Ruppert & Mulot & succursale.org

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25. Lien Rag - 09/05/23 12:20
Mais justement, une infraction pénale (et un crime encore moins) ne peut pas être un ressenti...
(ou alors on entre dans une autre société, ce qui encore une fois pourrait être exploré de façon très intéressante par la BD - ou le roman)

Une autre idée de BD (qui devrait plaire à Hervé) serait que pour remédier au problème fondamental du viol, que c'est parole contre parole alors qu'en matière judiciaire (et pour de très bonnes raisons) "testis unus, testis nullus" la loi interdise d'avoir une activité sexuelle sans témoin...
(témoin éventuellement participant, pour faire plaisir à Hervé)

24. thierry - 09/05/23 10:16
en fait, Coluche a parfaitement résumé le problème en une phrase dans un sketch:
"Et puis je vous ferais remarquer que violer c'est quand on veut pas. Moi je voulais, moi"
si l'aggresseur estime qu'il n'a rien fait de mal, c'est pratiquement impossible pour la victime de faire reconnaître le viol. Alors que c'est quand même la mieux placée pour savoir ce qu'elle a subi. Le viol étant dans la majorité des cas le fait d'un homme, cela revient à donner le contrôle du corps de l'autre à l'homme.
L'argument du chantage au viol reste quand même à démontrer. Cela reste un renversement de la victimisation. On agite beaucoup ce spectre, avec des conseils hallucinants comme "je n'ose pas prendre l'ascenseur seul avec une femme". Mais, dans la réalité, ce qu'on voit surtout, ce sont des aggresseurs qui se déclarent innocents parce que les faits sont prescrits.

23. froggy - 09/05/23 00:43 - (en réponse à : Thierry)
Je suis tellement ignare en matiere de pratiques S&M que je n'avais pas pense a ca. Tu as entierement raison, si la personen qui veut subir des sevices change d'avis meme au bout de 5 minutes et que son partenaire continue, cela devient un viol. Mais la, la charge de la preuve devient malheureusement tres difficile pour la victime ainsi que le demontre la jurisprudence que tu mentionnes.

22. heijingling - 08/05/23 16:16
Médiapart a clairement décidé qu'il était temps de faire le ménage dans le milieu de la BD, et puisque l'affaire Vivès n'a rien donné, la responsable du service politique (pas culturel ni social) a mené une longue enquête après que la procédure contre Ruppert soit classée sans suite, "s’attendant sans doute à ce que l’accumulation des témoignages puisse faire en sorte que l’affaire soit réinstruite" comme dit Pasamonik sur Actuabd. Résultat, un long article (faut justifier les mois d'enquête) décrivant en détail la vie sexuelle de Ruppert, aucun viol caractérisé ne ressort des témoignages, plutôt des cas limites comme dans l'affaire Assange, politique aussi.
Médiapart, qui depuis toujours rêve de devenir le Washington Post français et de révéler un Watergate, devient de plus en plus pathétique.

21. thierry - 08/05/23 12:15
Je ne suis pas tres au faite des pratiques S&M mais j'ai cru comprendre qu'une partie du plaisir ressenti vient du consentement des participants. Et puis, il y a toujours le mot de passe ou la personne qui subit les traitements prononce lorsqu'il faut arreter.
c'est en théorie, et si le dominateur ne respecte pas le mot de passe, cela devient du viol. C'est la base même du consentement, dans tous les cas. A tout moment, l'un des partenaires a le droit de changer d'avis et mettre un terme au rapport. Ce n'est pas parce qu'elle était d'accord il y a 5 minutes qu'elle n'a pas le droit de changer d'avis.
Et quand il s'agit de SM, il y a aussi une vision très coincée et ignorante de la réalité. Il y avait eu le cas d'une femme, adepte du SM en mode soumise, qui a porté plainte pour viol pour une séance qui a mal tourné. Le juge l'avait débouté parce qu'étant soumise dans le rapport, elle consentait implicitement.

20. heijingling - 08/05/23 07:56
-"Je ne sais pas d'où ActuaBD sort cette affirmation ?"

Moi non plus, et j'aimerais bien le savoir en lisant cette interview, mais je ne puis la lire, n'étant pas (dieu m'en garde) abonné à Médiapart, pourrais-tu la copier ici, ou m'indiquer un lien accessible ?

