Les petits potins de la bande dessin�e



On vient de l'apprendre

Prix Goscinny 2004 : Trois éclats blancs

Le 12ème Prix Goscinny 2004 a été attribué à l'album "Trois éclats blancs" de Bruno Le Floch (Ed. Delcourt - Coll. Mirages) ce 29 novembre.
Rappelons que le Prix Goscinny récompense le meilleur "jeune" scénariste de BD de l'année. Bruno Le Floc'h recevra en main propre un trophée en bronze - sur lequel sera gravé son nom - et un chèque de 5.000 euros lors de la cérémonie officielle de remise des prix du Festival d'Angoulême en janvier 2005.

L'album relate le récit, peu avant la Première Guerre mondiale, d'un ingénieur parisien chargé de construire un phare sur une côte bretonne. Ce chantier s'avère colossal, inhumain : le rocher sur lequel l’édifice doit se dresser n'est à découvert que trente jours par an. L'ingénieur devra se faire à la vie d'un petit port de pêche, et aux personnages attachants qui le peuplent..

Source : http://www.goscinny.net

 
Prix International de Genève : La malle Sanderson

Le Prix International de la Ville de Genève 2004 a été attribué ce 1er décembre à "La Malle Sanderson" de Jean-Claude Götting (Editions Delcourt - Coll. Mirages).

Rappelons que le Prix International de la Ville de Genève pour la bande dessinée est attribué à l'auteur suisse ou étranger d'une bande dessinée parue en français. Les ouvrages en concours doivent être des oeuvres originales, publiées dans les douze mois qui précèdent l'attribution. Le prix est doté d'un montant de 10.000FS.

Pour l'anecdote, notons que le Prix de la ville de Genève est relativement jeune. En effet, en 1996, le Département des affaires culturelles de la Ville de Genève consacrait un cycle de manifestations en hommage à Rodolphe Töpffer. Cette initiative offrait l'opportunité d'arpenter l'oeuvre multiple d'un artiste que l'on considère volontiers aujourd'hui comme un précurseur du neuvième art. En prolongement à cet événement, deux Prix pour la BD ont été créés en 1997 :
- Le Prix international de la Ville de Genève pour la BD
- Le Prix Rodolphe Töpffer pour la jeune bande dessinée genevoise : qui récompense un album ou un projet abouti d'une bande dessinée ou d'un texte richement illustré. Ce Prix s'adresse aux candidats dont l'âge n'excède pas quarante ans révolus, domiciliés à Genève, en principe depuis deux années consécutives au moins au moment de leur inscription, et sans distinction de nationalité. Le Prix Rodolphe Töpffer est doté de 10.000 FS.

Les lauréats du Prix International de la Ville de Genève pour la BD des années précédentes ont été attribué à :

- 2003 : David B. - L'Ascension du Haut Mal T. 6 (L'Association)
- 2002 : Blutch - Vitesse Moderne (Dupuis)
- 2001 : Joann Sfar - Le Minuscule Mousquetaire T. 1 (Dargaud)
- 2000 : Blain & David B. - Les Ogres (Dargaud)
- 1999 : Rabaté - Ibicus (Vents d'Ouest)
- 1998 : Bilal - Le sommeil du monstre (Humanoïdes Associés)
- 1997 : Loustal & Paringaux - Kid Congo (Casterman)

