Les 15 critiques de Gary sur Bd Paradisio...

Je tiens tout d'abord à préciser qu'il y a une erreur sur le site BD Paradisio : j'ai beau retourner mon album dans tous les sens, la série s'intitule "El Perdicion" et non "Piratas". Cette remarque étant faite, que dire de l'album lui-même ? Graphiquement, "ça tue", comme on dit : quels navires ! quels paysages ! Les personnages ont une constitution bizarre, comme par exemple cette héroïne à tête de dragée, mais cette marque de fabrique de l'auteur finit par convaincre aussi. Une vraie révélation ! Au niveau de l'histoire, ce premier album de la série propose un récit complet, laissant libre choix à d'éventuels déçus de ne pas poursuivre plus loin. Mais je ne sais pas comment cet album pourrait décevoir, à moins d'être allergiques aux récits de pirates. Caravelle est un peu avare en production, mais quasiment chaque sortie mérite le coup d'oeil, rejoignant une façon de faire d'une autre collection prestigieuse (chez Dupuis celle-là) : Aire Libre. Et quand ces trop rares éditeurs "résistent envers et contre tout à l'envahisseur" en soignant ainsi leurs albums, on ne peut que s'exclamer : "Bravo !"
Qu'ajouter qui n'aît été écrit ci-dessous ? Je rejoins l'avis de Herve : cette bande dessinée dénote dans la production actuelle par sa fraîcheur, mais aussi par la pureté du trait et la classe de son dessin. Voilà un dessinateur à suivre, très certainement. L'histoire ne relève pas de l'habituel scénario "ficelé" mais rejoint davantage des atmosphères de roman, privilégiant le "senti" en douceur plutôt que des suspenses haletants. "Une mansarde à Paris" est le type de bande dessinée qui devrait toucher tout lecteur et lectrice ayant déjà été sincèrement amoureux. p.s.: Contrairement à un avis précédent, j'ai trouvé gracieux et par la même occasion très original la manière de marquer la pagination.
Et voilà, à force de surproduire comme ses copains Sfar et Trondheim, il fallait que ça arrive: un très mauvais Larcenet. On le regrette d'autant plus que le thème de la survie en entreprise aurait pu faire l'objet d'un album incontournable. J'ai nettement préféré "Nic Oumouk" qui m'a bien amusé, à défaut d'être la BD du mois. Un petit repos vous ferait le plus grand bien, Missié Larsinnet.
Qu'ajouter qui n'aît été dit ci-dessous ? Sinon que l'absence d'un scénario clair ne m'a nullement gêné : cet album est un trip en soi, pas besoin de se foutre la santé en l'air, laissons-ça à cette hérôïne de papier qui nous fait partager sans nuisances les effets hallucinogènes et expressionnistes de ses "prises". Un des albums de l'année 2005, aux côtés de "Ne touchez à rien" de Bézian, "Les quartiers de l'étrange" de StJo/StEf et "Sapiens" de Pontarolo ! Oui je sais, on me dit souvent que j'ai des goûts bizarres. Mais ce que j'aime dans une BD c'est être positivement surpris et non lire des clones de bestsellers qu'on oublie aussitôt lus.
Sapiens par Gary
L'album est tout d'abord un bel objet. Il faut certes y mettre le prix, mais l'univers halluciné en vaut la chandelle. Quelque part entre le déglingué et le désespoir d'un Bilal, de la mythologie grecque et l'imagination graphique d'un De Crécy. Certes on le referme avec un sentiment de tristesse et il est déconseillé de le lire en pleine dépression.
Formidable ! J'ai eu l'impression de dévorer un classique de la littérature fantastique, dans la suite logique du "Portrait ovale" d'Edgar Allan Poe par exemple. Le dessin de Bézian vous offre subtilement des frissons. Je regrette simplement que l'album aît été imprimé sur papier mat car couleurs et contrastes s'en voient ternies.
L'éditeur a su s'y prendre pour le marketing de cette nouvelle série. Avec Rossi, Dorison et un concept de western mystérieux, on pouvait s'attendre à un digne successeur de "Blueberry". J'en ai abandonné la lecture tellement je trouve ça indigeste et inintéressant. Si vous cherchez de bons westerns récents, je vous recommande plutôt "Bouncer" de Jodorowski et Boucq, "Un western dans la poche" de Miras ou "On a tué Wild Bill" de Hermann.
