Pourquoi n'existe t'il pas de syndicat dans le monde des auteurs de bande dessinée

Les 155 commentaires sont triés des plus récents aux plus anciens .



155. torpedo31200 - 02/12/21 15:35 - (en réponse à : Quentin - post # 145)
Dans le monde réel, beaucoup d' éditeurs ne veulent pas assurer la diffusion et la distribution de leurs bouquins. Car ce sont des métiers et ça prends du temps.

Admettons que tu achètes un bouquin à 15 euros à une petite structure éditoriale qui envoie occasionnellement des bouquins. 4 à 5 euros de frais postaux (si souple petit format) et entre 15 à 30 mn pour préparer le colis, et le poster. par rapport à une diffusion librairie, ils vont peut-être gagner 2 euros pour 30 mn d' efforts et tu n' auras pas tes 5% de carte de fidélité.
Si occasionnel ou pour dépanner, ça marche. Mais pas sur des tirages gros ou moyens.

154. torpedo31200 - 02/12/21 15:25 - (en réponse à : Quentin - post #145)
Un des plus petits et un des rares éditeurs associatifs distribué par MDS, c' est Mosquito mais ils doivent tirer entre 300-500 et 2000 ou + pour les Toppi (estimation), leurs meilleures ventes.

153. Tompouce - 02/12/21 15:23 - (en réponse à : Aux littéraires ...)
Nouveau mot de mon dictionnaire perso

Exabuser : Abuser exagérément. :-)

152. suzix@bdp - 02/12/21 14:14
Franchement avec cette écriture inclusive les gens.tes ne savent plus à quel.le saint.e se vouer. Je parie que plus person.ne ne saura comment écrire convenablement la.e lang.ag.e français.e

151. suzix@bdp - 02/12/21 13:54
LOL.

J'espère n'offenser personne et person.

150. pm - 02/12/21 13:41
Mais j'ai vu pire, en écriture vraiment inclusive il est conseillé d'écrire "celleux" pour "celles et ceux".
Je sens que froggy va avoir une attaque.

149. pm - 02/12/21 13:39

148. pm - 02/12/21 13:34 - (en réponse à : Piet Lastar)
Je vois davantage l'intention de s'adresser au plus grand nombre. Comme le désuet "Mesdames, mesdemoiselles, messieurs".

Ben non," Messieurs" n'a jamais voulu dire "Mesdames et Messieurs", juste Messieurs, alors que que si tu dis "Ceux qui veulent" cela inclut tout le monde, hommes, femmes, enfants, transgenre, nogenre etc.
Du coup "Celles et ceux" est inclusif mais insuffisant car il exclue les deux dernières catégories...

147. pm - 01/12/21 23:50
MDS ne distribue pas ces éditeurs.

146. Odrade - 01/12/21 23:07
Mais on a besoin des libraires !

O.

145. Quentin - 01/12/21 22:09
L'article parle de "nombreux petits éditeurs indépendants". C'est quoi les tirages dans ces structures? Quelques centaines d'exemplaires? Plusieurs de ces maisons d'édition vendent déjà leurs albums en ligne et il m'est arrivé d'en commander directement à 6 pieds sous terre, l'association, Vide cocagne, etc. Si MDS ne peut plus distribuer leurs livres et si les libraires ne peuvent par conséquent plus les vendre, ne vaut-il pas mieux pour ces structures essayer de les vendre elles-mêmes plutôt que s'asseoir par terre et pleurer? L'article aurait pu essayer de canaliser l'indignation vers la création d'un mouvement de solidarité vis à vis de ces éditeurs. Ca n'aurait pas tout résolu, mais ca aurait peut être aidé un peu

144. torpedo31200 - 01/12/21 20:13 - (en réponse à : quentin - post # 135)
En sautant les intermédiaires distributeurs et libraires, c'est tout bénef pour les éditeurs ou les auteurs, non ?

Non. Et le simple fait que tu associes auteurs à éditeurs m' interpelle fortement sur ta perception de la réalité.
Un auteur c' est une variable d' ajustement pour un éditeur industriel. Et pour rappel, la moitié des titres sortent sans payer des droits d' auteurs proportionnels à leurs ventes puisque ce sont des traductions.

