Que venez-vous de lire et qu'en avez-vous pensé (4)

Les 501 commentaires sont triés des plus récents aux plus anciens .



501. Gillix - 17/09/05 19:02
Enfin bon, cela donne l'occasion d'ouvrir un nouveau sujet ...

500. Gillix - 17/09/05 19:02
pardon, j'ma planté dans les balises html ...

499. Gillix - 17/09/05 19:01
L'affaire Margueritepar Bruno Heitz chez Le Seuil :


Voici enfin la suite des aventures du détective campagnard, cette fois aux prises avec... les impôts fonciers !

Oui, bon, d'accord ce n'est pas vraiment le sujet de l'album, mais cette façon qu'a Heitz de planter son histoire dans la réalité de Monsieur Tout-Le-Monde me fascine !

Et puis cette album est une perle, une vraie, une rare, une noire, ronde et parfaite! Cet album fourmille de clin d'oeil divers et variés, ancrant cette histoire dans la France des années cinquante. Nous pouvons y croiser un personnage célèbre et important pour notre passion commune. Et tout ceci sans compter les clins d'oeils aux comportements de certains "admirateurs"... Ce livre est une poèsie!

D'autre que moi pourrait vanter bien mieux la qualité du travail de Heitz sur la narration, telle que sa fluidité, par exemple, mais bon...

Je me contenterai de vous implorer de ne pas passer à côté de ce chef d'oeuvre!

C'est à vous de voir, d'accord, mais franchement, ne passez pas à côté !

498. herve - 17/09/05 15:25 - (en réponse à : Baruch)
oui, j'aurai dû écrire que la bible s'est inspirée de ce récit.

Merci d'avoir rectifié.

Amicalement

497. Baruch - 17/09/05 14:56 - (en réponse à : hervé)
Tout à fait d'accord avec toi, j'avais d'ailleurs envie d'en faire une petite chronique, tu m'as coupé l'herbe sous le pied. ;)

Par contre, je me permets d'apporter une rectification à ton propos. L'épopée de Gilgamesh n'est absolument pas inspirée de la Bible. C'est la plus vieille épopée connue à ce jour et l'un des plus vieux textes découverts. Rédigée sur des tablettes d'argile en écriture cunéiforme à partir de plusieurs récits sumériens, elle doit dater de la fin du 3ème millénaire avec JC, même si on n'a commencé à la rédiger qu'à partir du 2ème. On estime qu'elle aurait été mise en forme et rédigée par un auteur babylonien. Et il est justement intéressant de constater que dans ces récits a priori plus anciens que les récits bibliques, ou en tout cas rédigés sur des terres différentes, on retrouve certains "mythes" fondateurs tel que celui du déluge.

Voilà, désolé d'avoir ramené un peu ma science. ;)

496. ToFrA - 17/09/05 01:35
Merci herve, j'attendai un avis sur cette série depuis un moment... résultat, vais l'ach'ter...

495. herve - 16/09/05 23:30
Le sage - Gilgamesh T. 2

Que dire? superbe.
Tout est reussi ( le scénario, inspiré de la bible, les couleurs magnifiques, et puis le reste...)

Bref un conte philosophique à la Voltaire qui mérité le détour!!!

Achetez ce dyptique-

Note : 4,5/5

494. alban - 16/09/05 11:50 - (en réponse à : gillix)
non j'ai oublié : gags à 2 balles ... une mère de Sir Francis nympho, un Francis plus qu'obsédé et plus con que lui tu ne trouves pas ...

493. Coacho - 16/09/05 11:34
Tuniques Bleues 49
Ca va, ça va, je sais, c’est nul, bouuuuhh !
Mais je ne peux m’empêcher d’avoir de la tendresse pour ces deux héros qui ont bercé ma jeunesse… ^___^
Enfin, double histoire en une, et pas amenée de façon fantastique.
Restent de belles cases de Lambil tout de même… Hummpphhh…


Les fantômes blancs
Quelle jolie couverture… Glacée, vernie, sur fond jaune… Woaw !
Une histoire qui ramène Maxime sur l’île où son père a fait fortune, et qui emmène avec lui François, dont la vie sur cette même île n’était pas du même acabit.
Nostalgie, ennui, peurs, nouveau siècle et inventions, on revisite le début du siècle avec plaisir.
Puis quelques soudards parviennent à tromper l’ennui de François qui se met à voir un fantôme. Ces fantômes ne sont-ils pas ceux de son propre passé ?
Vraiment, j’ai beaucoup aimé cet album servi par le trait impeccable de Li-Ann et dont le fond de l’histoire est encore chargé de références. Mais Appollo est une référence, pour moi en tout cas.

492. Gillix - 16/09/05 10:36 - (en réponse à : alban)
à ce point là ?

491. alban - 16/09/05 10:31
Tigresse Blanche 2

aucun commentaire sur cette vague parodie des innommables et de blake et Mortimer ...

490. Tompouce - 16/09/05 10:00 - (en réponse à : à Bipbip)
Ouai et je ne te dirai pas ce qu'il a acheté ;o)

489. bib - 15/09/05 21:37 - (en réponse à : donc)
Clarke existe bel et bien !

