Que venez-vous de lire et qu'en avez-vous pensé? (19)

Les 1501 commentaires sont triés des plus récents aux plus anciens .



901. Lobabu - 20/12/18 15:56
Lauzier ne m'a jamais fait rire sauf avec une histoire qui s'appelait "La pantifle" sur des publicitaires chargés de relancer les pantoufles par leur client.

900. bert74 - 20/12/18 14:00
La même en live :


899. pierrecédric - 20/12/18 12:14
Bagulés, bétés, waouw c'est fou comme c'est premier degré:

898. Bert74 - 20/12/18 10:58 - (en réponse à : bert74)
J'ai relu un album des Frustrés il n'y a pas longtemps, et ben je trouve pas que ça a vieilli, vraiment.

Brétecher a inventé le concept de bobos avec 30 d'avance et de hipster avec 40 ans d'avance. Faudrait que les millennials le lisent, ça parle d'eux tout le temps.

897. Victor Hugo - 19/12/18 21:37
Et c'est super réac Lauzier, parfois même raciste.

896. Lobabu - 19/12/18 18:44 - (en réponse à : Froggy)
Change de neveux et de nièces !

895. marcel - 19/12/18 18:28
Lauzier, c'est comme Reiser, ca fait rire les vieux. Mais c'est moins bien dessine.

894. froggy - 19/12/18 16:49
Et bien maintenant, j'en connais au moins deux autres.

Vous me faites me demander si Les frustres n'ont pas autant vieilli que les Tranches de vie de Lauzier, ces BD qui se moquaient plus ou moins gentiment de certaines categories socio-professionnels en France dans les annees 70. Je les ai lus a cette epoque et je trouvais cela a mourir de rire. Cela me fait toujours autant rire. C'est comme le film de Jean Yanne Tout le monde il est beau tout le monde il est gentil qui rentre dans le meme registre humoristique et me fait toujours autant rire. Film qui laisse de glace mes neveux et nieces nes bien apres.

893. Quentin - 19/12/18 16:21
Je n'ai jamais accroché à Bretecher (j'ai lu un tome des frustrés et un tome de cellulite; ca m'a largement suffi)

892. Victor Hugo - 19/12/18 15:37
Et la semaine du Mexique... la mère de Hapahuac pue du cul, fais passer...

891. marcel - 19/12/18 15:18
Je suis bien d'accord, c'est fendard Carnet du Perou. Mention spécialement a la methode andine pour arroser la pelouse avec un lama.

890. Victor Hugo - 19/12/18 14:45
J'ai lu Carnet du Pérou de Fabcaro, je me suis bien marré, c'est très réussi, bien déconnant, j'ai carrément éclaté de rire plusieurs fois.

889. marcel - 19/12/18 09:56
je ne connais personne (...) qui n'aime pas Bretecher.
Ben si, moi. Le peu que j'ai lu (Les frustres, Agrippine) ne m'a pas emballe. Mais comme j'avance dans Pilote, Cellulite approche, c'est peut-être mieux...

888. froggy - 18/12/18 23:00
Bretecher, Petits travers

Cela doit etre le premier Bretecher que je chronique ici. En effet, cet auteur phare de la BD des annees 70 a 2000 n'en fait plus et c'est bien dommage car je ne connais personne a part Thierry Martens qui la vira de chez Spirou au tout debut des annees 70 alors qu'elle y debutait sa carriere, qui n'aime pas Bretecher. On ne peut pas dire qu'il ait eu le nez creux ce jour la mais Goscinny qui lui ne l'avait pas, l'accueillit a bras ouvert au sein de Pilote et le reste appartient a l'histoire.

Son dernier album, un Agrippine, date de 2009. Celui-ci est constitue de fonds de tiroir, commandes publicitaires, dessins d'humour et autres. Autant l'ecrire tout de suite, des fonds de tiroir comme cela, j'en souhaite a tous les auteurs.

Claire Bretecher fut en son temps un des plus importants auteurs de BD. Je l'ai decouverte dans les annees 70 quand nous lisions a la maison Le nouvel observateur qui y publiait la bande qui fit sa gloire et sa fortune, Les frustres. Inutile de de dire que c'est la premiere chose que nous lisions dans l'hebdomadaire avant tout autre analyse politique de Jean Daniel, on se demande bien pourquoi. Je presume que nous n'etions pas les seuls.

