Tchiii-tchaaa: du pop corn caramel dans le Gesamtkunstwerk (2e partie)

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1201. suzix@bdp - 04/06/19 01:28
Le pb de sa conclusion est que je ne me suis jamais considéré comme faisant partie d'une quelconque élite. Je l'ai écrit plusieurs fois. J'ai grandi parmi les ploucs dont je suis forcément et le seul talent que j'ai est d'optimiser le peu que j'ai. Elle est belle l'élite. (;o)

1200. heijingling - 04/06/19 01:12 - (en réponse à : suzix)
Ha tiens, moi, je pense qu'on peut faire d'autres analyses, mais celle-ci est habilement adaptée à BDP, et faite pour amener à la conclusion, qui m'a bien fait marrer :)

1199. suzix@bdp - 04/06/19 00:20
Jolie analyse. Sauf pour ton ultime conclusion!
Allez, tu peux nous le dire, t'as pompé ça qq part non?

1198. froggy - 03/06/19 23:54 - (en réponse à : Quentin)
C'est pas mal comme raisonnement. Cela se tient bien. Maintenant, il faut voir si il y a un film ou les vampires sont fauches. Peut-etre quelques uns dans la serie des Twilight? Qui les a vus? Moi pas.

1197. froggy - 03/06/19 23:45
La realisatrice Yannick Bellon est decedee hier. J'avais vu au lycee son premier court metrage, Goemons, un documentaire sur des marins pecheurs en Bretagne. Mais c'est surtout pour deux films feministes des annees 70 que je me souviendrai d'elle, La femme de Jean, l'histoire d'une femme larguee par son mari et qui va refaire sa vie et puis surtout un film bouleversant et tres choquant, L'amour viole qui raconte l'histoire d'une femme qui se fait violer et qui elle aussi va devoir se reconstruire. Je ne l'ai vu qu'une seule fois a sa sortie mais je m'en souviens encore tres bien, ma soeur ainee avec qui j'etais alle le voir m'a fait tres mal au bras lors de la scene du viol qui bien avant celle d'Irreversible etait montree crument et sans aucun artifice. Un film puissant qui vous prend aux tripes et qui vous laisse aux bord des larmes tellement les dommages psychologiques causes par un viol sont epouvantables et difficiles a surmonter.

1196. heijingling - 03/06/19 23:40 - (en réponse à : Quentin)
Et que la transition se soit faite durant les années 80, soit celles de l'apparition du néo-libéralisme (le marché et la réussite comme critères absolus; marche ou crève ), parachève la démonstration :)

1195. Quentin - 03/06/19 22:26 - (en réponse à : Heijingling)
Pour faire de la sociologie à 5 balles, on peut voir une question de classe sociale derrière tout ca.

Dracula est un comte. Il est riche et vit dans un château. Il a un côté menacant (il menace nos enfants vierges) mais également un côté attirant - une relation d’amour/haine qui n’est pas sans rappeler celle qu’entretiennent les masses pauvres vis à vis des riches (on les déteste, mais c’est surtout parce qu’on désire en faire partie sans pouvoir y arriver). Il est contagieux, mais les élus sont rares. Bref, le vampire est à la fois un humain sublimé (immortel, riche, surpuissant) et dégénéré (qui a besoin de boire du sang humain, qui ne supporte pas la lumière du soleil). Mais il reste néanmoins humain: il participe à la société, parle, se reproduit, etc. Quand il arrive à tempérer son désir de puissance et de sang frais, il passe inapercu. Le vampire, c’est l’attirance et le danger de l’élite, et c'est la masse qui gagne contre l'élite.

Le zombie par contre, a perdu son humanité. Il ne parle plus, ne vit plus en société avec les humains. Il est à part, de nature différente. Les zombies sont une masse virale et virulente de bourrins dangereux qui risque de nous submerger, nous qui faisons partie d'une élite en voie de disparition. On est ici dans la logique génocidaire – c’est eux ou nous et il n’y a pas de place pour les deux. Les zombies, c'est le danger et la répulsion de la masse, mais c'est l'élite qui finit par gagner contre la masse.

