Que venez-vous de lire et qu'en avez-vous pensé? (19)

Les 1501 commentaires sont triés des plus récents aux plus anciens .



1501. heijingling - 03/06/19 07:47 - (en réponse à : froggy)
J'improvise toujours, selon l'inspiration du moment.

1500. herve - 03/06/19 07:32
Yatta !!

1499. froggy - 03/06/19 04:30 - (en réponse à : Heijingling)
Tu essayais de le placer depuis combien de temps celui-la?

1498. heijingling - 03/06/19 00:24 - (en réponse à : froggy)
C'est donc l'histoire d'une femme qui recherche des raisons de se dénuder parce qu'elle s'aime en slip.

1497. herve - 02/06/19 23:22
Le dernier pharaon HS Blake et Mortimer de Schuiten, Jaco Van Dormael et Thomas Gunzig

Avant toutes choses, je dois dire que j’ai aimé cette aventure de « Blake et Mortimer » ou de plutôt celle de Mortimer tant le capitaine (non, le colonel, l’agent du l’intelligent service ayant pris du galon) Blake ne joue qu’un rôle assez minime ici.
Je ne suis pas un spécialiste de Schuiten et de ses « Cités obscures » (j’ai seulement un très bon souvenir de "la fièvre d’Urbicande" ) mais j’ai vraiment apprécié son style de dessin hachuré appliqué aux héros imaginés par Jacobs. D’ailleurs, je n’ai de cesse d’admirer les cases dans le format à l’italienne (8000 exemplaires) qui rend parfaitement hommage à son travail, et j’attends donc avec impatience l’édition en noir et blanc prévue en fin d’année. Collectionneur dans l’âme, je n’ai pas résisté non plus à l’achat de l’édition canalbd, limitée en 2000 exemplaires.
Il faut souligner le travail remarquable de Laurent Durieux sur les couleurs qui sont plus que réussies sur cet album. C’est d’ailleurs ce qui frappe, outre de dessin, dans cet opus : la qualité des couleurs !
Si graphiquement l’ouvrage dépasse mes attentes, le scénario est plus proche de l’univers des « Cités obscures » que de celui de Jacobs, à mon avis, même si, parait-il que le créateur de Blake et Mortimer avait songé à une aventure se déroulant au palais de justice de Bruxelles. Schuiten se paye même le luxe de placer sa fameuse locomotive "12, la douce" dans cet album.
Avec ces rayonnements mystérieux menaçants la survie de l’univers, Schuiten, Jaco Van Dormael et Thomas Gunzig nous entrainent dans une aventure qui oscille sans cesse entre ésotérisme et fantastique, le tout en faisant le lien avec « le mystère de la grande pyramide », bref je pense qu’EP Jacobs n’aurait pas renié complétement ce scénario. Certes, on s’éloigne parfois des codes jacobiens comme l’épisode de Mortimer en parachute, Mortimer avec un chien et enfin l’éloignement de Blake et Mortimer, vivant à présent leur vie bien séparément et ayant parfois des dialogues à fleuret moucheté, mais dans l’ensemble, le récit tient en haleine le lecteur.
Depuis l’achat de cet album, je l’ai lu deux fois, dont l’une dans le format à l’italienne qui est un régal pour les yeux.
Grand admirateur de " Blake et Mortimer" canal historique, je suis séduit par ce one shot de Schuiten qui signe là le dernier album de sa longue carrière, et qui ne trahit en rien l’esprit de Jacobs, bref une réussite.
Monsieur Schuiten tire sa révérence avec un excellent album.

note:5/5

1496. froggy - 02/06/19 20:20
Rosa 2, Les "hommes"

Cet album est la deuxieme partie de ce diptyque commence il y a 4 ans. Les clients masculins reguliers d'un troquet normand a la fin du 19e siecle ont fait le pari de savoir celui qui serait le plus vigoureux et le plus viril au lit avec une femme. L'enjeu de ce pari est la somme de 1000F. C'est Rosa, la tenanciere du troquet en question qui s'est propose de les departager. En effet, son mari est tres malade de la tuberculose et elle a besoin d'argent pour payer les soins onereux. Chacun aura 3 nuits pour prouver son ardeur. Or, un obstacle de taille a la realisation du pari va se dresser face a Rosa. En effet, le cure du village interdit a Rosa de penetrer dans l'eglise si le projet se fait. Or, Rosa est une bonne catholique et croit fervement en Dieu. Elle trouvera cependant les allies les plus surprenants qui l'aideront a contrecarrer cet obstacle. Evidemment, les ragots et commerages vont aller bon train et peuvent nuire a sa reputation, a l'epoque, c'est une chose avec laquelle on ne plaisante pas. Et Rosa donc de passer la premiere nuit avec son premier amant de 3 soirs. Et elle change.

Avec ce genre d'histoire, il ne faut pas trop en ecrire afin de ne pas gacher votre plaisir de lecture. J'essaye seulement de vous mettre en appetit afin que vous decouvriez cet ouvrage qui malgre un sujet qui pourrait etre graveleux est au contraire traite avec beaucoup de tact et de delicatesse. Il y a bien sur de la nudite et on voit Rosa faire l'amour avec parieurs, mais il n'y a a pas de pornographie, seulement un leger erotisme du au fait que ce sont des gens qui accomplissent l'acte sexuel dans un lit. Et la pudeur etait de mise a l'epoque, le fait d'etre nu face a quelqu'un que l'on connait depuis longtemps n'est pas un acte anodin, loin s'en faut.

Il est difficile de ne pas penser a Guy de Maupassant en lisant l'ouvrage, l'auteur normand par excellence a si bien decrit la region dans ses contes et nouvelles, aussi bien les paysans que les proprietaires terriens et on peut presumer qu'il aurait beaucoup aime cette histoire. c'est un joli conte digne de lui. En effet, elle montre l'evolution de son personnage principal, une femme, a la suite de circonstances peu banales, cette femme ne sera pas la meme entre le debut et la fin. Car a cote du pari, beaucoup de choses vont lui arriver et sa vie en sera bouleversee.

C'est la premiere BD de Dermaut que je lis, je n'ai jamais lu sa grande serie, Les chemins de Malefosse. J'ai beaucoup apprecie le dessin qui est tout aussi delicat que la maniere dont le sujet est traite. On est entre la caricature et le realisme. Tous les personnages sont bien caracterises, et ils sont nombreux. La msie en page et la composition des cases et des planches est tres agreable. C'est de l'excellent travail venant d'un tres bon artisan qui maitrise son art. On suit le deroulement du recit sans anicroches jusqu'a la conclusion, l'oeil ne s'arrete pas un instant. Mon seul regret est que je trouve le dessin un peu trop fige.

Note finale, 3,75/5. N'hesitez pas a lire cette histoire d'une femme qui s'emancipe car c'est entre autre de cela dont il est question dans cet album, vous ne devriez pas le regretter.

1495. suzix@bdp - 02/06/19 00:21
hé oui nous avons tous des trésors dans nos malles ! (:o)

1494. froggy - 01/06/19 23:46
Colonnier, Internal lobster

Cet album ci n'est pas vraiment une nouveaute puisqu'il date de 2010. Je suis evidemment passe a cote a l'epoque n'ayant pas beaucoup suivi les interventions de l'intervenant qui avait utilise ici meme le pseudonyme de Internal Lobster, (ce qui me fait penser que je me demande bien qui cela pouvait etre, hum?). Il se trouve qu'ayant enormement aime les deux albums suivants de l'auteur, Georges & Tchang, une histoire d'amour au vingtieme siecle et Gustave Caillebotte, un rupin chez les rapins, je n'avais qu'une envie, c'etait de decouvrir son premier opus. C'est grace a l'obligeance de Suzix qui en avait plusieurs exemplaires que j'ai pu combler cette lacune. En effet, cet album est epuise et mon fournisseur habituel, BDnet, ne l'a plus.

