Les 475 critiques de Coacho sur Bd Paradisio...

Voir sur un album les noms de Larcenet et Trondheim, je reconnais que ça me met la fièvre ! De si talentueux scénaristes et dessinateurs, des auteurs complets quoi, sont une vraie aubaine pour nous lecteurs ! Alors voilà la suite des aventures de Marina et Gildas dans le 3° tome des "Cosmonautes du futur" ! Et bien après avoir souri aux têtes hallucinées des personnages, après avoir souri à la vision de certains décors, pouffé devant de cocasses situations, je me suis rendu compte que cet album n'avait pas eu sur moi l'impact du 1° ! C'est confus, étiré, long et au final pas très intéressant ! A réserver aux fans de ces 2 auteurs, et de cette série donc...
Bof ! La couverture de Carlos Nine me parla du haut de son étagère chez mon libraire ! Belle, racée, elle augurait d'un bon moment de lecture ! Oui, mais dedans, hein ? Dedans ? Ben, le crayonné coloré de Nine fait son effet mais on sent, tout du moins je ressens, une certaine rapidité, une certaine vitesse, une certaine volonté de terminer rapidement l'album. Cela donne de la vie au dessin, c'est sûr, mais on est en droit de se demander si la production pléthorique de cette série ne nuit pas à la qualité générale, tant au niveau graphique, qu'au niveau scénaristique... "Bâclé" ? Un peu de ça pour moi... Les ressorts de cette histoire sont trop simples, trop grossiers, mais n'en sont pas moins passionnants puisqu'ils mettent en avant Alexandra, un personnage haut en couleurs et particulièrement intéressant, et la prise du pouvoir par "La chemise de la nuit" ! Album moyen, à réserver aux fans de la série donc !
Bon... Fin de la relecture des 4 tomes d'UW1... Pfou... On pourrait croire que ça va se vautrer dans la longueur... Et bien ce n'est pas tout à fait faux ! Oui, parce que le retour sur Terre des restes de l'Escouade Purgatory est un peu "rocambolesque" (mais permet une belle pirouette temporelle sur les fonds de l'Amiral...!) ! Le chinois, puis les galéjades de l'équipe d'Harvard, les sur-intelligents qui se la joue cool, puis la poésie de Mario le blaireau qui finit au lit avec Williamson, puis les codes "fingers in the nose" pour passer la station orbitale... Mouaip... Alors pourquoi 4 étoiles ? Pour la couverture ? Oui, sans doute un peu, et pour l'encre qui a coulé autour de cette "vision" de Bajram ! Mais pas seulement ! Pour les bons qui sauvent le monde ? OUI ! C'est sûr ! Surtout en se la jouant facile et sûrs d'eux, y'avait de quoi croire à un scénario bizarrement devenu insipide ! Mais en fait, la protection finale des données, puis l'inéluctabilité de cet Apocalypse mis en parallèle avec les propos de la Bible, la courte oisiveté d'une partie de l'équipage et leur incapacité à stopper le fol ultimatum des CIC contre la Terre, tout cela nous mène à un final époustouflant, grandiose, épique, hallucinant, qui prend au ventre ! Punaise ! Quelle folie humaine ? Quelle folie d'album ! Peut-être une qualité un peu "inférieure" aux autres albums, peut-être un rythme narratif moins travaillé ou fouillé, peut-être la conjonction de ces réponses qui vont contre nos attentes, peut-être que oui, tout ça n'a fait que renforcer les 5 dernières pages, mais quelles 5 dernières pages ! Achetez la série rien que pour voir grandir votre plaisir jusqu'à la fin de ce 4° tome ! Je ne sais pas ce que donneront les tomes 5 & 6, et si Bajram saura faire retomber avec cohérence la puissance de son message mais je suis impatient de voir tout ce beau monde redescendre sur "terre" serais-je tenté de dire mais je ne le puis plus depuis ce tome 4 ! Achetez cette série, vous ne regretterez pas votre achat !