 
Chris Lamquet adapte Apollo 13

En marge de sa série Alvin Norge qui paraît au Lombard, Chris Lamquet a prêté son concours et sa palette graphique à une jeune société de conseil et de formation en entreprise, Pilgrim Support. Le programme de formation à la qualité et à l’excellence se base sur l’aventure d’Apollo 13.
Lamquet a donc fait une adaptation de ces quatre jours de tension déjà exposés dans le film éponyme de Ron Howard, collant au plus près à la réalité des lieux, des faits et des personnages.
Vocation didactique de l’ouvrage oblige, l’histoire est relatée par les "Pilgrims", sorte de reporters qui parcourent l’espace-temps grâce à des machines qui leur permettent d’être les témoins privilégiés et invisibles des événements. Lamquet ne s’attarde cependant pas sur la genèse de ces machines à remonter le temps pour se consacrer directement aux faits. Les Pilgrims n’interviennent d’ailleurs qu’épisodiquement, en fil rouge, pour tirer quelques enseignements des épisodes précédents.
Mais toute la force de la BD, même de commande, réside dans le fait que sa vocation didactique se fait complètement oublier, le scénario restant le premier moteur de l’histoire. Dans ce type d’ouvrage, c’est hélas trop souvent l’inverse qui se produit, le message prenant le pas sur une histoire généralement creuse. Mais Lamquet n’est pas un manchot et dès lors que le comité de lecture de cet Apollo 13 le laisse travailler, il n’y avait pas de souci à se faire sur le résultat.
(http://www.pilgrimsupport.be)
Par Laurent Fabri

 
Le nouveau Larousse de la BD

Le nouveau dico de la BD vient de sortir, sous le label de référence : "le Larousse de la BD". Réalisé par Patrick Gaumer, le Larousse de la BD retrace l'histoire et l'actualité la plus récente de la bande dessinée dans le monde entier, au travers de plus de 2.200 articles.

Bien connu dans le monde de la BD, Patrick Gaumer avait déjà réalisé voici 10 ans exactement, le "dictionnaire mondial de la bande dessinée", également aux éditions Larousse. Plus qu'une simple remise à jour de l'ouvrage, le Larousse de la BD prend en compte bon nombre de nouveaux auteurs, nouvelles tendances, nouveaux publics de la bd actuelle. L'ouvrage est, en outre, enrichi d'un épais "cahier" détaillé de 80 pages en couleurs présentant un panorama des principaux pays producteurs de bandes dessinées dans le monde ; de la France aux Etats Unis, en passant par la Belgique, l'Espagne, le Japon, l'Argentine, le Brésil et bien d'autres encore.

Votre recherche s'effectuera au fil des pages selon les entrées par nom d'auteurs, de séries, de héros, d'éditeurs, de magazines et revues,...

Quelques chiffres : le Larousse de le BD représente plus de 20.000 heures de travail, plus de 1.000 pages, plus de 2.200 entrées (articles), plus de 1.200 images et illustrations et a été tiré à 15.000 exemplaires pour commencer. Fruit d'un travail minutieux d'historien comme de passionné de BD, le Larousse de la BD se veut un livre de référence indispensable à tout lecteur et amateur de bande dessinée.

Vendu au prix de 49,90 euros, peut-être une bonne idée de cadeau pour les fêtes de fin d'année !

 
Démission de Thierry Tinlot, rédac'chef de Spirou !

C'est avec surprise (et tristesse !?) que nous apprenons la nouvelle de la démission de Thierry Tinlot, rédacteur en chef du magazine Spirou depuis plus de 10 ans. Suite aux récents remous au sein des éditons Dupuis, c'est à nouveau l'une des grosses pointures qui quitte le navire.

Nous vous présentons son communiqué officiel et lui souhaitons bonne continuation pour la suite !

----- Communiqué à mes camarades de la presse -----

Après douze années d'intense et rigolote collaboration sur le journal SPIROU ‹ je suis l'heureux rédac'chef de SPIROU depuis 1993 ‹ j'ai convenu avec les Éditions Dupuis qu'il était temps que je reprenne un peu d'indépendance. En clair, je vais passer fin 2004 le relais à quelqu'un d'autre, qui héritera donc d'une joyeuse mais ambitieuse charge de famille : le meilleur hebdo de BD du monde !

J'assurerai la transition jusqu'à la fin de l'année en compagnie de l'équipe de SPIROU qui m'a fait confiance depuis si longtemps.

Par conséquent : (...) les candidatures spontanées sont ouvertes auprès de Claude Gendrot, directeur éditorial.
(...)

Amitiés.
Thierry Tinlot.