Elle fut une feroce observatrice de son temps et croquait d'une main ferme les travers des gens de gauche principalement vivant dans un mileu urbain, bien pensant, feru de culture, bourre de contradictions quelques annees apres mai 68. Quoi, vous avez dit bobo? Bretecher avant tout le monde et avant meme que ce terme ne devienne une marque presque deposee les avait depeint. "Rien de nouveau sous le soleil" dit le proverbe. Ca, c'est bien vrai comme disait la Mere Denis, une vedette de films publicitaires de ces memes annees pour une marque de machine a laver. Petits travers est de la meme veine, ce ne sont pas toujours des BD, le plus souvent des dessins d'humour qui demontrent que ce n'est pas parce que c'est court que c'est superficiel. En une case, l'auteur nous montre un aspect moins connu par son public de son immense talent. Elle y fait mouche a chaque fois et il est impossible de ne pas eclater de rire a certains de ces dessins ou au moins de sourire largement et ce ne serait pas un sourire de politesse. Ces dessins et quelques BD sont reunis par themes relatifs aux conflits de generation, de look, de bouffe, d'education, de religion et d'amour, plus quelques autres. Bretecher est toujours caustique, sarcastique, et surtout toujours aussi drole.

Est-ce qu'il y a encore quelqu'un qui ne connait pas son dessin dans cette salle? Son style est evidemment tres particulier, reconnaissable entre tous. Avait-elle sa place dans Spirou en 1968/69 alors que Cauvin lui aussi debutant dans le metier lui ecrivait ses premiers scenarios? Autant l'ecrire franchement, je ne sais pas considerant le journal a l'epoque. C'est vrai qu'elle y detonnait. Il est manifeste que Pilote etait plus fait pour elle ou Reiser officiait deja. Pourquoi j'ai choisi de citer Reiser au lieu d'un autre dessinateur de l'equipe du journal? Car je trouve que malgre leurs differences notables, leurs dessins se ressemblent beaucoup par leur aspect neglige, faussement relache mais surtout de par la capacite de leurs auteurs a dessiner des expressions d'une extraordinaire justesse et precision. La difference est que le dessin de Bretcher est plus applique, un peu plus propre que celui de Reiser. L'un et l'autre ne sont pas dans la Ligne Crade mais ils ne sont certainement pas dans La Ligne Claire non plus. Ils se ressemblent aussi par leur formidable lisibilite, souvent les gags de Bretecher se terminent par une case sans paroles et c'est l'expression du personnage qui fait la chute, c'est la marque des maitres. C'est tout cet art que Bretecher a acquis durant toutes ces annees dont le lecteur de Petits travers beneficiera et se delectera.

Note finale: 5/5. Paraphrasons Yvan Delporte qui repetait a l'envi, "Claire, je t'aime!". J'y ajouterai, Claire, tu manques et cet album ne fait que nous le confirmer tellement c'est bien.

887. froggy - 18/12/18 19:13 - (en réponse à : Heijingling)
Toi aussi, tu as vu juste sur cet album et remarque quelque chose que je n'ai pas su relever: ce n'est pas un Spirou, les personnages ont une personnalité trop différente de celle que l'on connait. C'est exact.

On devrait ecrire nos critiques a deux. :))

886. suzix@bdp - 18/12/18 09:37
On peut faire un club, je n'y connais rien non plus.

885. heijingling - 18/12/18 01:38 - (en réponse à : suzix)
Ca va, on me l'a déjà dit, je suis habitué, avec la variante "T'y connais rien.":)

884. froggy - 18/12/18 01:28
Gucci? Non, gouts de chiottes.

883. suzix@bdp - 17/12/18 20:52
882. heijingling - 17/12/18 20:40 - (en réponse à : oups)
en réponse au message 873, pas 878 (cela dit, j'ai aussi trouvé Le chemisier pas mal)


C'est parce que tu as des goûts de chiotte! (;o)
Tu le sais maintenant, c'est ainsi. Pas grave hein. Y4a des chiottes très proprettes.

