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herve 18/11 19:01
Danser avec le vent Lepage

Après le très réussi "Voyage aux îles de la Désolation" (que je relis souvent), Lepage revient douze plus tard, avec ce nouvel album, qui retrace son nouveau voyage aux îles Kerguelen; Le dessin est toujours aussi somptueux avec des pleines planches ou demi-planches d'une beauté à tomber par terre.
J'ai pris mon temps pour lire cette bande dessinée, mais j'avoue vers la fin avoir tourné les pages rapidement.
Là où "les îles de la Désolation" m'avait enchanté avec ses paysages, , l'histoire des premiers aventuriers, cet album a fini par me lasser.
En fin de compte, j'ai du mal à me faire opinion sur cet album.
Peut-être que le livre tourne autour de trop de personnages, que cela en donne le tournis ! On ne sait plus qui est qui et j'ai du mal avoir une empathie avec tous ces protagonistes, seul le personnage d'Alexis m'a touché.
En voulant donner la parole aux nombreux acteurs de terrain, Lepage rate un peu le but d'un tel ouvrage , celui de nous faire rêver...
Graphiquement superbe, je suis assez réservé sur le fond .

note:3/5
Quentin (herve) - 18/11 23:51
Peut-être que le livre tourne autour de trop de personnages, que cela en donne le tournis ! On ne sait plus qui est qui et j'ai du mal avoir une empathie avec tous ces protagonistes

J'ai eu le même sentiment à la lecture de cache-cache bâton. Problème de narration.
Quentin 19/11 07:05
L'abîme de l'oubli, de Roca et Terrasa, chez Delcourt. La guerre d'Espagne a fait des centaines de milliers de morts. Après la guerre, des dizaines de milliers de gens furent exécutés sommairement pour le simple crime d'avoir eu des idées penchant à gauche, les corps étant jeté dans des fosses communes anonymes. 3/4 de siècle plus tard, des descendants demandent à ce que les corps soient enterrés dignement. Parcours du combattant pour avoir les autorisations et les financements (accordés ou refusés au gré de l'alternance entre gouvernements de gauche et de droite), puis arrivent les anthropologues qui exhument les corps et essayent de les identifier, remuant des choses et des sentiments que certains aimeraient garder enfuis. Surgissent alors du passé non pas juste des os, mais des histoires personnelles, faites de joies et de peines, d'amour et de larmes, d'actes odieux et héroïques. La petite histoire rejoint la grande dans cette bande dessinée très bien narrée, qui apporte sa pierre à la réconciliation du présent et du passé. J'ai beaucoup aimé.
torpedo31200 (herve - post # 162) - 19/11 10:49
Les premiers aventuriers, c' est dans La lune est blanche (2014)
 