L'histoire se deroule de nos jours au Japon a Tokyo et dans ses environs je presume. Un homme sans nom se morfond et surtout il semble bien qu'il soit assez derange mentalement, il renvoie un homard vivant a la mer, il leur parle d'ailleurs quand il en voit un etal au supermarche. Il s'adresse aussi a une marionnette, vedette d'une emission televisuelle. Est-ce a cause de tout cela qu'il s'est fait licencier de son travail? Et puis surtout, ou est Yuki, la femme qui l'a abandonne et qu'il cherche partout et desesperement?

Je n'irai pas plus loin dans le resume de l'histoire car cela serait gacher cet ouvrage. Je ne peux meme pas expliquer le titre. Je vais me referer a la qualification que feu l'hedomadaire Une semaine de Paris: Pariscope utilisait pour les films, c'est un drame psychologique. Colonnier nous fait suivre l'itineraire de ce francais qui s'est installe au Japon et qui ne va pas bien. Et c'est un euphemisme. Il deambule dans la ville perdu dans ses tristes pensees. Si il faut bien admettre qu'on a du mal a savoir ou le recit nous mene du fait des allers et retours entre le present et le passe sans compter les sequences de reve et meme de delire que sont les situations metaphoriques, on se prend a s'attacher a cet homme et puis surtout on a envie de decouvrir son mystere. C'est l'epilogue qui donne tout son sens a cette histoire et qui explique aussi le titre. Colonnier n'a pas fait dans la facilite pour un premier album en decrivant les affres de son personnage principal, le recit est remarquablement bien ecrit et structure bien qu'il semble tres decousu alors qu'en fait il est tres rigoureux. C'est un album petit format et l'auteur a decoupe son recit en planches de 6 cases .

J'ai bien aime egalement le dessin qui a evolue dans le bons sens avec les deux titres suivants. Il est dote de personnalite, il n'est pas insipide, cela veut donc dire qu'il aura bien entendu ses detracteurs. C'est un dessin qui ne veut pas plaire a tout prix, c'est au lecteur de l'apprecier. Il n'est cependant pas rebutant comme celui de Vuillemin peut l'etre et il n'est pas hideux comme celui de Leo. Les decors sont egalement bien rendus et sont au diapason de la personnalite perturbee du heros de par la maniere dont ils sont dessines, c'est un peu difficile a expliquer car une fois de plus, en ecrire trop serait un spoiler.

Note finale, 3,5/5. Ce sont des debuts tres prometteurs confirmes par la suite. C'est un livre qui se lit rapidement mais qui est tres fort et tres intense. Il restera longtemps dans votre souvenir.


1493. froggy - 01/06/19 22:08 - (en réponse à : Heijingling)
Je ne sais pas trop pourquoi je ne l'aime pas. Deja, il y a le fait que sa serie est relative aux hommes prehistoriques. Peut-etre aurait-il fallu que je l'aimasse pour que j'apprecie son dessin? Mais cela n'est pas le cas car j'ai toujours bien aime celui d'Aidans bien qu'il soit le dessinateur de Tounga. Je ne l'aime pas, c'est tout.

1492. torpedo31200 - 01/06/19 15:55
Enferme-moi si tu peux, Pandolfo & Risbjerg, Sarbacane.
Après Serena en 2018, le duo refrappe fort avec 6 portraits d' artistes estampillés plus tard de l' Art Brut.
Fabuleux !

1491. heijingling - 31/05/19 17:23
Bah, plus personne n'utilise l'imparfait du subjonctif depuis longtemps, c'est un temps préhistorique, c'est donc logique que Tounga ou Rahan l'utilisent :)
Mais ne noie pas le poisson, tu parlais du dessin de Chéret que tu n'aimais pas, que lui reproches-tu ?

1490. froggy - 31/05/19 16:26
Il faut dire que les BD se passant au temps des hommes prehistoriques ou ceux-ci s'expriment en employant l'imparfait du subjonctif me laissent dubitatif. Il en etait de meme pour Tounga, la serie d'Aidans dans Tintin, que j'ai toujours saute egalement, lorsque que j'en lisais les recueils. Je n'y crois pas une seconde.

1489. heijingling - 31/05/19 03:55
froggy je n'aime pas du tout le dessin de Cheret, ce qui doit expliquer que j'ai toujours saute les pages de Rahan dans l'hebdomadaire inspire que j'etais par les pois sauteurs du Mexique, un des gadgets phenomenes du journal, (les miens n'ont jamais saute entre nous soit dit).
Tu dois être un des rares qui n'aimaient pas Rahan, surtout si c'est à cause du dessin, une copie de Hogarth en moins violent et outré, parfait pour fasciner les jeunes lecteurs (dont moi); que reproches-tu à ce dessin ?
(Mes pois sauteurs n'ont jamais sauté non plus. En y repensant, acheminer des centaines de milliers de larves d'insectes tropicaux en France, quelle irresponsabilité écologique. Ils ont l'époque pour excuse. Les politiciens et entrepreneurs actuels ne l'ont plus.)

1488. froggy - 30/05/19 01:10
Le Pouvoir des Innocents Cycle 3, Les enfants de Jessica 3, Sur la route

Le saviez-vous? Le dernier album de ce cycle est paru en 2012. Nul doute que les auteurs et l'auteur ont pense que tous ceux qui l'ont lu s'en rappellent si bien qu'il n'y avait pas lieu a mettre en preliminaire un resume des 2 episodes precedents pensant bien entendu que notre seul souci de preoccupation durant ces 7 dernieres annees etait de connaitre la suite de ce cycle, serie derivee d'une des meilleures BD que je connaisse et qui fait partie de mon Top 10 de mes BD preferees. Ce que j'ai souvent ecrit ici et ailleurs et que je reecrirait autant qu'il le faut. Toujours est-il que quelqu'un n'a pas fait son travail. Mais qui? Comme je n'ai pas relu les deux premiers titres de ce dernier cycle, Le discours et Jours de deuil, je me suis donc jete dans la lecture de ce titre a l'aveugle, jeu de mots involontaire.

10 ans apres l'election de Jessica Ruppert a la mairie de New York et apres la mort des 508 personnes qui ont contribue a cette election dans la terrible explosion qui ravagea la maison ou ils se trouvaient tous, explosion dont Joshua Logan, un ancien Marine a ete reconnu coupable, rien ne va plus aux USA. Le pays est en plein marasme a cause de la crise financiere nee des fameuses subprimes. Les gens sont depossedes de leurs maisons par les banques, et evidemment avec la crise economique, vient son cortege de chomeurs et de politiciens retors et peu scrupuleux qui offrent toutes les promesses que les electeurs veulent entendre au son de slogans creux et vides de sens du genre "Make America Great Again". Politicarde retorse, vereuse et corrompue, c'est tout ce que n'est pas Jessica Ruppert, bien au contraire. Tout ce qu'elle desire, c'est que tout le monde soit beau, tout le monde soit gentil. Mais le monde est mechant ma pov' dame! Et il faut faire avec. Elle le sait bien mais cela la desespere que l'on puisse preferer les interets personnels a ceux generaux comme le font ses tres nombreux adversaires politiques. Heureusement, pour la soutenir, il y a les citoyens americains. Ils sont ainsi des milliers a marcher de differentes grandes agglomerations du pays en direction de Washington car Jessica doit y faire un discours de politique generale du fait de sa fonction de secretaire aux affaires sociales du gouvernement. Ce discours va reveler 200 mesures afin de venir en aide aux plus defavorises entre autres. Ainsi que vous en vous en doutez, Jessica est democrate et ses adversaires republicains sont effrayes a l'idee que le pays sombre dans le socialisme. Mais il n'y a pas que chez les republicains que Jessica a des ennemis, il y en a meme dans son camp. Et ils vont tous s'activer afin d'empecher que ces mesures s'appliquent. Dans la marche partie de New York, se trouve Amy Ruppert, la fille adoptive de Jessica dont celle-ci a confie la mission de la proteger et de la surveiller a un jeune homme qui a perdu la jambe droite alors qu'il protegeait uen jeune musulmane mise a mal par uen espece de milice apres les attentats du 11 Septembre. Et enfin, alors que Logan croupit dans sa prison, l'administration penitentiaire lui adjoint comme compagnon de cellule un jeune homme qui renseignera les autorites sur les agissements du condamne. Mais le gardien de prison qui a place ce jeune homme aux cotes de Logan agit-il bien pour l'administration pentientiaire?