882. heijingling - 17/12/18 20:40 - (en réponse à : oups)
en réponse au message 873, pas 878 (cela dit, j'ai aussi trouvé Le chemisier pas mal)

881. heijingling - 17/12/18 20:35 - (en réponse à : froggy878)
Ta critique du Spirou est très bien vue, et met bien le doigt sur plusieurs des choses qui m'ont déplues mais que je n'arrivais pas à identifier, en particulier Quant a Spirou, on a toujours l'impression qu'il va tout d'un coup se mettre a pleurer.
Malgré toutes ses lourdeurs, c'est un assez bon livre, mais ce n'est pas un Spirou, les personnages ont une personnalité trop différente de celle que l'on connait.
Tu m'as fait rire aussi:Imaginez Trump dans une reunion de la Mensa et vous aurez la meme impression.
Et enfin:Dans cet album, l'auteur s'attache a nous montrer les mefaits du nazisme, des collaborateurs, de l'antisemitisme, du nationalisme a outrance. Le clerge catholique y a sa part pour faire bonne mesure qui se montre complice plus ou moins actif avec les autorites nazies. Et puis tant qu'a faire, il nous dit aussi que le tabac n'est pas bon pour la sante. Tiens donc, je ne savais pas cela.
Tu oublies la guerre, il nous dit aussi que c'est mal, la guerre.

880. suzix@bdp - 17/12/18 19:30
Danyel aussi !?

J'ai vu bcp plus de sens que la plupart des lecteurs. Cela ne signifie pas que j'ai un goût de chiotte.
Et j'aime bcp son style graphique. Là tu peux me dire que j'ai un goût de chiotte. Moi je trouve juste qu'il a du génie. Son dessin me parle bcp. C'est limpide en qq traits.

879. Victor Hugo - 17/12/18 19:18
Il en ressort que tu as un goût de chiotte.

878. suzix@bdp - 17/12/18 17:43 - (en réponse à : laurent)
posts 701 à 706.

877. Victor Hugo - 17/12/18 17:37
non

876. suzix@bdp - 17/12/18 16:42 - (en réponse à : coquille)
"as-tu "LU" les échanges"

875. suzix@bdp - 17/12/18 16:36 - (en réponse à : laurent)
as-tu les échanges qu'on avait eu avec Danyel au sujet de cette album et des différents niveaux de lecture que nous y avions trouvé?

874. Victor Hugo - 17/12/18 16:28
Emprunté à la biblio et lu "Le Chemisier" de Bastien Vives, c'est très mauvais. Ca n'a aucun intérêt, que ce soit le dessin (si on peut appeler ça du dessin), le scénario (si on peut appeler ça un scénario), le volume, le prix... Il déconne pour le coup Bastien, ça tourne à vide. Le dernier que j'avais lu c'est Une Soeur, c'était un bon bouquin, à tous points de vue, là c'est l'inverse.

873. froggy - 17/12/18 00:05
Le Spirou de... 14, L'espoir malgre tout

Apres l'excellent Journal d'un ingenu paru il y a deja 10 ans, son auteur Bravo s'est attele a en faire une suite qui s'annonce comme un tres, tres gros pave puisque cette suite ne fera pas moins de quatre tomes, celui-ci en faisant deja 86 planches bien tassees. Vous imaginez le reste. Le Journal ayant ete un franc succes critique, commercial et litteraire, Dupuis a mis le paquet pour s'assurer que cette suite aura le meme destin que le premier, on a mis les auteurs de la serie officielle de cote et on a leur laisse faire joujou avec la creation de Spirou Supergroom afin de ne pas creer trop de grande confusion chez les amateurs de la serie (comme si il n'y en avait deja pas suufisamment entre la serie officielle, Le Petit Spirou, Le Spirou de..., les hors-serie, les albums non numerotes, les series-derivees relatives a Zorglub et bientot, Champignac et Supergroom. Meme Gaston ne s'y retrouverait pas.), Et puis on a arrete la publication des autres Spirou vu par. La priorite etant le Bravo, on lui a laisse le temps de mener son entreprise a bien. Est-ce que le resultat en vaut la chandelle? Oui et non, je trouve que cet album a beaucoup de pour et de contre.