Bref, Holywood est imperceptiblement passé d'une lutte contre l'élite à une lutte contre la masse. Ce qui explique bien entendu pourquoi Suzix adore les films de zombies - CQFD ;-)

1194. suzix@bdp - 03/06/19 19:12
qq'un de plus calé pour nous dire quel est le plus ancien films mettant en scène des zombies qui courent?

1193. suzix@bdp - 03/06/19 12:38
Il va falloir que les spécialistes te répondent. Le plus ancien film de zombies que JE connais où les zombies courent c'est "28 jours plus tard" qui date de 2002.
Mais dans "Day of the dead" de Romero (1985) que je n'ai pas encore vu, les zombies se déplacent assez rapidement et l'un d'entre eux a des réactions un peu humaines.

1192. heijingling - 03/06/19 12:24
Quel est le premier film dans lequel les zombies ne sont plus lents (physiquement et/ou mentalement) ?

1191. suzix@bdp - 03/06/19 10:25
Je ne suis pas encore un spécialiste ultime comme certains ici mais il y a un très large éventail de zombies.
Qq exemples.
Walking Dead : les zombies sont lents, se dirigent principalement au bruit et un peu à la vue et ils sont complètement cons pouvant rester scotchés devant un cloche qui tinte ou un feu de détresse qui brûle. Ce sont les zombies de 2e génération après ceux sortis des cimetières. Même chose pour ceux de "La nuit a dévoré le monde" (2018 et se déroulant à Paris!).
World War Z (2013) : les zombies courent à la vitesse des humains et se montent dessus pouvant ainsi avoir accès à des zones protégées. Ils ne s'attaquent qu'à des humains en bonne santé.
Ceux de "28 jours plus tard" et "28 semaines plus tard" courent également. Même chose pour "Dernier train pour Busan" (2016).
The cured (2018) : les zombies peuvent être soignés !
Je suis une légende (2007) : les zombies courent, grimpent, ont un chef, une forme de communication et sont capables d'élaborer des stratégies. Ils sont sans poils comme transformés par le virus. Ils ont des chiens zombies, sans poils comme eux.
Extinction (2015) : les zombies ont évolués physiquement (tout blancs et nus), sont aveugles mais chassent en meute organisée, courent, grimpent, bondissent.
The last girl (2016) : les zombifiés ont des phases humaines et zombies en fonction de leur besoins vitaux. Ils réfléchissent comme des humains et peuvent donc parler, communiquer, courir ...
Z nation : série B qui se lâche sur les types différents de zombies; phosphorescents, irradiés et même des bébés zombies qui t'attaque en avançant à 4 pattes! (;o)

1190. heijingling - 03/06/19 07:52
Intéressante remarque Quentin, d'autant plus si dans le film de 2007 (que je n'ai pas vu) ils ont remplacé par des zombies les vampires du livre de 1954.
J'ajouterais que les vampires, outre qu'ils sont peu nombreux, sont vus comme plutôt intelligents et rapides, alors que les zombies sont innombrables et lents et bourrins (sauf exceptions).
Je laisse aux ethnologues et sociologues le soin d'en expliquer la symbolique.

1189. Quentin - 03/06/19 00:49
Je me faisais justement la réflection il y a peu que les films de zombies ont remplacé les films de vampires qui étaient à la mode quand j'étais jeune. Marrant comme un genre peut en remplacer un autre tout en restant dans le même créneau.

La différence entre les zombie et les vampires est bien entendu que les uns constituent une majorité écrasante et les autres sont en infime minorité. Ca change toute la dynamique des films.

1188. heijingling - 03/06/19 00:29
J'espère pour lui que ce n'est pas sa seule bonne idée, parce qu'elle vient du livre (et puis, les vampires ne sortent que la nuit, c'est classique)

1187. Quentin - 02/06/19 16:26
La bonne idée du film est de ne faire sortir les zombie que la nuit. C'est anxiogène à souhait et ca puise dans nos peurs instinctives les plus profondes.

1186. Quentin - 02/06/19 16:10
D'accord avec Suzix. La première moitié du film est très bonne (la 2e moitié est plus convenue). Chaque fois que je fais mon footing pendant un coucher de soleil, je ne peux m'empêcher de repenser à la scène du dernier rayon de soleil qui retient la meute de chiens zombie.