Angoulême 2026
 
pm 19/11 10:52
Festival annulé.
pm 19/11 11:06
Le festival d’Angoulême n’aura pas lieu en 2026. Cette fois, c’est plié. Violemment secoué depuis une semaine, le château de cartes a fini par s’effondrer dans la journée mardi 18 novembre. Prenant acte du refus des autrices et des auteurs de céder une once de terrain sur la question du boycott de l’édition prévue fin janvier, les maisons d’édition n’ont eu d’autre choix que de s’aligner sur la position des artistes. Personne ne se rendra donc à Angoulême en janvier.
La journée de ce mardi 18 novembre a débuté par un communiqué extrêmement déterminé de l’inter-orga réunissant quantité de syndicats et collectifs d’artistes : «Les financeurs publics doivent prendre acte que le paysage politique des auteur·ices a changé, nous ne sommes plus en 2016 [date de la dernière grande crise au festival d’Angoulême, ndlr]. Les coupes massives dans les budgets de la Culture et la précarisation toujours plus grande de nos professions n’ont fait qu’accélérer notre organisation collective et […] nous sommes désormais capables de nous rassembler massivement pour défendre nos conditions de travail. Nous insistons sur le fait que le boycott /girlcott est maintenu : il est impossible de faire redescendre la mobilisation tant que la société 9eArt + pilotera la manifestation, même avec la promesse de retrait de Franck Bondoux. La situation cristallise de nombreux problèmes de notre époque : violences sexistes et sexuelles, gouvernance autarcique, mépris généralisé des travailleur·euses y compris des bénévoles, exploitation mercantile, validisme, etc. Par conséquent, nous ne participerons pas à l’édition 2026.» Solidaire des artistes, le Syndicat des éditeurs alternatifs a annoncé mardi matin laisser chacun de ses membres décider en conscience.
La vraie surprise est venue du verdict de la réunion d’urgence organisée dans l’après-midi par le Syndicat national de l’édition (SNE). Au terme de laquelle les grands éditeurs se sont entendus pour ne pas se rendre au festival d’Angoulême en janvier (un communiqué officiel est attendu ce mercredi matin). Faute d’auteurs et faute d’éditeurs, l’événement ne pourra donc se tenir. Contacté dans la nuit par Libération, l’un des deux directeurs artistiques du FIBD, Fausto Fasulo, prenait acte de la situation d’impasse : «L’horizon n’a jamais semblé aussi apocalyptique. Le festival a beau avoir le cuir dur, cette annulation de l’édition 2026 pourrait bien signifier sa disparition définitive.»
Dans un communiqué non signé publié mercredi matin, la société 9eArt+ dément les informations de Libération et, donc, les propos de son directeur artistique, assurant que le dialogue se poursuit. «L’organisation du festival formule l’espérance que les discussions en cours pourront permettre de trouver une solution afin que se tienne l’édition 2026, dans l’intérêt même de l’écosystème de la bande dessinée et par respect pour un public de passionné•e•s de cette forme unique de lecture, public qu’elle a toujours su intéresser au cours de son demi-siècle d’existence.» Sans auteur ni éditeur, il va falloir se montrer créatif.
Quelques heures plus tôt, la plus grave crise de l’histoire du festival semblait pourtant en passe de se résorber. Après d’innombrables pow-wows durant le week-end, une solution avait été trouvée par les pouvoirs publics. Les organisateurs du Festival international de la bande dessinée, dénoncés par tous les professionnels, étaient mis sur la touche. Une décision qui paraissait quelques jours plus tôt impossible. Surtout, les professionnels (éditeurs, artistes, financeurs) étaient parvenus à se mettre d’accord pour confier le futur du festival à l’ADBDA, une association de médiation réunissant tous les acteurs du monde de la bande dessinée qui se trouvait soudain élargie pour faire davantage de place aux artistes. Son mandat : dessiner le cadre d’un futur appel à projets pour trouver une nouvelle direction et jeter les bases d’un festival à repenser.
Pendant une semaine, c’est la survie même du festival d’Angoulême qui était en jeu. Tous les acteurs avaient le nez collé sur 2028-2029, date à partir de laquelle le nouveau gestionnaire devait prendre les rênes. En même temps que s’esquissait une solution se reposait avec urgence la question de l’édition 2026.
«Malgré toutes les avancées de ces derniers jours, les artistes continuent de dire non, on ne reviendra pas. A juste titre. La méfiance qu’ils expriment ne sort pas de nulle part, nous explique Jean-Luc Fromental, à la tête de Denoël Graphic. Certains grands éditeurs pensaient que les auteurs allaient rentrer dans le rang, qu’il suffirait de sonner la fin de la récré pour qu’ils accourent à Angoulême. Ils n’ont pas vraiment pris la mesure de la colère.»
«Sans autrices, sans auteurs, avec les Grand Prix qui appellent au boycott, la messe était dite. Il était impossible d’y aller. Ça n’avait pas de sens, décrypte Frédéric Lavabre, le fondateur des éditions Sarbacane qui pousse depuis longtemps pour une réaction forte au sein du SNE. L’humeur, forcément, est un peu triste parce qu’on a l’impression d’atteindre un point de non-retour. On lâche un festival qu’on connaît, qu’on sait dysfonctionnel depuis un moment déjà, sans savoir exactement vers quoi on s’engage. Mais à titre personnel, c’est quelque chose que je pressens depuis plusieurs mois. Depuis le moment où Delphine Groux et l’association du festival ont refusé le principe des personnalités qualifiées lors de cette parodie d’appel à projets. Les auteurs, les pouvoirs publics, les éditeurs alternatifs comme les grands éditeurs, tout le monde voulait la même chose : assurer un peu de transparence. Mais non, ça a été balayé. C’est à ce moment-là qu’il aurait fallu se montrer ferme.»
