Les 5 critiques de JD Morvan sur Bd Paradisio...

L'âge de raison par JD Morvan
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Nana - T. 1 (Nana) par JD Morvan
Il y a un journal de BD dans lequel je fais des chroniques de Manga. C'est un petit boulot sympa parce que j'adore ça, les mangas. Et aussi parce que j'ai envie de dire aux gens qui n'en lisent pas qu'il y a dans ce genre des récits aussi formidables que dans les Bds ou les comics. Je m'étais donc préparé à faire un petit texte pour ledit journal, avant de me rendre compte que c'était impossible rapport au fait que Nana est édité par le même éditeur. Et là, pas question de faire de l'auto-promo aussi flagrante… Heureusement, BDP est arrivé !! Alors je vais pouvoir y déverser tout le bien que je pense de cette série qui commence et qui est déjà dans les plus grosses ventes au Japon. Décidément, les gens de la Shueisha ont du nez… Nana, c'est un Shojo. C'est à dire qu'il est fait pour les filles par une fille. Vous me direz que je n'en suis pas une, de fille, et je vous répondrai que vous ne pouvez pas en être sûrs… Je ne sors jamais sans serviette. Cela dit, si je suis une fille, je n'ai quand même pas de chance. Ok, ok, j'avoue. Sans contrefaçon je suis un garçon. Alors pourquoi j'ai aimé Nana, hein ? Eh bien parce que c'est bien de connaître un peu mieux le sexe opposé, de sortir des poncifs. C'est amusant et instructif de se rendre compte du côté caché des filles… du pourquoi du comment de leurs réactions qui nous semblent parfois tellement incompréhensibles. Finalement, il y a une logique dans tout ça. C'est juste troublant parce que ce n'est pas la même que celle des garçons. Elle est peut-être un peu plus "intime". Et mine que rien, le long d'une intrigue sentimentale légère, Ai réussit à nous y faire entrer, dans l'intimité de ses héroïnes : Nana Komatsu et Nana Osaki. Outre des prénoms communs, ces deux jeunes filles ont quelques points communs. Elles sont toutes les deux artistes en devenir (la première dans le graphisme, la seconde dans la musique) et veulent monter à Tokyo pour s'accomplir socialement après une rupture sentimentale marquante. Toutes les deux ressemblent à des archétypes de la société Japonaise moderne. Mais on se rend vite compte que derrière ces icônes qui tentent de se distinguer du reste de la société en entrant dans des groupes encore plus stéréotypés, il y a des vrais gens. Ça semble un peu crétin et naïf à dire, mais mine de rien ce n'est pas vraiment une attitude courante d'aller voir derrière les apparences. Ce manga est découpé en deux parties distinctes pour raconter une partie de la vie de chacune des filles qui ne se connaissent pas encore (vont-elles le faire par la suite ?). On entre en premier dans le vie de Nana Komatsu qui est un vrai cœur d'artichaut. Comme beaucoup de jeunes Japonaises, elle a vécu une aventure avec un trentenaire. Évidemment ils n'avaient pas les mêmes objectifs ni buts dans la vie, alors la séparation fut brutale et plus douloureuse pour elle que pour lui. Alors elle va tenter de comprendre ce qui ne va pas en elle et passer par beaucoup de phases très compliquées avant de comprendre qu'il faut avant tout être simple. Tout cela est tellement bien mené qu'on est carrément triste de la quitter pour passer à Nana Osaki. Mais cette déception est de courte durée parce que la vie de cette jeune femme aussi intéressante. C'est une chanteuse débutante qui a eu un coup de foudre pour un bassiste et qui depuis vit avec lui. Mais pour sa carrière, il doit monter à Tokyo. Ils savent tous les deux que malgré ce qu'ils disent, la distance marquera la fin de leur groupe. L'amour ne suffit pas, il y a surtout la vie… Tellement quotidien, et justement (on pourrait croire "et pourtant") tellement passionnant. Nana commence sur les chapeaux de roues et pourtant sans la moindre cascade. Nana parle de la matière première du monde : les gens. Ceux dont l'auteur nous parle sont vivants, ce n'est pas si courant dans une BD, n'est-ce pas ?
