Découvrez Nô, projet de bande dessinée sur My Major Company

Les 17 commentaires sont triés des plus récents aux plus anciens .



17. Nickolah - 23/04/15 11:01 - (en réponse à : longshot)
re,

Y a pas de pb LongShot, je trouve tes commentaires constructifs et je ne prétend pas détenir la vérité absolue.
J'avoue que j'hésite a apporter une réponse supplémentaire car nous savons tous comment cela peut partir en cacahuètes sur les forums :-)

Bon, déjà forcement j'ai envie de glisser que Wikipedia ne sera peut être pas la lumière qui nous apportera la vérité.

Ensuite comme je l'ai déja dis, je suis aujourd'hui, deux ans après le début du projet, beaucoup moins revendicatif de l'aspect surréaliste de la BD. Mais je ne démord pas totalement ;-)

J'ai quand-même une idée, afin qu'on se comprenne au mieux. Si je devais choisir un réalisateur pour faire Nô en film, je ne choisirais pas Michael Bay ni James Cameron mais plutôt Dominik Moll pour un film à la façon de "Lemming" (c'est aussi le réalisateur de "Harry, un ami qui vous veut du bien").
Du-coup, si vous regardez les critiques, vous y trouverez des commentaires qui disent que ce film "tend vers le surréalisme" et d'autres parleront de fantastique (à la base c'est un roman plutôt fantastique si je ne me trompe pas).
On en revient à notre débat et je ne pense pas que l'on puisse trancher de façon net.


16. pierrecédric - 22/04/15 17:10
Oui oui mon con, faire de l'humour comme ça je pense que je pourrais le faire, c'est pas ce que je voulais et plus sérieusement quand je décortique un peu et comme apparement surréaliste n'a rien à voir avec irréel, je me permets de remettre le poème là que longshot nous a mis:
La terre est bleue

La terre est bleue comme une orange
Jamais une erreur les mots ne mentent pas
Ils ne vous donnent plus à chanter
Au tour des baisers de s’entendre
Les fous et les amours
Elle sa bouche d’alliance
Tous les secrets tous les sourires
Et quels vêtements d’indulgence
À la croire toute nue.

Les guêpes fleurissent vert
L’aube se passe autour du cou
Un collier de fenêtres
Des ailes couvrent les feuilles
Tu as toutes les joies solaires
Tout le soleil sur la terre
Sur les chemins de ta beauté.

Paul Éluard, L’amour la poésie, 1929


Bah, ça m'a l'air de faire une très belle boutade ce poème.

15. Kikôm - 22/04/15 17:02
Par exemple PC, on pourrait mettre bout à bout la totalité de tes posts sortis de leur contexte depuis tes toutes premières interventions sur Bdp, on aboutirait à un texte hypnotique magnifiquement surréaliste.

14. pierrecédric - 22/04/15 16:50
surréalisme... Boutade ? Paradoxe ?

13. Kikôm - 22/04/15 16:43
Ah oui, j’avais pas vu les planches en fait. Effectivement, narration linéaire ultra classique. Utilisation des codes graphiques et des poncifs scénaristiques du genre au premier degré (et bon..c’est pas forcément une critique) c’est à peu près le contraire absolu du surréalisme.

Exemple: dans une oeuvre surréaliste il est totalement impossible qu’un méchant très méchant qui parle comme un méchant aille aux chiottes dans le noir et qu’il s’y fasse assommer au pied de biche dans la pénombre, le tout en plus de cinq cases, avec apparition «surprise» du vengeur dans le dos du caïd en train de pisser. Genre « Suspens », on retrouve le méchant la gueule par terre.

Dans une oeuvre surréaliste, un méchant fatigué qui parle comme un prophète vit dans des chiottes où il découvre un vengeur en train de pisser des pieds de biche, lequel se jette dans la pénombre contre laquelle il s’assome. « Suspense » on retrouve le méchant sur le dos d’un chevreuil probablement complice. En 3 ou en 230 cases, au choix.

