reçu, hein, moi je comprends que je suis responsable avec les autres familles impactées de ce déficit ... mais pas ceux qui ne l'ont pas reçue ... et ouais, qui a un mot dans son carnet de correspondance sinon celui qui a fait une connerie à l'école? Qui reçoit une convocation au tribunal si ce n'est celui que l'on suspecte d'avoir enfreint la loi?

Et des trucs dans le même genre, il y en a eu d'autres. Mon collègue qui lui a un gosse chez une nourrice, la déduction fiscale a été réduite ... discrétos ... paf 2000€ de perte. Je l'ai échappé belle, j'aurais pu rajouter 2000 balles aux 6000 précédents! Et pourtant mon collègues ne roule pas sur l'or du tout ...

339. suzix@bdp - 27/02/17 16:36 - (en réponse à : longshot)
Oui c'est important mais je vais t'épargner cela.
Je pourrais reprendre tes arguments un par un en toute honnêteté en te détaillant tout point par point selon mes 15 ans d'expérience dans le privé en tant qu'ouvrier (pas longtemps), en tant qu'ingénieur, manager , directeur mais tu trouverais encore à redire. On ne se mettra pas d'accord. Soit tu es un syndicaliste de la CGT ou Sud soit tu théorises le travail dans le privé. Dans les deux cas, on peut pas converger par messages interposés. Même en discutant face à face pendant des soirées entières, on aurait du mal. Même bien avinés. C'est ainsi. Je sais que j'ai raison. Toi aussi. Restons en là.

338. pierrecédric - 27/02/17 16:27
Bof, dans le cas de sucette je suppose que c'est en partie le coup de gueule à deux balles de Macaron qui l'a séduit.

337. suzix@bdp - 27/02/17 16:26 - (en réponse à : quentin)
tu dois parler de statistiques. Je parle d'expériences sur le cerveau humain avec images des zones actives lorsque l'on parle religion et politique, notamment lorsqu'il y a contrariété entre les croyances et les faits ...

336. nem° - 27/02/17 16:08 - (en réponse à : longshot)
c'est que qu'en anglais ils appellent trickle-down economics, c'est ça ?

C'est ça.

335. longshot - 27/02/17 16:07
Avant que j'aille plus loin, peux-tu me rappeler qu'elle est ton expérience dans le monde du travail ?

C'est important ?

334. Quentin - 27/02/17 16:04 - (en réponse à : Suzix)
il a été prouvé que pour l'humain, la politique est appréhendée d'une façon assez proche de la religion. Il est assez difficile pour le cerveau humain de changer de bord politique pour ne pas dire de croyance car cela reviendrait à se nier, à nier ses origines.

Ouais, bof, il a aussi été prouvé "scientifiquement" que plus on vieillit, plus on a tendance à voter à droite. Il suffit d'ailleurs de lire ce que tu écris pour avoir un exemple vivant de glissement à droite sous les yeux (et je précise que ce n'est pas un reproche)

333. suzix@bdp - 27/02/17 15:38
332. longshot - 27/02/17 15:17 - (en réponse à : suzix)
Voilà, donc si tu as des études pour appuyer tes histoires de chasse... Non parce que si c'est un tel problème les organisations patronales devraient pouvoir l'évaluer.


Rien compris à tes histoires de "chasse" ... donc toi tu veux des statistiques? Tu crois que les PME ont de quoi faire des stats!? Z'ont autre chose à foutre je vais te dire. Notamment tenter de s'adapter aussi vite que changent les lois, les normes et toutes ces connereis qui ne servent qu'à foutre la merde. Des trucs théorisés en haut lieu par des types n'ayant jamais mis les pieds dans une PME ou même dans une usine autrement qu'en étant des invités d'honneur le temps de serrer qq louches et boire un canon. Les seules stats qu'on a ce sont les stats des faillites. Avant que j'aille plus loin, peux-tu me rappeler qu'elle est ton expérience dans le monde du travail ?

