Tchiii-tchaaa: du pop corn caramel dans le Gesamtkunstwerk (6e partie)

Les 1501 commentaires sont triés des plus récents aux plus anciens .



1301. MrDegryse - 09/02/24 10:26
golden globes. correcteur à la con.

1300. heijingling - 09/02/24 10:23
"Le film n'a pas volé ses nominations aux Golden Gloves"

Un prix pour les films sensibles, à traiter avec un gant de velours doré?...

1299. heijingling - 09/02/24 10:21
Le film dont parle Mr Degryse, qui n'a pas mentionné le titre:
https://fr.wikipedia.org/wiki/American_Fiction

C'est effectivement étonnant qu'il ne soit pas projeté de le sortir en France, car c'est exactement le genre de films qui y est souvent mis en avant. Peut-être juste un problème de distribution ou de droits, et il sortira plus tard?

1298. MrDegryse - 09/02/24 09:42
Thelonious Ellison, dit Monk, est un homme frustré. En effet, le plus récent manuscrit de ce professeur de littérature n'a pas trouvé preneur chez les éditeurs. Las de voir publiés et célébrés des récits de misère, du trauma porn selon lui, Monk rédige sous pseudonyme une parodie de ce genre prisé. Or, voici que l'intelligentsia, blanche toujours, s'enthousiasme, avec revenus accrus à la clé.

Pour un premier film, c'est une sacrée réussite. Je ne crois pas que le film a une date de sortie en salle France et c'est incompréhensible. Voilà un film parfaitement écrit et joué. On pouvait craindre la grosse farce caustique et aigrie et on découvre un film n'ayant rien à envier à Alexander Payne d'un point de vue écriture. C'est une vision amère mais douce. C'est souvent drôle mais dans le sens plus sourire qu'éclats de rire. On pense souvent : c'est bien vu. On pouvait craindre aussi un manque de subtilité. Il n'en est rien. Tous les personnages sont bien campés et loin des archétypes apparents. Ils ont des fissures à découvrir. Le personnage principal Thelonious "Monk" Ellison a souvent raison dans ses analyses mais est aussi un personnage souvent acariâtre, suffisant, peu ouvert aux autres. Jeffrey Wright nous rappelle qu'il est bien meilleur que les seconds rôles auxquels on le cantonne au cinéma ( Batman,James Bond etc).
Si le film n'a pas la classe visuelle d'un Holdovers, il n'a pas à rougir de la qualité de son script. On sent que la réalisateur a un bon passé de scénariste tv notamment de The Good Place dont on retrouve l'aspect satyrique.

Le film n'a pas volé ses nominations aux Golden Gloves et Oscars.

1297. heijingling - 08/02/24 21:18
Cela ne change pas grand chose pour toi, qui regarde plus les films chez toi en version numérique qu'au cinéma (ou doré navrant la plupart des films sont projetés en numérique aussi, je crois).

1296. suzix@bdp - 08/02/24 12:50
ah purée, j'oubliais Netflix. Ca craint non, ces films uniquement "numériques"?

1295. heijingling - 08/02/24 12:12
C'est un film Netflix, donc même aux EUA il n'est sorti que dans un nombre limité de salles. Et dans les actrices il y a Anette Benning et Jodie Foster, donc c'est un film grand public.
Après, si par mainstream on entend "film avec Di Caprio qui fait plus d'un million d'entrées", effectivement, on est avec Nyad dans du cinéma confidentiel, quasi de l'expérimental...

1294. suzix@bdp - 08/02/24 11:33 - (en réponse à : froggy)
du mainstream on te dit! (;o)



Je plaisante! yek yek yek.

1293. Mr Degryse - 08/02/24 07:09
Pas à ma connaissance.

1292. froggy - 08/02/24 05:03 - (en réponse à : Jerôme)
Nyad est sorti en salles en France?

