Les 37 critiques de Chacalman sur Bd Paradisio...

Parmi les nombreuses séries figurant sous le label Série B, « Travis » est sûrement l’une des séries avec « Golden City », qui tiennent le cap. Histoire d’action mâtinée de bons sentiments sur l’environnement, avec détournements, trafics, chantages, ce qu'il faut d'action brute, des cascades, des dialogues souvent bas de gamme… Une série B classique et efficace, bien qu'un peu répétitive et lourde par certains côtés. A l’ouverture de l’album, le lecteur a la joie de découvrir un poster panoramique; cadeau sympa, mais le résultat est quelque peu décevant (sans pour autant être bâclé, bien au contraire, je ne dénigre en rien le talent graphique de Quet). Ensuite l’histoire : Duval accélère l’intrigue (ce tome 4 est l’avant-dernier de la série) et on comprend mieux certains éléments restés obscurs dans les albums précédents. Les patrons de Baxter et Martin et Transgenic se réunissent pour tenter de résoudre le différend qui les oppose à savoir le ou les commanditaires du sabotage de la station orbitale Huracan et le détournement de la fusée Ariane pour récupérer une plante appartenant au groupe Transgenic. Tout va bien jusqu'à ce que l'IA- l'intelligence artificielle- vienne ajouter son grain de sel en venant saboter la réunion et en prenant en otages les trois PDG et Pacman, ancien compagnon de l'IA, qu’il a trahie. C'est alors que Travis et Vlad Nyrki, pourtant ennemis jurés depuis le début, sont forcés de s'associer pour sauver les otages et le satellite. Mais le plus important , ce sont les révélations faites par Pacman, à savoir que ce sont sept personnes reliées par leur cortex cérébral qui forment cette IA (elles sont en désaccord et par conséquent cette fameuse IA a disjoncté et n’a plus qu’un but : désintégrer la Terre), et puis une autre chose que je tairai...:o) Donc un scénario qui vaut plus par les révélations que l'action, qui sert uniquement à réaliser des planches bourrées de combats entre hommes et robots, servis par une flopée de tirs à la mitrailleuse lourde. Certes il faut occuper le lecteur, mais cela peut devenir quelquefois lassant. Cet album a perdu l'ambiance que l'on pouvait trouver dans les trois premiers, et c'est bien dommage; "Protocole Oslo" marque une transition qui permettra aux auteurs de "concocter", espérons-le, un bon dénouement. :o)
Décidément Corbeyran mérite son titre de grand scénariste;il le prouve encore une fois dans le deuxième tome de ce qui constitue le second cycle du "Fond du monde". Cette fois-ci Toinette, la fille de l'Empereur, découvre par surprise que l'expédition visant à remplacer la pipe de Barbot n'est qu'un faux prétexte: son véritable but est d'envoyer des espions aux Zéta-Zuni, afin de savoir comment fonctionne ce système débonnaire qui pourrait faire augmenter son pouvoir sur la population. Elle parvient à embarquer sur le grand bateau,en compagnie de Barbot et son fils Sabin qui va l'emmener jusqu'à l'autre bout de la planète. Durant le trajet, elle apprend que deux personnes ont été engagées pour éliminer les deux hommes. Malheureusement on découvre que c'est une clandestine: elle doit donc être mise à l'eau. Mais Sabin va tout faire pour la sauver. Je ne vous dévoilerai pas le dénouement amusant. Comme je l'ai dit précédemment Corbeyran monte encore d'un cran dans mon estime et je suis content qu'il soit enfin reconnu à sa juste valeur depuis quelques années.:o). Il sait amuser avec des situations burlesques, parfois à la limite du ridicule, et alterne avec des moments tendres, ou dramatiques... C'est formidable. Par contre Falque est en baisse de régime sur cet album;il est vrai qu'il doit gérer trois séries en même temps (pour rappel "Le Triangle secret", "Le fond du monde" et "Jane"). Mais là c'est limite brouillon. Le premier cycle était graphiquement intéressant et laissait présager de belles planches par la suite: j'avoue que c'est raté. Dommage, car c'aurait pu être du grand art. Ceci étant ne vous privez pas de lire cet album, vous vous amuserez beaucoup. :o)
