Que venez-vous de lire et qu'en avez-vous pensé? (20)

Les 1501 commentaires sont triés des plus récents aux plus anciens .



1501. froggy - 23/11/20 04:27
Nous adressons toutes nos felicitations au sympathique candidat pour ce superbe yatta. Il pourra revenir en 2eme semaine.

En attendant, place au 21eme du nom!

1500. marcel - 23/11/20 03:54
Conclusion : yatta !

1499. pm - 23/11/20 00:26 - (en réponse à : marcel)
J’adore Valerian donc bien sûr que non, la SF ce n’est pas honteux, le genre en soi importe peu, seul son traitement compte.
Valerian c’est de l’aventure science fictionnelle, Blake et Mortimer de l’aventure avec de la science fiction, un peu ou beaucoup ou même pas du tout dans l’affaire du collier donc par touche alors que Valerian on ne peut pas y couper.

1498. froggy - 22/11/20 23:15
C'est une bonne question, je te remercie de ne pas me l'avoir posee. Je me permets de te donner mon avis quand meme Je rangerai B&M dans la categorie aventures fantastiques et science-fictionnelles. Je mets plus l'accent sur l'aspect aventure de la serie, le premier tome de L'Espadon est indiscutablement une aventure.

1497. marcel - 22/11/20 23:15
Je crois que Jules Verne est le parallele parfait : il est loin de n'avoir fait que de la SF, mais si on te demande, tu dis que c'est un auteur de SF et d'aventures. Non ?...

1496. marcel - 22/11/20 23:13
Ben, sans etre Flash Gordon, y a de la SF dans la plupart des albums, oui. C'est pas honteux, la SF. Et ca n'exclut pas l'aventure.

1495. pm - 22/11/20 22:26 - (en réponse à : Heijingling)
S’il y a de la SF dans Blake et Mortimer je trouve que c’est quand même davantage une série d’aventures au sens large.
Toi si un étranger débarque et te demande de quel genre il s’agit tu réponds d’emblée science fiction ?

1494. heijingling - 22/11/20 22:13 - (en réponse à : pm#1492)
Le fait est que dans B&M il n'y a pas un ton S.F. (comme pour Frankenstein dans un autre style, et à la différence de Yoko Tsuno ou Khéna et le Scrameustache) mais globalement c'est incontestablement une série S.F.

1493. heijingling - 22/11/20 22:09
Comme marcel #1490. La S.F., des fois, ça anticipe. Ou alors, vous ne considérez pas Jules verne comme de la S.F. (je parle de ses trucs comme 20000 lieues sous les mers, pas Michel Strogoff).
Mais si Jules Verne n'a pas fait de S.F., si on va par là, alors Peyo n'a pas fait de série médiévale (il n'y avait pas de Schtroumpfs au moyen-âge).

1492. pm - 22/11/20 18:40
Globalement je ne range pas Blake et Mortimer dans la BD de SF mais il y a indéniablement de la SF dans Blake et Mortimer.

1491. herve - 22/11/20 18:37
je rejoins le point de vue de froggy

1490. marcel - 22/11/20 18:06
L'anticipation, c'est pas une branche de la SF ?...

1489. froggy - 22/11/20 17:15
Vous rangeriez Le secret de l'espadon dans la SF? De mon cote, je le mettrai plutot dans l'anticipation grace a cet avion. Je mets de cote l'aspect uchronique de cet album qui n'est qu'un decalque de la 2e Guerre Mondiale?

Quant au Mystere de la Grande Pyramide, c'est clairement du fantastique grace a son aspect paranormal, les pouvoirs transgenerationnels du sheik.

1488. herve - 22/11/20 14:42
petit aparté: cela faisait longtemps qu'il n'y avait pas eu autant de post sur bdp un week-end !
c'est le double effet Moloch :-)
ou alors l'effet confinement :-(

1487. pm - 22/11/20 14:34 - (en réponse à : Heijingling)
La magie, lorsqu’elle existe et est avérée, n’est que de la science inconnue à ce jour. Si elle existe fictionnellement, ce qui est le cas dans la Grande Pyramide, on en revient à la science fiction.
Pour Frankenstein je suis d’accord.

1486. heijingling - 22/11/20 14:24
Le docteur Frankenstein invente une machine pour faire revivre des morts, il y a une ambiance gothique, plus fréquente dans le fantastique que dans la S.F., mais l'explication et le contexte scientifiques placent sans conteste cette œuvre dans la S.F. (même si le terme n'existait pas à l'époque).
À l'inverse, La pyramide est une histoire fantastique, où seule la magie, et non la science, intervient.

1485. heijingling - 22/11/20 14:23
Le docteur Frankenstein invente une machine pour faire revivre des morts, il y a une ambiance gothique, plus fréquente dans le fantastique que dans la S.F., mais l'explication et le contexte scientifiques placent sans conteste cette œuvre dans la S.F. (même si le terme n'existait pas à l'époque).
À l'inverse, La pyramide est une histoire fantastique, où seule la magie, et non la science, intervient.