On va me taxer de faire de la pub pour Fnac, mais force est de reconnaître que je n'ai pas souvent été déçu par les nouveaux talents que celle de ma ville met au devant de ses présentoirs. La couverture tout d'abord est très clairement une des plus belles que je connaisse, et ne trompe pas sur la marchandise :le dessin intérieur est du même accabit. Cases fluides, lumineuses ou obscures mais toujours surprenemment colorées. Certes quelques petites maladresses ça et là, mais ce premier album est une sacrée révélation. L'histoire est intrigante et on a envie de connaître la suite (et déjà fin) au prochain volume.
Diego est un chien qui n'est pas rappeler sans le chanteur Renaud avec ce caractère de teigne contestataire au grand coeur et son bandana rouge autour du cou. Pour les amateurs de l'espèce canine (et de Renaud) dont je fais partie, cette BD est un divertissement plein d'humour et d'émotion.
Un album qui n'a pas d'autre ambition que de faire rire aux éclats sur le thème de l'altermondialisme. Et c'est vraiment une réussite. Vraiment plein de trouvailles. Le Kdo idéal pour le gaucho de votre entourage.
Ah, ça faisait longtemps que cette série continuait sa route sous une relative indifférence des lecteurs de BDParadisio ! Je suis content qu'on quelqu'un ait pensé à parler de ce nouveau titre. "Aria" est une série que je continue à acheter par un stupide esprit de collection, parce que ça fait longtemps que ses aventures me paraissent répétitives. Par contre, ce qui me réjouit à chaque fois c'est le dessin de Weyland qui est meilleur qu'à ses débuts, contrairement à Rosinski puisque la comparaison a été fite avec Thorgal ci-dessous. Aria vieillit bien, Mr. Weyland, mais s'il-vous-plaît surprenez-nous au niveau de l'histoire dans le prochain tome !!!!!
Larcenet devient petit à petit aussi prolifique que ses compères Sfar et Trondheim, avec une production à la qualité forcément de plus en plus aléatoire. Avec "le retour à la terre", on ne peut pas dire qu'on ait droit à du grand dessin de Larcenet. Mais on me dira que ce n'est pas le but. OK, passons. Les gags sont eux de l'ami Ferri et on ne peut pas dire qu'ils soient désopillants. Certes, l'idée de la série est amusante puisqu'elle est née d'une amitié entre ces deux auteurs : Ferri imagine la nouvelle vie bucolique de son dessinateur Manu Larcenet, ex-citadin. Et Manu dessine sans broncher cette vie que son ami lui imagine. De cette connivence entre les auteurs naissent des petites saynettes occasionnellement touchantes mais loin d'être indispensables. Je recommande par contre chaudement les "Combat ordinaire" et "Les aventures rocambolesques de"
Une enquête à la Agatha Christie confiée à un novice dans une montgolfière au début du XXe siècle. Voilà qui n'est pas banal. L'intrigue laisse malheureusement trop vite entrevoir ce qui se trame réellement. Mais cette série s'annonce fort prometteuse car malgré ce début un peu prévisible il met en situation des liens qui se tissent entre des personnages très intéressants. Personnages dont les routes vont se diviser et dont on se demande quand et comment ils seront amenés à se retrouver dans les futurs tomes ? Le dessinateur réussit une couverture splendide qui n'est pas sans évoquer Andreas. A l'intérieur, des planches sublimes cotoyent quelques hésitations, mais le tout ne manque pas de style. A suivre de près.
Pourquoi ? Pourquoi faut-il que nos héros d'enfance soient ainsi malmenés ? Lucky Luke (bien que meilleur que les derniers signés Morris), Spirou et Fantasio, Alix, Astérix... Ca se vend, répondront les éditeurs... Mais est-ce que des ventes garanties empêchent ces auteurs, ces éditeurs à regarder d'un peu plus près la qualité de ce qu'ils publient ? Comment De Groot peut-il lâcher un scénario aussi bâteau, avec un humour aussi peu raffiné alors qu'il a su signer quelques uns des meilleurs Clifton par le passé ? Monsieur De Groot, replongez-vous dans de l'humour anglais, dans de bons récits d'action et revenez-nous inspiré au prochain tome, svp !!!!
Les FNAC de France ne se sont pas trompées en élisant cet album Coup de coeur du mois : voici probablement un des albums les plus frais de l'année. Une histoire loufoque de gros poissons incontrôlables et de deux pêcheurs adorables en fuite. Voilà donc autre chose que cette quantité de nouveautés qui sentent souvent le réchauffé. "Quoi ? Comment ? Ils sont pas frais nos poissons ?". Eh non, tout le monde n'a pas le talent de Pixar (Le monde de Nemo) ou de Konior (l'auteur de ce formidable "Fishermen story").

 
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