Que lisez vous en dehors de la BD?

Les 171 commentaires sont triés des plus récents aux plus anciens .



171. nem° - 25/09/24 13:28
L'ambition Narrative - Parcours dans l'œuvre d'Andreas

170. herve - 25/09/24 07:35 - (en réponse à : froggy)
Pour "Star en guerre", c'est bien cela le thème. Cela fait parfois un peu catalogue à la lecture, vu le nombre d'acteurs et d'actrices engagés dans le conflit, mais c'est vraiment pas mal.

Pour "Autant en emporte le vent", je l'ai lu et relu. Je possède le roman dans sa traduction Gallimard, dans une version plus récente sortie il y a 3 ou 4 ans, et enfin une autre en anglais(éditionMarabout). Chef- d'œuvre !

169. froggy - 25/09/24 01:01 - (en réponse à : Hervé)
- Stars en guerre, de Philippe Durant (Froggy, il devrait t'intéresser), tu peux en ecrire un peu plus dessus stp. Est-ce que c'est au sujet des stars d'Hollywood ou d'ailleurs qui se sont engages dans l'armee durant le deuxieme conflit mondial tels James Stewart, Marlene Dietrich et Jean Gabin?

De ta liste, j'ai lu l'Arsene Lupin qui est tres bien mais pas le meilleur a mon avis, mes preferes sont L'Aiguille Creuse et Le bouchon de cristal.

J'ai aussi lu la trilogie de La bicyclette bleue qui est une excellente lecture d'ete qui s'oublie tout aussi vite que c'est lu. Ce n'est pas aussi bien que son modele qui est un roman absolument formidable, Autant en emporte le vent que je conseille chaudement.

Sinon, je crois que le sous titre de l'ouvrage sur Cheteaubriand esr L'azteque saignant.

Par ou sors-je? LOL


168. herve - 24/09/24 21:49
Idem pour "Yoga" et "le Royaume" de Carrère

Les livres listés sont pour la plupart des ouvrages que je relis.

167. herve - 24/09/24 21:44 - (en réponse à : Oups )
P...de clavier
- "Les déracinés" Barrès

166. herve - 24/09/24 21:41
Sinon, j'ai lu pendant les vacances d'été:
- l'idiot, de Dostoievski
- un amour pour rien, de Jean d'ormesson
- Stars en guerre, de Philippe Durant (Froggy, il devrait t'intéresser)
- Drieu la Rochelle dans la pleiade
- Cécile Sorel,idole des années folles, d'Olivier Calon
- Le silence et la colère, de Lemaitre
- Veiller sur elle, Andrea
- Mon dernier rêve sera pour vous, Jean d'ormesson
- Le vent du soir (trilogie) Jean d'ormesson
- Yoga, Carrière
- Le royaume , Carrière
- Clara lit Proust
- Un héros, Félicité Hertzog
- Chateaubriand, JB Clément
- Le rapport Gabriel, Jean d'ormesson
- un jour je l'en irai sans avoir tout dit, Jean d'ormesson
- l'histoire du juif errant, Jean d'ormesson
- la marée du Faou, Le Guillou
- Arsène Lupin gentleman cambrioleur, Leblanc

Et en moment, je lis:
- voyage au centre de la terre, Jules Verne (la pleiade)
- mémoires intimes, Simenon
- les déracinés, Barroso
- la bicyclette bleue (trilogie) Regine Desforges
-


165. marcel - 24/09/24 17:02
C'est lisible, cette serie ?... Faut avoir lu Arcanes ?...

164. Bert74 - 24/09/24 16:34 - (en réponse à : longshot)
Pour info, cette tentative d'assassinat de Heydrich est détaillée dans le tome 11 de la série L'Histoire Secrète, Nadja (assez fidèlement, il me semble, mais avec tout le barnum mystico-ésotérique propre à la série).