488. Tompouce - 15/09/05 19:54
Luna Amalden, je l'ai trouvé pas mal dessiné. Mais le scénario est comment dire bof bof... Les personnes aveugles ont les sens beaucoup plus aiguisés que les nôtres donc m'étonnerais que Luna ne remarque pas qu'elle monte un étage supplémentaire et que dire des odeurs dans le nouvel appartement qui n'est pas le sien... Monsieur Lapière nous avait habitué à des scénarii beaucoup mieux goupillés!!!

PS C'est marrant que l'on parle de Clarke, je l'ai croisé justement tantôt à la Fnac!!!

487. marcel - 15/09/05 15:01 - (en réponse à : Pierre-Paul)
Mon impression etait globalement la meme et je confirme pour l'incoherence, ca m'avait choque aussi.

486. Pierre-Paul - 15/09/05 14:48
Pas nouveau nouveau mais zut !

Luna Amalden: Clarke & Lapière. Air Libre.

Bon, on la sent venir à des kilomètres l'issue de cette histoire mais je l'ai trouvée sympa et surtout j'ai été positivement surpris par le dessin de Clarke. C'est vrai qu'il doit encore revoir certaines attitudes de ses personnages, mais franchement je dirais que je préfère ce style là à son style "gros nez". Et Luna, quel superbe corps ! :o))) Très belles couleurs de Cerise, aussi. Bémol sur le scénario donc: outre qu'on s'attend très fort au dénouement, il y a un truc qui ne cloche pas (SPOILER): bon, Luna entre dans l'ascenseur et quelqu'un, le tueur, lui parle et l'emmène au mauvais étage. Bien, là ça colle, elle est aveugle. Mais comme le mec est en fait son beau-frère j'imagine très mal que, aveugle, elle ne reconnaisse pas sa voix, surtout qu'ils ont échangé plusieurs phrases. Bref, 3/5.

485. marcel - 15/09/05 09:39
Ben, sur cette case j'ai vu les Leturgie et Yann en bas a droite.... Uderzo sur la gauche (de memoire, hein)... Je me souviens pas.

484. Coacho - 15/09/05 09:25 - (en réponse à : Marcel)
Salopiot ! J'allais en parler ! ;o)
Obélix qui veut sa pillule de régime ! Wahahahahaha !
Et y'a un autre personnage célèbre de BD qui est caché dans l'album... Allez, je vous aide : sur une grande case avec une place, en bas à croite... ;o)

483. marcel - 15/09/05 09:16 - (en réponse à : dalexandre)
T'as vu Obelix ?... Ca m'a beaucoup fait rire.

482. dalexandre - 14/09/05 18:07
Spoon & White t.6: Bon, ben rien de spécial à dire. Très bon plaisir de lecture, surtout à retrouver les personnages caricaturés au fil des pages. Bon scénar de Yann avec des jeux de maux bien pourris, des références, une petite critique des multinationales et une intrigue comme toujours décousue mais agréable à suivre.

Le dessin de Léturgie est toujours aussi fun et les couleurs superbes.

Un bon moment, que demander de plus? Et la mise en bouche en fin d'album pour l'épisode à venir me fait déjà pleurer de rire.

481. Gillix - 14/09/05 16:26 - (en réponse à : Coacho)
Effectivement Coacho, tu as raison, c'est un TL fait par la librairie Expérience à Lyon, 34 pages supplémentaires et 2 sérico (une n/b, une 8 passages couleur) et encore quelques autres bricoles... 120 euros... pas envie de mettre ça dans un bouquin...

480. yannick - 14/09/05 14:14
Les colocataires T1 « Le quatrième passager » - Christopher & S. Runberg
Tiens, encore une bédé sur les tribulations quotidiennes d’un groupe d’individus : pourquoi pas d’autant plus que le graphisme et les personnages ont l’air sympa… Trois jeunes hommes cherchent une quatrième personne pour « colouer » leur appartement. C’est à partir de cette trame que l’on suit les (més)aventures amoureuses, professionnelles, familiales, humoristiques, etc… de ces quatre « héros ». Comme dans ce genre d’histoire, chacun d’entre nous pourra faire un parallèle avec sa propre vie et se rappeler des souvenirs. Pour ma part, je n’ai vraiment accroché à ce premier tome à cause du dénouement que je trouve irréaliste. J’ai eu l’impression que ces « gros coups » ont été mis pour faire avancer le scénario. Je n’ai pas vraiment été convaincu par l’adoption par les trois colocataires de ce quatrième personnage. Pareil pour les apparitions du père d’un des héros et de la mère de max’, tout cela m’a semblé téléphoner afin de faire rebondir cette histoire, il y a trop de paradoxes qui se rejoignent ! Je suis sûr que sans ce dénouement, cette bédé aurait été très sympathique et aurait gagné à être un « faux » one-shot. Les excès des jeunes dans la scène finale m’ont également rendu sceptique… Note finale : 3/5

479. Coacho - 14/09/05 14:04
Il est bien ton avis Baruch.
Pas encore acheté Ex-Abrupto mais j'ai entendu parler d'une version genre zarma luxe avec des pages en plus et plein de trucs pour mieux comprendre le bouquin à... 120 Euros... N'importe quoi...