143. torpedo31200 - 01/12/21 20:09 - (en réponse à : Quentin- post 135)
Mais ce n' est pas du tout gérable.
Déjà le métier de distributeur est très différent de celui d' éditeur. Mais dans un marché à 80 000 livres/an et + 300 éditeurs de bandes dessinées, ce n' est pas possible de' un point de vue logistique.
Si ça l' était, ils le feraient depuis 20 ans. Tu peux le faire à échelle très réduite en auto-édition ou fanzinat à 200-300 ex, ou ponctuellement sur des titres régionaux. Mais avec diffusion nationale aux alentours du millier d' exemplaires, c' est impossible.
La règle principale de l' édition industrielle étant de sortir des bouquins pour empêcher les autres de se vendre.

142. Piet Lastar - 01/12/21 20:09
Je vois davantage l'intention de s'adresser au plus grand nombre. Comme le désuet "Mesdames, mesdemoiselles, messieurs".

141. pm - 01/12/21 20:03
Tu peux…

140. pm - 01/12/21 20:02 - (en réponse à : Piet Lastar)
En français commun oui, mais si tu casses l’objectif de ne plus mettre la primauté du masculin il devient inutile de dire «  Celles et ceux », «  Ceux » ça marche alors très bien puisqu’en cas d’indétermination du genre l’usage est d’utiliser le masculin.
Donc «  Celles et ceux » est soit une lourdeur linguistique inutile ou même fautive, soit de la langue inclusive.

139. Piet Lastar - 01/12/21 19:48 - (en réponse à : pm)
"Celles et ceux qui sont" fonctionnent comme les barbes et les cheveux sont blonds.
Me trompé-je ?

138. pm - 01/12/21 19:35 - (en réponse à : Quentin)
Ne pas acheter sur Amazon d’accord mais si les éditeurs vendent en direct sans passer par les libraires, la conséquence directe c’est qu’on ne trouvera plus leurs bouquins en librairie et qu’en dehors de l’éditeur il n’y aura plus qu’Amazon and Co. Donc en bannissant tout le réseau de librairies avec Amazon tu peut mettre les livres des petits éditeurs au rebus car les grosses structures ne favorisent que les blockbusters. Ta proposition est donc une grosse connerie.
Et je ne te parle même pas de l’état déplorable dans lequel les bouquins achetés sur ces plateformes arrivent.

137. pm - 01/12/21 19:28
Je trouve que le fameux, et néanmoins fort laid, «  Celles et ceux » si cher à Macron est déjà de l’écriture inclusive et je ne sais pas l’accorder «  Celles et ceux qui sont blonds ou qui sont blondes ou blond.e.s »( logiquement c’est le 3 ème et c’est de l’écriture inclusive). Je ne juge pas de la pertinence idéologique pour mettre le féminin à égalité avec le masculin, même si je suis sûr que les femmes préfèrent une vraie égalité salariale à «  Cellesetceux » ( et je ne suis pas sûr que l’un implique l’autre) mais c’est surtout un peu trop compliqué pour moi, et à l’oral c’est la merde.

136. suzix@bdp - 01/12/21 18:43 - (en réponse à : laurent)
Déjà c'était juste pour être désagréable, un peu comme toi en somme! (;o)
Mais j'ai le droit d'^tre con avec les cons. Excuse mais les "celleux-ci" et "auteurices" sont loufoques, surtout que rien d'autre, à part autrice n'est à l'avenant. Cette mode m'exaspère. Et dans ce cas je suis très con. Tu remarqueras que celleux qui utilisent cette novlangue font bien attention de mettre le mot féminin puis le mot masculin ... et jamais l'inverse. "Autrices et auteurs" ... si c'est cela leur notion d'égalité, c'est moyen. Ensuite sur le fond, ça me fait rigoler des artistes qui expliquent à des entreprises comment faire tourner une usine tout en donnant des leçon de politique sociale. Et cela se poursuit en expliquant que les politiques ne servent à rien mais auxquels ils font tout de même appel ... ah contradictions quand tu nous tiens. Ah et le dénigrement du boulot du mec qu'ils "exhortent" à reprendre le boulot en livrant "dans de grands camions parcourant nos belles autoroutes" ... contradictions. En gros, livrer des livres ça pollue, c'est mal mais continuez à le faire et même pour des toutes petites quantités (ce qui va certainement polluer encore plus!) ....