Je me méfie... C'est vrai, dès que je vois un univers trop délirant, je me méfie. J'ai peur que cette folie de surface ne cache un scénario un peu faiblard, qui mise tout sur l'esbroufes. Venant du scénariste de Sillage, je sais que c'est ridicule, mais c'est comme ça. Heureusement pour moi, j'avais déjà beaucoup aimé les albums précédents d'Andreae (Mangecœur (3 tomes) et Wendigo (2 tomes)), alors je me suis acheté celui-là. Et je ne m'en suis pas contenté, je l'ai lu !! Dès les 3 premières pages, toutes mes craintes s'étaient envolées (je devrais lire cet album plus souvent ;). C'est tellement bien écrit et dessiné que l'hétéroclicité (le joli mot...) de l'univers se justifie comme un postulat évident. Pas une seconde on ne peut remettre en doute la véracité de cet univers !! Aussi étranges soient-ils physiquement, tous les personnages sont humains !! D'une humanité touchante, pour les bons comme pour les méchants. On louche toujours un peu vers le second degrés sans que jamais celui-ci ne vienne rendre toc cette aventure. Grand talent, parce que pas facile !! Je vois dans ce Mekéton une version boostée du Pacific Princess. J'espère ne pas vexer les auteurs (ce n'est vraiment pas mon but) en disant cela, mais cet univers de fête perpétuelle sans jamais voir le terre me fait vraiment penser à la croisière s'amuse. en plus grand spectacle et tellement plus fort !!! Parce que dans Terre mécanique, l'émotion n'est pas formatée pour faire verser une larme à des ménagères de moins de 50 ans. Elle sonne juste, elle TOUCHE pile !! Et tous les espoirs sont permis pour la suite, parce que ce premier livre qui nous fait visiter de fond en comble un cargo rebondit sur la fin en nous faisant espérer tout un monde de découvertes !! Finie la méfiance, j'ai hâte maintenant !!!!!!
Jirô Taniguchi fut le premier à nous montrer, ici en France, que le Manga n'était pas qu'une suite de bastons (ce n'est pas un jugement de valeur, j'aime toujours autant Dragonball et Gunnm). Et en faisant quoi ? En laissant la possibilité aux éditions Casterman de publier "L'homme qui marche". 200 pages contemplatives sur les errances d'un personnage dans ses décors quotidiens qu'il redécouvre. Une sorte de plongée en apnée dans le Japon tel qu'on le connaissait peu, et qui donnait envie d'oublier un peu les clichés et d'en savoir plus sur ce pays. Je ne connais pas les ventes de ce manga mais je sais qu'il a fait grand bruit chez les auteurs que je connais, ceux qui sont capables d'aimer autant la Manga que les comics, l'autobiographie que le comique, l'association que Dupuis. Cet album avait semblé à tout le monde un exercice de style impeccable et fascinant... Hypnotisant. Mais après avoir lu "Le journal de mon père" (trois volumes) et "Quartier lointain", je me rend bien compte qu'il n'y a dans les histoires de Taniguchi aucune envie d'épater les gens par sa capacité à rendre passionnante le vie quotidienne. Il ne se dit pas : regardez, je vais vous passionner en racontant ce que d'habitude vous qualifiez de "rien". Non, il ressent le sujet, a envie de le traite et il le fait. Ses albums, c'est LUI, simplement. "Quartier lointain", c'est aussi un voyage. Dans l'espace et surtout dans le temps. C'est l'invitation d'un auteur à ses lecteurs de quitter Tokyo (représentation du train-train étouffant toute sensibilité) pour se souvenir que qui il est vraiment, par le biais de ce qu'il fut. Se dire qu'on a l'impression que la société nous formate mais qu'en fait sans nous elle n'existerait pas. Décompresser, et ne pas en avoir honte. Alors voilà Hiroshi Nakahata qui se trompe de train et n'a même pas envie de faire demi-tour. Par on ne sait quelle magie (celle de l'inconscient qui a parfois