163. longshot - 24/09/24 14:33 - (en réponse à : herve)
Oui, c'est un bouquin qui marque, tant par ce qu'il raconte que par ce qu'il dit — et comment il le raconte / le dit, d'ailleurs.

162. herve - 21/09/24 14:26
Oups...Heydrich!

161. herve - 21/09/24 14:26 - (en réponse à : Longshot)
J'avais beaucoup aimé ce bouquin sur Heinrich.
Il me rappelait un film sur ce sujet:" 7 hommes à l'aube"

160. longshot - 21/09/24 12:10
Je viens de terminer HHhH, de Laurent Binet — lu par hasard, je veux dire choisi sans en connaître le sujet, parce que j'avais beaucoup aimé La septième fonction du langage du même auteur. Et donc ce titre imprononçable est l'abréviation de Himmlers Hirn heißt Heydrich : le cerveau de Himmler s'appelle Heydrich. Et ça raconte l'opération Anthropoid, la tentative d'assassinat de Heydrich.

Sans spoiler — parce que le personnage a beau être connu, il l'est moins que Hitler ou Goebbels et j'ignorais à peu près tout de cette histoire — le roman se distingue par sa mise en abîme : Binet y fait largement part de ses recherches, de ses réflexions ou de ses doutes, sur ses sources, sur des romans ou des films liés à son sujet, sur certains personnages, certains événements historiques ou de sa vie personnelle, sur le principe même du roman historique et le rôle de l'imagination. Ce passages sont souvent assez drôles, mention spéciale à la critique du bouquin de Jonathan Littel, les bienveillantes — sur lequel Wikipédia me dit que le manuscrit s'étendait beaucoup plus largement, mais qu'une vingtaine de pages a été censurée par l'éditeur… Et qu'elles ont été par la suite publiées, en anglais, par un magazine américains, elles sont disponibles en ligne, je suis curieux de lire ça. Je le note pour le clin d'œil, on trouve aussi une ou deux citations de Marjane Satrapi.

Bref, s'ils ne l'ont déjà lu, ça devrait intéresser pm et tous ceux qui suivent les discussions du sujet politique, ainsi que froggy peut-être, pour la critique de films qu'il a sûrement déjà vus ;)

159. Murakami - 14/09/23 13:01
Pour ma part, je ne lis presque plus de romans mais plutôt des livres spécialisés comme celui-ci sur la censure où j'ai appris plein de choses...

Censure & cinéma en France, dirigé par Christophe Triollet (Éditions Lettmotif)


158. heijingling - 13/09/23 16:55
Musée animal, de Carlos Fonseca (Costa Rica, 2023) Une première partie en variations obsessionnelles sur des lieux, des actes, comme du Debussy, sauf que cela se fait sur une topographie si précise du New York des milieux de la mode et scientifiques que l'on a l'impression d'y déambuler avec les personnages. Puis cela devient narrativement plus classique sur la reconstruction d'une utopie socio politique imaginaire (mais encore une fois dans des lieux et dates précis).
En BD, cela pourrait être du Chris Ware sur la construction labyrinthique et la difficulter à exprimer ses émotions et sa personnalité, matiné de LL de Mars pour le contexte politique et artistique.

157. torpedo31200 - 26/08/23 11:37 - (en réponse à : herve - post #156)
Pour info, il y a eu 274 bande dessinées parues cette semaine.
C' est surtout fin juillet et début août où les parutions sont rares.