135. Quentin - 01/12/21 18:24
Pourquoi ne pas encourager les clients à commander directement sur le site des éditeurs (ou même pourquoi pas directement chez les auteurs), au lieu d'encourager les clients à commander sur amazon? En sautant les intermédiaires distributeurs et libraires, c'est tout bénef pour les éditeurs ou les auteurs, non? Quand on parle de petites structures, on parle de petits volumes, donc ca devrait être gérable.

134. Victor Hugo - 01/12/21 17:51
Ah bah si "Françaises, Français" c'est inclusif,alors tout est inclusif.

133. longshot - 01/12/21 17:44 - (en réponse à : Victor)
Ah si c'est inclusif. Les gens qui défendent l'écriture inclusif défendent tout à fait ce genre de trucs. Les abréviations de type auteur·rice aussi, mais sans obligation.

(Oui du coup on peut dire que les politiques qui commencent leurs discours par Françaises, Français font de l'inclusif, et d'ailleurs ça faisait bien râler Desproges…)

Mais on s'écarte du sujet.

132. Victor Hugo - 01/12/21 17:24
Ce n'est même pas en écriture inclusive connnard, ils écrivent "leurs autrices et auteurs" et à la fin "Sans autrices, sans auteurs" et pas "auteurices".
Vouloir discréditer l'adversaire pour cause d'écriture inclusive est la marque des gros cons réactionnaires (ce que tu n'es pas Lionel, rassure-moi...).

131. suzix@bdp - 01/12/21 17:16
est-ce qu'on doit prendre au sérieux une lettre en écriture inclusive ou bien celleux-ci sont peu crédibles ?

130. longshot - 01/12/21 16:51 - (en réponse à : Je ne savais pas où mettre ça, alors je remonte ce vieux sujet)

129. Montségur - 23/01/03 09:16 - (en réponse à : à Maester)
Merci à toi pour toutes ces infos! Et pour ton analyse de la situation! Tiens, j'ai trouvé ces coordonnées sur UniversBD. Je ne sais pas si elles sont toujours exactes:
UPCHIC (Union professionnelle des auteurs)
Rue des Glands, 85
B-1190 Bruxelles
A bientôt

128. Maëster - 23/01/03 08:50
A ma connaissance, l'upCHIC existe toujours, au moins dans les intentions, mais ne dépend que de la bonne volonté de quelques uns qui se résument beaucoup à un seul, l'inaltérable Yvan Delporte. Quelque soit sa vaillance et son enthousiasme, la tâche est trop vaste pour un homme seul. Je n'ai pas les coordonnées de l'UpChic mais puis me renseigner...
En ce qui concerne la question plus vaste d'un syndicat d'auteurs, il y a quelques tentatives mais qui restent encore sporadiques ou quasi secrètes. Le problème étant que contrairement aux entreprises, peu d'auteurs sont salariés chez leur éditeur ; il n'y a donc pas pour ceux-ci obligation de payer les heures syndicales passées à soulever les problèmes. Et Dieu (ou Karl Marx) sait qu'il faut des heures et des heures pour soulever les questions, fédérer les bonnes volontés, trouver un terrain d'entente minimum entre les différents auteurs (traités de façons différentes par l'éditeur pour diviser et ainsi mieux régner), proposer des solutions viables et acceptables par tous, etc. Ces heures sont donc "perdues" pour ceux qui s'y consacrent et ne travaillent plus sur leurs oeuvres.
Le rôle de la MdABD est essentiellement d'essayer de transmettre l'information (sur les statuts des auteurs, sur les contrats, sur les côtés juridiques...) et de donner des bases pour les auteurs, sans parler de son rôle de "défense et illustration de la Bande Dessinée" auprès des médias qui persistent à considérer ce médium comme quantité négligeable. Je ne vous dis pas l'ampleur de la tâche.
La Bande Dessinée recouvrant un assez vaste champs de pratiques diverses et d'intérêts différents, parfois antagonistes, chez les auteurs eux-mêmes, il n'est pas facile d'imaginer un syndicat fédérant tout ça pour la défense pourtant nécessaire de nos intérêts. Mais ça bouge un peu...