478. marcel - 14/09/05 13:22 - (en réponse à : Bert)
Il me semblait que je t'avais promis mon avis sur Desperados...

Alors, voila, trois aventuriers de l'ouest en quete de vengeance. Sur les 4 premiers episodes, ils traquent un mysterieux assassin (et on voit comment ils se sont rencontres). Le 5e est isole.
L'idee de base est sympa, du western fantastique un peu gore par moment, assez sanglant meme, mais des scenars au final pas super originaux. Les personnages, par contre, sont tres bien campes, on a envie de les suivre dans les prochains volumes, malgre tout.
Les dessins de Cassaday sont un peu decevant par rapport a sa virtuosite actuelle mais on sent une emelioration en cours de route.

Bref, ca peut murir bien... ou patiner sur place.

477. marcel - 14/09/05 09:15 - (en réponse à : Baruch)
Merci, apres tant de pourrissage de sujet, de donner le premier vrai avis sur ce livre.
Pour ma part, je ne suis pas entre dedans. Du tout.

476. herve - 13/09/05 20:03 - (en réponse à : Baruch)
ça me donne presque envie de l'acheter!

j'avoue l'avoir longement feuilleté aujourd'hui mais j'attendais un avis éclairé sur ce livre.
Merci pour ton avis

475. Baruch - 13/09/05 19:19 - (en réponse à : Merci M. Larcenet)

Ex Abrupto - Manu Larcenet - Les Rêveurs

Il est des livres dans lesquels on ne sait pas très bien comment entrer, on ne sait pas très bien se situer ni comment avancer, encore moins comment suivre le chemin, et qui, pourtant, lorsqu'on parvient à en sortir, nous laisse cette impression étrange d'avoir apprécié, sans que l'on sache trop pourquoi. C'est le cas d'Ex Abrupto, de Manu Larcenet.

L’histoire est celle de ce cochon partagé entre trois mondes, celui de son intérieur ménager où repose un corps en souffrance dont il ne sait que faire et qui le terrorise, celui de l’art dans lequel il vit avec une joie évidente et dans lequel il s’épanouit, surtout lorsqu’il est reconnu, et celui d’une ville laborieuse aux hautes cheminées noires identiques jusqu’à leur fumée. Et de ces trois mondes, il en est au moins deux dont on ne peut ressortir que sali et meurtri. Et cette sortie s’apparente toujours plus à une évasion qu’à une libération.

Du premier monde que l’on découvre on sait que c’est un cosmos tout en angoisse, dans lequel on ne pénètre qu’à reculons et auquel on n’échappe pas vraiment, sauf à le détruire. Ce monde est d’ailleurs double, telle la caverne platonicienne : il y a ce que l’on voit ou devine, la souffrance, la douleur, l’impossible communication, la solitude face à l’autre, et ce que l’on ne voit pas et que l’on ne peut découvrir qu’au travers du rêve, le mal qui ronge, qui détruit les membres et empêche d’avancer, un mal incidieux qui, tout d’abord minuscule prend une place de plus en plus considérable, tant et si bien qu’on ne peut plus le détruire soi-même, et qu’il faut une aide extérieure qui l’enveloppe et le fasse disparaître. De ce monde, d’ailleurs, on ne peut commencer à en sortir qu’en s’évadant, il n’y a pas de remise de peine ou de libération. La sortie ne peut se faire que de soi-même et par soi-même.

On découvre alors un deuxième monde qui est lui-même libérateur. Monde lumineux, vivant, tout en contraste, aux larges perspectives où se déploient de multiples possibilités et où l’art peut donner sa pleine mesure. C’est aussi le lieu de la rencontre, de l’échange, du partage, de l’amitié, mais aussi du jugement, de la reconnaissance ou du renoncement. Car c’est le lieu de l’exposition. Celui où l’on met sa personnalité, au travers d’un média, en avant. Il se fait que certains aiment, d’autres n’aiment pas. Et lorsqu’on sort du premier monde, il y a toujours cette angoisse d’y replonger. Alors l’amour et la reconnaissance sont nécessaires – et donc à double tranchant. C’est aussi un monde assez mystérieux, où les personnages ne se dévoilent pas au premier abord et peuvent rester dans l’ombre un moment, avant d’apparaître au brusque détour d’un réveil, comme ce robot à la grande timidité qui se découvre une fibre artistique véritable.