156. herve - 25/08/23 22:57
comme d'habitude, les sorties bd étant très rare en cette période estivale,j'en profite pour lire ou relire quelques classiques comme:

- "Mort à Crédit" Céline (dans "la pléiade", nouvelle édition)
- "Mémoire de Guerre , l'appel" , De Gaulle (la pléiade)
-"Des souris et des hommes" et "les raisins de la colère", Steinbeck (la pléiade), une véritable révélation pour moi !
- "En cas de malheur" et " 3 chambres à Manhattan", Simenon
-"la solution à 7%" Meyer
- "Une mauvaise vie" Bernanos (la pléiade)
- "La volonté" Marc Dugain
- "C'était de Gaulle #1 " Peyreffite
-"les confessions" Saint Augustin (la pléiade), que je relis régulièrement

Reste sur ma table de chevet:
-" A l'est d'Eden"Steinbeck (la pléiade)
- "l'insoutenable légèreté de l'être" Kundera
- Ma vie avec Bernard Pivot" Noël Herpe
- Louis Ferdinand Céline, le trésor retrouvé" JP Thibaudet
-"Sarah, Suzanne et l'écrivain", Eric Reinhart

155. longshot - 19/06/23 23:24
Trouvé aux puces reportages, de Gébé. J'avais lu (il y a longtemps) L'an 01, dont je n'ai plus qu'un vague souvenir assez impressionné. Là il s'agit de chroniques qu'il tenait pour Hara-Kiri. Et c'est excellent. Ça a un peu vieilli, bon, mais dans l'ensemble ça reste très chouette, avec de vraies perles. La première chronique donne le ton, on est en plein dans l'absurde, quelque part entre un Raymond Devos pince-sans-rire et Albert Londres pour le souffle épique du reportage de guerre, envoyé spécial sur la ligne de front… en temps de paix.

Le reportage en Suisse joue à fond la carte de l'absurde, la lenteur légendaire des Suisses plaçant le journaliste un peu dans la position de l'homme invisible de Wells, sa vitesse lui permettant de commettre divers méfaits… et notamment, de violer un certain nombre de femmes, qui semblent ravies de l'occasion. Hm. Bon, comme je disais, il y a des passages qui ont un peu vieilli. Dommage, parce que sinon ce serait un des tout meilleurs du recueil. La course poursuite au ralenti dans le restaurant est hilarante.

D'autres textes sont beaucoup plus noirs et grinçants, notamment la chronique d'un futur assassinat. Le journaliste rencontre la famille de la future victime, notamment le fils aîné qui a décidé d'assassiner, sur le coup d'une colère aussi soudaine que prévisible, son père alcoolique et violent. Et finit au bar avec le père, à payer sa tournée, copains comme cochons. Et de conclure : « Ces gars-là, faudrait pas qu'ils se marient. C'est ça qui les tue. »

La dernière chronique est étonnante, toujours dans ce ton mi-sérieux mi-absurde, entretien avec quelqu'un qui rappelle les complotistes anti-ondes d'aujourd'hui, sauf que lui y croit assez pour que ça marche, ou plutôt que ça cesse de marcher : il s'est rendu compte que toutes ces machines modernes, dont le fonctionnement est si complexe qu'il est impossible de se le représenter, eh bien ! Ça ne peut donc marcher qu'avec une aide surnaturelle, mais que cette seule révélation suffit à conjurer. Le lanceur d'alerte est la cible de tous les assassins lancés par les grands industriels, mais comme ceux-ci emploient les armes les plus sophistiqués…

Enfin bref, c'est vraiment très drôle, je suis ravi de ma trouvaille.

154. LienRag - 01/06/23 02:27 - (en réponse à : hervé)
Coïncidence, y'a une autre biographie (enfin, plus ou moins) de Winston Churchill par Tariq Ali qui vient de sortir...

153. herve - 31/05/23 15:23 - (en réponse à : froggy)
J'ai vu la version de 1963,qui s'éloigne dès le début du roman.
(Je connaissais l'histoire avec Melville)

152. froggy - 31/05/23 14:51 - (en réponse à : Herve)
Quelle version de L'aine des Ferchaux as-tu vu? Celle de Jean-Pierre Melville de 1963 ou celle de Bernard Stora de 2001 ou Belmondo reprend le role de Ferchaux.