332. longshot - 27/02/17 15:17 - (en réponse à : suzix)
Le problème est souvent de savoir où s'arrête leur rôle de DP. Parce que des DP qui confondent leur job et leur représentation, c'est assez courant. Il y a un formalisme à respecter pour les boites, pour les DP aussi mais bcp passent outre, étant parfois à la limite de l'entrave, et cela uniquement en lien avec leur propre fonction. En gros, ils font chier en permanence ... je te laisse imaginer comme cela est facile à prouver aux prud'hommes !

... L'autre jour à la radio j'écoutais une émission sur... les médicaments génériques, je crois. Et un des intervenants a employé une expression qui m'a bien plu : « des histoires de chasse », pour évoquer les cas de gens qui rapportaient qu'en passant du princeps au générique ils avaient eu tel et tel symptôme.

Voilà, donc si tu as des études pour appuyer tes histoires de chasse... Non parce que si c'est un tel problème les organisations patronales devraient pouvoir l'évaluer.



A mon sens les salariés ont jugé puisqu'ils ne vont pas voter!


C'est faux. Si la participation au niveau national est assez faible (à peu près au niveau des élections européennes...), pour les élections aux comités d'entreprises (>50 salariés) elle atteint voire dépasse les deux tiers.

D'où l'importance des accords de branche : si les gens votent moins dans les petites structures, ce n'est pas parce que les syndicats y sont particulièrement mauvais, mais simplement parce qu'à cause de la fragmentation ils y sont moins présents et moins organisés. Les lois travail permettent aux patrons de tirer meilleur avantage de cette fragmentation.

(Et d'ailleurs, tu fais comme si tous les syndicats fonctionnaient en bloc uni, mais ça aussi c'est faux, évidemment. Et si vraiment les salariés étaient pour la loi travail, ça devrait se traduire dans les urnes par une progrssion importante des syndicats qui la défendaient. On verra bien si c'est le cas...)



un peu de jacobinisme anachronique? Sans déconner, il faut faire confiance aux gens. Si j'interprète ton post correctement, tu es bien dans la droite ligne de la gauche archaïque qui prend le peuple pour des cons devant être cornaqués par une élite qui pense pour leur bien être.

Euh, non, non, c'est le contraire. Enfin... Attends, c'est qui pour toi « le peuple » et « l'élite », dans l'histoire ? Nan parce qu'en général l'élite c'est plutôt les patrons et le peuple, les travailleurs et leurs syndicats, mais tu as l'air de penser que l'élite, c'est les syndicats et le peuple, les patrons et... les non-syndiqués qui s'abstiennent aux élections professionnelles ? C'est le monde à l'envers, là...

D'ailleurs la décentralisation a été engagée depuis longtemps pour la vie locale. Pourquoi est-ce que cela ne serait pas le cas dans le privé également ?

Je ne suis pas sûr de voir de quoi tu parles. La décentralisation c'est la possibilité d'appliquer localement des règles moins avantageuses pour les habitants que celles qui ont été décidées à l'échelon supérieur ?



parce que tout le monde prend le problème à l'envers. Les indemnités trop basses pousse tout le monde à aller au prud'hommes.

Donc tu es d'accord que sur cet aspect au moins les frondeurs avaient raison ?



Donc on punit tout le monde pour les méfaits de qq'uns.

? De quelle punition parles-tu ?

En gros, tout ce que tu combats pour les individus tu le refuses à un entrepreneur ... qui selon toi n'est donc pas un individu.

Décidément tu m'as perdu. Où vois-tu que je ne considèrerais pas les entrepreneurs comme des individus ? Ou que je leur refuserais des droits ?



Mais arrête! Pas Courrières! Sans déconner t'as rien trouvé de plus récent?


Eh, plains-toi à Filoche. Tu voulais quelqu'un qui connaisse le monde du travail... Mais je te trouve bien sensible. Tu réagis pareil quand dans une discussion sur le nucléaire quelqu'un évoque Tchernobyl ou Hiroshima ?

Enfin de toute façon il y passe, allez, une minute sur les presque 20 que dure la vidéo ? Et promis, la seconde que j'ai postée et qui dure moins de 2 minutes n'en parle pas du tout, et elle donne même les arguments des syndicats qui défendaient la loi.