 
Gil St-André au cinéma

Et la série des adaptations de BD sur grand écran continue...
"Méprises" est le nom de l'adaptation de la série BD Gil St-André de Kraehn et Vallée, réalisée par Douglas Law (qui vient de finir "The last Sign" avec Andie McDowell et Samuel Le Bihan) d'après le scénario qu'il a écrit avec Gianguido Spinelli.

C'est Vincent Perez qui incarnera St André et Cécile de France jouera la jeune flic. Le budget envisagé est de 8 millions d'euros pour un tournage prévu dès janvier 2005.

Rappelons que le nouvel album de la série : "Prisonnières" sort en ce début du mois d'octobre 2004, dans la collection Bulle Noire aux éditions Glénat.

 
L'enquête corse : le film

C'est le 6 octobre que "L'enquête corse", film librement inspiré de la BD de Pétillon, arrivera en France et en Belgique sur les grands écrans.

Aux commande du film : Alain Berberian (le frère de Charles Berberian, bien connu dans le monde de la BD) à qui on doit déjà "La Cité de la Peur", "Paparazzi", "Le Boulet". Et au casting : Christian Clavier et Jean Reno, qui désirait depuis quelques temps déjà reformer le duo des visiteurs.

Le film a été tourné quasi entièrement en décors naturels, en Corse bien entendu, entre septembre et décembre 2003, utilisant le plus possible des acteurs locaux pour l'authenticité du film.

Pour les amateurs : petit résumé du film : "Détective parisien branché s'estimant aussi irrésistible avec les femmes que dans le business, Rémi François alias Jack Palmer a finalement accepté la mission que vient de lui confier un obscur petit notaire de province : retrouver Ange Léoni, un citoyen corse introuvable qui a hérité d'un confortable pactole. Une véritable promenade de santé pour Jack Palmer rompu aux missions infiniment plus délicates.
Mais à peine arrivé sur l'île de beauté, la promenade de santé va très vite devenir un parcours du combattant. Mystérieusement observé aux jumelles pendant son enquête, Palmer perd de sa superbe devant le mutisme local, les tournées d'alcool de myrthe, les indépendantistes qui le kidnappent, les gendarmes qui le molestent par erreur, une voiture pulvérisée et l'énigmatique Ange Léoni qui lui donne de mystérieux rendez-vous ratés".

Site officiel : http://www.enquetecorse-lefilm.com
Source : Gaumont France

 
La fusée Tintin ne sera pas construite à Angoulême

C'est une info de l'AFP relayée par le site Yahoo qui nous l'apprend : La construction de la fusée Tintin prévue à Angoulême, une réplique d'une cinquantaine de mètres de haut de l'engin spatial imaginé par Hergé, est abandonnée.

Magelis, le Pôle image d'Angoulême, initiateur du projet, entend en effet "concentrer ses activités sur la formation et sur la production d'images", a expliqué le président Michel Boutant, nouveau président (PS) du conseil général et aux commandes de Magelis depuis avril dernier. Selon le responsable, un terme a été mis fin août, sans pénalités pour le Syndicat mixte du Pôle image (SMPI), à la convention qui liait Magelis à la SA Moulinsart.

En 2001, la SA Moulinsart, chargée d'exploiter les droits dérivés de l'oeuvre d'Hergé, avait cédé une exclusivité mondiale pour une période de 20 ans au SMPI moyennant la somme de 247.893 euros, que la fusée soit ou non construite. Une somme dont le SMPI s'est acquitté. La convention prévoyait également une commission de 5% sur les recettes de l'exploitation de la fusée.

L'engin spatial à damier rouge et blanc vedette des albums "Objectif Lune" et "On a marché sur la Lune", devait constituer l'attraction d'un domaine ludique grand public. Celui-ci a également été abandonné, après avoir été tout d'abord recalé à deux reprises, pour cause de terrains inappropriés, puis gelé en décembre 2003 et enfin promis à l'abandon en avril dernier.

Magelis, projet de développement économique, est composé d'entreprises (dessin animé, multimedia, jeu vidéo...) et de formations spécifiques à l'image.