Si tu as vu la version de Melville, le film ne finit pas car Belmondo a quitte le plateau avant la fin du tournage furieux de la maniere dont le metteur en scene traitait Charles Vane avec qui il etait absolument odieux. Belmondo a emmene Vanel avec lui et tous les deux ne sont pas revenus. Il y a meme un enregistrement sonore de la scene. Melville finit son film tant mal que bien. Et malgre ses demandes ulterieures, entre autres pour Le cercle rouge, Belmondo ne retourna plus jamais avec Melville apres en avoir deux avec lui, les excellents Leon Morin, pretre et Le doulos.

151. Odrade - 31/05/23 12:01
Ahhh ! Après the Expanse et Silo, trouvé un space-opera sympa !
Je n'ai lu que le premier volume sur trois, mais c'est tout à fait prenant, je trouve.

We are Legion (we are Bob), de Dennis E. Taylor.


O.

150. herve - 31/05/23 00:12
Les sorties bd étant assez pauvres, à mon goût, depuis près de 2 voire 3 mois, je me réfugie dans la littérature avec ma lecture ou relecture de Simenon avec ses romans "durs" (j'ai acheté 8 sur 12 des volumes de la réédition de ses romans chez omnibus), comme

- le passager du "Polarlys"
- le blanc à lunettes
- Ceux de la soif
- les Rescapés du "Télémaque"
- La Marie du port
- Chez Krull
- La Maison des 7 jeunes filles
- l'aîné des Ferchaux
- les fantômes du Chapelier

Mais aussi la relecture de l'ensemble des Sherlock Holmes de Conan Doyle (dans sa version livre de poche de 1956, traduction de Bernard Tourville).

J'ai lu en 3 jours une superbe biographie sur Winston Churchill, axée seulement sur "la bataille d'Angleterre", intitulée "la splendeur et l'infamie", véritable page turner, alors que nous connaissons tous l'issue de cette bataille. Une de mes meilleures lectures de cette année, je recommande vivement.

Dans les nouveautés, je viens de lire aussi "le mage du Kremlin", très bien mais peut-être un peu trop surestimé et "Mon Mari" de Maud Ventura (un petit bijou de narration, cela se lit très vite)

Pour le moment, sur ma table de chevet, sont présents:
- "mémoires intimes" Simenon , assez critiquées à l'époque, mais que j'apprécie beaucoup
- "Maurice Barrès, le grand inconnu 1862-1923" d'Emmanuel Godo
- "Napoléon III, la France et nous" de Maxime Michelet (essai brillant et accessible)
- "la dame couchée" de Sandra Vanbremeersch (récit sur Lucette Destouches, veuve de Céline), livre assez court mais assez décousu, et j'ai du mal à le finir.

Mais pour le moment ma lecture principale porte sur Céline, dont je viens d'acheter la réédition des 4 volumes dans la pléiade (soit 2 coffrets), ce qui m'a permis d'avoir l'album "Céline".
La lecture des inédits de Céline,surtout "Guerre" et "Londres"est pour moi une découverte inestimable. Formidables récits à découvrir (j'ai relu "Guerre" deux fois tant j'étais resté sous le charme de la langue de Céline)

Et pour me reposer de ces lectures assez sérieuses, je me suis lancé dans le dernier volume de la saga des 7 sœurs de Lucinda Riley: "Atlas, l'histoire de Pa Salt"



149. pm - 14/05/23 13:26 - (en réponse à : Froggy)
De mon coté je possède depuis longtemps les mémoires de Wilder et Karasek, c’est in bon livre, a priori complètement introuvable de nos jours.
https://www.babelio.com/livres/Wilder-Et-tout-le-reste-est-folie/134145
Le bouquin de Coe est un roman, il a utilisé nombre de documents mais ça reste une fiction.

148. torpedo31200 - 14/05/23 13:25 - (en réponse à : froggy - post # 146)
Le Cameron Crowe a été traduit par Actes Sud en 2004, tu oublies de spécifier qu' il comporte + de 300 photos, traduit par Jean-Pierre Coursodon.