Tu connais le conte de "La poule aux oeufs d'or" ?

C'est l'histoire du patron qui dépèce le code du travail en espérant y trouver la compétitivité mais qui s'aperçoit après coup qu'avec l'augmentation des conflits sociaux que ça entraîne ses bénéfices se réduisent ?

Nécessité fait loi.

Voilà. D'où le code du travail et le principe de faveur. Ce n'est pas juste pour faire chier les patrons, c'est une nécessité qui a fini par être prise en compte dans la loi.

331. pierrecédric - 27/02/17 15:04
Couillonzy qui n'as encore pas trop saisir l'histoire du RU.

330. longshot - 27/02/17 14:52 - (en réponse à : nem 327)
Ah, oui : c'est que qu'en anglais ils appellent trickle-down economics, c'est ça ? Je ne connaissais pas le terme français.

329. suzix@bdp - 27/02/17 14:35
ok. Je n'avais pas compris tes termes précédents qui me semblaient intéressants. Piketty reformule ce que tout le monde sait instinctivement : de l'esclavage on est passé à l'emploi sous la contrainte. Les luttes (la gauche) ont permis d'équilibrer les forces afin que le peuple vive mieux. Bien ... j'attends donc la suite de ta lecture pour savoir ce que Piketty va tirer de cela.

328. pierrecédric - 27/02/17 14:33
Dommage que je ne puisse encore pas voté, je me suis encore pas inscrit avant janvier, mais c'est pas moi qui voterais pour la truie, le macaron on la petite fiotte.

327. nem° - 27/02/17 14:28
Selon Piketty, la droite pense historiquement la redistri comme une chose "naturelle", le principe du déversoir : les riches consomment et l'argent redescend la pyramide sociale. Evidemment, en bas, y'a plus que des piécettes. Du coup c'était l'Eglise qui se chargeait des nécessiteux, des malades, des orphelins, etc.
A gauche est apparue cette notion qu'il fallait changer à la base les méchanismes économiques à l'origine de la richesse, pour que celle-ci soit d'emblée mieux répartie et utile : moins de yachts, plus d'emplois dignes. Bon, je viens de commencer hein!

326. suzix@bdp - 27/02/17 14:15
Je voterai comme je l'entends. Et je ne vois pas comment Fillon ou Macron pourraient m'être plus néfastes que Hamon ou Mélenchon ... franchement, j'ai beau avoir bcp d'imagination, je n'y parviens pas.

325. pierrecédric - 27/02/17 13:48
J'abandonne, vote bien Macron ou fiotte espèce de nigaud, et qu'ils te baisent moralement l'un ou l'autre.

324. suzix@bdp - 27/02/17 13:45
317. nem° - 27/02/17 11:59
J'ai commencé à lire L'économie des inégalités, de Piketty. Trop austère et universitaire à mon gout, mais intéressant. J'aime bien cette idée que le clivage droite/gauche s'opère le long de la ligne de la redistribution, pure à droite, efficace à gauche. Il semble que juste une question d'échelle, finalement. La droite tend à fonctionner à court terme et échelle locale, alors que la gauche essaye d'anticiper les crises et d'étendre le champ économique au tissu social. Finalement, pas étonnant que Fillon soit champion, puisque c'était jadis l'Eglise qui avait ce role de tampon entre société et économie.


pas compris. Est-ce que tu pourrais développer STP, en particulier ce que j'ai mis en gras ?

323. suzix@bdp - 27/02/17 13:43
il a été prouvé que pour l'humain, la politique est appréhendée d'une façon assez proche de la religion. Il est assez difficile pour le cerveau humain de changer de bord politique pour ne pas dire de croyance car cela reviendrait à se nier, à nier ses origines. Perso, je viens d'une famille votant exclusivement à gauche. J'ai naturellement commencé par cela mais je m'aperçois des limites infranchissable de l'exercice qd la gauche est au pouvoir. Si l'économie va bien c'est parfait. Quand c'est l'inverse je pense que la gauche "traditionnelle" n'est pas appropriée pour redresser la situation. La droite un peu mieux sauf s'ils jouent au père fouettard comme avec Fillon qui risque de créer de la récession. BRef, tout ça pour dire que né dans une famille de gauche, je regarde aussi ce qu'il se fait ailleurs, en tentant de juger sur pièce. Donc si moi je suis borné, que dire de ceux qui ont toujours voté pareil? ...