Albane (Shane) par Chacalman
Une véritable déception que ce quatrième tome! Je ne comprends pas ce qui s'est passé. Les trois premiers étaient originaux, avec ce qu'il fallait d'action , mais là... Le scénario est catastrophique! Une histoire qui ne tient absolument pas debout! Shane, pour gagner de l'argent, accepte de retrouver la fille d'un chef de village enlevée par une bande rivale. Il arrive à gagner la confiance du chef ainsi que d'Albane, fille de la bande. Mais le chef sent le coup fourré et va s'en suivre un quiproquo pour savoir qui a trahi qui et pourquoi. Ca dure dix planches comme cela. Fin classique: le méchant est tué, Shane s'en va avec Albane aux anges:tout est bien qui finit bien. Di Giorgio n'est vraiment pas en grande forme pour cet opus. Scénario bâclé, avec des situations prévisibles pratiquement cinq planches avant qu'elles ne se déroulent:46 planches gâchées. Reste Teng, qui sauve la face avec son dessin somme toute classique mais qui fait son effet. Le cinquième tome pourra-t-il rattraper la médiocrité du quatrième? C'est ce que j'espère
Monsieur Khol par Chacalman
Moynot et Dieter ont réalisé beaucoup de one-shot ensemble (je n'ai lu que "Vieux fou!", série bourrée de clichés mais drôle; ça fait parfois du bien de lire des BD de ce type :o)), et quand j'ai vu cette couverture j'ai tout de suite été étonné; Moynot ne nous a pas habitués à un tel type de dessin ni de couleurs. Intrigué, j'ai lu cette histoire rapidement, et ça a bien pris. Monsieur Khol est comptable dans une petite entreprise. Personne ne le voit;il fait ses calculs dans son coin. Il se fait réprimander par son patron pour de faux calculs. Dans la rue, il marche silencieusement, et personne ne le reconnaît, ne le salue;Monsieur Khol se sent seul, mais il est habitué. Jusqu'au jour où il tombe malade etva à la campagne. Là il retrouve la joie de vivre et par la même occasion son visage. Ces 56 pages sont très intéressantes. On est pris de pitié par ce pauvre monsieur, toujours isolé;on se réjouit quand on voit son visage, son sourire, sa gaieté. Le graphisme de Moynot rehausse le tout. On dirait qu'il a réalisé des mini-tableaux pour chaque planches: c'est vraiment beau. Une BD que je vous conseille vivement de lire pour son intensité et sa beauté. :o)
Après la décevante série "Le crépuscule des anges", le tandem Desberg-Reculé revient avec une nouvelle série intitulée "Les Immortels". Et là c'est plutôt réussi, sans pour autant être un chef-d'oeuvre.La séquence est assez déroutante, mais on comprend mieux après la lecture. A part cela, Desberg nous entraîne sur trois pistes différentes: un ange qui doit lutter contre les forces du Mal, un archéologue qui retrouve le tombeau d'un aange et à qui il va arriver pas mal d'ennuis, enfin la vie d'une fille, Rio, qui va être bouleversée par la visite de son ange gardien et qui va l'emmener au Paradis pour la protéger des forces maléfiques. Desberg s'emmêle un peu les pinceaux dans cette histoire. Le découpage est mal fait, les séquences n'ont pas d'enchaînement logique, certains passages vont trop vite et ne sont que développés superficiellement... Reculé, lui, apporte une bouffée d'oxygène avec son dessin différent et qui rend vivant et lumineux ce premier tome qui part sur de bonnes bases mais dont on attend un bonne suite.