127. Montségur - 22/01/03 14:19
Hello! Quelqu'un saurait-il si l'UPCHIC existe toujours et si c'est le cas me donner son adresse!!! Chouans, en avant!!!!!!

126. yaneck - 13/11/02 15:14
le voilà le sujet, je le remonte pour la lecture.

125. Duc machin bidule - 27/08/02 22:49 - (en réponse à : BigBrother@volcanomail.com)
(Note comme ça en passant, sur frab, il est aussi plus simple d'indiquer à qui l'on répond).

Réponse à Sviatoslav, donc.

Schuiten ? Tu es sûr qu'on parle de la même chose ? C'est vrai que j'avais essayé de prendre contact par l'intermédiaire du site des Cités Obscures, mais bon de là à supposer que ce soit la même chose.
Bon maintenant, c'est le genre de truc qui perdrait toute efficacité si on commençait à le détailler sur un forum Internet (on n'annonce pas une grève sauvage à la radio trois jours à l'avance). Si ça t'intéresse vraiment, prends contact par mail.

124. JRobinss - 27/08/02 17:59
Hello, je debarque ici depuis frab, ou depuis peu on parle de BDP.

Juste mes deux balles... et le SNAC?

C'est le Syndicat des Auteurs Compositeurs, et je connais au moins un compositeur et un scenariste de cine/tv qui y ont adhere.
C'est pas une structure qui pourrait servir, sinon directement, du moins de modele?

D'autre part, le probleme est-il le meme avec les auteurs pas bedeastes, romanciers, essayistes etc?

Manquerait-il, parallelement a la SACEM, SACD, SNAC, un "SNA", pour les auteurs?

--
JRobinss

PS : pour ceux qui en causent, objectivement, frab, c'est different de BDP, avant tout parce que c'est public. BDP c'est un site web, pas un forum usenet. Un forum usenet est regi par certaines obligations, alors que BDP peut fermer ou censurer ou n'importe quoi a tout moment. (ce qui ne veut pas dire qu'il le fasse!)
C'est une difference theorique, hein, pas une critique de BDP, qui me semble tres bien. :-)

[Pour Lestat] si je puis me permettre, l'autre particularite d'un forum usenet comme frab, c'est que sa lecture depend entierement de ton lecteur a toi : tu peux le lire avec Netscape, Outlook Express, ou n'importe quel lecteur de mail, normalement... et aussi avec google (www.google.com), foorum, ou plein de sites web qui proposent tous les "newsgroups".
(d'ailleurs, ne t'ai-je pas vu trainer sur frcd ou frab, deja?)

123. Sviatoslav - 27/08/02 15:39
J'en avais entendu parlé par Schuiten, mais je n'ai rien compris. Alors, si ce n'est pas violer quelque secret ou quelque pudeur, racontez!

122. Duc machin bidule - 26/08/02 22:55
Disons pour faire bref que l'auteur en question s'appelait François Bourgeon, mais c'est un sujet sur lequel on m'a, à maintes reprises, reproché sur frab des prises de position simplistes et sans nuance. "On ne peut pas se prononcer sur la question tant qu'on n'a pas l'avis de l'autre partie", m'a-t-on toujours répété.