1185. suzix@bdp - 02/06/19 01:13
Je ne comprends pas ces critiques sur "Je suis une légende". L'intro est juste géniale avec Will Smith au volant d'une voiture Shelby GT500 rutilante qui tranche avec les rues de NYC à l'abandon. Il est à la chasse (en ville!) et il est super cool. Donc ambiance doublement étrange. Puis la nuit tombe et son visage change. Il rentre chez lui, se barricade et ... se planque tremblant dans sa baignoire avec son chien, des hurlement entourant la maison presque idyllique 1 heure plus tôt. Juste ça, je trouve énorme. On se fait bien balader qd même. Allez sauf ceux qui ont tout lu tout vu, ce qui n'est pas mon cas et ne le sera jamais. La suite monte crescendo avec cette lutte contre des animaux pas si be^tes que cela capables de lui tendre un piège. Ses appels vains à la radio, ses drives de golf dans l'océan. On passe en permanence d'une ambiance à une autre. Du jour à la nuit. De la vie "normale" à la terreur. Mégalo!? ... j'en sais rien. Le mégalo il flippe au fond de sa baignoire et chiale pour son chien! Des facilités de scénar? Ouaip qq'unes comme lorsque Will Smith est sauvé pile au bon moment. Ou les chiens zombies qui sont effrayés par un filé de lumière qu'ils n'osent franchir. Et la happy-end? ... moi j'aime bien de temps en temps quand ça se termine pas complètement mal. (;o)

1184. froggy - 02/06/19 00:17
Je suis une legende n'est pas un mauvais film, c'est un film quelconque, aussitot vu, aussitot oublie. Il semble que le roman que je n'ai jamais lu mais qui parait-il est excellent, ne porte pas chance quand il est adapte au cinema. Je n'ai vu que la deuxieme version, celle avec Charlton Heston, Le survivant et c'est franchement laborieux. Je n'ai jamais vu la premiere, celle avec Vincent Price.

Autrement, j'agree avec Philhary sur la notion de film d'auteur a grand spectacle qui est un des genres de cinema que j'aime le plus. C'est vraiment un genre en voie de disparition et c'est tout a fait regrettable.

Aux films du MCU qui les ont supplantes, il faut aussi mentionner la concurrence des series teles qui attirent les ecrivains specialises pour l'ecran, les tres bons ne sont pas legion et il semble qu'ils preferent maintenant ecrire des series plutot que des films. Si Aaron Sorkin continue a alterner entre les deux, Alan Ball, qui avait ecrit le memorable, American Beauty semble avoir sombre vers le cote obscur de la force. Je dois admettre que sa serie sur HBO, 6 pieds sous terre est remarquable de bout en bout. Il est donc pardonne mais le cinema a beaucoup perdu.

1183. froggy - 01/06/19 23:59 - (en réponse à : Philhary)
L'annee 2007 au cinema US. Cela devait rafraichir quelques memoires.

1182. Mr Degryse - 01/06/19 11:53
Je suis légende le film n'est pas mauvais. Il est juste moyen. Un blockbuster tiré par le bas par la mégalomanie de Will Smith ( moi, moi et moi).
Et effectivement, pour qui a aimé le livre, cela est vraiment moins bon ( mais bon tellement différent qu'on se demande pourquoi ils ont dit que c'était une adaptation)

1181. suzix@bdp - 01/06/19 02:16 - (en réponse à : philhary)
Oui voilà il y a bcp de mauvais avis pour « Je suis une légende ». Les seules que je peux entendre sans les comprendre ce sont ceux qui indiquent que le bouquin est bien meilleur ... soit mais pourtant j’ai adoré ce film et je ne lui trouve pas de défauts.

1180. Philhary - 01/06/19 00:28 - (en réponse à : Suzix)
Bien sûr chacun aura ses préférences et ses désaccords sur les films que j’ai mentionnés (d’ailleurs il est évident pour moi que Michael Clayton n’est pas un film aussi important que There will be blood) mais enfin je pense qu’on pourra convenir que dans l’ensemble, ce n’est pas de la daube, et que plusieurs sont des chefs-d’oeuvre.

Je n’ai pas vu Je suis une légende, mais je n’en avais entendu que du mal jusqu’ici.