«On a laissé entrevoir à Groux et Bondoux qu’il était possible de passer en force, ajoute l’éditeur. Les politiques se sont réveillés trop tard. On savait que ça n’allait pas, mais personne n’a voulu précipiter la chute. Alors les auteurs ont pris la main. Les éditeurs n’ont pas compris que cette colère venait du cœur. Est-ce qu’on mesure bien ce que ça signifie quand un auteur qui vient d’apprendre que son livre est en sélection à Angoulême après quatre années de boulot acharné décide malgré tout de boycotter le festival ?»
Pour autant, les deux éditeurs tempèrent les premiers échos catastrophistes qui nous sont parvenus de la réunion au SNE. On entendait que les grandes maisons enterraient 2026, mais possiblement les éditions à suivre. Certains se seraient interrogés sur la possibilité d’envisager un monde sans Angoulême. L’événement coûte cher, rapporte peu… «C’est sûr, la situation peut faire peur. Cette décision du SNE, c’est le dernier clou dans le cercueil, analyse Jean-Luc Fromental. On était en réunion de crise du groupe Madrigall quand on nous l’a communiqué. Mais il me semble qu’on assiste plutôt à un moment extrêmement intéressant. C’est vraiment le Germinal des auteurs. Un moment où les auteurs prennent conscience de leur puissance et de l’impact que peut avoir cette voix collective. De toutes les forces en présence sur le dossier Angoulême, les pouvoirs publics, le duo à la tête du festival, les éditeurs, c’est finalement les auteurs, qui semblaient a priori la force la plus faible, la plus morcelée, qui ont réussi à imposer leur volonté. Je devrais plutôt dire les autrices, tant le mouvement a d’abord été impulsé par des femmes.» Frédéric Lavabre note lui aussi l’importance symbolique du moment : «Il dit l’émergence de la voix des femmes dans la bande dessinée, on assiste presque à une passation de pouvoir. Ce mouvement de contestation, il est d’abord porté par les autrices, emmenées par Anouk Ricard et les Grands Prix.»
Les deux éditeurs font un constat étonnamment proche de la situation. Le festival paie aujourd’hui le prix de ses ambitions. Pour Jean-Luc Fromental, «le fait que cet effondrement intervienne au moment où le marché de la bande dessinée traverse une crise, ce n’est pas un hasard. On vit un moment de grande transformation. Assez similaire à ce que la bande dessinée a connu à la fin des années 80. La BD a payé alors le prix de son hubris, elle se voyait trop belle, trop grande, trop créative. Et tout s’est effondré. Aujourd’hui, on revit les mêmes mouvements. On se voyait trop beau, trop important. On a cédé à la surproduction, un cancer. Le festival d’Angoulême a grandi et grossi d’année en année, il s’est rêvé en égal du festival de Cannes, jusqu’à devenir cette machine énorme qui broie les gens et ne satisfait plus personne. Le monstre s’effondre sous son propre poids».
«Le festival est devenu trop gros, trop lourd, trop cher, déplore Frédéric Lavabre. Il s’est développé sans prendre en considération les demandes des auteurs. Bien sûr, il y a quelque chose de l’ordre de la sidération quand on prend la mesure de ce qui se joue, de cette annulation. Mais la peur, ça ne sert à rien. Le danger, aujourd’hui, c’est de ne pas aller au bout des choses. Il faut que cette annulation nous permette de recréer quelque chose de nouveau. Est-ce que ce festival organisé autour de gigantesques barnums est vraiment ce que nous souhaitons ? Est-ce vraiment ce que les auteurs et autrices espèrent ? Et les éditeurs ? Est-ce que c’est vraiment la meilleure façon de mettre en avant la bande dessinée ? Je n’en suis pas certain. On est à un moment où tout peut être rediscuté, remis sur la table. Il faut redéfinir le festival d’Angoulême.»
On pourra déjà commencer à expliquer le dossier au ministère de la Culture et à Rachida Dati, qui est venue illustrer mardi 18 novembre, de façon flamboyante, le retard constant des pouvoirs publics dans cette crise. Epinglée à l’Assemblée nationale sur l’urgence de la situation par une élue RN, Rachida Dati a d’abord affirmé que le ministère de la Culture a toujours soutenu «cet événement incontournable, international». Reconnaissant toutefois un problème de direction, elle a jugé que le meilleur soutien aux auteurs et aux éditeurs consistait à «réduire de plus 60 % la subvention accordée à l’association du FIBD». Sauf que la ministre se trompe de cible, puisque ce n’est pas l’association qui touche ces fonds, mais la société 9eArt + qui organise le festival. Faut-il donc comprendre que le futur organisateur verra fondre les subventions habituellement allouées par l’Etat (200 000 euros du Centre national du livre et 140 000 euros de la Drac) ? Le reste de son intervention est à l’avenant, transformant la directrice de l’association, Delphine Groux, en homme, répétant maladroitement le contenu de fiches bristol visiblement préparées par d’autres. On en rirait si cela ne venait pas témoigner d’une forme de mépris. Au moment même où Rachida Dati appelait auteurs et éditeurs à «répondre présent», le sort de l’édition 2026 était en train de se jouer.
pm 19/11 11:07
Article de Libération de Marius Chapuis
suzix@bdp 19/11 12:23
Vu les enjeux économiques et politiques, locaux surtout, je serais surpris qu'il n'y ait pas une dernière tentative pour sauver le soldat Angoulême.