Enfin ce troisième monde, technique, cosmopolite mais sombre, impersonnel, contraignant, immuable, qu’on ne peut contourner, réduisant les personnes à leur seule fonction sociale, où seules les règles comptent et ne doivent pas être dépassées sous risque de sanctions violentes et définitives. Ici toute possibilité de déviation est subversive, seul compte le rendement et la production. Dévier ne serait-ce qu’un peu, c’est déjà ne plus lui appartenir et donc être voué à la destruction. Se révolter contre les règles et leur application, c’est aussi se retrouver condamné à l’exclusion. Il est même impensable de vouloir le modifier, de lui vouloir lui donner d’autres couleurs ou d’autres formes, sous peine des mêmes sanctions. Et pourtant, c’est un monde dans lequel on est aussi reconnu, dans lequel il faut trouver sa place, sous peine d’être, une fois de plus, confronté à la solitude et donc à l’angoisse. De celui-ci aussi on ne peut sortir que par soi-même.

Et si ces trois mondes se croisent, s’il faut sans cesse les traverser, jamais ils ne se chevauchent, jamais ils en se retrouvent. Sans être tout à fait hermétiques, puisqu’il est possible d’apporter dans l’un ce que l’on a trouvé dans un autre, ceux-ci sont si hétérogènes, qu’il est impossible de vivre dans la conjonction de leur nature. Il faut donc en choisir un et ce choix ne peut se faire que dans le déchirement et l’abandon, et donc dans la violence. Déchirement de soi et abandon de soi qui procède de la violence de l’autre et celle faite à soi-même. Mais pour mieux se trouver.

Sans doute peut-on dire donc que c’est dans la réunion de ces trois mondes que se construit celui de Manu Larcenet, monde qu’il nous donne à visiter, sans concessions, un peu comme il vient. Plus proche de l’essai que de la bande dessinée à proprement parler, servi par un trait nerveux, Ex Abrupto est son ouvrage le plus personnel. Si dans les précédents chez le même éditeur il nous livrait des bouts de vie parfois difficiles, celui-ci nous propose, comme dans une confidence intime de nous livrer ce qu’il y a peut-être de plus profond chez lui. S’il dérange, c’est peut-être alors parce qu’il est parfois presque à la limite de l’impudeur ou de l’indécence. Mais si on l’apprécie, c’est aussi parce qu’il fait partie de ces livres auxquels le lecteur, parce qu’il faut y effectuer une plongée nécessaire, apporte tout autant à la construction que l’auteur.

474. Manu Temj - 13/09/05 13:17
Dans la Secte : Un témoignage intéressant qui se lit sans réelle fascination ni empathie. Le choix d'un dessin très "peyraudien" donne à l'ensemble une grande facilité et fluidité de lecture, mais aussi un côté sitcom branché dont on pourra soit considérer qu'il nuit au témoignage en allégeant le récit, soit au contraire penser qu'il le rend encore plus terrible en banalisant la présence de la secte et sa capacité à happer n'importe qui. Je suis plutôt du premier avis, le livre manque un peu de force. Il est résulte une lecture intéressante d'un point de vue documentaire, mais pas un album marquant.

473. helmut perchu - 13/09/05 13:01
Non, non, non - Lewis Trondheim - L'association - coll. Patte de mouche
L'histoire sans paroles écrites (les paroles sont dessinées dans les phylactères) d'un petit bonhomme qui "dit" toujours non, non, non mais qui au final n'a jamais trop le choix de ses actes. Sympa et rigolo.

Diablotus - Lewis Trondheim - L'association - coll. Patte de mouche
Les aventures muettes de Diablotus, de squelette, de spectres et autres personnages "mort(el)s(?)". Mouaif bof, pas convaincu...

Nous sommes tous morts - Coudray et Trondheim - L'association - coll. Patte de mouche
Une longue discussion entre la mort et un petit personnage ayant la gueule d'une araignée. Les dessins de Trondheim servent de support aux trés bon textes de Coudray mais je ne suis pas convaincu par leur utilité.

472. ratafiole - 13/09/05 12:21
Le petit bleu de la côte ouest m'a déçu. le gros point noir est le découpage vraiment pas terrible des scènes d'action.

471. Pierre-Paul - 11/09/05 14:40
Le Petit Bleu de la Côte Ouest, Tardi & Manchette:
Rhhaaaa ! Tardi !!! Ceux qui me connaissent savent que je lui voue un véritable culte ! Hé bien ce nouvel opus confirme mon impression que cet auteur est un véritable génie de la mise en image de récits policiers... Perso les récitatifs - s'ils sont plutôt rares chez tardi - ne m'ont en rien dérangés, ils ont plutôt contribué à créer l'ambiance noire de ce récit. J'avoue n'avoir jamais lu de romans de Manchette et ne saurais dire si c'est fidèle, mais j'ai beaucoup aimé le travail de la psychologie du personnage, et la déchéance brutale de cet homme d'une trentaine d'années, plutôt genre petit bourgeois rangé, a été remarquablement décrite et est 100% crédible. Son retour à la "civilisation" et les séquelles de ces longs mois passés dans ce qui est pour lui une autre vie est lui aussi remarquablement rendu par Tardi.
Que dire de plus, si ce n'est que j'adore ? 5/5

470. ratafiole - 11/09/05 10:59
je suivrai ton conseil, Coacho, mais pas tout de suite, là c'est la rentrée, il y a plein de nouveautées et j'ai des achats prioritaires, genre L'affaire marguerite de Bruno Heitz et le Manchette/tardi.