J'ai bien aime cet album grace a une habile construction du scenario. Brunschwig l'a rendu vivant en alternant les sequences mettant en scene les differents partis en presence mais aussi les retours en arriere afin de resituer certains des personnages importants de cette histoire. Par contre, il y a un cote bisounours dans tout cela qui exasperera certains et ravira d'autres au coeur plus doux. De mon cote, cela me fait doucement rigoler de lire cela surtout quand on sait qu'un des themes que Trump va mener l'annee prochaine pour sa campagne de reelection sera justement d'agiter le spectre du socialisme, vertu democrate si il en est. Et Dieu sait, si de nombreux americains, de tout bord politique ont une peur panique du socialisme imaginant que tout sera nationalise et qu'il y aura des kolkhozes dans les tres riches plaines du Midwest. Ils ont nettement moins peur de leur extreme-droite. Il faut donc inscrire cet album dans le registre des uchronies douces. C'est completement irrealiste et a cote de la plaque. Cela distraira les ames simples, c'est a dire un adolescent ou un jeune adulte ignorant de la realite americaine et qui croit que l'on peut y transposer le modele social europeen en l'etat actuel des choses. De mon cote, je suis un peu trop age et surtout je connais un peu mieux le pays pour croire en de telles billevesees.

Ainsi que nous en avons pris la bonne habitude de l'apprecier, le dessin de Laurent Hirn qui a dessine tous les albums des 3 cycles est toujours aussi superbe. Je sais bien qu'il est encore trop tot pour en parler mais je suis tres curieux de voir les albums qu'il fera quand il aura fini ce troisieme cycle. Tous les personnages sont empreints d'une certaine douceur, celui de Jessica en tete bien entendu et dont la comedienne Angela Lansbury a servi de modele graphique mais aussi les mauvais qu'il n'a pas croque avec des facies repoussants mais comme des etres humains, comme vous et moi. Il arrive a reproduire parfaitement leurs physionomies et expressions et c'est un veritable plaisir de voir cela a la lecture. Il est incontestable qu'une des reussites du Pouvoir des Innocents, tous cycles confondus tient en grande partie a ses qualites de dessinateur.

Note finale, 3.25/5. C'est une tres bonne bande dessinee. Je recommande seulement deux choses, avant de le lire, il vaut mieux decouvrir ou relir les deux premiers tomes, cela vous aidera a une meilleure comprehension du recit. Apres la lecture, il ne faut surtout pas croire que Brunschwig decrit uen certaine realite americaine, cet album est une utopie tres rousseauiste ou il veut nous faire croire que l'homme est bon. De mon cote, cela fait tres longtemps que je ne le pense pas.

1487. froggy - 27/05/19 18:02
Rani 7, Reine

Ou la suite de la splendeur et de la misere de la courtisane.

Considerant le fait que cette serie se publie a la vitesse d'un escargot, un album tous les 18 a 24 mois en moyenne, l'editeur a le bon gout et la bonne idee de mettre un resume des episodes precedents afin de rememorer chez le lecteur ou il en est dans les aventures de la pauvre jeune fille et qu'il est avide d'en decouvrir la suite. Il faut admettre que la pauvre Jolanne de Valcourt a une vie bien tumultueuse.

Sauvee in extremis de la decapitation par un maharadjah follement epris d'elle qui l'avait demande en mariage a ce moment critique de sa vie, Jolanne n'a pu qu'accepter. Devenue maharani, elle se retrouve dans un palais ou elle goutte aux plaisirs d'une vie fastueuse. Malheureusment pour elle, elle est tres vite confrontee a des intrigues de palais car sa belle-mere la hait et elle s'est mise a mal avec certains des ministres de son mari en mettant en application quelques idees des philosophes francais du Siecle des Lumieres. Qui plus est, le royaume de son epoux est l'enjeu des francais et des anglais qui cherche l'alliance du maharadjah. Or, le francais en charge des negotiations de rapprochement n'est autre que son demi-frere, Philippe de Valcourt, qui la hait egalement et qui est celui qui a provoque l'avalanche de malheurs tombes sur elle a force de complots et autres infames machinations ourdis a son encontre. Et du cote anglais, ce n'est rien d'autre aussi que Craig Walker qui est a la tete du groupe cherchant le rapprochement avec le maharadjah. Or, elle connait cet homme depuis sa vie en France et elle en est folle amoureuse depuis, elle lui ecrit d'ailleurs regulierement bien qu'elle ne recoit jamais de reponse. Des complications de tous ordres s'ensuivront.

La derniere chose a faire est de ne pas prendre cette serie au serieux. La serie s'inscrit dans le melodrame d'aventure et je crois que Jean Van Hamme qui l'ecrit avec Alcante s'est inspire de la serie des romans et films d'Angelique. Il n'y a absolument pas de deuxieme degre et c'est tres bien comme cela, soit vous acceptez le genre dans lequel s'inscrit la serie et vous vous amuserez autant que moi, soit vous le rejetez et alors la vous resterez a la porte d'un bon recit d'aventures ou les bons sont bons et les mechants tres mechants.

Le dessin de Valles est toujours aussi plaisant, c'est du bon travail mais sans fulgurances graphiques, il fait son travail consciencieusement, se mettant entierement au service du scenario afin de mieux le mettre en valeur. Il n'y a aucun mal a cela, et je ne considere pas cela comme un reproche, bien au contraire.

Il n'y a maintenant plus qu'a attendre le prochain album qui sera le dernier et mettra un terme aux infortunes de la belle, nul doute que son ennemi jure, Philippe, mourra de la plus horrible des manieres, et esperons qu'elle restera avec Craig, qu'ils se marieront, vivront heureux et auront beaucoup d'enfants. Son titre, Marquise.

Note finale, 3,5/5. Un seul mot pour resumer cet album, fun et rien d'autre. C'est formidablement divertissant.


1486. marcel - 27/05/19 11:52
Effectivement, Mankho est le pseudo de Dominique Cebe, qui a notamment realise pas mal d'albums avec Corteggiani.

1485. froggy - 27/05/19 00:33
Michel Brazier 2, Rendez-vous avec la mort

Cet album est completement inedit dans l'oeuvre de J.M Charlier, je pense d'ailleurs qu'il devrait figurer au Livre Guinness des records pour la publication d'une suite car la premiere partie, jamais parue en album jusqu'a l'existence de cette collection dediee au meilleur scenariste de l'univers avait ete publiee dans Spirou en 1979, il y a donc quarante ans de cela. Comme disait l'autre, nous avons failli attendre. Inutile de dire que si il faudra attendre autant de temps pour lire la suite annoncee, je ne serai plus la pour le critiquer.