Content que les auteurs pèsent enfin sur leur destin. Parents pauvres de la BD, sans lesquels pourtant tout s'arrête, la situation des auteurs de BD est la même que les agriculteurs. Déjà c'est de la culture! (;o) ensuite, ils sont à la base mais sont les moins bien considérés, les moins bien rémunérés (pour la majorité). Peut-être que les agriculteurs pourraient en prendre de la ... graine. LOL! Que je suis subtil ce matin! (;o).
Et puis triste que le réveil des auteurs se traduise par une fin de non recevoir et donc une punition collective non méritée. C'est un peu comme un jeune adulte qui envoie chier ses parents et qui prennent au pied de la lettre ses demandes de ce jeune adulte qui s'affirme.
- "Nous avons entendu et compris ta demande, tu ne veux pas qu'on invite à ton anniversaire Tonton Jean qui fait des blagues racistes et pinces les fesses des filles. Comme c'est lui qu organise et que nous franchement, ça nous coute du temps, de l'argent et du stress, on annule. Dis merci petit !"

Le Yin et le Yang de prendre son destin en main. Il y a toujours des conséquences. Il faut les assumer.
Mr Degryse 19/11 13:47
Aucune idée pour les auteurs de bds par contre par chez moi, mes patients les plus fortunés sont tous des agriculteurs , fils, petits fils d'agriculteurs. De très gros céréaliers avec de multiples hectares de terres ( avec abattements de plus 70 % quand tu transmets tes terres à un enfant si il poursuit l'exploitation).

Bref il y a des agriculteurs qui gagnent très très bien leur vie.

Et d'autres plus malheureux ( essentiellement les éleveurs et les pâtisserie agriculteurs)
suzix@bdp 19/11 14:23
Ceux qui gagnent voire très bien leur vie ce sont les grand céréaliers. Mais on ne fait pas ça partout. tous les autres vivent avec très peu : laitiers (sauf peut-être en Savoie et Haute-Savoie grâce au Beaufort, Reblochon, Abondance), maraichers, éleveurs (porcs, ovins, bovins). C'est vraiment un gagne misère. Bcp ne touchent même pas l'équivalent du RSA alors qu'ils travaillent 12 heures par jour, prfois 7 jours sur 7 ... quand j'entends ces infos, je me demande comment ils trouvent l'énergie pour continuer. C'est uniquement parce que c'est leur raison d'être mais c'est bien triste.
Et c'est pareil avec bcp d'auteurs de BD. Combien gagnent réellement leur vie avec la BD ?
 
La politique sur bdp suite
 
pm (Longshot) - 18/11 16:48
Et dans le même ordre que Delogu tu as Panot qui a découvert Léon Blum avec le podcast de Philippe Collin, très bien au demeurant mais ce n'est pas très sérieux.
Ils avaient bien d'aitres défauts mais il fut un temps où la France se vantait d'avoir des élus très cultivés, maintenant pour faire peuple il faut paraître idiot. On se demande qui méprise le peuple ?
suzix@bdp 18/11 17:12
Mon avis est fait depuis qq années. Les personnes compétentes (pour faire de la politique : cultivée, honnête et intelligent) vont de moins en moins vers la politique. Les filiaires les plus sélectives sont les écoles d'ingé et la médecine. Eux sont capables de raisonnement. Après tu as les écoles de commerce mais même là, à part le plus grosses, le reste c'est qd même bull-shit. Les littéraires, les pauvres, je les plains mais je crains qu'ils ne soient pas fait pour la politique actuelle non plus. Trop cultivés. Donc on en vient à Sciences Po ... qui n'a rien à voir avec la "science". De plus c'est gangréné par le wokisme, le sectarisme et l'ignorance. Comment veux-tu que ces gens (je n'appelle même pas ça des étudiants) puissent ensuite dirigé le pays avec ouverture d'esprit ? Non la France est dans un piteux état.
 
Le sport hors BD
 
Piet Lastar (Rugby) - 18/11 18:57
Aujourd'hui, la Belgique jouait le dernier match des qualifications intercontinentales pour la Coupe du Monde 2027.
Après des succès contre la Namibie et le Brésil, une victoire était nécessaire contre la 19e nation mondiale. Le partage 13-13 contre les Samoa ne suffit donc pas pour obtenir une première qualification. Les Diables Noirs progressent, il ne manque plus grand-chose.
 
Lisez les mystérieux aventures de Laszlo et Edgar
 
jorgear 19/11 11:15
Suivez les aventures hebdomadaires de Laszlo et Edgar en BD. Une nouvelle page est publiée chaque jeudi sur le site web. Découvrez également les BD déjà publiées avec ces personnages et achetez les albums. https://www.theduckwebcomics.com/The_mysterious_adventures_of_Laszlo_and_Edgar/
 

 
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