1484. herve - 22/11/20 14:18
précision:...les vaisseaux spatiaux extra terrestres

1483. herve - 22/11/20 14:05
Comme j'ai répondu sur bdgest, j'admets les voyages dans le temps, le chronoscaphe, l'onde mega, les Atlantes dans l'univers de B&M mais les vaisseaux spatiaux , non!
D'ailleurs l'Atlandide reste pour moi un B&M faible de la période Jacobs.
Sinon, je lis jamais de littérature de SF, et pourtant je suis un très grand lecteur (pendant le dernier confinement,j'ai plus plus de 45 romans)

1482. pm - 22/11/20 14:02 - (en réponse à : Hervé)
Et pour Astérix Uderzo l’a fait, malheureusement.

1481. pm - 22/11/20 14:00 - (en réponse à : Heijingling)
Frankenstein il peut le mettre dans Fantastique je pense.

1480. heijingling - 22/11/20 12:36 - (en réponse à : herve)
En admettant que la S.F. se réduise aux E.T. et aux vaisseaux spaciaux, dans quel genre classes-tu les histoires de Yoko Tsuno sans les Vinéens, ou les B&M avec voyage dans le temps, l'Espadon, les ondes qui controlent les gens, les machines qui controlent le climat ? Ou Frankenstein, une machine qui créé un humain artificiel à partir de cadavres ?

1479. pm - 22/11/20 12:15 - (en réponse à : Hervé)
Je ne suis pas du tout spécialiste de SF, genre littéraire qui ne m’a jamais trop attiré, mais je ne vois pas comment tu peux dire ça.
Comme son nom l’indique, la Science Fiction est un genre littéraire, ou cinématographique, qui repose sur des progrès scientifiques de manière fictionnelle, donc placés généralement dans le futur ( pas uniquement, puisqu’on peut les placer dans un passé qui aboutirait par exemple à un présent différent, cf uchronie ) . Cela englobe les histoires avec des extra terrestres mais ça me parait beaucoup plus vaste.

1478. heijingling - 22/11/20 12:03 - (en réponse à : herve)
Donc pour toi la S.F. s'arrête en 1950, et K.Dick, Ballard, Bradbury, Fredric Brown, etc. n'ont fait que très occasionnellement de la S.F. ?

1477. herve - 22/11/20 10:54
@marcel

oui , pour moi SF= extra-terrestre.Effectivement, "vol 714..." n'est pas mon préféré.
C'est comme si on faisait apparaitre des extra-terrestres dans Astérix ! cela n'a pas de sens .

1476. pm - 22/11/20 10:22 - (en réponse à : Heijingling)
Ben quand même, quand tu dis que le dessinateur n’arrive pas à maitriser l’un des deux personnages principaux au point qu’ils ne se ressemblent pas d’une page à l’autre, je ne vois pas comment tu peux trouver le dessin bon.
Imagine que Bill change de race à chaque page ou qu’Obelix soit parfois maigre avec un nez à la Manara !

1475. heijingling - 22/11/20 06:23
@marcel: Je pensais à un truc comme ça, ou bien du space opera à la Flash Gordon, ou Valérian, ou bien du super-héros.

@pm: " je ne vois pas comment on peut dire que le dessin de Cailleaux est bon s'il ne sait pas dessiner Mortimer."

Il peut être bon sans être parfait, et avoir des faiblesses.
Et faut croire que les barbus chevelus sont les plus difficiles à dessiner, comme Dineur qui reprochait à Will de ne pas faire le nombre correct de pointes à la pilosité de Tondu.

1474. marcel - 22/11/20 04:02
Peut-être que pour herve, pour que ce soit de la SF, il faut des extra-terrestres. Y a une histoire comme ca dans le nouveau ?...
Du coup, herve, t'aimes pas Vol 714 pour Sydney ?... Parce que c'est beaucoup plus incongru dans Tintin que dans B&M.

1473. torpedo31200 - 22/11/20 02:50 - (en réponse à : Merci à vous)
J' avais oublié que c' était Cailleaux au dessin, tellement la marque est forte. Du coup j' y jetterais peut-être un coup d' œil.

1472. pm - 22/11/20 01:20
Et il y a ce passage J’ai entendu la journaliste spécialisée de la bd sur RTL, le jour de la sortie, avouer de rien avoir compris à l’album. Et je ne suis pas loin de partager son avis. Tout comme dans « l’onde Septimus », l’histoire débute bien mais dérive rapidement vers une histoire de science-fiction qui n’a pas sa place dans le monde de Blake et Mortimer. Paradoxalement, le meilleur album de reprise de Blake et Mortimer reste à mes yeux « l’étrange rendez-vous », qui pourtant à un côté science-fiction plus qu’affirmé. Mais n’est pas Van Hamme qui veut, et l’histoire s’inscrivait parfaitement dans le monde de Jacobs, à tel point que le maître du bois des pauvres n’aurait certes pas renié ce scénario, à mon humble avis.