Le scenario de cet album a ete ecrit sur la base de celui que Charlier avait ecrit pour une serie televisee intitulee Les diamants du president diffusee en 1977 et avec Michel Constantin. Le scenariste avait lui meme adapte cette histoire pour la bande dessinee et en avait confie le graphisme a Andre Cheret, le dessinateur de Rahan, fils des ages farouches. Charlier n'en a jamais ecrit la suite. C'est a Christian Godard, createur de la serie culte Martin Milan entre autres et que donc, on ne presente plus, que fut confie la tache d'ecrire cette suite. Je n'ai jamais vu le feuilleton televise, je ne peux donc faire la comparaison netre l'original et l'adaptation mais comme Godard connait tres bien son metier, on peut etre quasiment certains que cette suite est tres fidele et respectueuse des intentions du scenariste.

En Afrique du Sud, il a ete donne a Brazier la mission de recuperer un sac de diamants voles jour apres jour par un mineur. Tout est planifie et bien prepare mais bien evidemment, rien ne va se passer comme prevu. C'est du Charlier, donc c'est une suite de peripeties et de poursuites et si il vous prend de lire ce livre, vous verrez comment on peut attraper un train en marche alors qu'une minute plus tot, vous etiez aux commandes d'un petit avion de tourisme en perdition. Cela peut paraitre leger mais comme c'est l'adaptation d'uen serie televisee, on est donc dans le visuel, le plus important etait de rendre vivant en BD ce qui peut l'etre au cinema entre les mains d'un habile monteur. Et comme Godard n'est pas un neophyte en ce domaine, il a accompli un excellent travail dans le decoupage. Le resultat est prenant, peut-etre pas aussi palpitant que ce que Charlier en aurait fait mais tout de meme suffisamment excellent pour que cet album se lise d'une traite et que l'on ne s'ennuie pas une minute.

Le dessinateur choisi est un illustre inconnu en ce qui me concerne, son nom est Mankho (cha chent le pcheudonyme cha). Ce n'est pas le dessinateur du siecle, ni la revelation de l'annee, toujours est-il qu'il est meilleur que Cheret, le createur de la serie, ce qui n'est pas tres difficile pour moi car je n'aime pas du tout le dessin de Cheret, ce qui doit expliquer que j'ai toujours saute les pages de Rahan dans l'hebdomadaire inspire que j'etais par les pois sauteurs du Mexique, un des gadgets phenomenes du journal, (les miens n'ont jamais saute entre nous soit dit). Pour en revenir a nos moutons, Mankho dessine efficacement mais sans genie avec cependant de nombreuses erreurs, son dessin manque de souplesse, c'est bien raide tout cela; il y a des erreurs de physionomie, dans certaines cases, Brazier a le visage de travers ou alors les personnages regardent dans le vide surtout celui de la journaliste qui est ratee, autant l'ecrire crument, elle est quelconque voire moche. Les decors sont reduits a leur plus simple expression, ce qui parait logique du fait qu'une grande partie de l'action se deroule dans le desert.

Note finale, 3/5. Cet album est suffisamment bon pour avoir avoir envie de lire la suite le plus tot possible. Esperons que cela ne prendra pas 3 ans comme cela fut pour la gestation de celui-ci.

1484. froggy - 26/05/19 23:56
Je les conserve malheureusement car je ne peux pas jeter un livre. Il faudrait que je mette ca en vente sur ebay canada, il doit bien y avoir quelques amateurs au Quebec, mais ce n'est pas ma tache la plus urgente.

1483. Quentin - 23/05/19 17:39 - (en réponse à : froggy)
Tiens froggy, une petite question: que fais-tu de toutes les BD auxquelles tu ne mets que 1 ou 2/5? Tu les gardes ou tu t'en débarasses (et comment)?

1482. froggy - 21/05/19 18:36
C'est peut-etre pour des raisons similaires que l'album n'avait meme pas ete selectionne parmi ceux en lice pour le Fauve d'Or du meilleur album

1481. Quentin - 20/05/19 21:41
L'âge d'or, de Pedrosa et Moreil, chez Aire Libre. J'avais fait une croix sur Pedrosa depuis pas mal d'années. Son côté youplaboum m'horripilait. Sur les conseils pressants de Laurent et de Froggy, j'ai quand même acheté ce pavé de 230 pages (une première chez Aire Libre, qui aurait normalement saucissoné cet album en 2 ou 3 parties). Mon verdict? Des dessins superbes, quoique déroutants avec certaines planches coloriées comme des négatifs de photos couleurs. Ce n'est pas toujours très lisible, notamment les scènes de transes ou de rêves. L'histoire est relativement classique: une princesse usurpée qui doit reconquérir son trône avec l'aide d'un carré de fidèles serviteurs. Seul le côté révolte des gueux contre les puissants semble relativement novateur et prometteur, mais il faudra attendre le second tome pour voir où tout cela va aboutir. Le grand défaut (outre l'inévitable côté youplaboum) est que c'est inutilement long et bavard. Les 20 premières pages sont tout à fait superflues, par exemple et le reste est à l'avenant, même si ca s'accélère un peu par la suite.

Bref, à part pour les dessins, je n'ai pas été emballé, et je ne suis pas certain que j'achèterai la suite.

1480. froggy - 19/05/19 23:45
Davodeau & Kris, Un homme est mort

Ceci aussi n'est pas vraiment une nouveaute car cet album date de 2006. Cela faisait longtemps que j'avais envie de le lire et grace a Suzix qui me l'a gentiment offert, j'ai pu combler cette lacune.

Cela raconte les greves qui ont eu lieu a Brest au printemps 1950, greves qui evidemment etaient accompagnees de manifestations dans les rues de la ville, une manie bien francaise. Malheureusement, lors de la demonstration qui eut lieu le lundi 17 avril, la police tire sur la foule et un des manifestants est tue. Son nom est Edouard Maze. Le cineaste Rene Vauthier qui etait arrive la veille a l'invitation du syndicat CGT pour temoigner de ces greves utilisera sa camera comme une arme pacifiste afin de filmer non seulement les piquets de greve, les demonstrations de solidarite entre les grevistes et d'autres elements de la population qui les soutiennent mais aussi les funerailles de la victime. Il en resultera un petit film qui durera une dizaine de minutes, ce film sera illustre par le poeme de Paul Eluard, Un homme est mort poeme qu'il avait ecrit en hommage au resistant de la 2e Guerre Mondiale, Gabriel Peri.

De Kris, je n'avais que l'album qu'il avait ecrit pour la serie Destins, album dont je ne me souviens plus tres bien du fait que j'ai decide de ne pas me rappeler de cette serie qui s'etait averee plus decevante qu'enthousiasmante. Pour en revenir a cet homme mort, d'une maniere generale, j'ai bien aime son scenario qui evidemment prend partie pour la cause ouvriere. J'ai aime sa description du gigantesque chantier que fut la reconstruction de la ville qui avait ete quasiment entierement detruite par les bombardements allies du fait de sa position strategique tel Le Havre ou Royan. La greve paralyse ce chantier car les ouvriers reclament des meilleurs salaires, ce que refuse evidemment la direction. Kris decrit en detail ce mouvement avec ses petites reunions syndicales, l'entraide et la solidarite des grevistes et de ceux qui les supportent, tous des petites gens. Il decrit aussi l'emotion de la foule qui assiste a l'enterrement de Maze mais egalement celle des assistances en train de voir le petit film de Vauthier lors de ses differentes representations. Cela m'a rappelle Le crime de Mr Lange, le film de Jean Renoir qui decrit si bien le milieu populaire. Malheureusement, ce parti pris limite considerablement la portee de l'histoire. Quitte a etre du cote des grevistes, je pense qu'il aurait ete bon de montrer aussi le cote oppose, c'est a dire les autorites administratives et les dirigeants des societes et compagnies en charge de cette reconstruction en les decrivant de la meme maniere que le fit Emile Zola pour la famille Hennebeau dans Germinal ou Costa-Gavras et Jorge Semprun pour les colonels dans Z au cinema. Il n'y a qu'une seule scene, celles des circonstances entourant la signature de l'arrete municipal interdisant la manifestation du 17 avril. Ce n'est pas assez. En effet, il y avait beaucoup plus a developper telles les arrestations de personnalites elues, deputes et syndicalistes. Je ne savais pas cela, cela m'a beaucoup surpris de la part du gouvernement francais qui n'hesitait pas pour le coup a employer des methodes dignes d'une dictature. Cela aurait donne plus de force a l'ensemble qui pour le coup fait figure d'une hagiographie de la classe ouvriere.

