J’avais ironisé sur le fait qu’à défaut d’avoir une ligne édito irréprochable, Pavillon Rouge était au moins très identifiable visuellement. Il suffisait de s’attarder sur la couverture du dernier Bo Doi (avec Navis) pour s’en convaincre. Eh bien cette fois-ci c’est l’inverse, puisque le magazine des éditions Delcourt utilise la dite illustration de Navis (réalisée il est vrai à l’occasion du Salon Paris BD) pour la Une de son numéro de juillet, ce qui du coup le fait ressembler à du Bo Doi après l’heure [suite de l'article]

Allez une bonne note à Pavillon Rouge ! Plait-il ? Au nom de quoi me permettrais-je de distribuer des bonnes notes ? C’est vrai. Alors disons plus simplement que J’AI RI en feuilletant ce numéro 24, ce qui n’est pas si courant – rappelons que le préposé à l’humour du mag étant David Chauvel, dont on connaît la raille mordante, le fendage de pipe n’était pas une spécialité maison. Alors pourquoi ris-je, donc ? Eh bien à cause d’une planche su-blime signée Duveau, à mi chemin entre Crabouillon et Wallace et Gromit [suite de l'article]

La formule est efficace mais il convient de rendre à Khimaira ce qui lui appartient. Pas question ici d’accuser qui que ce soit de plagiat, bien sûr. Simplement le dossier de Pavillon Rouge, où l’on éclaire la "Terreur" à la lumière de BD, romans et films incontournables, n'est pas sans évoquer la formule Khimaira, même si ce dernier reste beaucoup plus fouillé dans ses analyses… et moins soumis à la chape de l’actualité.

Avouons-le, ce qui agace c’est la sempiternelle impression d’ouvrir Pavillon Rouge comme un gros dépliant publicitaire, puisque la thématique du mois renvoie directement à la nouvelle collection " Insomnie " des éditions Delcourt… Bref peu d’originalité dans le choix du rédactionnel, pas mal de complaisance aussi, même si ce dossier « Terreur » comporte ses qualités [suite de l'article]

Au delà d’une étrange problématique – « Cyber-héroïne ou Diva Punk ? » - Pavillon Rouge se lance sur les trace de la Mc Callum, non pas au gré d’une réflexion psychologique sur l’ego de la belle, mais simplement par le biais d’interviews croisés des auteurs. Exercice classique donc mais réussi, puisque Carmen Mc Callum, au delà de ses intrigues bien léchées, reste une personnalité troublante, terroriste, puis mercenaire à la solde de l’ONU, jouissant d’une plastique parfaite, mais pas vraiment séduisante non plus, bref un personnage attachant quoique parfois antipathique, et qui n’a toujours pas révélé sa part d’ombre [suite de l'article]

Un Pavillon Rouge estampillé BD et spiritualité… d’après la couverture tout du moins, car passée la superbe illustration de David Sala, le lecteur aiguisé se rendra compte qu’il s’agit tout bonnement d’un spécial Michel Dufranne, puisque le rédacteur en chef du mensuel s’offre l’édito jusque là réservé à Guy Delcourt, mais aussi la Carte blanche de David Chauvel, dont il est l’invité. Pour ceux qui connaissent l’exercice, sa finalité est connue : il n’en existe pas, mis à part, bien évidemment, celle d’offrir « un moment de connerie pure » [suite de l'article]

« Pavillon Rouge » chapitre Vingtième. Où la collection « Que sais-je ? » se découvre un redoutable concurrent dans l’art de la vulgarisation thématique… en la personne d’un mensuel de bande dessinée. En effet, tout comme aurait pu le faire la célèbre collection des Presses Universitaires de France, le magazine des éditions Delcourt s’attache donc à clarifier l’utilisation d’un terme dévoyé, ici la Fantasy, disséquée, analysée, sous la plume experte d’André-François Ruaud, libraire et romancier, mais surtout expert en la matière [suite de l'article]