De toute façon le surréalisme est un des héritages artistiques les plus lourds à porter du XXème siècle, on a un peu immanquablement l’air d’un guignol à s'en réclamer. Faudra encore attendre un bon siècle avant de pouvoir y revenir calmement.

12. longshot - 22/04/15 15:57 - (en réponse à : Nikolah)
Relax. Moi ce que j'en dis, c'est pour aider. C'est juste que pour vendre le projet, faut mieux le décrire correctement, et ça me semble très éloigné des romans de Boris Vian. Je suis assez peu cinéphile, donc pour les films surréalistes je pourrais vous laisser le bénéfice du doute, si Wikipédia ne me confortait dans mon opinion.


Comme dit Kikôm, on « pourrait » imaginer une histoire surréaliste mettant en scène des super-héros, mais je n'ai pas l'impression que ce soit le cas ici. Ce que vous en montrez laisse plutôt entrevoir un thriller fantastique, un peu à la 6e sens, peut-être ? (Je ne l'ai pas vu...) Enfin on est très loin du surréalisme, à mon avis. Ce n'est ni bien ni mal, d'ailleurs. Les planches donnent plutôt envie. Encore une fois, tout ce que j'en dis, c'est que pour vendre un projet il vaut mieux utiliser les mots justes.

(À moins bien sûr que les planches que vous montrez ne soient pas du tout représentatives de votre travail, mais alors pourquoi montrer celles-là ?)

11. Kikôm - 22/04/15 13:28
Le surréalisme, c’est essentiellement des processus de travail et de création, des méthodes, des concepts et des principes appliqués bien identifiés. Pas des contenus. Donc les super-héros peuvent très bien être travaillés de manière surréaliste, peu importe.

En revanche, le terme est employé à tord et à travers, et un « contexte surréaliste » n’a pas beaucoup de sens. Comme la plupart des gens qui emploient cet adjectif dés qu’un truc sort de l’ordinaire, ils en perdent tout le sens et le confondent avec le terme de « surréel » (ou irréel, donc éventuellement fantastique). Un peu comme si on qualifiait d’office une organisation communautaire d’organisation communiste, y'a une nuance quoi.

10. Nickolah - 22/04/15 13:02 - (en réponse à : longshot)
Bonjour,

Je pourrais moi aussi prendre des sources, et peut être plus adaptées, car nous parlons d'une BD, donc d'une histoire. Pourquoi pas des romans de Boris Vian ? Ou des films surréalistes ?

Mais je m'arrête là car nous savons vous et moi qu'il est tout à fait possible d'avancer des arguments et des sources dans un sens comme dans l'autre.

Merci

9. Odrade - 22/04/15 11:35
Hmmmmmmmmmmmm PC tu sors.


O.

8. pierrecédric - 22/04/15 10:53
Mouaif, pas si surréaliste que ça celle-ci (Magrite), une pomme faussement collé au blase/pif/nez ça peut très bien se faire...

7. longshot - 22/04/15 10:14 - (en réponse à : Nickolah)
Nan, mais les mots ont quand même un sens ! Quoique vous entendiez par « surréalisme », pour le commun des mortels ('fin, bon, des mortels francophones) ça évoque plutôt ce genre de truc là :

La terre est bleue

La terre est bleue comme une orange
Jamais une erreur les mots ne mentent pas
Ils ne vous donnent plus à chanter
Au tour des baisers de s’entendre
Les fous et les amours
Elle sa bouche d’alliance
Tous les secrets tous les sourires
Et quels vêtements d’indulgence
À la croire toute nue.

Les guêpes fleurissent vert
L’aube se passe autour du cou
Un collier de fenêtres
Des ailes couvrent les feuilles
Tu as toutes les joies solaires
Tout le soleil sur la terre
Sur les chemins de ta beauté.

Paul Éluard, L’amour la poésie, 1929


Ou l'œuvre de Magritte :


Donc bon, on a un peu du mal à imaginer des super-héros dans ce contexte... Donc à mon avis vos super-héros évoluent simplement dans un contexte réaliste. Et surtout, « réaliste mais avec un élément qui va au delà » c'est pratiquement la définition de « fantastique » dans le dictionnaire...