469. Gillix - 11/09/05 00:44
C'était le bonheur de Blutch chez Futuropolis :

D'emblée, je vous préviens de ne pas vous fiez à ma notation, pour les raisons que je vais tenter de vous expliquer. Voilà :

J'aime le travail de Blutch, et c'est relativement fébrilement que j'attendai sa nouvelle livraison, qui plus est chez Futuropolis "nouvelle époque". J'ai aimé Mitchum, adoré Péplum, Blotch, Mish Mash, etc...

Et bien je dois dire que ce coup-ci. il me laisse pantois, perplexe. Que penser de cet album ? Franchement, je ne sais pas!

Par moment, il m'a envouté, avec son trait si caractéristique, son sens si particulier de conteur en peu d'images. A d'autres moments, je me suis demandé pourquoi je continuai la lecture!

Le livre n'a pas de fil conducteur évident (j'en devine bien un caché dérrière tout ça, mais bon). De temps à autre une phrase, un citation ou un dialogue se présente seul sur une page, parfois en rapport avec les images, d'autres fois non (enfin, il me semble).

Blutch n'avat jamais réussi à me larguer dans "Mitchum", mais là, il a réussi, et plus d'une fois! Alors, oui, il fait un essai intéressant sur ces moments fugaces d'une journée qui ont été le bonheur. Le bonheur d'être amoureux, comme celui d'être triste, mélancolique, empoisonnant... Mais pour aller où ?

D'ailleurs, avons-nous vraiment besoin d'aller quelque part avec ce livre ?

A vous de voire ...

468. Gillix - 10/09/05 23:21
Baobab #1 d'Igort chez Coconino Press :

Voilà donc le second volume de la collection "Ignatz" de chez Coconino... pourtant le 4ème est paru il y a quelques mois déjà ("Interiorae"), sans compter "Les innocents" de Gipi... Etrange ordre de publication... Enfin bref!

Ces errements de publications sont juste dommageable pour nous, au vu de la qualité de la collection jusque là. Et cet opus ne déroge pas à la règle qualitative!

Igort nous livre ici une histoire dont on a, une fois le livre fini, une irrépressible envie de connaître la suite. Comme quoi, certains auteurs européens ont un sacré talent de feuilltoniste, l'auteur en fait partie!

Dans ce premier chapitre, nous faisons simplement connaissance avec les différents protagonistes, et nous ne pouvons que supposer les imbrications de l'histoire. Le scénario global est soigné, bien construit, et nous laisse sur une série de "cliffhanger" à la fin... mais des cliffhanger à la Igort ! Les mystères pour lesquels nous (comprendre "je) attendons des réponses ne sont que des péripéties de la vie de tous les jours, et pourtant...

Question dessin, il est toujours aussi magnifique, l'impression soignée en bichromie (dans des teintes proches de "5 est le numéro parfait") permet de mettre en valeur l'impeccable travail en lavis. Les ambiances sont convaincantes, prenantes. Lorsqu'il pleut, nous sommes mouillés, en Afrique le ciel est bleu et en Amérique du Sud la chaleur tellement écrasante qu'elle nous fait transpiré...

Donc voilà un livre que je vous recommande chaudement, mais de toute façon... c'est à vous de voir!

467. Annab. - 09/09/05 17:35
Une mansarde à Paris de Sergio Melià

« Marcos et Gloria se rencontrent à paris après s’être perdus de vue depuis plusieurs années, mais sans jamais avoir cessé de penser l’un à l’autre… »
Il y a des jours où j’ai envie d’être un peu fleur bleue et de faire la midinette… et ça fait du bien.

Thème de ce one shot récurant tant au cinéma qu’en littérature, récit simple, pas de rebondissement de dernière minute, histoire connue presque d’avance. Bref, aucune surprise à la lecture.
Et pourtant, cette histoire qui à première vue semble commune et banale, renferme une richesse : son illustration, sa colorisation et sa narration. Dès le titre nous sommes dans l'ambiance de amour-là. Atmosphère des polards des années 50 semblant avoir inspiré l’auteur (même s’il n’y a pas vraiment de références temporelles), couleurs peu ordinaires, dessins tout en rondeurs, histoire quelque peu naïve et sans prétention.
Tout cela fait de ce one shot une petite parenthèse à laquelle certains seront plus sensibles que d’autres.
En résumé, j'ai passé un agréable moment de lecture.
Note : originale et sympathique pagination.

466. Manu Temj - 09/09/05 17:17
Le Petit Bleu de la Côte Ouest : Un très bon Manchette adapté par Tardi, ça ne peut pas faire un mauvais album. C’est donc du bon, du bien ficelé, du bien parigot, avec du marcel tâché, de la clope au bec et des bastos dans le buffet. Les puristes regretteront la présence un peu étouffante parfois des récitatifs descriptifs (certaines pages tiennent plus du roman illustré que de la BD), mais ils contribuent à poser l’ambiance. Un gros mauvais point en revanche à l’éditeur, qui nous propose un papier glacé trop fin et un rien poisseux (genre presse mensuelle) et qui a semble-t-il bâclé le travail sur les planches : on voit encore les traces de gomme et les retouches en blanc sur pas mal de cases. Un peu juste pour tenir la date de sortie en librairie ?