322. pierrecédric - 27/02/17 12:35
Ouai, j'ai rêvé alors.^^
Ceci dit tu restes toujours un crétin borné en politique.

321. suzix@bdp - 27/02/17 12:13 - (en réponse à : nemo)
est-ce que tu pourrais détailler ton post précédent ?

320. suzix@bdp - 27/02/17 12:12 - (en réponse à : pc)
t'as vu ça où que je suis contre les migrants? Et d'après toi qu'est-ce que cela signifie d'être "contre les migrants" ? En fait j'ai pas tellement d'avis. De plus, peu veulent s'installer en France donc c'est un non problème si ce n'est à Calais, parce qu'on les empêche de poursuivre leur chemin. Un comble.

319. suzix@bdp - 27/02/17 12:10
Sujet intéressant. Cela date de 1997 mais si c'est historique, ce doit toujours être valable ... enfin le point de vue de Piketty doit toujours être valable. Il a qd même un point de vue pas toujours impartial.

318. pierrecédric - 27/02/17 12:06
Eh sucette, t'es déjà un peu contre les migrants, alors les idées fnheuses on en est pas loin.

317. nem° - 27/02/17 11:59
J'ai commencé à lire L'économie des inégalités, de Piketty. Trop austère et universitaire à mon gout, mais intéressant. J'aime bien cette idée que le clivage droite/gauche s'opère le long de la ligne de la redistribution, pure à droite, efficace à gauche. Il semble que juste une question d'échelle, finalement. La droite tend à fonctionner à court terme et échelle locale, alors que la gauche essaye d'anticiper les crises et d'étendre le champ économique au tissu social. Finalement, pas étonnant que Fillon soit champion, puisque c'était jadis l'Eglise qui avait ce role de tampon entre société et économie.

316. suzix@bdp - 27/02/17 11:37 - (en réponse à : pc)
Tu manques de subtilité car ne manque de culture sur le fonctionnement des entreprises ... t'es à peu près au même niveau que pas mal d'électeurs de gauche et de leurs élus, Hamon en tête. Vouloir régenter un système dont on ne comprends rien c'est voué à l'échec. ... à droite c'est lorsqu'il veulent gérer le social qu'ils se plantent. Chacun ses faiblesses.
Quant à laisser penser que je pourrais voter Le Pen parce que je n'approuve pas les idées de Hamon et Mélenchon sur la gestion de l'économie française, c'est tellement risible que je n'argumenterai même pas. T'es juste un idiot de plus.

315. pierrecédric - 27/02/17 11:31
Y'a plus de doute sucette s'est penché à droite.
Très bientôt il approuvera quelques idées fneuses...

314. suzix@bdp - 27/02/17 11:23
296. longshot - 26/02/17 10:45 - (en réponse à : suzix 273)
On pourrait retourner l'argument : pour éviter une longue procédure aux prud'hommes, autant faire en sorte qu'ils soient protégés dès les départ contre les pressions auxquelles leur fonction de délégué du personnel les expose plus que les autres salariés.


Le problème est souvent de savoir où s'arrête leur rôle de DP. Parce que des DP qui confondent leur job et leur représentation, c'est assez courant. Il y a un formalisme à respecter pour les boites, pour les DP aussi mais bcp passent outre, étant parfois à la limite de l'entrave, et cela uniquement en lien avec leur propre fonction. En gros, ils font chier en permanence ... je te laisse imaginer comme cela est facile à prouver aux prud'hommes !



Le pb en France est que les syndicats sont mauvais et ne représentent plus personne. En tout cas sur le plan national.

Peut-être, mais c'est aux salariés d'en juger, pas à l'employeur.