J'aime bien le dessin de Davodeau bien qu'il soit rempli de defauts, ses personnages etant souvent tres raides. Il est realiste et il ne l'est pas en meme temps, c'est vraiment de la re-creation, c'est a dire qu'il recree un monde meme contemporain en le dessinant completement, il n'est pas comme l'ecurie des dessinateurs de la collection Troisieme Vague du Lombard qui sont interchangeables a gogo. Son dessin a de la personnalite et est original bien qu'il manque de vigueur et de puissance tel celui de Boucq par exemple. Il plait ou non, c'est seulement une question de gouts. Par contre, il sait composer une planche et ses cases sont bien equilibrees, j'ai beaucoup apprecie la case unique qui fait toute la planche de la foule silencieuse suivant le cortege funeraire lors de l'enterrement, ce silence est assourdissant.

Note finale, 3/5. Ce n'est pas aussi bien que ce que j'en esperais mais c'est tout de meme un bon album. Je pense que Davodeau n'est jamais aussi bon que dans ses documentaires et recits tires de faits reels et non dans ses fictions.

1479. heijingling - 19/05/19 20:13
C'est beau eu bien fait, mais l'histoire d'amour adolescente matinée de Club des 5 que c'est pour moi m'a laissé un peu indifférent. Par contre, l'aspect militant du livre pourrait t'attirer.

1478. Quentin - 19/05/19 13:12
Jeijingling: et à part ca, c'est bien ou c'est pas bien?

Froggy: j'ai bien lu ta critique de falafel, et je ne comptais pas m'y mettre :-)

Sinon, j'ai lu les albums suivants:

"Le patient", de Timothé Le Boucher, dont l'album "Ces jours qui disparaissent" qui avait défrayé la chronique. Il confirme dans ce nouvel album tout son talent. Il s'agit ici d'un thriller psychologique en huis clos. Le Boucher prend un malin plaisir à brouiller les pistes, et même lorsque les masques tombent, il arrive toujours à instiller le doute chez le lecteur. Tout cela de manière très subtile. Je ne doute pas que cet album fera un jour l'objet d'une mise à l'écran.

"Harmony", tomes 1-4, de Mathieu Reynes chez Dupuis. Une histoire d'adolescents avec des supers pouvoirs dérivant d'une ancienne civilisation disparue, et qui fuient des puissances occultes qui essayent de les manipuler. Ca vous rappelle quelque chose? L'histoire avance lentement, il ne se passe pas grand chose, mais c'est bien dessiné et bien raconté, donc la lecture passe sans problème. On entre bien dans l'histoire, et ce n'est qu'en refermant le bouquin qu'on se dit qu'on n'est pas beaucoup plus avancé.

"La partition de Flintham", de Barbara Baldi. Lecture conseillée par la librairie Filigrane (sinon je serais passé à côté). L'histoire de deux soeurs qui se partagent un héritage. L'une prend le manoir, l'autre prend l'argent et s'en va en claquant la porte, meurtrie de n'avoir pas pu avoir le bâtiment. Sauf que le manoir s'avère être ruineux, surtout quand la grange brûle et que la récolte est foutue. S'ensuit une descente aux enfers de la jeune héritière, au demeurant brillante pianiste, qui est obligée de vendre les meubles, de licencier le personnel et même de se mettre à travailler, pour tenter de garder le manoir. Elle se met ainsi au ban de la bonne société, dans laquelle sa soeur brille. L'histoire est racontée tout en finesse, avec peu de textes, les images parlant d'elle-mêmes. Le dessin est absolument superbe, avec plusieurs cases de toute beauté qui pourraient être des tableaux en soi (et un bel hommage à de nombreux peintres - Millet, Klimt etc). Il est peut-être incongru de voir une auteure italienne se frotter au genre du drame socio-romantico-psychologique qui a fait le succès d'auteures britaniques telles que Jane Austen, mais l'essai est parfaitement réussi. L'inévitable drame est construit petit à petit jusqu'au final grandiose. Il va maintenant me falloir trouver et lire son autre album, Ada.

1477. heijingling - 19/05/19 03:23
"Dans un rayon de soleil" de Tillie Walden, un mélange de Candy et d'Albator, qui n'ont jamais été mon truc, avec des touches de Miyazaki et de Lovecraft, dans les superbes, inventifs et signifiants environnements graphiques.
Et il n'y a que des filles parce que dans "La patrouille des Castors" il n'y a que des garçons et que personne ne s'est jamais posé la question pour eux, cette prise de position de l'autrice est donc totalement justifiée.

1476. Piet Lastar - 18/05/19 18:49 - (en réponse à : marcel et Degryse)
1473. marcel - 17/05/19 18:50
Ah mais je veux bien un Sherlock aussi ! Mais la serie est annoncee comme finie depuis longtemps, alors que Philip et Francis, y a toujours un espoir.

1472. Mr Degryse - 17/05/19 18:07 - (en réponse à : marcel)
Et moi un sherlock holmes rare série qui me fait rire. J'en ai d'ailleurs une planche achetée à Baral

Un BAKER STREET, pour être précis

1475. froggy - 18/05/19 17:34
Goscinny, les tresors retrouves de Rene Goscinny

Il y a 20 ans environ, les editions Vent d'Ouest avaient commence une collection intitulee Les Archives Goscinny, cette collection ne comprit que 4 albums. Malheureusement et pour de mysterieuses raisons, elle s'interrompit beaucoup trop tot. Je suis certain que je ne suis pas le seul a avoir regretter cette interruption, tous les amateurs du scenariste etaient ainsi ravis de decouvrir d'autres versants nettement moins connus de son oeuvre feconde. Goscinny etait un prince de l'humour et il a tant produit que la lecture de ces albums m'enchanta. Surtout que ces 4 albums sont d'excellente facture ou l'ecrivain montrait ce qu'il etait capable de faire en dehors de ses series vedettes.

Cet album a ete publie conjointement par le journal Le Monde et les editions Glenat. A son generique, il y a de beaux noms, Bretecher, Cabu, Jacques Faizant (?), Gotlib, Greg, Mezieres, Sempe, Uderzo, et quelques surprises. Malheureusement, de si grands noms du 9e Art reunis en un unique album sous l'egide du plus grand scenariste d'humour de la BD francophone ne signifient pas necessairement l'album du siecle. Loin s'en faut, et je dirais meme plus, tres loin s'en faut. Il faut bien l'admettre, le resultat final n'est pas probant et ne fait pas honneur au genie comique de Goscinny. Je pense effectivement que l'auteur etait un genie dans son genre et tel Mozart qui n'a pas ecrit que des chefs d'oeuvres, la plupart des travaux contenus dans cet album sont tres faibles. Ils ne sont pas droles et meme carrement sinistres. Il faut remarquer que cela est rassurant dans un certain sens, cela prouve que meme les createurs les plus inspires ont aussi des faiblesses.