Baruch : J’ai seulement feuilleté et lu à la volée quelques planches de l’album de Blutch. Je dois bien avouer que l’une d’entre elles au moins m’a pas mal touché (deux parents tentant d’expliquer à leur gamin de 4-5 ans qu’ils allaient se séparer). J’ai trouvé le gamin rendu avec une justesse et une sensibilité folle (j’ai une fille 4 an). De la grande bande dessinée ! Mais je reviendrai donner un avis après une lecture complète.

465. Baruch - 09/09/05 15:49
C'était le bonheur - Blutch - Futuropolis

Eh ben je suis comme Vieto, hermétique. J'ai pas compris. Une série de strips sur l'enfance, en tout cas sur la jeunesse. Mais je n'ai été touché par rien. Si quelqu'un a jeté un oeil, peut-il me dire ce que j'ai raté ?

464. Coacho - 09/09/05 12:20 - (en réponse à : ratafiole)
Essaye "L'Enclave" ou "Qui a tué lidiot ?" pour lire un autre Dumontheuil.
Graphiquement plus riche, avec des couleurs plus vivantes, c'est aussi une façon de pénétrer l'univers farfelu de cet auteur qui effectivement perd son lecteur dans des pistes qui n'en sont pas.
Ne reste pas sur ce sentiment mitigé du "Roi Cassé" pour lequel tu soulignes fort justement des imperfections.

463. ratafiole - 09/09/05 12:04
le roi cassé j'ai eu du mal à rentrer dedans. c'était mon premier Dumontheuil. je suis resté un peu étranger à ce délire, malgré ses indéniables qualités. l'histoire part dans tous les sens, comme un rêve, mais un rêve qui manque de cohérence. Et rêve ou pas, on ne s'explique pas vraiment l'épisode souterrain des gueules cassées. le type au masque à gaz, le roi cassé qui donne son titre à l'album, tous disparaissent brutalement, et si Virjusse ne fait que rêver avant de trépasser, rien dans son vécu ne prépare cet épisode (si tous les poilus ont dû en voir des gueules cassées, encore fallait-il confronter le protagoniste à cette réalité).

462. Coacho - 09/09/05 11:23
La petite famille 1 – Pépé - Loïc Dauvillier & Marc Lizano – Carabas

Un petit peu de lecture jeunesse ne fait parfois pas de mal.
Je viens de finir les cartoonesques aventures de Nävis dans son tome 2 mais il s’agit d’un tout autre genre que nous propose ces 2 prolifiques auteurs.
Loic Dauvillier nous propose de retourner à la campagne, à la ferme des grand-parents…
En 32 pages, nous allons traverser une gamme d’émotions que nous avions peut-être oubliées depuis que nous sommes adultes, mais pas seulement.
Il y aura aussi des couleurs, des sentiments, des odeurs même.
Un tour d’horizon de ces sensations qui ont un jour touché chacun d’entre nous…
La joie du grand air et des espaces verts de la campagne, les odeurs particulières du fumier, du poulailler, de l’herbe humide, des fleurs, du bois de la table de la cuisine, de la cuisine de la mamie, du son du poste de télé…
Des siestes imposées alors que seule la volonté de découvrir ce monde nouveau nous anime…
Quelques peurs aussi, comme celle qu’inspire ce papy bougon, ours, qui, engoncé dans ses habitudes de vieillard, a en fait plus peur de ses petits-enfants qu’il n’en inspire lui-même…
Un attachement fort qui le rendrait si malheureux au départ de ses têtes blondes adorées…
Mais comme toute peur, pour peu que l’on veuille l’affronter, elle trouve son pendant dans un sentiment inverse proche du bonheur. Ici, c’est celui de découvrir un papy rieur, enjoué, énigmatique, fascinant… Une idole de notre jeunesse quoi ! Une partie de pêche, deux vers de terre, et voilà un moment magique de plus à ramener de ses vacances…
Que serait cette histoire sans le trait de Marc Lizano ?
Cet auteur talentueux place les ambiances idéalement pour renforcer l’histoire et tout ce qui en transpire de façon sous-entendue.
Il a fait le choix de personnages aux têtes exagérément grandes mais sans que ça gêne aucunement la lecture. Un style qui pourrait devenir rapidement une référence et un signe de reconnaissance de son graphisme si particulier.
Les albums orientés jeunesse ont de beaux jours devant eux quand on voit des albums de cette qualité, ou comme ceux de Sandrine Revel. Je fais allusion de manière peu innocente à cette superbe demoiselle car il m’a semblé, mais peut-être suis-je le seul à avoir perçu ça comme ça, que la page 7 comporte un clin d’œil aux personnages fétiches de la talentueuse bordelaise (dans la famille Diablo, je voudrais … Juliette »). Me trompe-je ?
Peu importe en fait… La magie opère… Et quand on sait que je n’ai jamais eu de grand-parents à la campagne, ou ça prouve que mon avis est fantasmé (mais pas tant parce que j’en ai connu quand même des vacances à la campagne !), ou bien que c’est vraiment touchant… Je vous laisse seuls juges… ;o)