1291. Mr Degryse - 07/02/24 20:17
Oui simple est un euphémisme. Mais jusqu'au drame, ils ne sont pas malheureux.

1290. heijingling - 07/02/24 19:08
"- Echoes of the rainbow fut un carton dans son pays"

Je confirme (quoi que "pays", c'est beaucoup dire, c'est un film Hk qui a eu beaucoup de succès à HK) pour l'avoir vu sur place lors de sa sortie. C'est ultra local, donc ça a touché des cordes sensibles, ceci dit, cela a relativement bien marché en chine continentale, où il est sorti vu le carton à HK.

"La famille Law mène une vie simple mais heureuse à Sheung Wan"

Dans mes souvenirs, "simple" est un euphémisme, ils sont assez pauvres, non?

"sa sélection à Berlin permit de sauver la rue ou se situe le film qui était vouée à être détruite."

Je vois très bien cette rue, mais j'ignorais cette anecdote.


1289. suzix@bdp - 07/02/24 18:38
Barbie c'est mainstream.

1288. suzix@bdp - 07/02/24 18:36
vu comme ça. (;o)

1287. Mr Degryse - 07/02/24 18:18
Le réussi anatomie d'une chute est beaucoup moins grand public que ces films.

1286. Mr Degryse - 07/02/24 18:17
je peux aussi te faire une critique des 4 derniers films indiens ou tamouls que j'ai vus.

1285. Mr Degryse - 07/02/24 18:16
je regarde de tout.

Après els films dont je parle là sont clairement mainstream.

- nyad est sélectionné aux oscars

- Echoes of the rainbow fut un carton dans son pays et a eu un prix jeunesse aux berlinales

- milan Calibre 9 : c'était du divertissement de série B italien donc totalement mainstream.



1284. suzix@bdp - 07/02/24 17:37
Tu fais uniquement dans l'exotique ou des fois tu te tapes du mainstream ? (;o)


1283. Mr Degryse - 07/02/24 16:43
Milan Calibre 9 (Fernando Di Leo, 1972)
À sa sortie de prison, un homme est immédiatement pourchassé par la police et la mafia, qui le suspectent d'avoir détourné de l'argent appartenant à un important trafiquant américain.


Ca c'est typiquement le genre d'introduction qui me fait éviter un film. J'ai bcp de mal avec des situations de ce genre parce que c'est trop aisé comme scénario. Vu mille fois. Quoi qu'il se passe après, pour moi c'est pas attirant.

1283. Mr Degryse - 07/02/24 16:43
Milan Calibre 9 (Fernando Di Leo, 1972)


À sa sortie de prison, un homme est immédiatement pourchassé par la police et la mafia, qui le suspectent d'avoir détourné de l'argent appartenant à un important trafiquant américain. Malgré son insistance, personne ne croit qu'il est innocent.

Attiré par l'avis dithyrambique de Quentin Tarantino et par la réputation flatteuse entourant les réalisations de Fernando Di Leo, j'ai eu envie de découvrir ce film. A l'inverse d'un Lohmann le gratifiant d'un 1/6, j'ai plutôt apprécié ce long métrage. Du moins suffisamment pour continuer à découvrir les autres films de la trilogie du milieu et plus si affinité.
On a affaire ici à l'équivalent italien des films japonais de Kinji Fukasaku avec les mafieux milanais remplaçant les yakuzas. Même joie à filmer des sales gueules patibulaires et leurs méfaits en l'encrant dans la réalité politique de l'époque.Cette similarité se confirme aussi malheureusement dans des acteurs plus pris pour leur tronche de l'emploi que par leur qualité de jeu. Il y a parfois un surjeu dans l’exagération à l'italienne assez déplaisante. Le long métrage est souvent assez lent, plutôt verbeux avec une violence éclatant épisodiquement. C'est bien écrit et l'intrigue est bien menée nous amenant vers une conclusion attendue mais logique. La Bo est classe aussi. La scène d'ouverture ou on suite un échange de paquet d'argent est très réussie et forte. Le final l'est tout autant. Il est dommage que si tout ce concerne la mafia est intéressant, il n'en est pas de même avec l'aspect policier ou plutôt les scènes de commissariat. Celles çi servent à donner le message politique avec des dialogues confrontant l’Italie de gauche à l’Italie bourgeoise dans des dialogues particulièrement appuyés.