Ne me faites pas dire ce que je n'ai pas dit, je suis toujours partant pour decouvrir les oeuvres inconnues ou meconnues des auteurs ou series de BD que j'aime le plus au monde. Vous me connaissez suffisamment maintenant pour savoir que j'aime enormement la collection Charlier, que j'ai achete les recueils de Spirou par Rob-Vel et par Jije et le premier Jean Valhardi de Paape. Je me suis quand meme refrener a acquerir Popol et Virginie chez les Lapinos, rien que le titre ne me dit rien bien que ce soit signe par Herge. Il n'empeche que je tiens a conserver mon esprit critique et ce n'est pas parce que je porte Goscinny aux nues que je dois dire "amen" a tout ce qu'il a fait. Il y a toujours chez mes auteurs et series favoris des titres que je considere mediocre, que ce soit Charlier, Franquin, Herge et bien d'autres. Et je ne parle pas de leurs oeuvres de jeunesse, je me refere a certaines oeuvres qu'ils ont produites alors qu'ils etaient en pleine possession de leur moyen et que leur periode d'apprentissage etait finie depuis bien longtemps. C'est le cas ici, cet album collige des oeuvres de jeunesse ecrites au debut de sa carriere et d'autres ecrites durant les annees Pilote, donc des oeuvres de maturite.

L'album s'ouvre sur une oeuvre signee a 100% par lui puisqu'il en fait egalement le dessin. cela raconte les mesaventures d'un flic americain minable et incapable de mener une enquete tellement il est incompetent. Le heros s'appelle Dick Dicks, son nom est la seule chose de drole et je ne pense pas que Goscinny savait ce que cela veut dire en argot anglais. Inutile de dire que cette serie serait impubliable aujourd'hui avec un tel nom ou alors ce serait dans les pages de Playboy. Et je ne parle pas des qualites de dessinateur de l'auteur qui evidement sont totalement inversement proportionelles a celles de ses qualites d'ecrivain. Exactement, ce qui est arrive pour Charlier. Et cela pour le plus grand benefice de la BD FB. Il est regrettable que cette ouverture n'est qu'un extrait de la bande, en effet, le lecteur est invite a ne lire que les 6 premieres planches d'une histoire qui doit en comprendre plus. On n'en connait pas la fin. Bizarre autant qu'etrange, est-ce que cela est du au fait que le reste du materiel n'existe plus ou n'est pas en etat d'etre reproduit? Nous ne le savons pas car rien n'est dit a ce sujet. L'editeur refait la meme chose avec un extrait de 4 planches tirees en plein milieu d'une hsitoire d'Alain et Christine dessinee par Martial en 1953. Arrive a ce point dans l'album, je me dis que c'est se moquer de la gueule du monde. Heureusement, cela s'arrange un peu car le reste du materiel presente des chroniques et petites histoires completes.

Le pire vient etonnament d'un truc qu'il a fait avec Sempe. Alors que leur collaboration avait donne Le Petit Nicolas, des petites histoires absolument delicieuses illustrees avec une gentille malice et ironie, Goscinny se mit a ecrire une serie qui en etait l'exact contrepoint, a savoir les recits d'un vieux monsieur, cela s'appelle Les coleres du grand-pere Victor et c'est tres, tres mauvais. Tout ce qui faisait le charme du Petit Nicolas a disparu. Je ne sais pas combien d'histoires ont ete ecrites et cela vaut mieux car meme si elles etaient reeditees, cela ne m'interesserait pas.

Le meilleur par contre vient d'une histoire dessinee par une Bretecher debutante et publiee dans L'os a moelle, le journal de Pierre Dac. Cela s'appelle Les aventures du facteur Rhesus et c'est tres, tres drole. Le point de depart est absurde et Goscinny va le developper tres logiquement en remplissant son texte de jeux de mots et calembours aussi amusants les uns que les autres. C'est le Goscinny que j'aime et ce fut la lecture la plus rejouissante d'un album qui fait lever les yeux au ciel bien souvent tellement ce n'est pas bon. Aimant egalement beaucoup Bretecher, j'ai ete etonne de ses premiers travaux, ils ne ressemblent en rien a ce qu'elle fit pas la suite. C'est meconnaissable et on pourrait croire que c'est du Cabu ou du Grammat, deux autres dessinateurs qui ont aussi dessine du Goscinny et qui font partie des auteurs que l'on trouve dans cet album.

Note finale: 1/5. Une enorme deception. C'est vraiment pour les fans du scenariste

1474. froggy - 18/05/19 00:04 - (en réponse à : Quentin)
De mon cote, je l'avais lu apres que Suzix en avait ecrit le plus grand bien. Qui veut bien prendre le relais?

Sinon, et pour cela, tu fais comme tu veux bien entendu mais je ne recommnde pas la suite, Falafel, sauce piquante qui est nettement moins bien. Ou alors, si tu veux le lire, emprunte le en mediatheque.

1473. marcel - 17/05/19 18:50
Ah mais je veux bien un Sherlock aussi ! Mais la serie est annoncee comme finie depuis longtemps, alors que Philip et Francis, y a toujours un espoir.

1472. Mr Degryse - 17/05/19 18:07 - (en réponse à : marcel)
Et moi un sherlock holmes rare série qui me fait rire. J'en ai d'ailleurs une planche achetée à Baral

1471. Quentin - 17/05/19 15:53
Kichka: Deuxième génération (Dargaud). Lu sur les conseils de Froggy, cet album renvoie en quelque sorte l'image miroir de Heimat, sur lequel j'ai écrit récemment. D'un côté les bourreaux nazis, de l'autre les victimes juives, et pourtant les deux auteurs ont grandi dans un non-dit étouffant. La différence est dans leur manière de se confronter à ce passé: là où Nora Krug essaye de le reconstituer, Michel Kichka essaye de tourner la page pour afin de s'en émanciper (il n'ira finalement pas à Auschwitz avec son père - pas dans la BD en tout cas).

Kichka règle ses comptes avec son père dont l'histoire a en quelque sorte empêché son fils de construire la sienne comme il l'entendait. Ca va de la petite amie qu'il se sent obligé de larguer parce qu'elle n'est pas juive (mais sans lui dire ca, pour ne pas risquer de la rendre antisémite en plus de la rendre malheureuse), à l'impossibilité de parler de ses peines et de ses problèmes (qui n'égaleront jamais ceux qu'a vécu son père à Auschwitz), en passant par le suicide de son frère. Ce livre est une introduction en règle au syndrôme de la 2e génération, dont je n'avais que vaguement entendu parler auparavant.

C'est assez nombriliste, l'auteur peine à prendre de la distance vis-à-vis de sa propre histoire, mais c'est néanmoins touchant, intéressant, et bien raconté.

1470. marcel - 17/05/19 09:47
Je prefererais quand meme que Barral nous refasse enfin un Philip et Francis.

1469. marcel - 17/05/19 09:47
Dans le meme article, il est annonce un recueil des Vie de chien de Bill de Roba et Delporte, restes inédits en album jusqu'à maintenant.

1468. heijingling - 17/05/19 01:48
C'est Nicolas Barral qui se colle cette fois-ci au dessin pour la troisieme fois
Barral, le bon caricaturiste de Sherlock Holmes et Blake et Mortimer. Comme quoi, des choix d'auteurs à priori surprenants peuvent se révéler féconds.

1467. heijingling - 17/05/19 01:43
"un recueil de ces merveilleux contes de Noël dont le journal s’était fait une spécialité. [...]Ce volume couvrira les années 1955-1969, et donne une photographie assez juste de la richesse du journal à cette époque-là."

Très juste description de ce que sera ce bouquin, à consulter à titre documentaire comme une photo d'époque, par ce que pour en apprécier vraiment les histoires, je ne vois pas d'autre état d'esprit possible que de les avoir lues gamin dans l'ambiance de Noël (ou de régresser dans une nostalgie rance.)
Par contre, j'en lirai la présentation avec intérêt, car ces contes, certains sont des B.D., d'autres des textes, et j'aimerais savoir comment se faisait la répartition de qui allait faire quoi, dans quelle mesure c'était une corvée pour certains, quel degré de distanciation ils pouvaient se permettre (pour Tillieux et Morris, la subvertion est évidente, par contre chez Franquin, je ne la ressent pas du tout; quel degré de frustration chez lui, qui a pu le conduire à des depressions et aux Idées noires ?)