La petite famille 2 – Biquet - Loïc Dauvillier & Marc Lizano – Carabas

La suite des histoires de cette petite famille se déroule toujours à la ferme.
Nous sommes toujours dans un registre nostalgique qui fonctionne… Amour, découverte, adoration, les yeux plein d’étoiles…
Mais aussi la prise de conscience de l’existence de la fragilité, de la responsabilité, de la culpabilité, , de la mort même…
Cette histoire lève le voile sur la jeunesse de Papy qui était affublé du délicat sobriquet de « Biquet »… Avec une séquence rétro de projection de film super 8 (et son fameux clac clac clac quand la bobine se déroulait), on découvre le formidable jeune homme qu’il était.
On continue l’exploration de ces choses qui fleurent bon à l’évocation de jeux comme le Nain Jaune, ou aux bonnes tartines de confiture qui dégoulinent.
Une fois encore, ça fait mouche, ça touche, et avant la fin de l’envoi !
L’envoi, ou coup d’envoi, tiens ! Loic Duvillier aime le football, celui de la même époque, du « Mundial », qui laisse présager de bonnes choses… ;o)
En tout cas, cette justesse ton est encore très agréable à lire et avec toujours un dessin magnifique.
Nous aurons droit à un 3° et dernier tome, et nul doute qu’il sera du même acabit.


Le Roi cassé – Dumontheuil - Casterman

Comment égratigner un auteur que l’on aime ?
En le déresponsabilisant un peu ?
Oui, sûrement un peu comme ça…
Donc, déresponsabilisons le tout de suite.
Mais où sont donc ces magnifiques couleurs directes dont il avait l’habitude de nous gratifier ? Hein ? Où sont-elles ?
Nous voilà aujourd’hui devant des planches bien fades, uniformes, presque ternes, qui contrastent avec le chatoiement habituel des albums de Dumontheuil.
Ce n’est pas de sa faute ? Le coloriste a fait ce qu’il pouvait ?
Oui… Bref, passons…
Parce que l’histoire, quant à elle, est bien issue de l’imaginaire fertile du Domontheuil que l’on aime et que l’on admire.
Sur 96 pages d’un bel album copieux, il nous balade dans une histoire abracadabrantesque sur l’issue de la Première Guerre Mondiale qui proviendrait d’un pacte signé par la Mort elle-même écœurée de toute cette boucherie.
Sur cette idée de base, Dumontheuil va passer au crible les travers de l’être humain en les rendant toujours plus absurdes comme il sait si bien le faire.
Fable humaniste, critique pamphlétaire de la société, délire artistique, quoi qu’il en soit, Dumontheuil nous promène au gré de ses envies par son trait si particulier.
Si on a aimé L’Enclave, Qui a tué l’idiot ? ou bien encore son dyptique La Femme Floue, on sera peut-être plus critique à l’égard de cette histoire personnelle.
Cependant, ça reste un album de très grande qualité et, alors que je m’apprêtais à ne mettre que 3 étoiles à cause de ces maudites couleurs, j’en mettrai finalement 4 parce que cet auteur reste un ovni qui me fascine dans le panorama de la production dessinée.

461. yannick - 09/09/05 10:55
La compagnie des glaces T6 « Yeuse » - Jotim
Terrible ! Tel a été ma réaction après avoir lu ce nouveau tome… ce réflexe m’est venu en souvenir des 3 premiers albums de cette série dans lesquels le graphisme n’était pas à la hauteur des espérances de nombreux lecteurs/fans de cette saga. « Yeuse » est tout simplement le meilleur album de « la compagnie des glaces » à ce jour… je sais, ça fait au moins 3 tomes que je le dis mais j’avoue que je suis plus en plus admiratif des progrès au niveau du dessin et de la mise en page réalisés par l’équipe « Jotim ». La narration est de plus en plus fluide, la mise en page est plus aérée et se révèle très agréable à contempler. Le scénario a beaucoup évolué lui-aussi, la série devient de plus en plus émouvante au niveau de l’histoire mais aussi par la présence de scènes sans dialogue. Ces dernières contribuent beaucoup à montrer la détresse de Lien Rag à la recherche de Jdrou. Les scènes de carnage, de violence et les cauchemars du héros m’ont ému, difficile de rester insensible à ça ! La mise en couleurs a énormément évoluée elle-aussi et devient de plus en plus adéquate au récit : fini les effets « photoshops » pleins la vue, les tons employés renforcent l’ambiance sale et froide dans laquelle notre héros traverse sa détresse. J’ai vraiment adoré ce tome ! Rien à redire, j’ai senti que l’équipe Jotim était désormais parfaitement rodée. Je sens que la refonte des deux premiers tomes va être frappante en espérant que les auteurs trouvent une parade pour décondenser leurs scénarii. Très encourageant !
Note finale : 4/5