19. Lien Rag - 08/05/23 01:43
l’article est assorti d’une interview d’un historien, Frédéric Chauvaud, à qui Médiapart pose la question de savoir si la lecture de la bande dessinée est responsable de cette situation.

Je ne sais pas d'où ActuaBD sort cette affirmation ?
L'interview de Frédéric Chauvaud est plutôt pas mal, portant sur l'imaginaire sexiste de la BD grand public, ses causes et son évolution, notamment avec la féminisation de la profession.


Et pour le reste, l'article sur Ruppert montre quelqu'un qui semble effectivement assez peu respectueux des jeunes femmes qu'il entreprend, mais le journaliste confond assez largement ce qui pourrait être illégal (consentement non respecté, mais dans un cadre où on peut l'imaginer présumé) et ce qui est (ou lui paraît) immoral.
Pas seulement immoral au sens de père-la-pudeur mais aussi simplement au sens d'éviter de faire du mal à autrui, mais bon si faire souffrir ses conquêtes était illégal, on serait dans un autre type de société¹...



¹ Cela peut faire un bon sujet pour une BD d'ailleurs que d'imaginer une telle société, surtout si ce n'est pas traité de manière simpliste.

18. froggy - 08/05/23 00:01
Inaya, l’une des deux plaignantes Inaya*, qui a déposé plainte pour viol – l’enquête a été classée sans suite en août 2022 –, a quant à elle rencontré Florent Ruppert à l’automne 2015. À l’époque, la jeune femme a 20 ans. Elle commence à découvrir sa sexualité. Elle dit aimer fréquenter cet homme plus expérimenté – il a alors 36 ans –, qui lui ouvre de nouvelles perspectives. Quand il lui propose de tester le sadomasochisme, un soir de novembre, elle acquiesce sans trop savoir de quoi il s’agit.

« Moi, j’avais pensé que le SM [sadomasochisme – ndlr] ça allait être quelques griffures, ce genre de choses, mais jamais ce qui allait se passer », raconte-t-elle aux enquêteurs sept ans plus tard. Selon le récit d’Inaya, l’auteur l’aurait suspendue avec des cordes à un crochet du plafond, alors qu’elle avait les yeux bandés. « C’est lui qui me manipulait pour me faire prendre les positions qu’il voulait, j’étais un peu comme son pantin », dit-elle sur procès-verbal, avant d’ajouter : « J’avais l’impression d’être une poupée gonflable. »

Le dossier judiciaire consulté par Mediapart contient une description détaillée de la perquisition du 20 juin 2022, ainsi que de nombreuses photos, sur lesquelles on aperçoit une collection de sextoys, de cravaches et de fouets, de menottes, mais aussi de multiples cordages et harnais. Selon le procès-verbal de la perquisition, les enquêteurs ont aussi découvert une pièce avec « un ensemble de cordes et de mousquetons accrochés en plusieurs endroits du plafond ».


En lisant cela, je me demande comment elle a pu se retrouver suspendue au plafond toute attachee sans qu'elle ne soit consentante. Ou alors, il l'avait droguee prealablement et s'est retrouvee ainsi dans cette tres inconfortable position telle Yoko Tsuno et Ingrid dans L'orgue du diable qui se retrouvent toutes les deux dans une cage de fer dans la grotte geante abritant l'instrument demoniaque. La, s'arrete la comparaison.

Je ne suis pas tres au faite des pratiques S&M mais j'ai cru comprendre qu'une partie du plaisir ressenti vient du consentement des participants. Et puis, il y a toujours le mot de passe ou la personne qui subit les traitements prononce lorsqu'il faut arreter. Si vous voulez en savoir plus, je vous recommande le tres interessant film de Barbet Schroeder sur la question, Maitresse avec Bulle Ogier et Gerard Depardieu ou on voit que certaines scenes ne sont pas simulees du tout. Il est evident que ce n'est pas pour tout le monde.

Apres le passage mentionne par Philippe et celui-ci, j'ai bien l'impression que les filles que Ruppert choisissaient ont des QI qui voisinent le 0 absolu. Ce qui rend les preuves de leurs histoires bien difficiles a etablir, c'est leurs paroles contre la sienne. Selon ces articles, la presomption d'innocence joue en sa faveur.