Source : AFP - Site Yahoo.fr
Copyright image : AFP/AFP/Hergé-Magelis/Archives

 
Rachat des Humanoïdes Associés !

Décidément, le monde de l'édition BD est en pleine effervescence. C'est au tour des Humanoïdes Associés de faire la Une aujourd'hui.

Quinze ans après leur rachat par Fabrice Giger, éditeur et homme d'affaires suisse, et alors que Les Humanoïdes Associés s'apprêtent à fêter leur trentième anniversaire, la maison créée en 1974 par Dionnet, Druillet et Moebius, redevient française.
Conséquence de la cession récente de son prestigieux catalogue de bandes dessinées au producteur de cinéma Pierre Spengler, l'ensemble des actifs des Humanoïdes Associés vient d'être transféré dans une nouvelle société de droit français (Les Humanoïdes Associés S.A.S.). Si une politique éditoriale novatrice et audacieuse restera la priorité, l'arrivée de Pierre Spengler constitue indéniablement un atout supplémentaire pour des synergies futures dans le domaine de l'audiovisuel.
Aujourd'hui, Les Humanoïdes Associés rassemblent de très grandes signatures de la Bande Dessinée (Bilal, Boucq, Jodorowsky, Margerin, Manara, Tardi, Dupuy & Berbérian, etc), mais développent aussi la carrière de jeunes auteurs talentueux venus d'Europe ou des Etats-Unis (Lauffray, Bec, Dorison, Nury, Alberti, Mastantuono, Cassaday, Miville-Deschênes, etc) comme en témoigne le succès de nouvelles séries comme Prophet, Sanctuaire, Je suis Légion, El Nino, Millénaire...
Restant parmi les derniers éditeurs indépendants du secteur, les Humanoïdes Associés continueront de proposer des livres ambitieux et poursuivront leur développement commercial, en privilégiant la qualité des contenus au nombre de titres publiés.

Source : Communiqué de presse des Humanoïdes Associés

 
Ca bouge chez Dupuis !

Le rachat de Dupuis par le groupe Média Participations provoque des remous. Peu après la mi-juillet, avant même le transfert des parts, Laurent Duvault, directeur éditorial adjoint et responsable du développement était remercié, tout comme Alexis Dragonetti, directeur du développement à Gand. Laurent Duvault est reparti dans la ville de son enfance, Toulon, où il rejoint l’équipe Soleil avec… la même fonction que celle qu’il exerçait à Marcinelle. Quelques semaines plus tard, alors que Dimitri Kennes a repris les rennes de Dupuis et que Claude Gendrot en est resté le directeur éditorial, nouveau départ. Le directeur des collections Aire Libre, Repérages, Espresso et Empreintes, Sébastien Gnaedig, quitte Dupuis. L’information circulait depuis quelque temps. Elle est maintenant officielle, puisque le départ de Sébastien Gnaedig a été acté ce lundi 6 septembre. Il ne rejoint pas Soleil, mais presque. L’ancien directeur éditorial de Dupuis qui a aussi été directeur général des Humanos après avoir occupé diverses fonctions dans cette maison ainsi que chez Guy Delcourt s’en va reprendre en mains la collection Futuropolis. Jusqu’il y a peu propriété de Gallimard, ce prestigieux label créé par Etienne Robial est l’un des précurseurs de ce que sont aujourd’hui certains éditeurs indépendants comme L’Association. Gallimard ne l’avait guère alimenté (on se souvient de « La boîte noire » de Ferrandez et Benacquista ou de « La débauche » de Tardi et Pennac). Mais en avril dernier, Mourad Boudjellal, fondateur et patron des éditions Soleil a su convaincre Antoine Gallimard de relancer Futuropolis en créant une nouvelle société à 50/50. C’est donc ce catalogue en devenir mais aussi, on n’en doute pas, le fonds très précieux constitué par ce fleuron éditorial des années 80, que Sébastien Gnaedig reprendra très bientôt.

Par Thierry Bellefroid

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