460. yannick - 09/09/05 09:35
Golden city T6 « Jessica » - Pecqueur & Malfin
Bien que cette série soit très divertissante, je suis soulagé que ce premier cycle soit enfin terminé (il aura fallu tout de même 6 tomes !). Cet album répond parfaitement a mes attentes pour un tome de fin. La plupart des énigmes sont enfin résolues, des révélations plus ou moins surprenantes apparaissent. L’identité du chacal est révélée et j’avoue que je ne m’attendais pas à ça ! Les séquences d’action sont très présentes dans « Jessica », elles sont plus ou moins pertinentes mais contribuent grandement au succès de la série car elles sont très réussies. Grâce au style de Malfin, à une mise en couleurs aux teints bleuâtres et jaunâtres, « Golden city » possède ce côté qui rend cette série vite identifiable. « Golden city » est finalement une série très dépaysante dont j’aurai toujours du plaisir à la relire. Notre finale : 3,5/5

459. torpedo31200 - 08/09/05 19:36 - (en réponse à : Vieto)
Pareil, mais ça passe un peu mieux en bouquins "séparés"... Et d' une manière générale, je préfère Blutch sur des formats très courts (Mish Mash, Total Jazz).

458. Vieto - 08/09/05 19:29
Mitchum de Blutch.
Au risque de passer pour un béotien aux yeux d'estimables BDParadisiens (dont Maravilla), je suis au regret de dire que j'ai trouvé cet ouvrage totalement imbitable.
C'est pire que Jimmy Corrigan (que j'ai du lire en 10 fois sans prendre aucun plaisir autre que de constater que c'est beau) : ce genre d'ouvrage m'est absolument hermétique.

457. yannick - 08/09/05 14:13
Carême T2 « Cauchemars » – Bec & Mottura - Les humanoïdes associés
Magnifique ! Émouvant ! Quelle beauté ! Quelle maîtrise ! Des superlatifs me manquent encore pour désigner ce deuxième tome de Carême. Cet album est aussi magnifique que le premier tome sinon meilleur ! Ce qui m’a frappé dans cet album, ce sont les nombreuses séquences sans parole. Elles sont particulièrement réussies, le dessinateur a arrivé à me transmettre des émotions par le seul jeu des expressions et de l’excellente maîtrise du découpage. Je tire aussi mon chapeau au scénariste qui, à travers son histoire, se permet de satiriser avec souplesse notre société parfois avec beaucoup d’humour (passages dans l’ascenseur), d’ironie (les assurances et l’administration) ou de sévérité (la haute bourgeoisie et les comportements paranoïaques suite aux attentats). Avec ce tome, le thème de la générosité apparaît avec toujours en toile de fond l’amitié qui relie désormais durablement nos deux héros. Le rythme de l’histoire se ralentit par rapport au premier tome mais cela ne m’a pas dérangé étant donné le bonheur que j’ai ressenti devant ces scènes muettes. J’ai noté que le chien de Aimé prend de plus en plus de place dans le scénario… il en est de même aussi le côté fantastique du récit. Le dessin est de Mottura est toujours aussi agréable à regarder, la mise en couleurs baroque apporte une ambiance à la fois étrange et féerique au récit. Le deuxième tome m’est apparu donc comme la confirmation de la naissance d’une grande série : je le souhaite vivement !
Note finale : 5/5

456. marcel - 08/09/05 14:03
Merci dalexandre. Je vais tout doucement completer la serie principale et je me laisserai peut-etre tenter...

455. herve - 08/09/05 09:02
les TB #49

=> c'est moi ou j'ai l'impression qur Cauvin n'a pas été assez inspiré pour 48 pages ?
j'ai eu l'impression de lire deux mini récits dans cet album!!
bref, très moyen

note : 2,5/5

454. dalexandre - 07/09/05 18:09 - (en réponse à : pour marcel... avec du r'tard)
sorry de revenir sur le sujet stryges mais j'ai envie de défendre cet univers un max.

Donc, pour marcel, je peux dire que les spin-off du "chant des stryges" sont pour moi indispensables, en tous cas bien plus intéressants que certains autres spin-off en bd. Corbeyran relie le tout de manière très intéressante dans le tome 8 des stryges et c'est là que l'on se rend compte que, loin de se disperser, les intrigues des trois séries s'avèrent vraiment complémentaires.

Quant aux critiques du dessin de Guérineau (dans le dernier tome) postées sur ce forum, elles me semblent infondées. La faute incombe à ce *#¤=))-$ de coloriste qui devrait sérieusement retirer ses lunettes 3D à filtre rouge et vert avant de se mettre au boulot!! Franchement, il m'a gâché mon plaisir ce *censuré*...

453. bert74 - 07/09/05 17:28

452. nemOrtel - 07/09/05 17:26
En fait en Bretagne c'était plutôt des corsaires, au service du Roi donc.



 


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