6. Nickolah - 21/04/15 17:17 - (en réponse à : Bert74)
Bonjour les amis,

Toutes mes excuses Bert,
Lorsque j'ai créé le post, je pensais avoir des alertes mails en cas de commentaires et ça n'a pas été le cas.
Je suis revenu faire ma précédente annonce et j'ai bien vu ton commentaire. Dans l'urgence du jour (car avec la sortie de la BD je suis à fond à fond), je n'avais pas pris le temps immédiat pour te répondre mais je ne t'ai en aucun cas ignoré.

Donc concernant le coté surréaliste de Nô.

Tout d'abord lorsque j'ai présenté le projet, il était en pleine réalisation. Et si ma volonté de base était de faire une BD surréaliste, les choses ont un peu évoluées depuis 2 ans et c'est pourquoi je dis maintenant (par exemple dans mon dossier de presse), quelque chose de plus light comme : BD à l'approche surréaliste.

Le surréalisme est une notion plutôt subjective. J'ai voulu trancher avec le fantastique car avec Nô, oubliez les lasers et autres héros volants. L'histoire est donc réaliste mais avec un élément qui va au delà.

J’espère avoir répondu à ta question.
Apres, ce n'est pas comme 1+1=2 , la notion de surréalisme n'est pas binaire.

Merci

5. nem° - 15/04/15 16:29
Flex le mec, il met un vent à Bert. Top promo. Efficacité.

4. Nickolah - 15/04/15 16:09
Chers amis bonjour,

Je reviens avec des nouvelles de Nô.

La date officielle de sortie en librairies est le 11 Juin qui arrive !

Nô sera distribué en France et autres pays francophones.

Vous pouvez également vous procurer l'album en avant première sur :
http://atypique-editions.fr/produit/no/


Enfin, sachez que je serais présent au festival de la 2ème édition-Fête de la Bande Dessinée de Carry le Rouet les 30 et 31 Mai prochains.
J'aurais le plaisir de présenter Nô en avant première et participer aux séances de dédicaces aux cotés de grands noms de la BD.

À bientôt.

3. Bert74 - 27/01/14 18:49
Bon, j'aurai pas ma réponse.

Je ne comprend vraiment pas en quoi cette histoire prend place dans un "contexte surréaliste"... Ou il y a un abus de langage des auteurs, ou il y a un truc qui m'échappe, passke à vu de nez ça m'a l'air plutôt classique et simplement réaliste comme facture...

2. Bert74 - 22/01/14 13:47
Pourquoi "surréaliste" ?

1. Nickolah - 22/01/14 12:31
Bonjour à tous,

je souhaite ici vous faire part de mon projet de Bande Dessinée, Nô.
Trhiller/Super Héros surréaliste qui vient d'être lancé sur My Major Company


http://www.mymajorcompany.com/projects/no


Nô est l’aventure d’un « super héros » dans un contexte surréaliste avec la volonté de casser les codes du genre. Notre inspiration vient davantage d’«Incassable» que de «X-men».
En lisant Nô, vous découvrirez l’existence d’un super héros d’un autre genre, caché derrière un masque de théâtre Nô. Celui-ci parvient à trouver les assassins grâce à une incroyable faculté, celle de voir à travers les yeux des morts.
En plongeant son regard dans celui des victimes, Nô voit les derniers instants de leur vie et connaît ainsi l’identité de leur bourreau.
L’identité de Nô, elle, vous sera inconnue. C’est en suivant les investigations de la commissaire Jih que vous en apprendrez davantage.
Tous deux pourchassent une même personne, un tueur en série appelé l’égorgeur de Paris, qui parvient à ne laisser aucune trace, y compris dans les yeux de ses victimes.
Jih doit également mettre la main sur Nô, dans cette triangulaire, la poursuite du tueur conduiront Nô et Jih à prendre tous les risques...

Nous serions heureux de bénéficier de vos impressions et de votre aide.

Merci,

Nicko




 


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