Comme dans toute histoire, il y a des moments forts, et des moments moins biens... Tout dépend aussi de ce que le lecteur attend... Pour l'ensemble de sa série SF, Bajram tente d'étaler sa théorie sur plusieurs albums et les amateurs du genre sauront reconnaître la qualité de son histoire, inspirée, influencée, tout ce que vous voulez... Oui, mais voilà, c'est une bonne histoire, avec des personnages auxquels on s'attache, des situations superbement orchestrées, des images qui sont un grand choc visuel, des moments à couper le souffle ! Les anneaux de Saturne, Uranus... Non, c'est épique ! Dans ce 3° tome, Bajram donne son explication à la raison d'être du Mur, pourquoi est-il là, à quoi sert-il, à qui sert-il ? Bien entendu, les experts en spacio-temporel pourront avoir un rictus méprisant au coin de la lèvre face à l'omniscience de Kalish, le seul au-dessus du lot qui sait tout ! Ou bien devant le vortex que créé l'acte de Mario en sauvant Balti de la mort qui lui était promise... Ce fameux paradoxe temporel discutable dans sa construction d'ailleurs... Mais la destruction du générateur du mur et l'action y afférant est prenante à souhaits, pleine de rebondissements et dans la grande tradition des épopées galactiques qui ont su ravir les afficionados du genre ! Vraiment une bonne série... Oui, vraiment !
Petit ralentissement après le choc du 1° album pour "Le fruit de la connaissance". Ce qui permet à Bajram d'explorer les failles psychologiques de ses personnages et de camper l'histoire dans notre imaginaire. La perte de Balti affecte l'escadrille Purgatory et change les comportements des uns et des autres, les pousse à s'engager dans le mur pour comprendre les raisons de ce décès. Kalish se reprend et avance ses théories astro-physiques sur la matérialisation du Mur... Bon, bien entendu, si nous n'acceptons pas les postulats de départ, il va être difficile au lecteur d'adhérer au propos de Bajram ! Par contre, si on se laisse porter sur cette vague, de science-fiction rappelons-le, alors le récit vous emmène aux confins du suspense, à l'autre bout de l'espace, et nous en sommes comme "transportés" jusqu'à la disparition d'Uranus du système solaire ! Une fois n'est pas coutume, merci Soleil ! Je file relire le 3° tome !
La relecture du 1° tome d'UW1 eut pour effet de me réconcilier avec les Editions Soleil ! Peu friand de leur ligne éditoriale générale, je me suis souvenu des albums de Bajram ! Et c'est avec grand plaisir que je me suis replongé dans les aventures de l'esquadron "Purgatory" ! Bon, le postulat de départ de la construction de cette équipe est un peu capillo-tractée, et reprend le thème des 12 salopards et de bien d'autres films, livres, BD... En plus, on rajoute en lieutenant la fille de l'Amiral, sauvée de la mort parce que la, oui, la, lieutenant avait désobéi à un ordre d'éradication donné par son père... Et puis les pedigree de chacun nous sont livrés après une difficile scène de tentative de viol, mais pas de la plus fine des manières... Oui, mais passé cela, le scenario, rythmé par les versets de La Genese de la Bible, nous transporte avec exaltation dans les tourments de ces militaires confrontés à l'apparition d'un mur énergétique qui inquiète les autorités. C'est savamment dosé, entre action, réflexion et héroisme... Très très prenant ! Je file lire le 2° tome !
Les aventures du Capitaine Cake, parues dans feu "Pavillon Rouge", furent un défoulement pour les Léturgie ! Le trait toujours vif et précis, sert un scénario vitriolé, à tendance scatologique, gore et qui regroupe un certain nombre de pulsions froides que Léturgie a su rendre hilarante ! Ca peut paraître lourd à certains, c'est sûr, mais c'est jubilatoire ! Peut-être ont-ils voulu laisser aller leur colère et la matérialiser avec cynisme dans "Space Cake" ? En tout cas, c'est marrant et ça fait du bien !
Le rythme de production de cette série pour enfants est vraiment soutenu ! Diable, avec l'équipe de 3.578 personnes qui bossent dessus, nous serions en droit d'attendre une production encore plus rapide qu'un album tous les 6 mois ! Je sais, c'est méchant...! Les dessins sont mignons comme tout et les aventures de Zick et Elena, parties sur un postulat assez simple de recherche d'un chat, sont en fait captivantes... Un enfant, Zick, a le pouvoir de voir des monstres, lui seul... Elena, sa petite voisine au caractère bien trempé, a confiance en lui, ne se moque pas de ses allergies et de ses visions, elle seule...! Partis à la recherche de leurs chats respectifs, enlevés par un inquiétant personnage, "Le Barbier", ils vont découvrir quelque chose de plus grand, plus fort et plus terrifiant que ce qu'ils imaginaient... A la lecture des 2 premiers tomes, j'avais l'impression d'être un peu mené en bateau par la simplicité d'une histoire destinée à la vente en masse... Comme je trie les BD pour ma fille, je ne veux pas qu'elle lise n'importe quoi quand même... Et puis ce tome 3 débouche sur un rebondissement final intéressant qui promet une suite assez folle et grandissant crescendo dans son action et son suspense ! Une bonne petite série initiée par les créateurs de "Skydoll" qui se révèle fraîche, réjouissante et saura captivier l'attention de nos tout petits !