A l'occasion de la parution du #3, "Cas de conscience", j'aimerais parler de la série "Les coulisses du pouvoir", que j'aimerais faire découvrir à tous ceux qui ne connaissent pas cette histoire. Je viens de lire le #1, qui pose les bases d'une affaire en tous points intéressante. Sir Stuart Parkinson, ancien premier ministre anglais, décide de réaliser une interview; il menace de dévoiler certaines affaires dans lesquelles des gens haut placés dans le gouvernement sont compromises, car il a été évincé de son parti quelques années auparavant et veut se venger. Mais quelques jours plus tard il est retrouvé mort. Les premiers rapports de police concluent à un suicide. Pourtant, Clive Baker, ex-adjoint de Parkinson, et le commandant Caine ne croient pas à cette hypothèse et vont tout faire pour faire éclater la vérité: c'est un meurtre. Richelle, à travers cette enquête, nous dépeint un univers assez mystérieux pour ceux qui ne s'y sont jamais réellement intéressés: la politique. Les coups bas, les menaces, le chantage sont monnaie courante (même si ça n'est pas une découverte). Il y a aussi un côté dramatique: on sent que Clive était attaché à sir Stuart, et il emploiera tous les moyens nécessaires pour confirmer ses soupçons sur ce qu'il considérait comme étant "son second père" ; de plus son amie Illona le quittera. Enfin l'enquête elle-même est très bien menée, et le scénariste ne nous donne pas le moindre indice quant à l'identité présumée du commanditaire. Le dessin de Delitte m'avait rebuté, mais une fois passé le cap on s'y fait rapidement; il est plus fort sur le plan architectural que sur le plan humain, et c'est dommage.
J'avais déjà dit le plus grand bien du tome 1, et j'avoue que le tome est aussi bon sinon meilleur que le #1 dans la construction, le découpage et l'intrigue que dans le dessin. Quentin rêve encore d'une Stryge et en parle à son ami Armageddon, qui a fait une page Web sur ce sujet. Pendant ce temps, deux hommes, Gerd et Arnold cherchent à se venger de Kyle McAllister, responsable du suicide du meilleur ami d'Arnold. Dans un troisième temps, on revient sur l'île avec les trois rôlistes, qui s'interrogent sur les causes exactes de la mort de Beauverger. Suicide? accident?ou meurtre? Ils comptent abandonner, mais finalement décident de continuer, car ils retrouvent le manuscrit de Von Harbow. Ces trois histoires se rejoignent à la fin de l'album pour former un dénouement hallucinant. Cet album pose encore plus de mystères que le précédent et j'attends avec impatience le tome 3, dernier du cycle du "Maître de jeu".
Corbeyran est un scénariste très prolifique. Depuis février, il y en a pratiquement un par mois. Après "Abraxas", "Le fond du monde", "Le maître de jeu", "Petit verglas", "Sales mioches" et "Le cadet des Soupetard" (et j'en oublie...), Corbeyran nous propose le 4è opus du "Chant des Stryges" (qui en comptera 6). Et j'avoue que cette série commence à devenir excellente. Corbeyran nous entraîne sur plusieurs pistes différentes. D'abord, l'Ombre, cette femme énigmatique, qui attaque un convoi de camions transportant des armes (elle y trouvera autre chose...). Ensuite Nivek qui retrouve Nolan. On commence à mieux comprendre ce qui se passe. Enfin notre trio qui veut faire des expériences pour tenter de rentrer en contact avec un Stryge... Une atmosphère inquiétante et remplie de suspense superbement illustrée par un Guérineau qui maîtrise de plus en plus son dessin au fil des albums. On attend avec impatience le tome 5.