L’épicentre emblématique du phénomène reste bien sur Titeuf, mais avec de très larges tranches réservées au enfants – généralement à partir de 7h00 du matin… - les chaînes de télévision puisent résolument dans le vivier de la bande dessinée pour alimenter leurs programmes. Nantis d’une collection jeunesse performante, les éditions Delcourt partent donc à la poursuite des autres blockbusters dessinés – Cédric, Lucky Luke et consorts - avec pas moins de trois séries maison prochainement sur vos écrans : « Les zigouilleurs de l’infini », « Petit vampire » et « Le roi catastrophe » [suite de l'article]

Bien sûr l’autosatisfaction confondante de l’accroche * laisse augurer du pire, mais la belle Navis le mérite, surtout lorsqu’une actualité chargée – un hors-série (« Le Collectioneur ») et un futur tome 6 – installe résolument la jeune femme comme fer de lance des éditions Delcourt. Bonne surprise, plutôt que de s’attacher à la simple célébration iconographique d’une série qui n’en finit pas de surprendre, l’équipe de Pavillon Rouge cause chiffres et collectionnite. Non seulement tous les tirages, ex-libris et autres éditions de luxe n’auront plus de secrets pour vous, mais Jean-David Morvan, spécialiste s’il en est de l’univers Sillage ;-) vous expliquera avec précision l’art et la manière d’identifier à coup sûr les éditions originales des deux premiers tomes [suite de l'article]

C’est un mistral gagnant qui souffle sur ce Pavillon Rouge, avec à la barre du sémillant mensuel, Renaud, chansonnier contestataire qu’on imaginait revenu d’à peu près tout et repêché par la grâce d’un disque inattendu, « Boucan d’enfer ». Renaud, on le sait, apprécie la Bande Dessinée, et les Editions Delcourt apprécient Renaud. Les fans de l’éditeur au Triangle rouge s’en rappellent sans doute, « La bande à Renaud », où 26 dessinateurs illustraient les grands standards du chanteur, constitua en 1986 le premier succès public de la toute jeune maison [suite de l'article]

Très emblématique du catalogue Delcourt, la collection « Terres de légendes » méritait qu'on lui consacre un numéro tout entier de « Pavillon rouge », ou tout du moins un dossier conséquent. L'occasion de retrouver certains auteurs maintenant bien installés, et qui à l'époque faisaient leurs premiers pas, déjà talentueux, dans le monde du neuvième art. Bien sûr, Brunschwig, Springer, Masbou et consorts, d'ailleurs tous sous les feux de l'actualité, on répondu présents, mais rien ne remplace la maigre intervention de l'éternel absent, Lidwine, dont le tome 2 du « Dernier loup d'Oz » doit sortir depuis 1994 [suite de l'article]

Un Pavillon Rouge qui prend ses quartiers bretons, avec un spécial « Arthur », ou plus exactement un spécial « Légendes celtiques », roublardise sémantique qui évite au mensuel de donner l’impression de thématiques récurrentes ( le numéro 6 était déjà très largement consacré à l’excellente série de Chauvel et Lereculey). Ne faisons toutefois pas d’inutiles procès d’intentions, puisque ce numéro 15 comporte effectivement une double approche des mythes arthuriens. Orfèvres en la matière et invités du mois, les scénaristes David Chauvel et Didier Convard ( dont le cinquième tome de « Rogon le leu » est annoncé dans les bacs) enchaînent donc commentaires érudits ou pas, pistes bibliographiques et réflexions éclairées sur un mythe universel enluminé par leurs dessinateurs respectifs [suite de l'article]

Un Pavillon rouge qui claque comme une oriflamme puisque ce numéro 14 reçoit en grande pompe Garulfo et sa dégaine batracienne. Baroud d'honneur pour la fière grenouille médiévale puisque la série s'est officiellement achevée après la parution du récent tome 6 (« La belle et les bêtes »), même si le volubile Alain Ayroles l'avoue : " il faut que je m'occupe d'un scénario pour Bruno (Maiorana) car, que l'on continue ou non Garulfo, nous poursuivrons vraisemblablement notre collaboration ". La porte reste donc ouverte, et c’est tant mieux, car l'on imagine guère le scénariste de l’irremplaçable "De cape et de crocs " dont le tome 5 est en prépublication dans ce numéro, céder à la facilité sonnante d'une intrigue à rallonge [suite de l'article]