Bon, faisons une moyenne... Une série pour enfants qui peut trouver grâce aux yeux des adultes par les lectures à 2 niveaux qui sont proposées... Maintenant, j'aime bien JD Morvan mais je dois reconnaître que nous ne sommes pas en face d'une BD exceptionnelle ! C'est un peu lourd, tiré en longueur pour tenir 46 planches, caricatural... Ca manque de saveur, de finesse, de ce qui nous avait plu dans les tomes précédents ! Munuera est toujours aussi agréable à regarder mais s'il ne veut pas finir comme dessinateur attitré des enfances des héros de BD (cf. Houyo pour Nävis) il faudrait qu'il se replace sur des projets plus "personnels" ! Et puis le change de Gargantua fut une belle économie d'effets graphiques non ?... Bon attendons la suite et laissons Morvan s'approprier les personnages pour nous sortir un truc pour savoir si la série va tomber ou se relancer... Un album pas indispensable, sauf si on est fan !
Et bien en fait, je suis quelque peu perplexe à la fin de ma lecture d'"Infernum in Terra" ! Non pas que je sois attaché à Dorison, mais il me semble que la narration perd un peu en puissance... Lauffray est toujours à l'aise dans son découpage, ses cadrages, son rythme est soutenu et son dessin captivant... Rien à redire à ces niveaux ! Par contre, je trouve que là où Dorison avait lancé la série sur d'inquiétantes bases qui vous prenaient aux tripes, Lauffray tombe dans quelque chose de plus "convenu" ! Les dialogues, ou plutôt les solliloques, de Jack Stanton sont parfois décevants, pour ne pas dire navrants... Les pirouettes scénaristiques pour nous expliquer l'arrivée du prophète et sa prophétie sur VHS, visionnée dans un New-York détruit (ce qui me laisse supposer normalement de grandes difficultés à trouver de l'électricité dans un monde anéanti...) se veut cataclysmique alors qu'elle fut enregistrée calmement par Isaïe Ingleman ! Ainsi se succèdent les scènes un peu moins à la hauteur de mes attentes (comme celle dans la station service !) à celles qui sont pleines de souffle (comme celle à la sortie de la station service !) ! Quoi qu'il en soit, je resterai fidèle à cette série pour avancer dans sa construction et et y voir un dénouement que j'espère de haute volée !
Voilà une BD qui sait vous prendre... Vous ne savez pas le pourquoi de l'expédition du début, vous ne voyez qu'un fanfaron qui récolte une gloire imméritée, vous le voyez basculer d'un New-York trépident comme à son habitude, à un désert silencieux et angoissant, et cette espèce de fuite couplée à l'incompréhension vous tient tout l'album ! C'est une BD d'ambiance, de celles qui vous font sursauter, ou frémir ! De celles qui ne vous donnent pas envie de refermer le livre tant le découpage est savant ! Une très bonne BD que je viens de relire et que je conseille à tous les amoureux de Lovecraft, ou simplement ceux qui aiment la force d'une histoire saisissante !
Zhong Guo par Coacho
Mouais... Je me suis laissé tenter par la couverture et quelques critiques élogieuses... Voilà... Pour le reste, Hermann assure toujours question dessin et couleurs... D'ailleurs, continuer de la couleur directe à l'ère de Photoshop, c'est assez courageux pour être souligné et salué ! Le scénario ? Magnifique, on ne sait plus qui fait quoi et pourquoi ? Oui... Ca part un peu dans tous les sens et à un tel point que ça ne veut plus rien dire ! Brouillon et parfois illisible, cet album a une jolie couverture, c'est sûr...
