Je veux me lancer dans la critique du premier album d’ « Urban Games » sans même savoir par où commencer. Non pas que l’album soit mauvais, bien au contraire, mais il est énorme, fou et magique !! Ils sont cinq, tous beaux, pleins de talent et adulés par la foule en délire : j’ai nommé au scénario, Luc Brunschwig, aux dessins, Jean-Christophe Rauflet, aux story-boards, Laurent Hirn, au design, Laurent Cagniat et aux couleurs Caroline Van den Abeele. Ce quintet signent une collaboration à vous clouer sur place, ne sachant pas vous exprimer, ne pouvant dire votre avis tellement que cet ouvrage est FOU !!! Mais commençons par le début. Je sais au combien Luc Brunschwig a dû parler de la suite, et je ne reviendrai pas là-dessus, alors je vais juste parler de ce premier tome, juste ça, c’est promis… D’entrée l’action est bien présentée et la première séquence nous plonge dans un univers glauque à souhait où le Plaisir est le roi. On peut sentir des références, certes, mais cela ne me gêne aucunement car voyez-vous, si on peut sentir les sources de Luc, on peut très bien ressentir celles de J.C. Or, cet album est bourré de tout : références, clins d’œils, etc…mélangeant flash backs, retour dans le futur et imagination du gamin. Ce qui nous donne un rythme endiablé de la première à la quatre-vingtième page !!! L’histoire commence très bien, sauf que je n’arrive pas à tout saisir, peut être ai-je besoin d’une relecture car en voulant lire « Urban Games », je ne m’attendais pas à ça !!! Je fus très très agréablement surpris et ne pourrai que donner un avis plus que bon sur cet ouvrage. Comme l’a dit Th. Bellefroid, la première qualité de Brunschwig est de bien savoir s’entourer et de nous offrir à chaque fois, un spectacle qui nous en fout plein la vue !!!