Un autre versant du cinéma italien.

1282. Mr Degryse - 07/02/24 16:40
Nyad ou Insubmersible (Jimmy Chin et Elizabeth Chai Vasarhelyi, 2023)

La nageuse américaine de 64 ans, Diana Nyad, aidée par sa meilleure amie et un équipage de 35 supporters dévoués, défie les probabilités pour devenir la première personne à accomplir le voyage de 161 km de Cuba à la Floride, à travers des méduses venimeuses et des eaux infestées de requins.

J'avais zappé le film mais il est revenu dans la lumière par sa sélection aux oscars pour la performance des 2 actrices principales. Je ne connaissais pas du tout Diana Nyad ( ni la nageuse , ni la journaliste sportive, ni l' auteure ) et je n'avais jamais entendu de sa exploit sportif assez dingue. Le film est plutôt lambda se contentant convenablement de raconter les différentes tentatives de la nageuse au cour de sa vie pour réussir à traverser ses 160kms à la nage. Le film a le bon goût de ne pas déifier Nyad qui est présenté comme quelqu'un d' égoïste, énervante voir insupportable. Bening la campe plutôt bien mais comme on nous montre régulièrement des images d'archives de Nyad jeune et même actuelles on voit bien que physiquement on est loin de la ressemblance. Chose peu gênante habituellement dans ce genre de film sauf quand on s'acharne à mettre constamment des images documentaires des vrais personnages dans un film. Cela fait douter de l’intérêt de faire "une fiction" avec des acteurs si on pouvait juste faire un documentaire avec les images d'archives visiblement nombreuses. Nyad et sa coach Bonnie Stoll sont déjà au naturel ,dans la vraie vie des personnalités fortes très cinégéniques ne nécessitant pas d'actrices pour les remplacer et les avantagés.
L’intérêt principal du film vient surtout de la performance des seconds rôles. Jodie Foster encore une fois parfaite mais aussi Rhys Ifan qui apporte une humanité bienvenue dans son interprétation du navigateur.
La réalisation est passe partout parfois kitch ( les scènes d'hallucinations ). Souvent les images d'archives sont mieux. Les bons dialogues enchainent avec d'autres surlignés.
On est aussi dans les thématiques sociétales actuelles avec des héroïnes lesbiennes et Nyad ayant été abusée sexuellement dans sa jeunesse par son entraineur de natation. Je n'ai pas assez de connaissance sur la vraie Nyad pour savoir si c'est de la fiction ou des faits avérés.
C'est d'ailleurs le gros problème du film. A part dans une courte blague dans le générique finale ou on nous dit que Nyad enjolive souvent sa story durant tout le film on nous brosse son histoire sans jamais pointer le fait qu'il y a polémique sur beaucoup de dires de Nyad qui est considérée par certains comme une énorme mythomane, falsificatrice. Ses performances et déclarations sont mises en cause. Il existe même un site http://www.nyadfactcheck.com qui pointe ses mensonges.
Cela jette une ombre sur ce film hagiographique sur un personnage trouble.

1281. Mr Degryse - 07/02/24 16:29
Echoes of the rainbow (Alew Law, 2010)

La famille Law mène une vie simple mais heureuse à Sheung Wan. Le plus jeune fils rêve d'être astronaute, d'épouser Petrina Fung et d'imiter la réussite scolaire et sportive de son grand frère. La corruption, la concurrence croissante et les violents typhons viennent troubler leur routine à Hong Kong.