Quant aux accessoires trouvees par la police durant la perquisition chez lui, les sextoys et menottes sont peut etre de la documentation pour une BD susceptible de plaire a Herve (LOL), le harnais et le fouet seraient pour sa pratique assidue de l'equitation, Ruppert aimant beaucoup monter de jolies pouliches; quant aux cordes et mousquetons, il fait peut etre de l'escalade en montagne, il aimerait bien grimper les Grances Voraces, euh, je veux dire les Grandes Jorasses durant ses vacances alpines.

17. pm - 07/05/23 11:55
Des années après, elle raconte que l’auteur de bande dessinée aurait soudainement décidé de prendre sa main pour la poser « sur son sexe » dénudé. « J’ai été hyper choquée, je n’ai pas réagi, se souvient-elle. Je me suis dit que j’allais juste oublier ce qui venait de se passer. » Interrogé sur ce témoignage, Florent Ruppert affirme n’en avoir « aucun souvenir ». « Je ne suis pas coutumier de tels comportements », assure-t-il.

Plus tard, au cours de cette même soirée, Leila indique avoir aperçu l’auteur « rouler des pelles » à une autre fille et s’être dit : « Ça sent le mec libertin. » Elle ne s’en soucie guère plus. Alors quand il lui propose de jouer les prolongations dans un bar, elle accepte volontiers de le suivre. Elle est rarement à Paris, elle veut faire la fête. Au petit matin, elle ne tient plus franchement debout. Selon le récit de Leila, Florent Ruppert lui aurait alors proposé de l’accueillir à l’atelier, afin qu’elle se repose.

Une fois sur place, la jeune femme raconte que l’auteur se serait déshabillé et lui aurait demandé une fellation. Face à son refus qu’elle dit répété, il l’aurait ensuite « immobilisée » en posant un genou sur chacune de ses épaules, avant de rapprocher son sexe de son visage. « Je ne voulais même pas que mes lèvres le touchent tellement il me dégoûtait », rapporte-t-elle, ajoutant l’avoir alors mordu, avant de recevoir une « bifle » – contraction des mots « bite » et « gifle ».


Pour moi, si les faits sont avérés, il s’agit de comportements inexcusables…par les deux parties. Inexcusable de la part de Ruppert, évidemment, pénalement, mais la fille est au minimum complètement conne. Le mec lui met sa main sur son sexe dénudé, elle est hyper choquée, ce qui ne l’empêche pas de suivre l’auteur en pleine nuit jusqu’au petit matin, seule dans son atelier !!!

16. Odrade - 07/05/23 11:22 - (en réponse à : Froggy)
Oui je vais dure un truc très cliché, mais être libertin, SM et porté sur la chose, bah, tant que c'est entre personnes consentantes je trouve qu'il n'y a aucun problème !

Me faire lourdement draguer par un auteur, bien sûr, ça m'est aussi arrivé. C'est malaisant, c'est désagréable, mais quand il suffit de dire non et de s'éloigner c'est pas grave.

Mais là il y a quand même plainte pour viol.

O.

15. heijingling - 07/05/23 09:02
-"Je serais surpris que Jerome Mulot ne savait pas ce que son partenaire de BD faisait de ses soirees apres une journee de labeur sur sa planche a dessin, peut-etre pas en detail, mais apres avoir recueilli une confidence de lui."

Tu n'as pas lu l'article? Jérome Mulot y dit que cela faisait des années que Ruppert pourrissait l'ambiance à raconter emphatiquement ses frasques et à les faire déborder sur leur travail (ici j'imagine Christian (Darasse) qui ramène ses conquêtes à l'atelier dans "Le gang Mazda", au mécontentement de ses collègues Bernard (Hislaire) et Marc (Michetz)), au point que cela faisait longtemps qu'il n'avait plus avec lui que des relations strictement professionnelles, et c'est les plaintes pour viol qui ont fait déborder le vase et l'ont fait le décider à ne plus travailler avec lui.

14. froggy - 07/05/23 00:46
Comme d'habitude, les rats quittent le navire. Il suffit qu'une personne porte plainte contre une celebrite quelconque pour que celle-ci se retrouve au ban de la societe et que tout le monde lui jette l'opprobre. Je serais surpris que Jerome Mulot ne savait pas ce que son partenaire de BD faisait de ses soirees apres une journee de labeur sur sa planche a dessin, peut-etre pas en detail, mais apres avoir recueilli une confidence de lui.

