Mélangez des fondus d'informatique, les mondes virtuels, une multinationale, les problèmes des indiens d'Amérique, la "guerre" Israëlo-Palestinienne, une allusion aux infections nosocomiales, des méchants au delà de la caricature, une mémé sorte de Carmen Cru (en apparence) avec la crinière du Roi-Lion, des drones d'attaque, j'en passe et j'en oublie... et vous obtiendrez cet album. A la fin de la lecture, j'ai eu l'impression d'avoir eu une bonne indigestion. L'histoire est bonne et originale, mais le scénario aurait mérité d'être un peu plus simple. Pourquoi essayer d'en mettre un max ? Pourquoi dessiner certains personnages au delà de la caricature (Capo Negro, Pépé Marcos) ? Est-ce une obligation en mettant sur l'étiquette de couverture "Par le scénariste de Sillage" de dessiner un clone de Nävis dans l'album. Il y a quand même des petits airs de ressemblance sur le visage et les formes de Xalca... Non ? Une p'tite remarque M. Wahmo : p23, Xalca porte un tee-shirt beige uni, et quand elle se retourne à l'arrivée de Pépé Marcos, il se transforme en tee-shirt noir avec une étoile rouge... Il est mago en plus le Pépé Marcos en changeant les couleurs d'un regard ?