Les 10 critiques de sybaris sur Bd Paradisio...

Bof ! Pas de quoi faire un plat. Après toute cette pléiade d'ovations à l'endroit de cette série, je vient jetter un coup de froid dans ce beau paysage. Bien, le dessin de Hub pour un premier album est très acceptable et est bien servit par les couleurs... sinon le scénario... cela ne coule pas de source, l'histoire est tirée par les cheveux, n'arrivant jamais à nous transporter dans le monde mythique des vampires samourais. Mais bon, la BD de ces dernières années est tellement moche de façon générale, que je comprends la compassion de mes prédécesseurs. Bref, mon opinion n'est pas négative, mais constructive, comme pour dire à nos auteurs de ne pas surfer sur le succès de ce cycle. Mille fois sur le métier reprenez votre ouvrage, ce n'est qu'à ce prix qu'on peut espérer atteindre l'excellence.

La vengeance est un plat qui se mange froid ! C'est ainsi qu'il convient de juger cette série qui a le mérite de figer sur le papier ce sentiment ô combien terrible qui habite chacun d'entre nous. Rosinski, par son dessin élève la BD à son paroxisme. Ce dernier a su, par son dessin, non...par sa peinture, rendre palpable la vengeance du Compte Skarbek. Sente, pour sa part, n'a eu qu'à regarder cette explosion de beauté picturale pour avoir l'inspiration d'un certain Alexandre Dumas. Bonne contemplation !

Que puis-je rajouter aux cascades de louanges de mes prédécesseurs ? Une petite dose d'émerveillement face à cette série de cape et d'épée parmi les meilleurs du genre. Le Scorpion ne réinvente rien, mais est d'une crédibilité irréfutable. Les auteurs par respect, entreprenent un dialogue intelligent avec les lecteurs, réduisant ainsi la mince ligne qui sépare le rêve de la réalité.

Je termine la lecture de cet opus très réussi de la célébrissime série Blacksad. C'est du bonbon, le mouvement, la fluidité, l'action, l'intrigue, les couleurs, tout y est pour faire de cette série un must de la bande dessinée moderne. À tout ceux et celles qui avant moi sont atteints de la maladie de la critique chronique, redevenez des enfants, lisez la bande dessinée pour ce qu'elle est (ie, du rêve plein les yeux).

Cette bd dégage un vent de fraicheur, c'est un pur divertissement où la beauté du dessin combinée à la succulence du scénario, arrête le temps pendant un court instant pour faire place à la magie de l'imagination. Ne gachez pas votre plaisir, courrez chez votre libraire favori acheter ce petit bijou.

Il convient de dire que ce livre en est un beau, une oeuvre profonde, pénétrante, troublante et savoureuse qu'on ne se lassera pas de déguster. C'est bien cela le propre d'une bonne BD, plaire avec démesure et divertir jusqu'à la dépendance totale. Qu'on se le tienne pour acquis, ce regard sur la complexité de la nature humaine ne vous laissera nullement indifférent.

L'une de mes très bonne découverte de cette année! Je ne vais pas m'étendre en compliments, je vous invite avec une célérité ardente à découvrir cette bd savoureuse à souhait. Les plans sont splendides, le scénario est trépident...j'en passe.

La lecture de Golden City nous rappelle l'essentiel en bd : l'évasion, le rêve... Un dessin fluide, des couleurs splendides et comme si ce n'était pas suffisant un scénario qui coule comme l'eau de source. Bon, cessons de faire l'apologie de ce qui devrait-être à mon avis une référence dans le genre. À lire absolument pour un moment d'évasion, non, non que dis-je ? Un moment d'éternité.

Catastrophique!!! Je ne trouve pas d'autres qualificatifs à ce genre d'esbroufe. La Bd fast-food à fond le train, lancée en direction de lecteurs à la recherche de découvertes scabreuses.

Décidément, il y des gens qui disent n'importe quoi. A en croire la critique précédente, on dirait que son auteur est dépourvu de tout bon sens. Dire que le dernier album de la série le tueur est mauvais, relève de la pure ignorance et d'une méconnaissance profonde de la BD. On dirait que certaines personnes écrivant dans cette chronique sont atteintes de la maladie de "la critique chronique". Bref, ce n'est que pure délice que de parcourir les liens de sang, de voguer à travers le dessin de jacamon, de se laisser emporter par le scénario ébouriffant de Matz. Tout cela pour dire que cette série fait hommage à la BD et rallume une fois de plus en moi la passion pour le genre.