Très jolie comédie dramatique nous narrant la vie d'une famille dans une ruelle du Hong Kong des années 60. Le tout au travers du regard d'un mignon gamin espiègle, turbulent mais aussi énervant. Le mioche est tout l'inverse de son brillant grand frère que tout le monde admire. A travers ses yeux et sa vison naïve du monde, on assiste au bonheur de cette famille,aux difficultés économiques, aux coups durs et les drames qui font l'existence. Le film n'est jamais ennuyeux malgré ses deux heures. On le doit essentiellement à l’excellence de tout le casting. Mention spéciale aux parents parfaitement campés et émouvant dans leur quotidien. Leurs dialogues sonnent justes ainsi que leur comportement. La reconstitution du Hk des sixties est réussie. Il y a une très belle photo et une belle BO. Le long métrage brosse plein de thèmes allant des inégalités sociales ( magnfique scène ou le garçon découvre qu'il n'est pas du même milieu que son amoureuse), la corruption policière, la pauvreté et l'abnégation de la classe populaire, le sacrifice des parents, etc. Le tout souvent par petites touches et suggestions. Il y a une très jolie scène ou le coupe se serre la main et la femme se rend compte que la mari n'a plus son alliance et qu'il vient d'aller chez le préteur sur gages. De même, le passage du typhon est très forte sans trop en faire. Certains trouveront qu'on vire et qu'on appuie trop sur le mélo à la fin mais cela a fonctionné chez moi et j'ai été bien ému.
Le film fut un succès et sa sélection à Berlin permit de sauver la rue ou se situe le film qui était vouée à être détruite.

Une très belle découverte

1280. suzix@bdp - 07/02/24 14:45 - (en réponse à : O!)
Est-ce que tu as autant d"acteurs " préférés" que Froggy a de "films préférés" ?

1279. Odrade - 07/02/24 11:48
... Et en plus il y a mon acteur PREFERE !
Rufus Sewell

*pâme*

O.

1278. LienRag - 07/02/24 11:00
Il paraît que le bouquin "Abraham Lincoln : Vampire Hunter" est bien (notamment que le côté "Histoire secrète" est très bien fait) mais le film est vraiment nul, ayant remplacé l'essentiel de l'intrigue par du kung-fu.
Y'a une bonne idée dans tout le film...

1277. heijingling - 07/02/24 10:59
Peut-être qu'il n'a pas fait ce que font les personnages du film. C'est comme si tu écrivais un bouquin avec des gens discutant sur un site de BD, mais que tu faisais parler le personnage principal comme Quentin ou VH, ce ne serait pas autobiographique.

1276. suzix@bdp - 07/02/24 10:35
Vu hier soir "La communauté" de Vinterberg (2016).
Dans les bonus il explique que ce n'est pas autobiographique. Et puis après qu'il a vécu dans une communauté, dans une grande maison comme celle du film et que ses parents ont divorcé mais sont restés dans la communauté. Je ne sais pas ce qu'il appelle "autobiographique" du coup! (;o)

1275. suzix@bdp - 06/02/24 17:44
Marrant sorti la même année! Est-ce une coïncidence ?

Je plussoie, il aurait fallu un peu de ce "Lincoln chez les vampires" dans le "Lincoln chez Spielberg".

1274. Bert74 - 06/02/24 17:15
C'est sur que ça vaudra jamais non plus :


1273. torpedo31200 - 06/02/24 12:12 - (en réponse à : suzix@bdp - post # 1271)
C' est une figure politique, c' est donc un film politique.
Alors certes ça n' égale pas Young Mr Lincoln, un des chefs-d' oeuvres de Ford, mais c' est un des rares films US politiques réussis amha.

1272. froggy - 06/02/24 01:28 - (en réponse à : suzix)
Je me suis assez ennuye en voyant Lincoln, c'est carrement plombant meme. quand Spileberg veut faire un film historique sans le cote fictionnel, il y va avec une legerete pachydermique, La liste de Schindler, Amistad, Lincoln.