besoin de remonter à la surface, n'en doutons pas), il se retrouve dans la petite ville où il a grandi, et par une magie encore plus puissante, il est projeté dans son corps et dans l'époque de ses 14 ans. Il est d'ailleurs amusant (et sûrement pas anodin) de remarquer que le prénom de notre héros n'est prononcé que dans les "flash-back", comme si dans sa vie d'adulte il avait été remplacé par "monsieur" ou "Papa". Hiroshi va donc revivre avec un regard de grand les évènements qui, oubliés ou pas, on façonné ce qu'il sera plus tard... Ou ce qu'il est maintenant, c'est selon. Tout en douceur et en émotion, il va se rendre compte que ce qui lui semblait insurmontable à l'époque (les cours, les voyous, LA fille) est en fait assez simple... Il suffit de s'y intéresser finalement. Comme aux problèmes de ses parents, mais je peux pas en dire plus sous peine de trop déflorer le nœud du scénario. Dans ce volume-ci, tout semble presque idyllique, et la petite musique de Taniguchi va piano, irrésistible d'une légèreté enivrante. Mais quelques petites choses me poussent à penser que dans le tome 2, le rythme et la tension passeront au fortissimo. Car le plus dur à retrouver pour Hiroshi sera sûrement l'innocence de sa jeunesse, sans laquelle il ne fera jamais un homme heureux. Mais je me trompe peut-être...
Opus 0 (Phenomenum) par JD Morvan
Il y a deux catégories dans les albums que j'aime bien... Tout d'abord ceux qui me plaisent parce qu'ils sont vraiment loin de ce que j'ai envie, ou que je sais faire. Ils sont l'émanation d'un esprit totalement différent et je n'ai qu'à m'incliner devant leur force. Et puis il y a ceux dont je me dis que : "MERDE, c'est une rudement bonne idée, pourquoi je l'ai pas eue ?!!". Phenomenum fait partie de ceux-ci. Le concept de base est lumineux (un homme se découvre la capacité d'arrêter le temps tout en se mouvant dans le monde figé) et le développement est parfaitement mené. L'histoire est racontée lors d'un arrêt du temps, qui marque aussi celui de la première vie du perso. Dans cette fraction de seconde où tout son passé lui revient en tête, il sait que plus rien ne sera comme avant. Avant, c'est la manière dont il découvre son pouvoir, et en quoi ce dernier en fait une personne singulière. Il y a interaction entre les deux, cette puissance étant réellement l'autre personnage principal du récit. Sans tomber dans un didactisme qui aurait pu être lourd, les auteurs (que je ne connais pas, je précise ;) répondent aux questions qu'on ne manque pas de se poser par rapport à ce phénomène une fraction de seconde avant qu'on n'elles ne nous viennent à l'esprit. Et Dieu sait que des questions, je m'en suis posées !! Pour être honnête, j'étais tellement enthousiasmé à la lecture que je me suis demandé comment j'aurais fait moi... Le personnage vieillit-il pendant que le temps stoppe, pourquoi ne dort-il pas en arrêtant le temps afin de ne pas risquer de mauvaises surprise, bloque-t-il le monde entier ou peut-il n'en fixer que les endroits qu'il choisit, etc... et puis je me suis rendu compte que ça ne servait à rien, parce que cette idée ne serait jamais la mienne, que d'autres l'utilisaient à la perfection. Le scénario et le dessin sont au diapason, déjà très carrés pour un premier livre. Je trouve le travail des deux auteurs tellement fusionnel que je n'ai pas envie de séparer leurs talents. La narration, c'est eux deux, et elle coule toute seule. Non seulement ils ont plaisir à raconter, mais surtout, ils en prennent à nous faire partager leurs idées aux lecteurs. C'est déjà la marque des pros ! Et une fois arrivé à la fin, j'ai vraiment hâte de lire enfin le début !!!!

 
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