1179. suzix@bdp - 01/06/19 00:03 - (en réponse à : philhary )
sur 2007 tu ne cites pas « Je suis une légende ». Un oubli ou tu considères comme plusieurs ici qu’il s’agit d’un mauvais film ?

1178. suzix@bdp - 31/05/19 23:55
Mémoires de nos pères est un très grand film mais Lettres d'Iwo Jima est décevant. J’aime aussi bcp La guerre des mondes.

1177. Philhary - 31/05/19 22:41
Ah, et pour contribuer à une discussion que vous aviez il y a quelques semaines, un des intérêts de se mettre dans les rangs du fond au cinéma, c'est de mieux pouvoir voir les cadres et la composition des plans.

1176. Philhary - 31/05/19 22:39 - (en réponse à : torpedo31200)
Et puis Sofia Coppola débutait il y a vingt ans pile (The Virgin Suicides, 1999). A l'époque, elle faisait des films intéressants.

Je me souviens de la faramineuse année 2007, pour le cinéma américain, pendant laquelle étaient sortis Zodiac, No Country for old men, There Will Be Blood, La Nuit nous appartient, L'Assassinat de Jesse James par le lâche Robert Ford, Les Promesses de l'ombre, Boulevard de la mort, 7h58 ce samedi-là, Michael Clayton...

Globalement j'ai l'impression que le milieu des années 2000 est le dernier âge d'or du cinéma américain: aux films précités on peut ajouter Mémoires de nos pères/Lettes d'Iwo Jima, Le Nouveau monde, A Serious man, Munich, La Guerre des mondes, Inland Empire, Miami Vice, The Dark Knight, Match Point, Two lovers...

Dernier âge d'or parce que de nombreux auteurs (Gray, Mann, Malick, Fincher etc) tournaient des films à gros budget sans compromettre leur vision. Aujourd'hui ça a l'air beaucoup plus compliqué : il y a "le trou noir MCU" comme le dit bien Heijingling, et plus globalement les franchises qui aspirent tous les gros budgets, le passage à la VOD (Scorsese, Cuaron ou Soderbergh se retrouvent sur Netflix) et le succès des séries télévisées.

Or cette capacité à faire du grand spectacle d'auteur me semble consubstantielle au cinéma américain, de Ford à Nolan en passant par Coppola et Spielberg. Ils sont désormais peu à pouvoir le faire (Nolan, Spielberg, Cameron et c'est tout ?Fincher n'a pas pu tourner son film de zombies, Mann a l'air d'avoir du mal aussi depuis le flop de son excellent Blackhat.)

Bien sûr il y a toujours d'excellents films qui se font, mais enfin je ne trouve pas que la période soit d'une grande richesse. Aux noms que tu mentionnes, j'ajouterais d'ailleurs David Robert Mitchell, Robert Eggers ou l'étrange et peu prolifique Shane Carruth.


1175. heijingling - 31/05/19 18:00
Ben oui, j'ai bien écrit "confirmés mais encore jeunes", ils ont commencé très jeunes et avaient à peine la quarantaine il y a 20 ans, malgré plusieurs films importants à leur actif, de même que plusieurs des réals que tu cites ont aussi 40 ans et plus, et sont reconnus depuis les années 2000 (Jeff Nichols, Sean Baker...et puis Lynne Ramsay et Sofia Coppola, qui peuvent toutes deux aussi bien faire partie de ma liste que de la tienne.)

Et pour The Eternals de Chloé Zhao, ça a l'air bien (ou mal, selon le point de vue) parti. C'est pour cela que je parlais de "trou noir".

1174. torpedo31200 - 31/05/19 17:44 - (en réponse à : froggy - post # 1171)
Cite-moi les noms de tes cinémas, je surveillerais à l' occasion.

1173. torpedo31200 - 31/05/19 17:28 - (en réponse à : heijingling - post # 1172)
QUOI ?! Chloé Zhao avec équipe technique réduite à 4 ou 5 personnes sur son deuxième film, chez Disney ?
Si c' est une lubie de producteur, comme pour Jeff Nichols (un temps pressenti sur Aquaman je crois), pas grave.

Dans ceux que tu cites, Spike Lee, Tim Burton, les frères Cohen, Jim Jarmusch étaient déjà affirmés et parfois adorés dans les années 80.
Egoyan est canadien. OK pour Soderbergh et Wes Anderson.