Pas le Ed Sikov.

147. froggy - 14/05/23 01:09
De mon cote, pendant mes dernieres vacances, j'ai lu The bi g Goodbye; Chinatown and the last years of Hollywood de Sam Wasson. C'est l'histoire du film de Roman Polanski, Chinatown. C'est tres bien documente et tres instructif sur un des films les plus emblematiques du Nouvel Hollywood. L'auteur explique en detail la genese du film, il s'attarde ainsi tres longuement sur l'ecriture du scenario de Robert Towne que Polanski a completement reecrit quand il a ete engage par Robert Evans, le legendaire chef de la production de la Paramount et dont Chinatown etait son premier film en tanque producteur principal. En effet, ce scenario etait infilmable en l'etat. Il en est ainsi de la fin du film voulue par Polanski contre l'avis de Towne, le franco-polonais etait encore traumatise par l'epouvantabble tragedie que fut l'assassinat de sa femme, Sharon Tate alors enceinte de 8 mois, par les sbires du hippie Charles Manson en aout 1969. Le livre parle de la preparation, du choix des acteurs, Jane Fonda ou Faye Dunaway? Il traite aussi du tournage avec ses aleas dont la devenue legendaire colere de Faye Dunaway contre son metteur en scene quand celui-ci lui arracha un cheveu rebelle qui attirait la lumiere d'un projecteur, Polanski faillit etre vire du film a cause de cela, de l'ivresse de John Huston qui ne memorisait pas son texte, de la dispute avec Jack Nicholson au sujet d'un match de basket ball que celui-ci voulait absolument voir a la tele et que toute l'equipe du film attendait, comment il n'etait pas tranquille lors de la scene ou il se fait couper la narine gauche etc.

Il parle bien entendu du succes critique du film, de ses recompenses diverses et de la desastreuse suite, The Two Jakes, que Nicholson mis en scene lui-meme, Polanski ne pouvant pas pour les raisons que tout le monde connait. On apprend entre autres que la star feminine du film n'etait pas tres sympathique sur le tournage, tout le contraire de son partenaire masculin qui est un homme de paroles et fidele dans ses amities, Robert Evans lui devait beaucoup.

The bi g Goodbye: Chinatown and the Last Years of Hollywood



146. froggy - 14/05/23 00:28 - (en réponse à : Philippe)
Comme c'est curieux, comme c'est bizarre et quelle etrange coincidence, il se trouve que je viens juste de le commander, je vien seulement d'apprendre l'existence de ce livre car comme toi, j'adore les films de Billy Wilder.

Si tu aimes les biographies, je te recommande celle sur le metteur en scene par Ed Sikov, cela s'appelle en anglais, On Sunset Boulevard; the life and time of Billy Wilder. C'est passionnant. Il y a aussi son livre de conversations avec Cameron Crowe, le metteur en scene de Jerry Maguire, qui s'intitule tout simplement Conversation with Wilder. Je ne sais pas si ces deux livres on ete traduits en francais.

Book cover


145. pm - 12/05/23 15:06
Mr Wilder et moi de Jonathan Coe, romancier anglais contemporain célèbre. C’est l’histoire d’une jeune fille anglo-grecque qui, par hasard, va faire la connaissance de Billy Wilder et de son scénariste Iz Diamonds et va être engagée comme traductrice lors du tournage de Fedora, avant dernier film de Wilder, film crépusculaire et magnifique sur la vieillesse, l’illusion ( donc le cinéma), qui fait le pendant à Sunset Boulevard réalisé 25 ans plus tôt. Le film a été réalisé à l’aide de capitaux allemand car les studios l’avaient refusé ce qui fait dire à Wilder qu’il sera gagnant à tous les coups: «  En cas de succès ce sera ma revanche sur les studios, en cas d’échec ce sera ma revanche sur Auschwitz »( le film, encensé en France et décrié aux USA sera un échec commercial). L’humour de Wilder a toujours été assez cynique.
Il s’agit d’un roman basé sur une forte documentation, qui se lit d’une traite, la fiction y est habilement mélangée. J’ai vraiment adoré ce livre généreux mettant en scène un de mes cinéastes préférés qui, lors des scènes tournées à Munich posera la question à un allemand mettant en doute la réalité et l’ampleur de la Shoah «  Si vous dites vrai, dites moi où est ma mère? ».