Et il ne faut pas non plus oublier les numéros spéciaux de Pâques, peut-être moins intéressants car moins contraignants et moins cadrés, mais dont les variations sur le thème du printemps et des œufs (renaissance de la nature, parallèle à celle de Jésus) ont aussi donné d'amusantes et belles choses.
pm citait le petit Noël, et pour Pâques a été créé le Boumptérix.

1466. froggy - 16/05/19 00:30
Nestor Burma 12, Corrida aux Champs-Elysees

Ou drole de cinema pour l'homme qui met le mystere KO.

Ce nouvel album se situe dans le tres chic 8e arrondissement parisien, qui est l'ecrin de la plus belle avenue du monde selon certains. C'est dans ce quartier que quasiment tous les grands pontes du cinema francais sont installes et si vous ne le saviez pas, jusqu'au debut du 21e, c'est sur l'avenue des Champs-Elysees que l'on trouvait parmi les plus belles, les plus spacieuses et les plus confortables salles de cinema de la capitale. Elles ont ete remplacees par des commerces de luxe (ou pas) attirees par les touristes en goguette et aux portefeuilles bien remplis. Mais bien avant ces transformations bien desolantes, dans les annees 50, c'est dans ce cadre que Leo Malet avait situe la nouvelle enquete policiere de son detective de choc pas chic qui ne supporte pas chaque echec.

Apres avoir assiste a la premiere d'un film avec Marc Covet, son ami journaliste du Crepuscule, Burma decouvre le cadavre encore chaud de la vedette feminine du film en question morte des suites d'une overdose de drogue. C'est d'autant plus etrange que l'actrice faisait avec ce film un retour saisissant apres des annees d'abscence des ecrans et puis surotut, elle ne se droguait pas. Serait-ce un crime se demande le detective prive? Il ne va pas tarder a le savoir et une fois de plus, il va remonter pas a pas le fil d'une intrigue passablement embrouillee evidemment ou autrement on ne serait pas dans du Malet.

Apres les deux dernieres adapatations ou l'ecrivain avait accumule les intrigues les unes sur les autres tel un oignon, cette fois-ci, il avait fait plus simple. Et de se dire que ce n'est pas plus mal comme cela car je me demande si Jacques Rouxel n'avait pas pense a cette serie de romans publies sous le titre generique des Nouveaux mysteres de Paris en redigeant cet axiome des Shadoks devenu celebre, "Pourquoi faire simple quand on peut faire complique?"

C'est Nicolas Barral qui se colle cette fois-ci au dessin pour la troisieme fois et force est d'admettre que je le prefere maintenant a celui de Moynot qui a evolue depuis quelques annees dans une direction qui me laisse perplexe. Les seuls personnages qui n'ont pas change sous la plume des dessinateurs ayant succede au createur graphique de la serie sont le heros bien sur, sa secretaire Helene Chatelain et le journaliste Marc Covet. Pour cet album, Helene s'est inscrite aux abonnes absents, on ne l'y voit donc pas. Burma restant Burma, et puisque l'action se deroule dans le milieu du cinema, le dessinateur s'est amuse a placer des tetes d'acteurs et actrices connues pour les protagonistes de cette histoire. On voit ainsi Simone Signoret faire une apparition eclaire, (decidement elle est tres tendance en ce moment apres le dernier Manara), Dominique Sanda que l'on voit un peu plus mais aussi Bettie Page, bien que celle ci-soit ne fut pas une actrice mais cette femme est tellement emblematique des annees 50 qu'elle a sa place dans cette histoire. Cote masculin, on remarquera aussi dans des roles plus consequents, Gert Frobe, Michel Constantin, deja vu dans un Ric Hochet, Requiem pour une idole et Robert Dalban dans une prestation similaire a celle qu'il tient dans Les tontons flingueurs. Et puis cerise sur le gateau, parmi les figurants deambulant sur l'avenue des Champs-Elysees derriere Burma, comment ne pas remarquer Jean-Paul Belmondo et Jean Seberg vendant le Herald Tribune a la criee, discret hommage a un des films les plus importants de l'histoire du cinema, A bout de souffle pour ne pas le nommer. Il doit y en avoir d'autres mais je ne les ai pas deceles ou je n'ai pas reconnu les acteurs qui ont servi de modele.

Avec ces caricatures, Barral s'est permis de changer la physionomie de Covet, le journaliste. En effet, selon les cases il lui a donne la tete de Philippe Noiret, mais dans d'autres, il a celle d'Olivier Gourmet mais toujours avec le nez de Noiret, cela a l'air curieux mais cela fonctionne tres bien en fait.

Note finale, 3,75/5. C'est un album bien sympathique en definitive. Il n'a d'autres pretentions que de vous detendre et il le fait fort bien.


1465. froggy - 15/05/19 17:10 - (en réponse à : Heijingling)
Hasard ou coincidence de mes lectures, je viens de lire cela sur BDzoom regardant les prochaines parutions du patrimoine Dupuis, je te mets ce petit extrait et j'espere que je te l'ai bien mis:

" En cette fin d’année, nous publierons un recueil de ces merveilleux contes de Noël dont le journal s’était fait une spécialité. Le casting est prestigieux, car il rassemble Jijé, Morris, Maurice Tillieux, Will, André Franquin, Peyo, Maurice Rosy, Jean Roba, mais aussi René Hausman, Jean-Claude Fournier, Louis Salvérius, Eddy Ryssack, Raoul Cauvin, Pol Deliège, etc. Ce volume couvrira les années 1955-1969, et donne une photographie assez juste de la richesse du journal à cette époque-là."

1464. herve - 15/05/19 13:27 - (en réponse à : helmut)
J'ai nettement préféré la version n&b. Pourtant Laurence Croix fait du bon boulot sur les couleurs.

1463. helmut perchu - 15/05/19 12:46 - (en réponse à : hervé)
Tu as éveillé ma curiosité (avec le dernier Atlas), je vais voir si ils ont ça dans ma médiathèque. Par contre les couleurs ont l'air assez dégueus non ?

1462. herve - 14/05/19 22:54
Symposium Chéri - Edition dynamite


Cet ouvrage est le premier signé Chéri, un pseudonyme évidemment pour cette aventure plus érotique que franchement pornographique. Bien sûr, cet opus est destiné à un public adulte mais, pour une fois, l’auteur fait l’effort pour ce genre de bande dessinée, de nous offrir un scénario original qui repose sur une découverte médicale basée sur la stimulation sexuelle des patients.
Mais ce que j’ai apprécié dans cette bd réside dans le dessin en noir et blanc, avec cinquante nuances de gris, dessin parfois approximatif notamment dans la représentation des têtes de certains personnages mais un dessin qui promet.
Certaines scènes de sexe sont certes gratuites et n’apportent rien au récit (comme celle avec le contrôle routier) mais c’est la loi du genre, il faut l’accepter pour apprécier de tels albums.
Un album agréable à lire et un auteur (homme ou femme ?) qu’il faudra suivre.