1172. heijingling - 31/05/19 16:25 - (en réponse à : Torpedo31200)
Il y a 20 ans, parmi les réalisateurs débutants, ou confirmés mais encore jeunes, (soit les équivalents dans le temps des réalisateurs que tu cites), il y avait entre autres Jim Jarmush, Spike Lee, Wayne Wang, Atom Egoyan, Tim Burton, les frères Cohen, Steven Soderbergh, Wes Anderson, Christopher Nolan...
Alfonso Cuaron, Lynne Ramsay, Sofia Coppola débutaient, donc on pouvait déjà voir leurs premiers films, ils y a 20 ans.

Dans ma liste, certains ont certes mal tourné (haha) depuis, mais je m'inquiète aussi précocement pour Chloé Zhao, déjà récuperée par le MCU.
Je pourrais être d'accord avec toi pour dire qu'il y a actuellement beaucoup de jeunes réalisateurs intéressants aux É.U.A., peut-être plus qu'il y a 20 ans, mais il y a 20 ou 30 ans il n'y avait pas le trou noir MCU.

1171. froggy - 31/05/19 16:22 - (en réponse à : Torpedo)
Si tu voyais ce qui sort a Washington tous les vendredis, jour de sortie des films ici, je pense que tu serais en droit de penser la meme chose que moi.

1170. torpedo31200 - 31/05/19 15:13 - (en réponse à : post # 1169)
J' en ai certainement oublié d' autres mais Chloé Zao me semble être une des plus importantes, dans sa façon de révolutionner la "fabrication" des films.

1169. torpedo31200 - 31/05/19 14:35 - (en réponse à : Mr Degryse -post # 1168)
Il y a 20 ans, le cinéma US n' avait pas l' équivalent de Debra Granik, Kelley Reichardt, Jeff Nichols, Damien Chazelle, Barry Jenkins, Matthew Poterfield, Lynne Ramsay, Sofia Coppola, Sean S Baker (et j' aurai tendance à rajouter Jonah Hill tellement j' ai adoré mid-90's).
Les vieux sont encore là, et il y a aussi notamment les anglais (Steve McQueen, Martin McDonagh, Terence Davies en plus vieux mais qui n' a jamais été aussi productif), mexicains (Alfonso Cuaron, Guillermo del Toro, Alejandro González Iñárritu) qui travaillent maintenant de plus en plus pour les studios américains.

Il y a 20 ans, le cinéma US avait Allison Anders, Quentin Tarantino, et deux ou trois autres jeunes. Mais pour moi il n' y a pas photo.

1168. Mr Degryse - 31/05/19 12:49 - (en réponse à : Torpedo)
Ah bon pour la richesse ? Sans être passéiste, je trouve quand même cela assez faible en ce moment.

1167. torpedo31200 - 31/05/19 12:16 - (en réponse à : froggy - post # 1165)
Faut attendre 25 ans pour commencer à établir ce qui va devenir un "classique". Critère historique + accueil critique parfois différent dans le temps + influence.

Je pense au contraire que le cinéma US n' a jamais été aussi riche qu' en ce moment. Mais si tu vas au cinéma 6 fois/an contre 50 ou 100 fois/an il y a 30 ans, les grands films t' apparaîtront forcément avec moins d' évidence.


1166. suzix@bdp - 30/05/19 18:50
J'ai donc terminé hier soir "La porte du paradis". C'est un film brut qui vaut par ses ambiances. Les acteurs y sont excellents. Isabelle Huppert est sublime, à croquer et joue avec bcp de finesse.
Le tout début est bruissant, tumultueux. Agité, c'est le mot. Cela se calme pour tout le milieu du film pour reprendre de plus belle sur la fin à partir de l'agitation crée lorsque la "liste" est dévoilée. presque 40 ans après sa sortie, je comprends aisément que ce film n'a pas été apprécié par le public car il est âpre et volontairement chaotique à la limite d'être brouillon. Même les scènes joyeuses sont comme bousculées. C'est un film exigeant pour le spectateur ... oui c'est clairement pas un film commun.