Sur la question de son assassinat, il n'est pas necessaire de le montrer, tout le monde sait ce qui lui est arrive. Il aurait d'ailleurs du finir le film sur lui s'eloignant de la camera restee fixe dans le couloir de la Maison Blanche avec un fondu au noir. Cela aurait ete un bel hommage au film de John Ford de 1939 sur Lincoln aussi et qui s'intitule Vers sa destinee, ce plan de Spielberg est exactement ca, il va vers sa destinee.

Le grand plus du film est evidemment la performance de Daniel Day Lewis. Ce n'est pas pour rien qu'il est le meilleur acteur du monde.

1271. suzix@bdp - 05/02/24 13:35
J'ai vu hier soir "Lincoln" de Spielberg (2012). Ou comment se faire niquer par une bande annonce !



Spielberg, guerre de sécession, sujet intéressant et complexe, bande annonce bien balancée, je m'attendais à ... pas à ça. Toutes les scènes d'action et quasi en extérieur sont dans la BA. Pour un film de 2h30, ça fait peu. Je ne me suis pas emmerdé parce que c'est qd même rythmé et il y a du suspens mais assez déçu que 90% se passe en parlottes. Même l'assassinat on ne l'a pas!

Seul truc étrange, j'ai étonné de voir Kylo Ren en télégraphiste de Lincoln. (;o)

1270. froggy - 03/02/24 00:32

1269. suzix@bdp - 02/02/24 14:50 - (en réponse à : Tombez la chemise !)
Sorti mercredi.



Tiré du roman autobiographique de Magyd Cherfi du groupe Zebda que j'ai lu! Je le signale parce que c'est rare! (;o) ... mais vous savez tous ça que c'est tiré de son roman.

https://www.actes-sud.fr/node/56309



1268. longshot - 01/02/24 14:02
Oh non, mais ça devient ridicule, là.

1267. heijingling - 01/02/24 10:19 - (en réponse à : #1264)
Examinons un peu une source d'un internaute 2.0 (quelqu'un qui se documente exclusivement sur internet, puisqu'il n'a pas besoin de lire un livre pour en parler).
Sur une chaîne Youtube qu'il apprécie, puisque ce n'est pas la première fois qu'il la met en lien, j'ai regardé les sujets de toutes leurs vidéos des trois derniers mois
https://www.youtube.com/@blastinfo/videos

Cela traite essentiellement de la France, et concernant l'étranger:
1 vidéo sur le Chili, pas sur l'actualité (commémoration des 50 ans du coup d'état)
1 vidéo sur le Congo
Rien sur les guerres en Birmanie, au Soudan, en Ukraine, etc., par contre, 29 vidéos sur Israël/Palestine, et toujours contre Israël.
Et cela ne vient pas d'un intérêt pour la région ou pour les Arabes (rien sur la guerre civile en Syrie, qui a fait 500000 morts depuis 12 ans qu'elle dure), ni pour les musulmans (rien sur l'ethnocide des Ouyghours), ni pour les Palestiniens (ils ont des vidéos sur la cilture, mais rien sur la culture palestinienne, ni sur les Palestiniens en général en dehors de ce conflit).
Obsession morbide envers les Juifs. Tes copains devraient se faire soigner. Mais non, ils ne vont pas arrêter, avec le fric qu'ils se font (977 k abonnés)
Pour rigoler, juste quelques commentaires de leurs abonnés, qui sont bien entendu "pour une paix juste et durable au proche-Orient":

"Le dégoût et la nausée qui ont été les miens tout au long de ma vie à la connaissance de ce qu'a été l'holocauste, vous avez réussi à les faire disparaître... Putain, le dégoût et la nausée que vous inspirez au monde entier, aujourd'hui...