Apres n'avoir pas pu reussi a empecher la deuxieme guerre mondiale, Spirou s'y retrouve confronte bien malgre lui. L'auteur commence son recit par une description de Bruxelles durant la drole de guerre. Nous sommes en janvier 40, la neige recouvre la capitale de la Belgique et Spirou part travailler au Moustic Hotel qui l'emploie. A l'image de la meteo, l'ambiance generale est morose. les francais et les allemands se font a face de part et d'autre de la Ligne Maginot et de la Ligne Siefried, les belges se croient proteges par leur neutralite. il n'empeche que l'armee belge est en alerte et Fantasio a ete incorpore, Spirou etant trop jeune pour cela. la vie suit son court vaille que vaille, Spirou espere toujours recevoir des nouvelles de Kassandra, la petite allemande juive et communiste dont il est tombe amoureux dans l'album precedent. Il en recoit mais elles ne sont pas pas tres bonnes, refugiee en URSS, elle apprend a Spirou qu'elle va en etre expulsee du fait de sa nationalite germanique tandis que ses parents restes en Allemagne y ont ete arretes et mis dans un camp. A cote de cela, Spirou fait la connaissance d'un peintre juif et de sa femme refugies a Bruxelles ayant fuit les persecutions nazies. Apres ce prologue, l'histoire debute vraiment avec l'invasion du pays par les armees nazies faisant fi de sa soi-disant neutralite. S'ensuivront l'exode des populations civiles sur les routes a laquelle Spirou et Fantasio prendront part pour mieux revenir a Bruxelles finalement. Le Mystic Hotel est detruit, Fantasio trouve un emploi au Soir vole et la derniere image nous le montre dans un train en partance pour l'Allemagne pour y travailler, annonce-t-il a son ami stupefait.

J'ai essaye de faire court et de resumer du mieux que j'ai pu, ce qui est dificile tellement le recit est dense et le scenario rempli de choses et d'autres. Comme vous pouvez le constater, c'est du lourd, du tres lourd, le titre de cette histoire nous le rappelle constamment. C'est un Spirou de., on est donc bien loin des aventures amusantes et fantaisistes de la serie officielle qui plaisent tant aux enfants, adolescents et adultes. Emile Bravo a deliberement construit une histoire qui ne plaira pas forcement aux enfants, j'en ai peur. Ce n'est pas aussi leger que ce Franquin et Greg avaient imagine comme dictature dans QRN sur Bretzelburg ou Franquin et Rosy pour Le dictateur et le champignon ou meme Fournier avec son diptyque Kodo le tyran/Des haricots partout. Je me demande si ce n'etait pas plus mal en definitive. Dans cet album, l'auteur s'attache a nous montrer les mefaits du nazisme, des collaborateurs, de l'antisemitisme, du nationalisme a outrance. Le clerge catholique y a sa part pour faire bonne mesure qui se montre complice plus ou moins actif avec les autorites nazies. Et puis tant qu'a faire, il nous dit aussi que le tabac n'est pas bon pour la sante. Tiens donc, je ne savais pas cela.

Il y a manifestement un scenario mais on n'en devine pas encore l'arc principal dramatique, cette premiere partie est construite en une suite de sequences sans lien apparent entre elles a part qu'elles suivent directement celle precedente avant de passer a la suivante, le point commun entre elles est que des personnages reapparaissent en temnps opportun et generalement pas sous un beau jour puisque la plupart du temps ils se retrouvent collaborateurs avec l'occupant. Cela me fait penser a Guerre et paix ou on ne sait pas trop ou le roman va durant les 150 premieres pages comme si Tolstoi ne savait pas trop ou il allait non plus alors qu'il ecrivait son roman. Le seul fil rouge de ce tome est celui de Spirou s'inquietant au sujet de Kassandra, ce theme revient souvient durant ce tome. S'agit-il seulement d'une mise en place, ou est-ce que Bravo continuera pareillement tel un journal ecrit par un ingenu? Nous le saurons bien sur quand nous decouvrirons la suite.