On sait Cothias habitué aux scénarii historiques. Depuis quelque temps il s'essaye aux histoires policières, et ce la ne lui réussit pas tellement.Après "Le lièvre de Mars", qui au début, captivait l'attention grâce au suspense, et qui maintentant chute en qualité, Cothias crée "La mémoire des ogres", et j'avoue avoir été étonné. En effet l'histoire est bizarre, voire tirée par les cheveux. Un homme, l'inspecteur Farrouda, accompagné du professeur Desmoulins, enquêtent sur des meurtres mystérieux. Les corps retrouvés sont à chaque fois déchiquetés et seuls restent des bouts de chair humaine éparpillés. C'est alors que Desmoulins reçoit des messages par télépathie de la part d'une jeune femme, Anthéa, personnage clé de l'histoire. Elle se croit poursuivie par des Tyranns, descendants directs de la race des dinosaures. Elle leur demande donc de la rejoindre à Rome. Et là, ils tombent sur un Tyrann. C'est comme ça pendant 46 planches. J'ai au moins découvert un bon dessinateur: Bruno Marivain. Son dessin est séduisant, vif et épuré, et je pense qu'une brillant carrière s'ouvre à lui. Espérons que le tome 4 sera à la hauteur de ce qu'attendent les lecteurs.
J'avoue avoir été surpris par ce western qui sort des sentiers battus. En effet Desberg a fait une bonne histoire. Un homme, Matt Montgomery, haut fonctionnaire à Washington, découvre sa femme et sa fille assassinées. Un signe a été gravé sur sa fille:l'étoile du désert. Commence alors pour Montgomery une traque sans pitié pour retrouver l'assassin et assouvir sa vengeance. Desberg a donc concocté une histoire remplie de suspense (bien que le dénouement soit un peu rapide), avec quelques personnages forts et ayant du caractère, et d'autres personnages lâches et faibles. C'est un western en huis clos, car il se déroule dans une ville, et plus précisément dans un bar. Il y a une espèce de sensation d'enfermement qui force parfois le lecteur à s'arrêter pour assimiler tout ce qui a été lu, afin de bien comprendre la suite. Marini, quant à lui, nous offre toujours des planches sublimes, avec de belles cases (il excelle dans les gros plans) et des couleurs qui, comme je l'ai dit dans la critique de Rapaces, donnent une impression de réalité. Un album à acheter pour tous les bédéphiles désireux de lire une bonne histoire.
Dufaux, une fois de plus, nous surprend. D'accord,chacun sait que Dufaux aime rajouter du fantastique dans la plupart de ses séries, mais j'avoue que pour Rapaces ça marche. On découvre qu'un homme, Aznar Akeba, serait un de ceux qui n'auraient pas de kyste derrière l'oreille droite, un de la RACE. Il pourrait détruire Drago et Camilla, les RAPACES. Parallèlement à cette histoire, on apprend un tas de choses sur l'enquête de Lenore et Spiaggi. La scène de fin laisse le lecteur sur sa faim, mais on est sûr d'avoir un tome 3. Que dire de Marini, sinon que son dessin s'améliore d'album en album? Ce qui donne toute sa force au dessin, c'est la couleur directe absolument sublime qui rend les planches encore plus réelles. On a hâte de découvrir le tome 3.
Après presque deux ans et demi d'absence nous retrouvons nos deux héros Gunther et Pritz, entourés de la délicieuse Marion dans une enquête palpitante. Un attentat est perpétré contre Lady Wincot, la représentante de la reine d'Angleterre Elisabeth I. Elle vient en France pour proposer à Henri IV une alliance avec la souveraine anglaise. Mais une organisation secrète, la "Manus Dei", ne l'entend pas de cette oreille... Bardet, habitué aux scénarii historiques ("Le boche", "Chroniques de la maison Le Quéant", "Docteur Monge"...)nous a concoctés un petit bijou d'humour et de suspense. Je considère que c'est sa meilleure série. Grâce à une documentation précise (il n'y a qu'à voir le vocabulaire d'époque utilisé), Bardet nous prouve encore une fois ses talents de scénariste. Dermaut, quant à lui, dessine magnifiquement(voir la couverture, qui attire d'emblée l'oeil). Un dessin clair et minutieux donne encore plus envie de lire ce dixième opus des "Chemins de Malfosse". D'ailleurs il ne faut pas rater le carnet de croquis fourni au début de l'album (avec des textes de Bardet)qui montre le grand talent qu'a ce duo.