Note :2,5/5

1461. herve - 14/05/19 22:22
Le dernier Atlas #1

Depuis un moment, mon libraire insiste pour me faire lire « le dernier Atlas », une pépite selon lui. Je l’ai feuilleté puis reposé. Cela ne me disait rien. Et puis, je suis tombé dessus à la médiathèque et j’ai commencé à le lire pour vraiment m’en faire une idée et je ne l’ai plus lâché !
Le début de cette histoire est pourtant assez banal : un petit truand de Nantes, Ismael Tayeb qui magouille dans les machines à sous. On pourrait facilement tomber dans le polar avec une guerre des gangs, que nenni ! De mystérieuses migrations d’animaux dans le désert algérien viennent bouleverser la vie de Tayeb.
Autour de Tayeb, gravite une galerie de personnages assez étonnants : Martin et Jean Legoff pour la pègre, Françoise, l’ancienne journaliste au « canard enchainé », sans oublier les anciens du « George Sand », le dernier Atlas, robot hors norme dédié à la construction.
Sur les conséquences de la fin de la guerre d’Algérie, cet album nous entraine en fin de compte dans une uchronie française étonnante, qui finalement nous est révélée dans le dossier présent à la fin de l’album.
J’ai suivi avec une certaine fascination l’histoire de Tayeb, qui au fil des chapitres, s’affirme de plus en plus et finit par s’émanciper de la pègre nantaise. Ce premier opus de cette série (qui en comptera 3) est littéralement addictif. J’en ai pour preuve que mon fils m’a emprunté, à son tour cet album, et lui qui lit rarement des bd, l’a dévoré d’une traite. Les auteurs confirmés (Vehlman, de Bonneval, Tanquerelle & Blanchard) nous livrent là une histoire digne des meilleures séries TV : aucun temps mort, on passe d’un personnage à l’autre, d’un continent à l’autre avec une facilité déconcertante de lecture.
Après avoir lu ce premier opus dans sa version standard (en couleur), j’ai finalement acheté la version noir et blanc , en tirage limité, de canal bd. Cette version est splendide (ce qui n’enlève rien au travail remarquable de la coloriste, Laurence Croix) et met en valeur le dessin d’Hervé Tanquerelle, que je rapproche ici du dessin de Frédéric Peeters, période « RG », comme le souligne également Jérôme Briot dans le magazine Zoo (mars/avril 2019). J’ai lu que canalbd allait continuer à éditer les deux volumes suivant en noir et blanc, je m’en réjouie d’avance.
Cet album est une des meilleurs sorties de ces derniers mois, et tranche avec la production actuelle.
Dépaysant, original et addictif, bref une réussite.

Note:5/5

1460. pm - 14/05/19 14:45
J'ai enfin lu ces jours qui disparaissent;
Ca se lit bien même si ce n'est pas sans défaut.
Livre d'initiation du passage à l'âge adulte traité de manière originale, cependant le dessin mix de manga et de Franco-belge manque encore de personnalité. Comme c'est entièrement réalisé à l'ordinateur il y a peut-être un lien, je ne sais pas.
J'ai lu que l'auteur pensait que son histoire était nécessairement une fable absolument impossible dans la réalité, a-t-il pris connaissance de l'histoire de Billy Milligan ?

1459. yancomix - 14/05/19 14:12
" Dead Dead Demon's Dededededestruction " (tomes 1 à 7) de Inio Asano
Meilleure lecture depuis longtemps !

1458. froggy - 14/05/19 04:32 - (en réponse à : Heijingling)
Je gardais un meilleur souvenir de ces histoires que cela. Il ne faudrait pas vieillir.

1457. helmut perchu - 13/05/19 23:12
Dans la forêt sombre et mystérieuse de Winscluss. Pris par hasard à la médiathèque, j’en avais jamais entendu parler et je me demande bien pourquoi, c’est excellent !

1456. pm - 13/05/19 14:42
Et au départ, le petit Noël et l’Elaouin Sdretu de Franquin est bien un conte de Noël.

1455. heijingling - 13/05/19 14:14
Ce recueil, je l'avais reçu gamin, à l'époque où il y avait encore des Spirou spécial Noël, avec souvent des couvertures magnifiques qui m'ont marqué. Quant au contenu, il faut se fier au titre, ce sont juste de petits contes de Noël pour enfant, et celui de Roba a aussi beaucoup de charme. Je me souviens que j'aimais bien aussi celui de Tillieux, en effet, ce qui me fait me rendre compte que, petit, j'avais déjà mauvais esprit ...


Couvertures magiques, comme celle justement du numéro dans lequel est parue l'histoire de Tillieux, réalisée comme souvent pour les spéciaux par Michel Matagne.
https://bd-archives-ab-6.wixsite.com/spirou-albums-60/f1392

1454. heijingling - 13/05/19 09:24 - (en réponse à : Contes de Noel)
Tu t'attendais à quoi en lisant un recueil d'historiettes écrites pour des gamins dans un contexte particulier d'il y a plus de 50 ans ? Tu crois encore au Père Noël ? :)

1453. froggy - 13/05/19 00:09
Collectif, Contes de Noel

Cet album n'est pas vraiment une nouveaute, c'est meme carrement une vieillerie car il est sorti alors que j'etais toujours au lycee et encore un bel adolescent a l'avenir prometteur. Certains d'entre vous devaient etre encore au biberon ou meme pas une lueur dans l'oei de leur pere. C'etait l'annee 1978.

C'est le premier album d'une collection regroupant des histoires courtes parues dans le journal Spirou et qui ne pouvaient etre publiees en album malgre la renommee de leurs auteurs. Il faut dire qu'a l'epoque les collections d'albums etaient centrees sur des heros et non sur un theme precis. Cette collection s'appela Les meilleurs recits du journal de Spirou et ne compta qu'une douzaine d'albums je crois.

Avec un tel titre, cet album reprend des petites histoires publiees dans l'hebdomadaire lors du Special Noel annuel, une tradition dans le journal avec celui consacre a Paques, je rappelle que la famille Dupuis etait profondement catholique et durant leur direction, tous les auteurs ont du livrer une annee ou l'autre une histoire de Noel bien entendu edifiante. Seule une poignee de ces histoires avaient ete publiees en album en tant que complement a un album pour des heros comme Spirou & Fantasio ou Johan et Pirlouit. Cet album comblait donc une lacune dans la connaissance de l'oeuvre de Jije, Fournier, Deliege, Macherot, Mittei, Peyo, Roba, Seron et Tillieux. C'est un bien beau generique, n'est-ce pas?

Tout n'est pas d'un niveau egal, l'histoire de Jije n'a de merite que de nous montrer pour la derniere fois Blondin et Cirage qui en profitent pour croiser furtivement Jean Valhardi et Gegene mais aussi plus curieusement Buck Danny et Sonny Tuckson avant qu'ils ne rencontrent le Comte de Champignac. Je ne m'arreterai vraiment que sur l'histoire de Tillieux dont le contenu m'a beaucoup etonne et dome je me demande comment elle a pu etre publiee sans problemes dans le journal. Elle s'appelle La porteuse de dinde et publie dans le No 1392, en 1964 donc. En seulement 4 planches, Tillieux frole le scabreux et le bon gout car c'est l'histoire d'une petite fille qui n'a pas de nez qui a bien des malheurs avant qu'elle ne retrouve son pere biologique par le plus grand des hasards, un 24 decembre bien entendu. Tillieux a livre une histoire terriblement drole qu'il faut prendre au deuxieme degre evidemment. Le point de depart est charmant de non-sens, la gamine qui en a assez de la dinde veut manger un quignon de pain.

Je ne vais pas m'eterniser sur les autres histoires. Cela ne sert pas a grand-chose.

Note finale, 2,5/5. C'est une moyenne globale pour un album moyen. Cependant, l'histoire de Tillieux merite un 4,5/5, c'est de loin la meilleure et c'est tres, tres drole.

1452. totom - 12/05/19 15:06
Compte a rebours tomes 1 et 2 chez rue de Sèvres
Tres bon debut de triptyque
Le theme est la gestion des attentats par les juges specialises et et services spéciaux
Le tome 1 etait deja tres bon mais le deux monte encore d'un cran
Par contre a ne pas mettre entre toutes les mains au risque de faire flipper certains
4/5



 


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