121. Sviatoslav - 26/08/02 19:47 - (en réponse à : Cher Duc)
Comment vous reprocher en effet de "faire l'intéressant sur un forum"?
J'aimerais en savoir un peu plus sur cette "affaire" que vous citez éliptiquement. Je me rappelle d'une autre, qui avait pu mobiliser autour d'elle, qui concernait le sort d'un de nos pairs gravement blessé dans un accident. La mobilisation avait été de courte durée, puisque le ministère de la culture s'en était finalement chargé gracieusement.
Le principal problème auquel se heurte notre corporation est l'absence de gens de bonne volonté, doués de cette vertu rare qu'est l'abnégation. J'en suis moi même tout à fait dénué. Si les gens du théâtre ont pu constituer quelque chose, ce n'est pas tant dû à leur grand esprit de solidarité (ils sont encore plus narcissiques et égocentriques que les bédéistes), c'est qu'ils ont l'habitude de travailler ensemble. Les bédéistes travaillent seuls et c'est la force de ces éditeurs voyoux cités précédemment.
Il y a eu, cependant, des tentatives. L'Upchic d'Yvan Delporte, qui a surtout concerné les auteurs signant chez Dupuis, a été cité et renaîtrait même de ses cendres. Goscinny et Uderzo avaient créé Pilote pour améliorer leur propre sort et quelques autres, et des transfuges avaient constitués Métal Hurlant. Les démarches des indépendants ont fédéré des intérêts d'auteurs particuliers. Ils se sont réunis en leurs temps sous l'appellation "Autarcic Comix". On retrouve bon nombre d'entre-eux chez le même diffuseur: Le Comptoir des Indépendants, et j'ai même ouï dire que quelque chose se tramait de ce côté-là.
Donc des choses sont possibles et même des choses se font. L'angoumoisine maison des auteurs de bande dessinée n'a pas la vocation d'être un syndicat, mais elle finira sûrement par en jouer le rôle.
Il y a toujours mille bonnes raisons de ne rien faire parce que ça ne sert de toute façon à rien, et au moins mille et une toutes aussi bonnes de faire quand même quelque chose. J'ai l'impression d'écrire une banalité monumentale. Je me trompe donc tant?

120. Duc machin bidule - 26/08/02 15:44
Sire comte,
J'aurais plutôt tendance à croire que ce sont gens comme vous qui en faites un peu trop. Oncques n'ai demandé à quiconque de reprendre et citer mes textes sur maints forums Internet afin d'y créer ce que feu le roi Saint Louis, s'inspirant de la pensée de Saint Augustin, a jugé bon d'institutionnaliser afin de protéger la vertu des honnêtes femmes et filles.
En un temps où je sévissais sous un nom plus roturier, j'avais bien eu l'idée d'une action collective en faveur d'un auteur apparemment en grande difficulté, mais malgré quelques vaines tentatives, je n'avais pas réussi à embrigader les forces vives de la BD. Depuis lors, mes autres tentatives n'ont jamais réussi qu'à provoquer des levées de boucliers contre moi et non contre l'un des rares éditeurs "filous" qui aient existé sur le marché et contre lequel j'avais traitreusement essayé de soulever l'indignation des auteurs.
Bref, on comprendra peut-être que je me pose encore certaines questions.

(Mais, au fait, qui est-ce qui n'essaie pas de faire l'intéressant sur un forum de discussions ? Ce n'est pas à cela que ça sert ?)

119. Comte trucmuche - 26/08/02 09:36
Duc machin bidule a peut être tendance à vouloir "trop en faire" pour se rendre intéressant, il n'en pose pas moins les bonnes questions... à savoir :
1° Sur quels thèmes les auteurs de BD pourraient-ils se mobiliser pour organiser un syndicat ?
2° A quels moyens d'action collectifs pourraient-ils recourir pour mener la lutte (c'est bien le mot ?) ?

et on attend toujours les réponses...

118. Sviatoslav - 24/08/02 16:15 - (en réponse à : A duc machin bidule)
Cher Glen,
Vous m'avez reconnu. J'ai changé de pseudo.

L'arrêt Bosman dénonçait une infraction à la liberté de circulation des personnes. Il peut être intérprété comme une confirmation juridique d'un principe des droits de l'homme: la liberté de s'autodéterminer, et comme la dénonciation d'une dérive ignoble et qu'on croyait révolue, chez nous du moins, depuis l'abolition du servage: la marchandisation de la personne.
Les auteurs de bd peuvent quasiment "appartenir" à leur éditeur, dirait-on. Le sportif est parfois traîté comme du bétail, sauf qu'on peut lui donner des farines animales et qu'on n'assure pas toujours sa traçabilité, mais il s'appartient de droit. Les auteurs pas?
R.