Corbeyran nous propose ici une série parallèle à celle du "Chant des stryges". Déjà on se dit que l'histoire va être de qualité car, si on a lu "Le chant des stryges", on sait que Corbeyran a le don de faire durer le suspense. Corbeyran met donc en scène plusieurs rôlistes se réunissant sur une île pour tester un nouveau jeu de rôle. Dans le même temps, un jeune garçon paralysé, Quentin, passionné d'informatique et travaillant beaucoup sur Internet,découvre un livre où sont relatées les mémoires d'un homme étrange;il dit avoir rencontré des créatures étonnantes:des stryges... Corbeyran, encore une fois, nous offre un scénario bien servi, avec ce qu'il faut de suspense et d'action pour que le lecteur ne referme pas l'album. Quant à Charlet, jeune débutant en la matière, il prouve son talent avec un dessin réaliste et prometteur. Notez que les pages ont toutes un fond noir, sans doute pour rendre l'histoire encore plus mystérieuse... Pour les fans de Corbeyran et du "Chant des stryges", un album à posséder;pour les autres une nouvelle série à découvrir.
Nous retrouvons un Trondheim au meilleur de sa forme. On le savait drôle grâce à d'autre séries( "Lapinot", "Monstrueux", "Donjon"...)mais là franchement, si vous voulez rire un bon coup, précipitez-vous sur ce premier album des "Cosmonautes du futur". On y retrouve deux enfants de dix ans croyant voir des aliens partout autour d'eux, mais leus présomptions vont vite se transformer en une réalité bizarre... Trondheim nous offre une histoire marrante, mais (je pense)veut aussi montrer la place de l'Homme dans l'univers. Larcenet dessine toujours aussi simplement, mais c'est ce qui fait tout son charme. Les têtes des deux protagonistes sont mignonnes et ils deviennent vraiment attachants. Un album à avoir absolument dans sa collection.
Le trio de "Nuit noire" s'est de nouveau réuni pour traiter d'Arthur. Cett série est beaucoup plus réussie et aboutie que "Nuit noire". Beaucoup de documentation;un très bon scénario de Chauvel(bien que certains passages aurient pu être supprimés, cela donne une impression de lourdeur). Quant au dessin de Lereculey, je n'ai rien à redire. Beaucoup de précision au niveau des vêtements (là encore beaucoup de travail). J'ai surtout aimé la couverture. Simon nous offre des couleurs agréables qui donnent à cet album une fraîcheur qui fait du bien. Un album à recommander et à mettre entre toutes les mains.
Cette série n'arrive plus à se renouveler depuis "Ginny d'avant". Dufaux, qui est pourtant un excellent scénariste, manque d'imagination et de créativité pour un album qui aurait pu se révéler bien. Malheureusement il y a toujours des scènes érotiques (ça coupe tout). Et puis on se demande pourquoi il va y avoir un tome 18! Vraiment très décevant.
Lune de guerre par Chacalman
Je pense que Van Hamme s'est attaché à étudier la psychologie des personnes à travers un huis clos. D'accord, on tourne en rond mais l'idée était bonne. Légère embrouille au niveau des personnages (bien qu'il y ait au début de l'album une description de chaque personnage). A un certain moment on s'emmêle les pinceaux. Dommage, car on a presque envie de fermer l'album et de le ranger. Quant au dessin, Hermann a sensiblement évolué. J'ai cru entendre qu'il était passé à la couleur directe (c'est peut-être une erreur de ma part). Un bon album de la collection Aire Libre.
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