Après s’être fiché sur le monument « Seigneur des anneaux » Pavillon Rouge se plante dans la nébuleuse « Star Wars » avec un numéro 12 (joyeux anniversaire !) largement consacré à l’imposante saga de Georges Lucas. Au menu des réjouissances un très intéressant dossier relatant une saga parallèle et complémentaire au cycle cinématographique : celle de la bande dessinée bien sûr. Du Comics au Manga, Star Wars a en effet suscité de nombreux avatars de papier (voir le catalogue Delcourt…) qui parfois même prolongèrent le mythe en s’attachant aux destins de personnages secondaires (Boba Fett ou autres)… situation diamétralement différente de celle du Seigneur des Anneaux dont les ayant-droits, rappelons-le, empêchent toute adaptation en bande dessinée - à l’exception notable d’un Bilbo réédité depuis peu chez Vents d’Ouest [suite de l'article]

Un pavillon rouge flanqué d'une couverture qui ne l'est pas moins, avec en pleine lumière L'ombre, la mystérieuse mercenaire du Chant des Stryges auquel le mensuel consacre un épais dossier, indispensable alors que se clôt le premier cycle de la série et que s'étoffent les univers parallèles, " Le maître de jeu " et " Le clan des chimères ", animés par l'inépuisable Corbeyran.

Au sommaire de ce dossier, pas mal d'inédits - c'est ce qu'on en attend tout de même ! - et bien évidemment une interview de Corbeyran, qui fait agréablement le point sur les influences revendiquées qui continuent d’émailler son travail tout en précisant sa propre démarche artistique et son envie dévorantes de sagas à rallonges - « Un vieux fantasme lovecraftien » - ce qui ne dérangera personne pourvu que la qualité reste au rendez-vous [suite de l'article]

Pavillon rouge, le magazine officiel de Golden city, avec un couverture très accrocheuse et figée dans l’action coutumière à cette série remuante d’aventures, complétée comme il se doit d’un sketch book et d’une interview des auteurs, Pecqueur et Malfin, réalisée par l’excellent Frédéric Grolleau. Intéressante interview, car plutôt que de jouer à cache-cache avec les derniers développements de l’intrigue de cette série futuriste - dont PR prépublie le quatrième épisode - l’entretien revient sur les origines de Golden City, sur la rencontre par éditeur interposé entre les auteurs et sur le message d’une bande dessinée qui, malgré son recours à l’action tous azimuts, véhicule un message traitant à la fois de la fracture sociale, de l’injustice ou de la construction de l’Homme [suite de l'article]

Un pavillon Rouge rayé bleu et tout étoilé, pour un spécial USA, sous la présidences de deux auteurs majeurs made in Maison Delcourt, Luc Brunschwig et Laurent Hirn, à l’occasion du très attendu Tome 5 du Pouvoirs des innocents. Au programme, interview croisée des deux auteurs, invités à réagir sur quelques grands thèmes de leur œuvre de politique-fiction – encore que le terme soit réducteur -, récit inédit parallèle à la série – historiette très réussie prenant place durant la jeunesse de Joshua Logan -, croquis divers, présentation des personnages, bref, de quoi satisfaire le curieux occasionnel comme le fan invétéré [suite de l'article]

Si l’hiver reste saison où l’on ne s’effeuille guère, il sera de bon ton de feuilleter en ce mois de janvier 2002 « Pavillon Rouge » dont la double page centrale constitue un calendrier d’où regorge pléthore de pin-up vêtues juste comme il faut, et imaginées par Henriet, Vatine, Malfin, Yoann, Mazan et bien d’autres, autant d’auteurs que l’on bénira pour ces quelques instants de chaleur.