117. Duc machin bidule - 23/08/02 17:24
L'arrêt Bosman n'a effectivement aucun rapport avec la lutte syndicale. C'est un combat mené par un individu devant les tribunaux et qui a eu pour résultat que la carrière footbalistique de l'individu en question s'est arrêtée là. Les règlements de compte peu glorieux semblent en effet être une habitude de la profession (je ne sais pas ce qu'il est advenu finalement du joueur coréen de l'équipe de Pérouse qui avait méchamment marqué le but qui avait provoqué l'élimination de la patrie de son club, mais le simple projet du manager de l'équipe de ne pas renouveler son contrat pour ce seul fait en dit long sur certaines pratiques).
Cela nous éloigne donc de notre sujet, cher ami pianiste. Mais ne te tracasse pas, je dois m'y connaître encore moins que toi en ce qui concerne le football (à part peut-être pour les sales magouilles qui n'honorent pas ce noble sport).

116. Zinédine Zidane - 23/08/02 16:35
Quand on ne connait pas le foot on ne vient pas faire des comparaisons douteuses... Nous joueurs de foot avons un syndicat et l'arrêt Bosman a permis aux joueurs de retrouver des droits justement en accord avec la législation européenne...
Il serait bon de revenir au sujet et de ne pas confondre ballon rond et bulle de bd ;)

Zizou

115. cubik - 23/08/02 16:25 - (en réponse à : cubik@caramail.com)
me semblait que l'arret bosman etait fait pour lutter contre le fait que les clubs de foot n'engageait pas plus de 3 joueurs etrangers, alors que pour les ressortissants europeens, c'est libre circulation des personnes??

114. Alfred Brendel - 23/08/02 15:38
Avez-vous entendu parler de "l'arrêt Bosman" (jurisprudence européenne), du nom de ce footballeur belge qui a obtenu des réparations parce que les fédérations considéraient le joueur comme une marchandise, qu'on pouvait s'attacher par un contrat et revendre au plus offrant? Les sportifs sont traîtés exactement avec le même mépris que les auteurs. Ils n'ont pas de syndicat, ils n'ont pas de statut, ni social, ni fiscal, pas de convention paritaire, pas de dédomagement en cas d'accident (sauf assurance souscrite individuellement, à grands frais)... Bien sûr, certains d'entre-eux, qui rapportent de l'or à leurs équipes, sont bien traîtés, représentés par des agents ou des avocats. La plupart sert à produire du résultat, des rentrées publicitaires et des droits de retransmission, quitte à gâter un peu la viande s'il le faut. Au moins nous épargne-t-on cela. C'est que le livre rapporte moins, c'est tout.
Pardon, messieurs les sportifs. J'ai péché: j'ai longtemps cru que les auteurs étaient plus malins que les cyclistes. Je m'ai tromper.
Sans rire, la petite intervention du maraudeur est éclairante.
Si même on ne demande rien, comment obtiendrait-on?

113. le maraudeur - 23/08/02 14:32
J'observe votre débat avec passion et une question me brûle. Corollairement à une éventuelle protection syndicale de l'artiste BD qu'en est-il de la protection sociale. Un dessinateur est-il rangé dans la catégorie artiste indépendant ou -et corrigez moi si je m'égare- comme un contractuel d'une maison d'édition. Je pense ici aux prépublications. Ou bien êtes-vous catégorisé "artiste" avec ce que cela comporte comme flou juridique. Qu'en est-il par exemple du chômage et autres couvertures sociales? Quid en cas d'accident ou d'invalidité, votre main étant votre instrument de travail en quelque sorte.

Exemple: un accident de vélo vous prive de votre main droite pendant 3 mois? Bénéficiez-vous de la protection sociale classique. Et si vos délais de prépub ne sont pas tenus? est-ce que vos employeurs (s'il y en a un) sont tenus de payer certaines prestations?