Le Fantasio depeint par l'auteur est plus que farfelu, il est completement inconscient voire stupide, cense apporte une touche comique a cette histoire tres sombre, il deteint en definitive dans l'ensemble et ressemble plus a une mouche noyee dans un verre de lait tellement il est hors de propos. Imaginez Trump dans une reunion de la Mensa et vous aurez la meme impression. Quant a Spirou, on ne peut pas dire qu'il respire la joie de vivre, c'est comme si il avait toute la misere du monde sur ses petites epaules.

J'avais decouvert Bravo avec Le journal et ete emballe par son dessin. Il est toujours pareil mais avec un tel scenario, il est atteint de sinistrose, personne ne sourit ou rarement et quand ils le font, c'est toujours fugace et donne l'impression qu'ils vont s'excuser de l'avoir fait. Quant a Spirou, on a toujours l'impression qu'il va tout d'un coup se mettre a pleurer. Seul Fantasio a l'air rigolard mais cela correspond a son caractere decrit dans le paragraphe precedent. Cela se passe donc de plus de commentaires . Malgre cela, je continue a apprecier le dessin de Bravo, tres classique FB avec la touche de modernite indispensable en ce 21e siecle. Les personnages sont tous tres bien caracterises, les decors sont excellents. Le dessinateur s'est ingenie a les remplir de details meme non necessaires tels que les briques restees intactes des maisons detruites et la premiere apparition de l'armee nazie avec les deux soldats sur leur side-car est terrifiante, sombre presage des 4 annees a venir. En meme temps, Bravo se permet quelques references aux S&F classiques, allusions graphiques au Spirou de Jije et a Zantafio.

Au final, avec une ambition qu'il faut feliciter, Emile Bravo est alle lorgne sur Herge et Tintin ou le dessinateur temoignait de ce qui se passait dans le monde a son epoque. Il y fait ouvertement reference d'ailleurs. Mais la difference ne joue pas en faveur du francais, il y manque la legerete et l'humour, cette maniere de ne pas y toucher chez Herge alors qu'il mettait le doigt dessus. Les cauchemars d'Haddock se resumaient en une seule case ou tout etait dit, ceux de Spirou se developpent sur au moins une planche.

Note finale, 3/5. J'ai bien aime malgre tout car c'est tres bien ecrit et dessine mais comme eteignoir de bonne humeur, cela se pose la.

872. longshot - 16/12/18 07:36
Darwin, de Jérémie Royer et Fabien Grolleau, chez Dargaud. Après Audubon, Grolleau et Royer poursuivent dans la même veine biographique. Mais alors qu'Audubon m'avait laissé une impression mitigée, confirmée à la relecture, j'ai beaucoup aimé ce nouvel album. Ça tient en partie au personnage, que je connais mieux bien sûr et que je trouve aussi plus sympathique : Audubon, vu par les auteurs au moins, a un côté un peu exalté, presque mystique, qui me le rend parfois antipathique, alors que Darwin, non moins passionné, apparaît plus réservé et plus égal. Ça tient également à la narration : Audubon raconte de longs épisodes de la vie du personnage, entrecoupés de nombreux allers-retours d'une époque à l'autre, qui m'ont parfois laissé un peu perdu, alors que Darwin, à l'exception d'une courte intro et d'un épilogue, se concentre sur le voyage du Beagle — et le personnage étant bien plus connu par chez nous, le lecteur a d'autant plus de chance de connaître les grandes lignes de ce voyage : la familiarité ajoute peut-être au plaisir. Elle peut aussi lasser : le voyage de Darwin sur le Beagle a fait l'objet de deux albums récents par Clot et Bono chez Glénat (plutôt bons d'ailleurs quoique plus classiques sans doute). Mais c'est un tel voyage !