Il faut quand meme rappeler que quiconque est innocent jusqu'a preuve du contraire. Il semble que Ruppert aimait bien participer a des soirees tres intimes aux multiples partenaires. Oui et alors? Cela le regarde. Il n'y a rien de delictueux en cela aux dernieres nouvelles. Ou alors, Jean-Louis Tripp n'aurait pas ecrit Extases ou il nous raconte sa tres debridee vie sexuelle.

13. heijingling - 06/05/23 17:54
"-l’article est assorti d’une interview d’un historien, Frédéric Chauvaud, à qui Médiapart pose la question de savoir si la lecture de la bande dessinée est responsable de cette situation."

J'aimerais tout de même lire cette interview avant d'en penser quoi que ce soit, parce qu'ainsi présenté, c'est du Fredric Wertham.

Quant à l'article de Médiapart, c'est du paparazzi, tel qu'au milieu de l'étalage complaisant de descriptions graveleuses, il est difficile de savoir concrètement ce qui lui est vraiment reproché. En dehors des plaintes classées de l'an dernier, y en-t-il eu de nouvelles? Parce que l'essentiel de l'article se résume au fait que c'est un vilain pervers qui fait des séances SM, même qu'il a tout le matériel chez lui. Dans la suite de l'enquête, on va apprendre qu'il bouffe une partie de ses crottes de nez, et qu'il trimballe l'autre partie dans des petits sachets pour les coller sous les tables des gens.


12. torpedo31200 - 06/05/23 16:50 - (en réponse à : pm - post #9)
Légalement, Vives n' est accusé de rien du tout puisque pétition.

11. torpedo31200 - 06/05/23 16:46 - (en réponse à : pm - post #9)
Surtout que Médiapart est un (co-)éditeur de bande dessinée depuis peu... (avec la Revue Dessinée)
A moins qu' ils considèrent qu' eux font des livres sérieux !

10. longshot - 06/05/23 16:37 - (en réponse à : pm)
… Tu as lu l'article de Mediapart ? ;)

Non parce que du coup je lis l'article de Pasamonik, et dès le premier paragraphe le mec suggère que l'affaire Vivès faisait partie d'un complot contre Ruppert. (« Était-ce lui d’ailleurs, en sous-texte, la véritable cible de ce qu’il convient d’appeler aujourd’hui "l’affaire Vivès" ? »)

Comme il dit : c'est violent.

9. pm - 06/05/23 13:31
C’est dingue qu’en 2023 il y ait toujours ces clichés concernant la bande dessinée, toujours considérée par certains comme une sous culture au mieux abêtissante, au pire dangereuse.
Sinon, sur le fond, il n’y a vraiment aucun rapport avec Vivès, Ruppert est accusé d’agressions sexuelles, Vivès d’oeuvres licencieuses. Si l’on met de coté les agressions verbales de Vivès, que je réprouve, jusqu’à preuve du contraire ce dernier n’a physiquement fait de mal à personne.

8. pm - 06/05/23 11:03
l’article est assorti d’une interview d’un historien, Frédéric Chauvaud, à qui Médiapart pose la question de savoir si la lecture de la bande dessinée est responsable de cette situation.

Oh, putain !

7. torpedo31200 - 06/05/23 11:00 - (en réponse à : froggy - post # 6)
Pas de plainte déposée contre Vives.
Contre Ruppert oui.

6. froggy - 06/05/23 00:34
Il est vrai que Ruppert et Vives ont fait 2 BD ensemble.

Comme c'est curieux, comme c'est bizarre et quelle etrange coincidence!

5. froggy - 06/05/23 00:24

4. Ouiking - 07/11/08 17:01
Enorme !
Euh y a personne pour tricher et nous filer un mot de passe d'auteur, qu'on aille voir dans la maison close...

3. helmut perchu - 07/11/08 13:20
Ces mecs sont géniaux, cf http://www.bdangouleme.com/ 8

2. marcel - 02/10/08 14:51
C'est bon, t'es pas un busard.

1. helmut perchu - 02/10/08 14:39
Salut à tous,

Pour ceux qui connaissent : les combats de bras de fer ont repris sur succursale.org !

Pour ceux qui connaissent pas, allez vite jeter un oeil sur succursale.org et cliquez sur la partie "championnat de bras de fer" !

Pour ceux qui sont lent à comprendre, c'est sur succursale.org que ça se passe.

PS : j'espère que les liens vont fonctionner sinon je passe pour un busard...




 


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