@nesso.3311
il y a 4 jours
C'est vrai. J'ai le même sentiment


@hananeamghibech1879
Idem pour moi


@tchokarianclaude6269
il y a 4 jours
Moi aussi, il me donnent la gerbe!!! la haine !!! "
/

1266. froggy - 01/02/24 04:38 - (en réponse à : Philippe)
Je faisais reference aux media seulement, la profession connait tres bien la valeur du festival de Cannes et un ticket pour la Croisette est un veritable honneur selon de nombreux entretiens et articles que j'ai lus depuis que je suis ici et la Palme d'Or est tres convoitee.

Ils e trouve qu'elle n'est pas consideree comme un important argument commercial par les majors et par le grand public, on la mentionne sur l'affiche et la bande annonce, mais cela ne va pas plus loin. Pour le grand public, le festival de Cannes n'est juste qu'un enieme festival de cinema come il y en a tant et a partout dans le monde. Savent-ils seulement que c'est le deuxieme evenement mondial couvert le plus par les medias apres les Jeux Olympiques?


1265. pm - 31/01/24 11:30 - (en réponse à : Froggy)
Ce n'est pas parce que les USA ne s'intéressent guère au festival de Cannes qu'il est moins important que les oscars ! Les américains n'ont pas toujours raison, ils sont comme les autres, ils ont souvent tort.

1264. longshot - 31/01/24 09:42
Franc-tireur, journal militant pour les droits des minorités sexuelles et autres, féministe, deemocrate, universalite, donc réac pour les wokes

Je l'avais déjà posté, non ?



Marrant d'entendre Fourest parler de « réarmement intellectuel », ça me rappelle quelqu'un, mais qui ?

1263. froggy - 31/01/24 04:52 - (en réponse à : Laurent)
C'est tres bien effectivement. Ses films jouent regulierement sur TCM ici.

Ce que Luc Lagier ne dit pas, c'est qu'avant sa liaison avec Sammy Davis Jr, elle etait avec Richard Quine, un des metteurs en scene qui la firent le plus tourner pour la Columbia dans les annees 50. Durant le sommet de sa carriere, elle etait aussi l'actrice la mieux payee d'Hollywood. Et pour finir, comme pour Vera Miles, choisie au depart qu'elle remplaca pour le Hitchcock, Sueurs froides, Billy Wilder l'engagea pour Embrasse-moi idiot!, dans un role qui avait ete ecrit pour Marilyn Monroe. ce qui est d'autant plus ironique est que le PDG de la Columbia, Harry Cohn, l'avait mise sous le fameux contrat de 7 ans pour sa major afin d'etre la rivale de Marilyn, qui elle, etait la reine de la Twentieth Century-Fox de Darryl Zanuck.

1262. froggy - 31/01/24 00:27
Le festival de Cannes interesse peu le grand public americain, il est plus prestigieux en Europe qu'ici, je peux te l'assurer. Les medias et les emissions de television specialisees dans l'entertainement n'y font un reportage que si une star d'Hollywood y presente son dernier film ou si une celebrite quelconque du typoe Kim Kardashian, dont les initiales lui vont si bien, y presente sa derniere robe, son dernier toutou qui fait wawa ou la derniere mouture de sa poitrine ultraa siliconee. Ici, rien d'autres ne compte que les Oscars. Les Golden Globe ne sont importants que durant le mois de fevrier pour la publicite des films.

1261. Victor Hugo - 30/01/24 22:16
Très bon numéro de Blow Up qui donne envie de voir plein de films


1260. heijingling - 30/01/24 19:16
-pm: "J'ai vu " Le dernier des juifs", premier film bien écrit avec un personnage principal vraiment intéressant, fragile et inadapté, mais qui sème la paix autour de lui. La disparition des juifs modestes des banlieues difficiles n'est qu'une toile de fond, le film n'est pas centré la dessus mais plutôt sur le personnage central Belisha, ses rapports avec sa mère, son adaptation à l'inadaptation. Il y a quelques défauts au niveau du rythme, mais c'est une belle surprise."