A mon sens les salariés ont jugé puisqu'ils ne vont pas voter!
Les syndicats français sont fantoches.



Enfin c'est comme si tu disais, les partis politiques sont mauvais et ne représentent plus personne (en tout cas sur le plan national), donc les collectivités locales devraient pouvoir s'arranger avec la loi. (Je connais des coins en Corse où on construisait des paillotes « illégales » et ça se passait très bien...)

un peu de jacobinisme anachronique? Sans déconner, il faut faire confiance aux gens. Si j'interprète ton post correctement, tu es bien dans la droite ligne de la gauche archaïque qui prend le peuple pour des cons devant être cornaqués par une élite qui pense pour leur bien être. Désolé, je vois pas les choses ainsi. L'état ne peut pas tout décider de façon centralisée et pour tout le monde. D'ailleurs la décentralisation a été engagée depuis longtemps pour la vie locale. Pourquoi est-ce que cela ne serait pas le cas dans le privé également ?



Oui enfin on en connaît aussi qui ont conservé des emplois et pérennisé l'activité pour des années en refusant, eh bien, la fermeture de leur usine, tout simplement — et les propositions de reclassement au bout du monde.


Oui mais là je parle de choux et tu parles de carotte. Rien à voir.




Et le gouvernement voulait plafonner les indemnités prod'hommales, c'est à ce genre de chose que les frondeurs s'opposaient...

parce que tout le monde prend le problème à l'envers. Les indemnités trop basses pousse tout le monde à aller au prud'hommes. Perso, je fais tout pour éviter cela mais s'il faut y aller alors il n'y a pas plus de sentiments dans un tribunal.



Juste une question comme ça : tu as un verrou à ta porte, ou tu fais confiance localement pour que personne ne vienne te cambrioler ?

Comparaison n'est pas raison.



Oh mais je suis d'accord. En règle générale, ceux qui ne respectent pas la loi sont une minorité... M'enfin quand on a justement affaire à cette minorité...


Donc on punit tout le monde pour les méfaits de qq'uns. Voilà voilà ... je réponds préjugés, procès d'intention, discrimination. En gros, tout ce que tu combats pour les individus tu le refuses à un entrepreneur ... qui selon toi n'est donc pas un individu. Etonnant puisqu'il peut aussi aller en tant que personne devant le tribunal pour manquements ou faillite.


Bah, petit rappel historique sur la catastrophe de Courrières, les grèves de 1906 et les origine du ministère et du code du travail. :)

Mais arrête! Pas Courrières! Sans déconner t'as rien trouvé de plus récent? ... c'était il y a 110 ans! C'était avant toutes les normes sociales actuelles. Avant les normes de sécurité. Avant les congés payés. Avant les 39 heures. Avant les 35 heures. Avant la sécu. Avant l'obligation de mutuelle d'entreprise ... bon de toute façon, je crois pas qu'on va converger. J'ai même pas envie de regarder les vidéo que tu postes. Je sais qu'il y a un pb grave et qu'on va dans le mur. Si on ne trouve pas des solutions très vite, les conséquences (perte de compétitivité, délocalisation du peu qu'il reste, chômage de masse pire qu'actuellement, fin du contrat social français ...) vont rendre caduque toutes tes considérations de principe. Tu connais le conte de "La poule aux oeufs d'or" ? Nécessité fait loi.

313. nem° - 27/02/17 10:45 - (en réponse à : Quentin)
Question d'organisation.

312. suzix@bdp - 27/02/17 10:37
Cette situation de l'agriculture française est triste. Son déclin est une très mauvaise nouvelle pour toute la France, y compris son tourisme car les agriculteur sont à la fois une part de la culture française, une caution de la bonne bouffe et les "paysagiste" de nos campagnes.