Quelques polémiques existent sur l'existence de ce livre ! C'est donc qu'il ne laisse pas indifférent ! Le lien de parenté (la filiation ?) avec "La guerre du feu" n'existe que par le propos cromagnonesque de Matthieu Bonhomme ! Le reste, il s'agit de dépeindre la satisfaction des besoins élémentaires d'un individu lambda, notre aïeul ! Rejeté malgré des tentatives de séduction, celui qui sera le héros des planches de Bonhomme nous fera vivre son lent endurcissement par les évènements rudes qu'il va traverser. Jusqu'à ce que la plénitude (ou la maturité ?) le voit assagi, accueilli dans une tribu plus partageuse que celle dont il fut rejeté. Les couleurs assez criardes peuvent rebuter le lecteur mais l'erreur serait de passer à côté de ce prisme par lequel il est possible de voir une tranche de notre évolution, romancée parfois, mais qui a le mérite de nous décrire avec brutalité les aléas qui ont vu le développement de la race humaine ! Enfin, je rebondis sur l'occasion pour éviter l'écueil de la critique des dialogues comme ce fut fait... Des dialogues à cette époque... Des grognements tout au plus ! Mais modulés et qui démontrent que même avec des borborygmes, il est possible de faire passer des émotions !
Comment dire ? Il y a les admirateurs et les détracteurs ! Les plus ou moins sensibles au dessin de Crisse. Personnellement, je fais partie de ceux qui aiment ces rondeurs pulpeuses, ces femmes toujours les lèvres légèrement entr'ouvertes, ces poses un peu érotiques... De plus, j'apprécie le ton léger qu'il a souhaité prendre pour traiter de mythologie grecque et pour s'approprier quelques uns des emblêmes de cette dite mythologie. Par contre, les dialogues façon "ma poule", l'humour pourri du Pikitos, et les couleurs froides et métalliques de Besson m'ont un peu rebuté ! En fait, parfois, j'avais presque l'impression d'images de synthèse tant les couleurs devenaient "inhumaines" ! Ensuite, les cadrages en contre-plongée pour mettre en valeur les héros vont bien 5mn, pas un album entier ! Pour finir, je sais que cet album n'a pas la même vocation que "Murena" dans son approche historique et fidèle à la culture, mais là, on passe parfois dans la blague pour ados qui est devenue lourde pour une personne de mon âge ! Bien sûr, l'éditeur a ses cibles de prédilection mais comme j'aime son dessin, je suis toujours tenté... M'enfin ! De là à faire ressembler Atalante à Lorie, il y a de l'image subliminale dans l'air là ?! Enfin, Les fans seront ravis, les autres n'auront pas besoin de cet album ! Mais qu'est-ce qu'elle est jolie cette Atalante quand même... Même en clône de Lorie !
Et fin de la pièce ! Le genre de série qu'on n'arrive pas à lâcher tant le rythme y est soutenu, le découpage efficace ! D'ailleurs Laurent Hirn maîtrise son art maintenant, en 10 ans, une évolution remarquable ! Acte 5, Jessica Ruppert va remporter sans comprendre comment, les élections municipales qui ont fait l'objet d'un déchirement énorme et meurtrier. Les origines du couple Xuan-Maï-Logan seront évoquées, nous permettons d'aller plus loin encore dans la compréhension psychologique de ce personnage brisé. Les derniers atermoiements de Providence seront évoqués et le final, attendu, et peut-être pas assez crédible, se fera dans une explosion magnifique... Pourquoi bien noter ce tome alors que la fin n'est peut-être pas celle que j'attendais ? Parce que cette histoire vous prend aux tripes, même avec ses imperfections ou ses discours humanistes pas assez explicités en certains aspects. Mais quel féérie, quel éloquence, quelle tenue, quelle maîtrise ! Les auteurs de ce drame de politique-fiction nous ont offert une oeuvre qui reste gravée dans les mémoires des lecteurs que nous sommes ! Une série à posséder absolument pour tout collectionneur de BD qui se respecte !
Les confessions de Steven Providence se poursuivent à l'oreille attentive et troublée de Xuan-Maï, le femme de Logan qui, lui, revit du fait de la guérison d'Amy, la petite fille qui lui permit de retrouver un sens à sa vie. Les résultats sont inéluctablement en faveur de Jessica Ruppert qui ne se doute pas un instant de la raison de ce succès annoncé. Le désir de Providence de pouvoir offrir un monde idéal dans lequel il aurait pu vivre avec Merryl est si fort qu'il en est destructeur et toujours aussi implacable. Plus lent dans le rythme, cet album continue de nous enchanter par son propos que certains jugeraient naïfs car trop rêveur, mais toujours empreint de cette généreuse humanité qui moi me sied. Bientôt le final en apothéose de cette incroyable histoire apocalyptique que j'attends avec impatience !