Coté chaleur, Michel Plessix (« Le vent dans les saules ») n’est pas en reste, pour une longue et très agréable interview (lire ci contre) accordée à Dominique Guillot, quant à David Chauvel (« Arthur », « Nuit noire »), il noircit comme à son habitude la « carte blanche » que lui confie Guy Delcourt de sa vision incisive et nerveuse du monde de la bande dessinée, avec pour ce numéro une critique acerbe mais réaliste du phénomène des dédicaces lors des festivals, « tristes ateliers d’abattage dénués de sens où l’alibi de la rencontre est mort et enterré [suite de l'article]

On le sait, le cinéma nous prépare deux déferlantes de taille pour cette fin d’année : « Harry Potter », inspiré de l’œuvre de J.K Rowling (J.K pour Joanne Kathleen ) et le premier volet de la trilogie du « Seigneur des anneaux », inspiré de l’œuvre de J.R.R. Tolkien(J.R.R. pour John Ronald Reuel). Et c’est avec beaucoup d’à-propos que l’équipe de G.Delcourt (G pour Guy) sort ce numéro « collector » - dixit la couverture – spécial Fantasy très largement consacré à Bilbo, Gandalf, Saroumane et consorts, héros des mythiques terres du milieu imaginées par Tolkien [suite de l'article]

Un Pavillon Rouge très Arthurien en cette fin de mois d’octobre, avec une très belle série d’illustrations détachables signées Lereculey et serties du verbe de David Chauvel, qui assure la présentation de chacun des personnages phares d’ «Arthur», la désormais célèbre « épopée celtique ». Un pavillon rouge très Chauvelien également, puisqu’en plus de ce bonus qui ravira les Delcourophiles, et d’un billet d’humeur remarqué (lire le « Pour ce que j’en pense » ci-contre), le scénariste breton est analysé sous toutes les coutures dans une biographie très soignée signée Axel Patisson et enluminée de portraits du maître et illustrations réalisés par ses différents collaborateurs, Simon, Le Saëc, Ehretsmann ou encore Pedrosa [suite de l'article]

Le Pavillon rouge flotte sur le Donjon en ce mois de septembre, et de belle manière encore, puisque le mensuel des éditions Delcourt propose au lecteur averti pas moins de 20 pages consacrées à la désormais fameuse série d'héroïc fantaisiste initiée par Sfar et Trondheim et déclinée depuis en divers cycles tout aussi agréables et jubilatoires ( Donjon Potron-minet, Donjon Crépuscule, Donjon monsters et Donjon parade). On le sait, les couloirs obscurs et inexplorés du Donjon recèlent bien des surprises et sont une mine inépuisable - à l'instar du talent et de l'imagination des auteurs - de révélations et autres goodies [suite de l'article]

Au sommaire de ce Pavillon rouge très consistant –16 pages supplémentaires pour un « régime [d’été] grossissant » dixit Guy Delcourt dans l’édito – un seul mot d’ordre : « toujours plus de bande dessinée ». Et l’assurance par l’adoption de cette formule enrichie que les nombreux « commentaires passionnés et stimulants » - des critiques assassines - reçus depuis l’apparition de ce nouveau titre poids-lourd dans le cercle réduit des magazines d’éditeurs ont été entendus... au prix d’une augmentation il est vrai modique du prix de vente ( qui passe à 29 f ) [suite de l'article]

Il est né le divin enfant, et le moins que l’on puisse dire c’est qu’il ressemble à son papa. C’est bien simple : « Pavillon Rouge », dans le fond comme sur la forme, est à ce point estampillé Guy Delcourt Productions qu’on a finalement l’impression d’avoir entre les mains un magazine d’«Ultra », une très belle bible… pour aficionados. Et c’est là une véritable surprise. Car on peut légitimement s’interroger quant au positionnement de ce nouveau mensuel qui propose en guise de fer de lance trois « séries cultes » (« Finkel », « Garulfo », « Sillage ») qui ne raviront que les amateurs déjà convaincus [suite de l'article]