Sur le plan économique, j'avais dans l'idée d'investir dans une propriété agricole achetée à une SAFER et louée à un agriculteur. Les SAFER ont besoin d'investisseurs extérieurs pour permettre l'implantation de nouveaux agriculteurs ou éleveurs. Le prix de la location est fixée par la SAFER. Ce n'est pas forcément très rentable mais j'avais envie de cela. J'aurais acheté dans ma cambrousse natale. De plus je pensais que la production agricole deviendrait une ressource clef au vu de l'augmentation des besoins mondiaux ... mais il semble que comme pour le pétrole, l'inventivité humaine repousse toujours plus loin les limites estimées de la planète.

Les usines à produire nous font bouffer de la merde et on signe tous pour cela en achetant en grande-surface et en mangeant dans les restau de chaine.

311. Quentin - 27/02/17 08:23
On ne se reconvertit pas au bio du jour au lendemain. Il y a une période de transition de 2-3 ans pendant laquelle la ferme produit moins sans bénéficier pour autant de prix plus élevés. Et puis après, même avec des meilleurs prix, il faut composer avec une production réduite, donc il faut relativiser l'avantage pour le producteur.

Je ne pense pas que le bio soit nécessairement la bouée de sauvetage des petits cultivateurs et éleveurs. A court terme peut-être car les premiers à se lancer dans le bio ont une longueur d'avance sur les autres et que la demande est aujourd'hui plus grande que l'offre. Mais quand les grandes exploitations se seront mises au bio, les petits exploitants souffriront autant qu'aujourd'hui. Le problème des petits agriculteurs vient plutôt de la manière dont les subsides sont distribués et des circuits de commercialisation.

310. nem° - 26/02/17 18:40
Ou comme disait Gandhi : "Sois le changement."

309. nem° - 26/02/17 18:39
L'un n'empèche pas l'autre.

308. pm - 26/02/17 17:03
Je suis plus eégoïste que le père d'Odrade, je consomme du bio essentiellement parce que c'est moins nocif pour ma santé.

307. pm - 26/02/17 16:59 - (en réponse à : Nem)
Je partage ton analyse à 100%, la solution est évidemment le bio ( sauf peut-être pour le vin, et encore ), mais je crois que c'est une question de culture.
S'ils choisissent le bio uniquement pour des raisons économiques ils risquent d'être perdus alors que les Beulin leur ont toujours serinés le modèle productiviste éreintant.
Donc ils se suicident car ils n'y pensent même pas.
Totalement absurde.

306. Odrade - 26/02/17 16:55
Je trouve ça quand mème fou que des agriculteurs/éleveurs choisissent de se suicider plutot que faire du bio. Darwin award?

C'est pas si simple et très simple.
La paysannerie est un havre de traditionalisme. On continue des choses parce qu'elles ont "toujours fonctionné comme ça". Et puis "c'est pas des jeunes hippies ou des gens de la ville qui n'y comprennent rien qui vont nous dire comment faire".

Et puis voici des jeunes générations qui ne veulent pas faire comme leurs parents, souvent malades de leurs pesticides ou traitements. Voir le film (je vous avertis, au rythme très lent) La Révolution silencieuse. On y sent notamment que le père est triste. Que son fils se lance dans le bio est comme un désavoument (?) de toute sa carrière de paysan.

Mais ce que tu rapportes est très bien. Ca donne de l'espoir.

Et comme mon père disait "Je ne consomme pas du bio parce que le goût est meilleur ou parce que c'est mieux pour ma santé (ce qui est souvent vrai, mais il y a des piquettes bio aussi), mais parce que c'est mieux pour la terre."


O.