871. Lien Rag - 14/12/18 18:30
Ah j'suis con j'avais pas lu la dernière chronique...

870. herve - 13/12/18 23:12
Johan et Pirlouit intégrale Niffle #1

Depuis quelques années, Frédéric Niffle nous propose des superbes albums reprenant les planches en noir et blanc des bd relevant du patrimoine franco-belge comme "Comanche", "Thorgal", ou encore "Blake et Mortimer", auquel je n'ai pu résister pour ce dernier.
J'avoue que mes auteurs préférés étant Hergé, Jacobs, Tillieux, Giraud et Peyo, je ne pouvais faire l'impasse avec ce premier opus des aventures de Johan & Pirlouit, qui reprend les 4 premières aventures de nos deux héros médiévaux.(les éditions Niffle déclineront la série de "Johan et Pirlouit" sur 4 volumes dans cette collection).
J'avoue être resté scotché devant cette intégrale qui est assez incroyable par sa taille, en effet, je ne m'attendais pas à un format à l'italienne de cette dimension! c'est assez inédit pour moi!
Car sous un coffret imposant, se cachent les planches reproduites à leur taille originale!
On y trouve même des planches qui avaient été censurées à l'époque ( mais que tout amateur connait, cf la scène de torture du "châtiment de Basenhau").
Grand fan de Peyo, je suis en admiration devant les planches proposées par cette édition, qui est remarquable à tout point de vues.
Je ne cesse de contempler ces planches en noir et blanc depuis l'achat de cette intégrale,assez chère , je l'avoue.
Certes , je possède le "Peyo, l'enchanteur" de Dayez, mais aussi le catalogue "La vie et l’œuvre d'un conteur merveilleux" acheté suite à ma visite à cette expo à Paris en 2011 chez Acturial mais cette intégrale, prévue en 4 volumes, marquera sans nul doute un tournant dans l’œuvre posthume de Peyo .
Cela faisait longtemps que je n'avais pas vu un tel travail sur une bande dessinée que l'on peut qualifiée de "patrimoniale", qui traverse les générations (un de mes enfants de 18 ans adore cette série, tout comme mon neveu de 4 ans qui, grâce à mon frère,adepte aussi de Peyo, connait par cœur les aventures de Johan et Pirlouit.)

Les éditions Niffle ont donc eu l'idée opportune d'éditer sous ce format atypique les aventures de Johan & Pirlouit.

note : 10/5


869. herve - 13/12/18 21:36
l'âge d'or

C’est certainement l’album le plus attendu de l’année. Après le magnifique « Portugal » et « les équinoxes » -que j’avais moins apprécié-, Cyril Pedrosa nous revient avec un nouveau pavé de près de 220 pages, qui à mon regret, n’est qu’un premier volume d’une histoire qui en comptera deux (le second volume étant prévu pour 2020).
Mais la seule chose que l’on retient en ouvrant n’importe quelle page de cet opus, c’est le dessin.
Pedrosa nous offre ici de véritables enluminures, certaines cases étant dépourvues de perspectives, comme à l’époque. Un véritable travail d’orfèvre qu’il nous livre avec ce premier opus. Les couleurs sont en outre, resplendissantes et sont en parfaites adéquations avec l’atmosphère du scénario. L’auteur s’offrant même le luxe de nous dessiner le même personnage sur une seule et même case, mais évoluant dans le temps ! Quelle culot et quelle habileté !
Car Cyril Pedrosa et Roxanne Moreil nous développent un récit passionnant qui relève à la fois du conte et de la réflexion contemporaine sur nos propres sociétés, bref une véritable quête du graal.
J’y vois à la fois des questions sociétales actuelles mais aussi des références plus imaginaires comme l’on retrouve dans les films tels que « la belle au bois dormant » de Walt Disney (un de ses meilleurs dessins animés, à mon avis) avec la société administrée exclusivement par des femmes (page 82, par exemple).
Le récit ne ménage pas en outre son lot de surprises (j’avoue que je ne m’attendais pas à la conclusion de cet album)
J’ai véritablement été scotché par la qualité du dessin et du scénario développé par Cyril Pedrosa et Roxanne Moreau, et cet album fait partie de mes coups de cœur de cette année 2018.
En un mot, j’ai pensé à ce mot de Barrès en achevant cette bd : « Et bien ! tâche que ce soit un beau conte à conter dans les jardins de l’Oronte .»

note:5/5

868. pierrecédric - 13/12/18 17:18 - (en réponse à : Ragibonus lientonus)
A la fin du 10ème article c'est mentionné.

867. Lien Rag - 13/12/18 17:05
Elle est effectivement très bien cette série d'article sur Lucky Luke, mais Marcel où as-tu vu mention du décès de Morris?

866. froggy - 13/12/18 15:51
857. Danyel - 13/12/18 07:24 - (en réponse à : Murakami et sa liste de courses.)
Le 12 décembre à 20h52, Murakami a posté un avis.
Le jour est à marquer d'une pierre blanche.