1165. froggy - 30/05/19 01:17
C'est un peu vrai, non? Alors que d'habitude, ils etaient capables d'en faire 2 a 3 ans par an, ce qui est enorme, cela n'est plus vraiment le cas. Il y a de de bons films certes, mais des films qui sont devenus des classiques, cela ne se bouscule pas au portillon. Il faut dire que le dernier age d'or d'Hollywood a ete d'une telle richesse et a ete tellement foisonnant qu'il est bien difficile de passer apres.

1164. heijingling - 30/05/19 01:01 - (en réponse à : marcel #1163)
froggy est une femme 0_0 ?

1163. marcel - 29/05/19 23:50
je le considere comme un chef d'oeuvre, un des derniers du cinema americain qui n'en fait plus beaucoup.
Mon dieu que cette phrase est passeiste ! C'etait mieux avant, ma bonne dame.

1162. suzix@bdp - 29/05/19 20:20
"rappelé" ... "diS pas la fin".

1161. suzix@bdp - 29/05/19 20:18 - (en réponse à : froggy)
Content de t'avoir rappeler de bons souvenirs! Moi je l'ai vu ... hier soir! (;o) ... bon me dit pas la fin hein, je l'ai pas fini! Disons que me levant à 7h et n'ayant pas terminé à 1h du mat' c'était un peu tendu! (;o)

1160. suzix@bdp - 29/05/19 20:15
A 3:27 du film youtube, une Pipistrello noire ... la mienne est blanche! Plus classique. (;o)

Sur Subway, à la fin Lambert se fait tirer dessus, il tombe pour mort ... mais sur le dernier plan on le voit sourire. Alors mort ou pas? Qq'un a-t-il percé le mystère?

1159. froggy - 29/05/19 20:14
Pour le plaisir donc et puis la musique est super entrainante:


1158. suzix@bdp - 29/05/19 20:10
"Subway" ne vaut que pour certaines scènes (dont celles avec le roller - ce que j'ai pu rêver ado de rouler ainsi dans le métro ...) et pour l'ambiance.
Et pour la musique!


1157. froggy - 29/05/19 20:07 - (en réponse à : Suzix)
La Porte du Paradis est un de mes films preferes, je le considere comme un chef d'oeuvre, un des derniers du cinema americain qui n'en fait plus beaucoup.

1156. froggy - 29/05/19 20:06
Subway est un film plaisant a voir mais completement bling-bling, il n'y a absolulement pas de scenario. Par contre, il demontre bien que Besson sait faire du cinema.

1155. suzix@bdp - 29/05/19 20:05 - (en réponse à : froggy)
tu te souvenais de cette scène?

1154. froggy - 29/05/19 20:03
C'est une tres belle photo de La Porte du Paradis que tu as mise la, esperons qu'elle restera. C'est aussi une des plus belles scenes du film. Vous avez remarque que la figure du cercle est tres presente dans le film avec la grande valse au debut, les scenes de patin a roulettes au milieu et les chariots des immigrants lors de la bataille a la fin.

1153. suzix@bdp - 29/05/19 19:49
PS : je fais du "patin à roulettes" depuis tout petit où je jouais déjà à Roller Ball que mes parents m'avaient laissé regarder très jeune (les baba cools!) et je pratique depuis qq années déjà un sport de roller (toujours du quad) et 2 de mes gosses également (hockey et dance) ... voilà pourquoi ce "détail" m'a marqué.

1152. suzix@bdp - 29/05/19 19:42
Yep!

Dans "La Boum", Vic se rend dans la boite Roller Disco juste ouverte La Main Jaune où elle patine.

Dans "Subway", Jean-Luc Anglade se promène à roller dans le métro parisien où il dérobe des sacs à l'arrachée pour les ennuis du commissaire joué par Galabru qui finira par le coffrer lui-même. "Le roller" a équipé ses patins de lumières! Excellent. Les cascadeurs nous gratifient de prouesses. J'ai en tête celle où le roller saute par dessus les rails d'un quai à l'autre. Enorme. J'adore ce film pour ça. (;o)



et dans "La porte du paradis" se déroulant en 1890, j'ai eu la surprise de voir les immigrants patiner sur une piste à cet effet. Je suppose avec des roues en bois. C'était encore le cas pour certain sports de roller dans les années 70.



Si vous aviez séché j'aurais parlé de "Roller Ball" mais il n'y avait alors plus rien à chercher! (;o)



 


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