305. nem° - 26/02/17 16:39
«Fine», la mascotte du salon de l’agriculture, est une vache bio. Une Bretonne Pie-Noir qui pâture au grand air, ne mange que de l’herbe et du foin et dont le lait très riche est transformé en crème, beurre et fromages vendus en circuits courts. Hasard ? Du tout, «Fine symbolise la réussite de l’agriculture bio», estime l’Agence bio. Les chiffres publiés mardi par ce groupement d’intérêt public créé pour la promouvoir en attestent : l’appétit croissant pour ce mode de production sans pesticides ni OGM, respectant l’environnement et le bien-être animal, ne se dément pas. Mieux, l’année 2016 a été «exceptionnelle, historique», se réjouit l’agence. Alors qu’en 2003 la moitié des Français boudaient les produits bio, ils ont été l’an dernier 89 % à en consommer.
La part des consommateurs réguliers grimpe aussi : 69 % disent le faire au moins une fois par mois et 15 % quotidiennement (contre 10 % en 2015). Leur top 5 : fruits et légumes, produits laitiers, œufs, produits d’épicerie et viande. Résultat, le marché «dépasse toutes les prévisions». Les ventes de produits bio dépassent les 7 milliards d’euros fin 2016, soit + 20 % en un an - à faire pâlir d’envie l’agriculture «conventionnelle» gavée aux pesticides, en plein marasme. Et ceci tous circuits confondus, y compris en restauration collective. S’il représente toujours moins de 5 % du menu des cantines, le bio y progresse aussi. De plus en plus de collectivités s’y mettent sérieusement, y compris Paris, Grenoble ou Saint-Etienne. Car là encore, les Français sont demandeurs, surtout les parents, dont 89 % souhaitent du bio à l’école.


Libération

Je trouve ça quand mème fou que des agriculteurs/éleveurs choisissent de se suicider plutot que faire du bio. Darwin award?

304. nem° - 26/02/17 16:28 - (en réponse à : Fin d'un monde, renaissance d'un autre)
Vingt mille fermes sont menacées de disparition en France, a admis l’ancien président de la FNSEA, Xavier Beulin juste avant sa brutale disparition. Dans les campagnes, une antienne sourde revient en boucle: »+Ils+ ont décidé de nous supprimer». C’est un «plan social».
Usés par près de trois ans de crise, nombre d’agriculteurs criblés de dette, qui n’arrivent pas à vendre leurs productions à un prix suffisant pour en vivre, se sont repliés sur eux-mêmes.
Beaucoup se retrouvent dans un système où «plus ils travaillent, plus ils s’enterrent», affirme à l’AFP le président de la sécurité sociale agricole MSA (Mutualité Sociale Agricole), Pascal Cormery.
Les manifestations d’éleveurs contre les prix trop bas durant l’été 2015, avaient culminé par un défilé de tracteurs à Paris. Aujourd’hui, elles se sont éteintes.
Le Salon de l’agriculture, vitrine des réussites du terroir, s’est ouvert samedi sur une note amère, au lendemain du suicide d’une agricultrice, retrouvée pendue dans sa salle de traite.
En 2016, le nombre d’appels à l’aide enregistrés sur la plate-forme téléphonique de prévention du suicide mise en place par la MSA, a plus que doublé: 2.664 contre 1.219 en 2015.
»+Ils+ ont décidé de nous supprimer» soupire, sans dire qui elle vise, une visiteuse du salon, découragée.
Pour Laurent Pinatel, porte-parole de la Confédération Paysanne, syndicat marqué à gauche, la baisse du nombre de paysans est comparable à un «plan social».
Entre 2000 et 2015, 92.000 fermes ont disparu, dit-il à l’AFP en fustigeant la course à l’agrandissement, l’apparition des fermes-usines et des process industriels, qui ne rémunèrent pas suffisamment la production.
«Toutes les productions, hormis la viticulture sont dans le rouge», résume Bernard Lannes, président du syndicat Coordination rurale, classé à droite.
La suppression des quotas laitiers européens en 2015 a précipité la surproduction de lait en Europe, débouchant sur une crise de l’élevage laitier, puis bovin.
La crise, le président de la MSA «ne parle que de ça» depuis qu’il a pris ses fonctions en 2015.
Lui-même agriculteur, M. Cormery met aussi en cause «le coût de la mécanisation agricole dans les exploitations», «deux à trois fois supérieur» à celui des autres pays européens.
La MSA est aux premières loges de la déchéance sociale vécue de façon honteuse et solitaire par une partie de ses adhérents.
En 2016, «plus de la moitié» des agriculteurs ont eu un revenu annuel imposable inférieur à 4.248 euros, subventions européennes comprises, soit moins de 354 euros par mois. Ils étaient déjà 38% en 2015.


AFP



 


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