Tout a fait, c'est un evenement dans l'histoire de BDP. :))

865. Danyel - 13/12/18 15:36 - (en réponse à : Arrêtez de chipoter.)
Bon allez, ça se voit comme un flocon de neige dans un tunnel si vous préférez. C'est l'idée qui compte.

864. helmut perchu - 13/12/18 14:56 - (en réponse à : marcel)
Il s'agit peut-être de son nez mais du nombril d'une autre personne...

863. marcel - 13/12/18 14:27
ça se voit comme le nez au milieu du nombril.

Houla ! T'es sur que ton kyne t'a remis les organes au bon endroit ?...

862. Danyel - 13/12/18 14:13
Vous etes surs de cela?

I want my nephew. Des couleurs à la main, ça se voit comme le nez au milieu du nombril.

861. helmut perchu - 13/12/18 13:59 - (en réponse à : Fingers)
Super intéressant cette série d'article, merci pour le partage.

Tout comme Bert, Fingers est un Lucky Luke que j'aime beaucoup. Et d'un manière générale je préfère les albums sans Les Dalton ni Rantanplan...

860. pierrecédric - 13/12/18 13:23 - (en réponse à : Le bandit manchot)
Je l'aime bien ce Lucky Luke. Peut-être est-ce due à la présence d'un Louis de Funès plus vrai que nature, même si le personnage disparait trop vite à mon goût, ou au sujet, une machine à sou trimbalée par 2 frères rois du bricolage. Ce n'est pas un chef-d’œuvre ni le meilleur des Lucky Luke, il n'en demeure pas moins un livre sympathique. Pour l'anecdote, il y a une erreur entre le chemin emprunté par nos héros à l'aller et celui utilisé au retour ^^

Je ne me souviens plus trop du bouquin car il a été revendu mais ce gars de BDgest est proche de ce que je pense de ce bouquin, par contre la dernière phrase c'est bien de l'avoir remarqué.

859. Bert74 - 13/12/18 11:25 - (en réponse à : Line Rag # 851)
Moi, j'ai toujours bien aimé Fingers : original et très distrayant !

858. marcel - 13/12/18 10:28
Merci herve.

857. Danyel - 13/12/18 07:24 - (en réponse à : Murakami et sa liste de courses.)
Le 12 décembre à 20h52, Murakami a posté un avis.
Le jour est à marquer d'une pierre blanche.

856. herve - 13/12/18 06:54 - (en réponse à : marcel)
Dans la revue "le hérisson"

855. marcel - 13/12/18 01:03
Murakami : Ca a ete publie dans quel magazine/journal, a l'origine ?...

854. heijingling - 13/12/18 00:54 - (en réponse à : yancomix#848)
Ca a l'air intéressant, merci, je vais me trouver le temps de lire tout cela.

853. Murakami - 12/12/18 20:52
La vengeance du faucon, par Lucien Nortier (Regards)

En étant adhérent de l'association Regards, je reçois leurs publications toujours avec plaisir car cela me permet de découvrir des perles oubliées du patrimoine BD francophone. Et ce nouvel opus entièrement créé par Lucien Nortier m'a très agréablement surpris. Je connaissais déjà ce dessinateur pour d'autres de ses travaux bien plus académiques mais, ici, ce n'est pas du tout le cas et j'ai été très étonné du cocktail de violence graphique, de sexe, de fantastique, le tout dans une ambiance médiévale très bien rendue. Le scénario est solide et on ne s'ennuie pas une seconde malgré les pavés de texte parfois envahissants. Le dessin de Nortier est d'un très bon niveau. Dommage que l'impression ne suive pas toujours en qualité mais c'est souvent le cas pour ces albums en micro-édition.

Note : 4/5

852. marcel - 12/12/18 18:18
Merci yan pour les articles sur Lucky Luke. Au-dela de l'interet de l'analyse, j'y ai appris plein de choses (la possibilite de Francis Veber comme scenariste, les conditions surprenantes du deces de Morris, sa propension a modifier les scenarios, parfois par faineantise, ses proces avec Anne Goscinny, puis avec tous ses scénaristes...). Vraiment tres bien.



 


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