Caroline Fourest (rédac-cheffe de Franc-tireur, journal militant pour les droits des minorités sexuelles et autres, féministe, deemocrate, universalite, donc réac pour les wokes) est très enthousiaste.

https://www.franc-tireur.fr/le-dernier-espoir-le-franc-parler-de-caroline-fourest

1259. pm - 30/01/24 18:38
Si, comme on le suppose, Openheimer rafle des tas d'oscars, qu'est ce que ça va changer pour le film, rien, son exploitation est terminé. Et ça fera toujours un film franchement pas terrible.

1258. pm - 30/01/24 18:34 - (en réponse à : marcel)
Oui, il y a quelques exceptions et c'est vrai qu'avec la VOD la donne change...malheureusement, parce que le cinéma en salles est entrain de disparaître. Pas encore de façon notable en France, mais quand je vais à Chicago, il n'y a presque plus de salles de cinéma, avec uniquement des blockbusters.

J'ai vu " Le dernier des juifs", premier film bien écrit avec un personnage principal vraiment intéressant, fragile et inadapté, mais qui sème la paix autour de lui. La disparition des juifs modestes des banlieues difficiles n'est qu'une toile de fond, le film n'est pas centré la dessus mais plutôt sur le personnage central Belisha, ses rapports avec sa mère, son adaptation à l'inadaptation. Il y a quelques défauts au niveau du rythme, mais c'est une belle surprise.

1257. torpedo31200 - 30/01/24 18:03 - (en réponse à : Victor Hugo - post #1246)
S'offusquer qu'un artiste ait des idées politiques et les exprime, c'est refuser à un artiste d'être un artiste.

Et son statut de citoyen

1256. torpedo31200 - 30/01/24 17:47 - (en réponse à : froggy - post # 1248)
Le public à Cannes lors de la cérémonie de clôture est majoritairement français. Les lauréats étrangers sont rappelés pour venir recevoir leurs trophées, ils ne restent pas 10 jours à Cannes.

Et il me semble que c' était la répression des manifestations qui était surtout évoquée lors du discours, pas la réforme.

1255. marcel - 30/01/24 15:44
Et il est toujours a l'affiche... Le WE dernier, il est repasse de 25 salles (ca sentait la fin) a 380. Un vrai effet Oscar, pour le coup.

1254. marcel - 30/01/24 15:42
Pour info, Anatomy of a fall a depasse les 4 millions de dollars aux US, soit 17% de ses benefices totaux (ce qui est tres bien) et, apres avoir ouvert dans 5 (!) salles, il a passe les 500 salles en novembre.

1253. marcel - 30/01/24 15:18
Et puis, Cannes, c'est international, les oscars, c'est quasi exclusivement Us, anglophone à la rigueur, assorti du condescendant "meilleur film étranger"...
Meme si ils s'ouvrent de plus en plus aux autres pays dans les categories classiques (Parasite, Drive my car, Anatomie d'une chute, The artist avant eux...).
Les Oscars sont internationaux, c'est juste que pour eux, les films US sont les meilleurs au monde, a part exception.

1252. marcel - 30/01/24 15:14
Et c'est essentiel, car si un prix avant ou à la rigueur pendant l'exploitation peut promouvoir une oeuvre, même si la notion de comparaison est très discutable en matière artistique, elle n'a plus aucun intérêt autre que l'ego lorsqu'elle vient après.

Sauf si le film ressort ou est dispo en VOD, comme pour Anatomie d'une chute. J'ai jamais eu autant de gens autour de moi disant : "Ah ben il faut peut-etre que je le voie", alors que c'est pas du tout le genre de films qu'ils auraient vus sans l'effet Oscars.
A l'epoque moderne, avec la VOD, oui, ca a clairement un interet, et meme un interet marchand.



 


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