144. heijingling - 29/04/23 08:41
Léonard Dauphant, Géographies, ce qu’ils savaient de la France (1100-1600)
Contre l’idée répandue que les Français médiévaux n’avaient pas conscience d’être français car ils n’avaient pas de représentation de la France, le paysage n’apparaissant qu’au XVe siècle, chez les peintres flamands, et que le sentiment national est né pendant la guerre de cent ans, l’auteur veut montrer que celui-ci avait des orignes bien plus profondes, et qu’ils avaient au contraire des paysages et des représentations mentales assez précises, en utilisant les traces de culture populaire, chanson, théâtre, dits et dictons, dont les ethnotypes, ce qu’ils pensaient les uns des autres (normands sur bourguignons, parisiens sur provençaux…). Cela m’a rappelé la méthode utilisée par Vera Linhartová dans “Sur un fond blanc”, étude historique des théories picturales japonaises, où elle montre qu’il y avait des représentations mentales de l’environnement avant les représentation imagées par la manière dont ils décrivaient les esprits (kamis), kami du fleuve à l'avant plan, kami de la montagne au second plan…
Ce serait intéressant à mettre en BD, construire une histoire sur le long temps à partir de toutes ces images mentales décrites.
A lire en écoutant Photographs, de Graham Lambkin et Jason Lescaleet https://www.squidco.com/miva/merchant.mvc?Screen=PROD&Store_Code=S&Product_Code=18127

143. heijingling - 21/03/23 10:26
La traversée des sangliers, de Zhang Guixing. 600 pages, épais pour un roman occidental, pas pour un roman chinois, et de même, comme dans beaucoup de romans chinois, il n’y a pas un ou deux personnages principaux mais de très nombreux, dont on ne réalise l’importance qu’au fil de la lecture, donc en permanence devoir se rappeler qui est qui. Ce livre racontant l’histoire d’un village de Bornéo (l’écrivain est un Chinois de Malaisie vivant à Taiwan) aux environs de la seconde guerre mondiale, cette construction chorale sert donc son propos, autant que le style ultra baroque et le parfois galvaudé réalisme magique, qui ici reflète les croyances multiples des populations locales. Pour résumer en quelques mots, quelles que soient les monstruosités nées de l’imagination humaine, elles n’égalent pas en horreur ce dont sont capables les humains envers eux-mêmes et l’ensemble du vivant.
Bien que ce roman soit imagé à l’extrème (ultra baroque, dis-je, extraits ici à l'appui https://www.editions-picquier.com/produit/la-traversee-des-sangliers/), je ne vois pas trop qui pourrait l’adapter en BD. Un mélange de Druillet pour le souffle, la démesure en moins, de Franquin pour la luxuriance, le chamanisme du dessin et l’humanité, de Kago Shintaro pour l’imagination folle, si cela ne me génait d’introduire un Japonais dans cette histoire où leur rôle est terrifiant, de Corben, la complaisance pour l’horreur en moins, de Wasterlain des débuts de Docteur Poche pour le réalisme magique et la sensibilité?...
Dans la présentation éditeur, on lit "On y pénètre comme dans une terre inconnue, jamais arpentée, et si rayonnante de vie (et de mort) qu’on voudrait que le voyage ne finisse jamais." C'est prenant comme des sables mouvants, mais la violence absolue fait que c'est tout de même souvent assez éprouvant.