Et puis comment sont pris en compte vos prestations notamment par le fisc. A l'heure? A la publication?

Merci pour vos réponses.

112. Dim D - 23/08/02 14:03
Personnellement, je ne connais pas les gens qui bossent avec vous et je ne les juge donc pas, mais si vos albums ne se vendaient pas autant, est ce que tout se passerait aussi bien? Perso, le mien m'a fait comprendre qu'on aurait plus de chance de devenir copains si je vendais bien.... et je trouve ça normale (c'est ça le pire!), il represente une entreprise et non pas une oeuvre sociale. Le jour où nos editeurs n'auront plus rien à tirer de nous, ils nous jetterons, ni plus, ni moins.

111. Maëster - 23/08/02 13:13
Personnellement, les gens qui m'emploient n'ont pas eu l'air de me considérer comme une marchandise jusqu'à présent, mais il en va peut être tout autrement ailleurs. C'est bel et bien le résultat de mon travail qui, à la rigueur et au final, est considéré comme une marchandise, ce qui ne me dérange pas, mais accepter que, comme l'écrit jean-paul, les auteurs "réalisent qu'ils sont des marchandises", c'est accepter et entériner une conception économique ultra libérale de la vie en général, et de la création en particulier. Cela peut paraître vain et utopique de réagir à de tels propos, mais c'est l'absence de réactions qui à moi me semblerait déprimante.
De même que les divergences d'opinions qui s'expriment ici (ou là) ne me paraissent pas être un frein suffisant à une tentative de structuration de la profession, mais au contraire la possibilité d'un enrichissement et d'un spectre très large de pensées. C'est un peu facile et hâtif de prétendre ; haha, les auteurs sont tous des individualistes forcenés, qui s'engueulent sur les forums, donc, inutile de lutter et continuons comme avant.
Pour l'intervention "maester proper", ne faites pas attention, c'est un qui se croit mon garde du corps et entend me prémunir contre ce qu'il juge être des débordements de mes éventuels admirateurs ; un zorro de pacotille qui trompe son ennui en augmentant le nôtre, en somme.

110. pour maester proper - 23/08/02 09:13
excellente idée, si vous allez sur frabs, vous n'aurez plus votre sympathique lèche favori aux basques. là-bas, il risque d'entendre passer le souffle du boulet. LOL

109. Dim D - 22/08/02 21:46 - (en réponse à : à Maëster)
Même si ça m'attriste un peu, il faut avouer que Jean Paul n'a pas tout à fait tort sur ce point là. On est peut être des êtres humains, mais les gens qui nous emploient, ne le voient pas forcement comme tel. De la même maniere qu'un editeur n'est qu'un bilan, un chiffre d'affaire quelconque pour un distributeur, et ainsi de suite non? Maintenant, à nous de ne pas se laisser traiter comme de la marchandise.

108. Maëster - 22/08/02 21:38
Waouuuuh, mon cher jean-paul, vous avez une conception très très particulière de la vie ; ainsi donc, les auteurs, c'est à dire, je le rappelle pour ceux à qui cela aurait échappé, des personnes, des gens, des humains, ne seraient que des marchandises...

J'avoue que j'en reste pantois.

107. jean-paul - 22/08/02 07:31
Zaza, regarde ton attitude. tu comprends maintenant pourquoi il est impossible de créer un syndicat ? Des qu'un ouvre la bouche un autre s'exite et dit "pour qui tu te prends toi ? Moi j'ai mieux compris etc...". Trop d'egos surdimensionnés . Pour commencer il est important que les auteurs réalisent qu'ils sont une marchandise, coup dûr pour leur gloriole.

106. Duc Thomas d'Angleterre - 22/08/02 06:51
Réponse à zaza sur fr.rec.arts.bd.
Pour ceux que ça intéresse, frab peut être consulté à partir de www.foorum.fr ou www.google.be (mieux présenté, mais les messages n'apparaissent qu'après quelques heures seulement)



 


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