3° tome du "Pouvoir des innocents"... Steven Providence pense et se lance dans la confidence... J'aime ces sonorités ! Axe principal du basculement sismique de la politique new-yorkaise, cet album va nous permettre de découvrir la vie du personnage le plus influent de la série. Le harcèlement dont il fut victime, l'acharnement judiciaire, le racisme, autant d'évènements qui auraient pu détruire le jeune adolescent qui fut révolté et s'offrit ainsi une 2° chance dans le centre de... Jessica Ruppert, candidate favorite de l'élection à la mairie de New-York. Parrallèlement à ça, le "nettoyage" de la gangrène du crime new-yorkais bat son plein. Les noms qui figuraient sur le carnet rouge sont tous éliminés les uns après les autres, le tout grâce à l'extrême soutien des milices auto-proclamées du "Pouvoir des innocents". Logan se reconstruit... Providence se détruit... Un album central, une clé essentielle, un pivot de l'histoire, qui nous donne toute la teneur du propos évolutif et humaniste de Luc Brunschwig. Steven Providence, dans une folie toute contenue, va faire comprendre le cheminenement de sa pensée progressiste pour un monde meilleur et on s'attache fort à cet émouvant personnage, malgré l'implacable et terrifiante machination qu'il a mis en route...
Amy nous montre un nouveau personnage qui va jouer un rôle primordial dans la vie de Logan, définitivement détruit par la mort de son fils... Il va découvrir cette petite fille légèrement déficiente qui lui donnera le déclic de la résurrection ! Dans le même temps, le génial journaliste Babbit va retrouver Xuan-Maï, la femme de Logan, et récupérer un carnet rouge qui risque de créer un séisme dans le milieu politique. Ce milieu est d'ailleurs particulièrement agité durant cette campagne municipale et la machination intrigante que va découvrir Babbit est hallucinante ! Ce 2° tome ralentit son ascension et nous plonge plus profond dans les méandres angoissants de Logan... Sa femme, d'une force incroyable, commence à prendre de l'importance dans le rôle du témoin clé, sans le savoir, de ces machinations politiques... Le ralentissement du rythme nous permet de découvrir l'ampleur de cette intigue et de voir comment les mots simples et l'amour peuvent redonner vie à quelqu'un de brisé... Essentiel dans la construction de l'histoire même, cet album se veut une transition importante pour amener le lecteur dans l'univers trouble que Luc Brunschwig nous dépeint sans concession, mais avec un certain humanisme qui lui est propre...
Des agressions sévères, des crimes horribles, une flambée de violence, tout cela pendant la course à la Mairie de New-York. Pourquoi ? Comment ? Qui ? Nous commençons par découvrir Joshua, père de famille brisé par son passé de prisonnier au Viet-Nam, qui vit dans un quartier devenu dangereux... Désarçonné et ne pouvant éviter le parrallèle avec ses traumatismes, nous allons plonger dans l'univers et les angoisses de Logan... La mise en place des principaux acteurs de ce drame continue avec la présentation de l'association "Le pouvoir des innocents", qui prône le droit à l'auto-défense, et qui recrute les petites gens effrayées... Une ouverture magistrale d'une série qui promet beaucoup ! Le dessin est quelque peu hésitant mais les "fondus-enchaînés" sont de toute beauté ! La trame psychologique sous-jacente est subtile, travaillée et les coups de tonnerre qui la ponctue remuent les tripes ! A découvrir d'urgence si ce n'est déjà fait !
Et voilà le premier album couleur grand format d'Efix ! Une couverture accrocheuse, un dessin qui parle et qui séduit l'oeil ! Qu'en est-il de cet album, qui passe après l'Oeuvre pour l'instant inachevée d'Efix, "Mon amie la poof" ? Et bien pour qui aime les clins d'oeil, à la BD comme aux années que déjà, les moins de 20 ans ne peuvent pas connaître, ce sera une cure de jouvence, orchestrée avec plaisir et jubilation par le trait si attrayant d'Efix. Le découpage, le rythme de narration est ce qu'il nous fait de mieux ! On a l'impression de scènes comme au cinéma ! L'histoire est une enquête policière qui permet à Efix de faire survivre Kate, la "K" de "K, la petite comète", dans le rôle d'un lieutenant de police zen ! Le scénario n'est pas l'histoire policière la meilleure que vous ayez lue mais elle se laisse lire avec plaisir, et vous permettra de découvrir un talent de dessinateur qui explosera dans les prochaines années ! Je vous recommande la découverte de cet album et de son auteur, un coup de coeur pour une BD pas forcément très "béton", mais pour un charme énorme et d'avoir le plaisir d'être un de ceux qui auront découvert "le" nouveau talent !
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