142. pm - 25/02/23 11:55
Très sympa ce dernier Malaussène de Pennac( Terminus Malaussène),un bon moment de lecture, on est triste de quitter cette famille. Bon, il faut lire le précédent avant, celui de 2017, c’est une histoire en deux tomes, mais il y a un petit rappel pour chaque personnage en fin de livre, pour ceux qui, comme moi, ont lu les précédents il y a bien longtemps.
Apparemment il n’y en aura pas d’autre, Pennac est maintenant un vieux monsieur.

141. pm - 05/01/23 11:59
La Tâche ( The Human staint) de Philippe Roth. Ce romancier est vraiment impressionnant. Quelques mous après avoir lu La Pastorale américaine je confirme qu’il s’agit de littérature de haute volée. Il s’agit du destin de quatre personnes très complexes racontées par la narrateur Zuckerman, le double de Roth, en étant centré sur Coleman Silk, ex doyen de l’université D’Athena en Nouvelle Angleterre mais poussé à la démission pour racisme, parce qu’il avait traité de zombie deux étudiants qu’il n’avait jamais vu à son cours, et qui se sont avérés être noirs, ce qu’il ignorait ( en anglais le mot spook peut désigner péjorativement des noirs). Or cet accusation absurde est impossible le roman nous apprendra assez rapidement pourquoi. Sa compagne a la moitié de son âge et se fait passer pour une illettrée, son ex mari est une brute qui ne s’est jamais remis du Vietnam et la nouvelle directrice du département de lettres classiques d’Athena , celle qui a poussé Silk à la démission, est une normalienne française bcbg, parangon de puritanisme totalitaire, qui feint de haïr Silk mais le désire secrètement. Mais tout ceci n’est que le vernis de leurs identités, chacun ayant une personnalité infiniment plus complexe. Roth présente les personnage, revient, analyse, creuse encore, analyse à nouveau, revient sur leur passé, lance incidemment des bombes narratives qui nous font douter de l’attention de notre lecture, avant de la développer par la suite. L’écrivain mêle l’ensemble en cinq gros chapitres très denses et marquants.

140. pm - 05/01/23 07:53 - (en réponse à : Hervé)
My pleasure.
Oui, le seul défaut c’est que ça se lit très vite, travail soigné m’a pris un jour, je ne pouvais pas décrocher. Tu vas voir, Alex est probablement le sommet de la trilogie.
Après tu auras encore à lire cadre noir et robe de marié, de bons moments en perspective.
Il faut également remercier Danyel-san qui en avait parlé il y a quelques temps, ce qui m’avait donné l’idée de les acheter.

139. herve - 04/01/23 21:31
un grand merci à PM pour ses conseils de lecture.
Le père Noël a, entre autre, déposé sous le sapin, " Verhoeven" l’intégrale de la trilogie ( Travail soigné, Alex, Sacrifices + la nouvelle Rosy & John)
et je viens de dévorer en 2 jours à peine "travail soigné".
Formidable et addictif !

138. Mr Degryse - 25/11/22 16:52
Y en a au moins un de 41 ans qui adore Leonard Cohen.

137. pm - 25/11/22 16:20 - (en réponse à : Bert)
Pas sûr que les petits jeunes de bdp de moins de 50 ans connaissent encore Léonard Cohen mais c’est une très belle chanson.

136. Bert74 - 25/11/22 14:18
La rue Suzanne, si elle descends vers la place à côté de la rivière, ça peut le faire...

135. Lien Rag - 25/11/22 12:15
Ah route Aretha Franklin, moi je dis respect effectivement ! Et sans m'appeler Jacques, j'y construirais bien ma maison.
Également, habiter rue Suzanne, si c'est Vega, j'aimerais bien (surtout un peu à gauche du centre).

134. Piet Lastar - 24/11/22 19:49
126. helmut perchu - 24/11/22 11:55
Je n'ai jamais entendu parler des livres suivants, vous savez si ils valent le coup ? Certains titres me font un peu peur...
"Changer l'eau des fleurs" - Valérie Perrin
"Il est grand temps de rallumer les étoiles" - Virginie Grimaldi
"Kilomètre zéro" - Maud Ankaoua
"Les gens heureux lisent et boivent du café" - Agnès Martin Lugand
"Tout le bleu du ciel" - Melissa Da Costa

Que des autrices...

133. torpedo31200 - 24/11/22 16:59 - (en réponse à : marcel - post #131)
Plus classe, route Aretha Franklin.

Par contre, ça suppose que les noms connus sont utilisables très facilement, même si étrangers.

132. torpedo31200 - 24/11/22 16:32 - (en réponse à : marcel - post # 129)
Le parfum du bonheur est plus fort sous la pluie, on dirait du Fabcaro...

Pour les noms de rue, si changement, les résidents sont consultés et il faut (ou fallait ?) une approbation majoritaire après proposition. Par contre, si nouvelles rues, c' est la mairie qui décide.

131. marcel - 24/11/22 16:02
Moi aussi. Surtout que je decouvre son existence. Et pis c'est qui ce "Jauni alité" ?...
Apres, rue Kurt Cobain, c'est classe. Pas d'une gaite folle, mais classe.
En revanche, rue Celine Dion, ca donne envie de pleurer.

130. helmut perchu - 24/11/22 15:49
Tiens dans le genre idée à la con en voilà une autre dans le même style : https://www.europe1.fr/societe/johnny-hallyday-celine-dion-cette-commune-dauvergne-donne-a-ses-rues-des-noms-de-chanteurs-4149860

Perso je refuse d'habiter impasse Suzanne.

129. marcel - 24/11/22 15:04 - (en réponse à : Moute)
C'est la chick-lit de merde dont je parlais. Des trucs feel-good et "developpement personnel" a la con. Le genre de machin avec une couverture rose/violet a gerber et un titre a rallonge. Il est grand temps de rallumer les etoiles, c'est déjà bien pourri comme titre, mais elle en a un autre encore mieux : "Le parfum du bonheur est plus fort sous la pluie". Ca pete, hein ?...

128. torpedo31200 - 24/11/22 12:54 - (en réponse à : marcel - post #125)
C' est une idée à la con qui ne fonctionne que sur les relais et commentaires sociaux. France2 te remercie...

127. torpedo31200 - 24/11/22 12:52 - (en réponse à : helmut perchu - post # 128)
Pas lus, mais me suis toujours méfié des livres dont les titres étaient des phrases.

126. helmut perchu - 24/11/22 11:55
Je n'ai jamais entendu parler des livres suivants, vous savez si ils valent le coup ? Certains titres me font un peu peur...
"Changer l'eau des fleurs" - Valérie Perrin
"Il est grand temps de rallumer les étoiles" - Virginie Grimaldi
"Kilomètre zéro" - Maud Ankaoua
"Les gens heureux lisent et boivent du café" - Agnès Martin Lugand
"Tout le bleu du ciel" - Melissa Da Costa

125. marcel - 24/11/22 11:44
Ah mais je ne m'attendais pas a un resultat different ! Et eux auraient du se dire qu'ils auraient surement un resultat comme ca. D'où le fait que je dise que c'était une idee a la con.

124. torpedo31200 - 24/11/22 11:00 - (en réponse à : marcel - post #116)
Tu t' attendais à quoi ?
Ca me semble normal que les plus vendus soient les plus cités. Surtout si il faut n' en choisir qu' un.

Sinon j' allais dire que La Bible n' est pas un livre car il n' y a pas d' auteur. Mais ça ne rentre pas dans la définition d' usage.

123. marcel - 24/11/22 10:41
juste un clin d’œil amusé a l’anticléricalisme de marcel
Ah merde, ca s'est vu ?...

122. pm - 24/11/22 05:25 - (en réponse à : Helmut)
La mienne non plus.



 


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