C'est quasi incompréhensible! Hervé nous dit que comme la journaliste de RTL ( qu'est ce qu'elle vient faire là ?) il n'a rien compris car c'est de la science fiction, ce qui pour lui est incongru dans un Blake et Mortimer ( sans même évoquer l'évidence , à savoir, comme tu l'as justement remarqué, que c'est quand même très bizarre de dire ça ) ??? Et la fin du paragraphe part en live complet.
Du coup c'est moi qui ne comprend rien à cette critique car je ne vois pas où Hervé veut en venir. Apparemment il aime beaucoup Blake et Mortimer qu'il lit et relit souvent mais n'a jamais remarqué qu'il y avait de la science fiction dans quasi tous les albums de cette série! Ah si sur l'étrange rendez-vous ( déjà c'est un exemple étrange, il y en a tellement dans l'oeuvre de Jacobs, même la Grande Pyramide en fait ) qu'il trouve très bon...bien que contenant beaucoup de science fiction...sauf qu'en principe pour lui il n'y en a pas dans Blake et Mortimer !!!
Vous me démêlerez tout ça (;o)

1471. pm - 22/11/20 01:08 - (en réponse à : heijingling)
Un seul exemple de ce que je ne trouve aps clair: je ne vois pas comment on peut dire que le dessin de Cailleaux est bon s'il ne sait pas dessiner Mortimer.

1470. heijingling - 21/11/20 23:58
Je trouve cette critique très claire, sauf ce passage: "une histoire de science-fiction qui n’a pas sa place dans le monde de Blake et Mortimer."

Euh, tous les B&M de Jacobs sont de la SF (hormis La pyramide et L'affaire du collier), non ?

1469. herve - 21/11/20 18:22
je suis d'accord Aubin -tout comme le regretté Ted Benoit - est le meilleur repreneur au niveau du dessin.
Les dessinateurs de "la vallée des immortels" s'en étaient très bien sortis aussi.

1468. pm - 21/11/20 18:07
Hervé a posté la même critique...sur BDGest !

1467. pm - 21/11/20 18:06
Hervé a posté la même critique mais il s’est fait défoncer.
Qui a dit que bdp était super agressif ?
Sur le fond je trouve que ta critique n’est pas très claire, sans doute écrite trop rapidement.
Je suis étonné également que Cailleaux ne soit pas rentré dans les personnages, d’habitude c’est plutôt un bon dessinateur tendance ligne claire ( mais Blake et Mortimer n’a jamais été vraiment de la ligne claire ).
Après toutes ces reprises je note que Mortimer est le plus difficile à dessiner. Juillard n’y est jamais arrivé par exemple, les meilleurs restent Aubin et Ted Benoit.

1466. marcel - 21/11/20 17:43
Dufaux achève ce qu’il avait débuté avec « l’onde Septimus »
A te lire, "achever" semble le bon verbe...

1465. froggy - 21/11/20 17:13 - (en réponse à : Herve)
Je ne lirai pas cet album avant l'annee prochaine mais ta critique m'autorise a penser que cela commence bien mal, un B&M auquel on ne comprend pas grand chose ne sonne pas pas terrible.

Wait and see...

1464. herve - 21/11/20 16:30
Le cri du Moloch Blake et Mortimer

Avec « le cri du Moloch » Dufaux achève ce qu’il avait débuté avec « l’onde Septimus », il y a déjà 7 ans. C’est d’ailleurs curieux qu’il n’est fait aucune référence au premier opus sur la couverture de ce 27ème volume. En effet, c’est un peu tromper l’acheteur occasionnel de la série Blake et Mortimer de ne pas mentionner que « le cri du Moloch » est une suite de « l’onde Septimus ».
Plaçant «Blake et Mortimer » dans mon trio de mes séries préférées, je me suis précipité la veille de la sortie chez mon libraire pour récupérer mon exemplaire , dans l’édition dite du bibliophile. Pourtant, je savais que j’allais être déçu par la lecture de cet opus, « l’onde Septimus » m’ayant laissé un assez mauvais souvenir (je relis très régulièrement les « Blake et Mortimer », canal historique et les albums de reprises, mais j’ai vraiment du mal à relire « l’onde Septimus », qui est franchement raté)
Mais l’effet madeleine de Proust l’a finalement emporté, et, je n’ai pas pu résister à la tentation d’acheter ce nouvel album (et puis, je n’aime pas avoir de trou dans mes séries) pour découvrir nos célèbres gentlemen déambuler dans la city.
Il faut tout de même avouer que le dessin de Christian Cailleaux, épaulé par Etienne Schréder, est bon , voire réussi, même si celui d’Antoine Aubin était remarquable dans le premier volume de l’histoire (sauf les dernières pages, bâclées pour des raisons bassement commerciales). On peut toutefois lui reprocher un visage de Mortimer parfois peu ressemblant d’une page sur l’autre (en particulier, dans un hors texte page 46 de l’édition bibliophile) Par contre, le personnage du capitaine Blake est bien soigné. Seuls les décors ne sont pas aussi fouillés et aussi précis que d’habitude. J’ai aussi apprécié l’aspect encore plus ressemblant, dans ce volume, d’un Pierre Brasseur pour le personnage du docteur Scaramian. Et Laurence Croix , une coloriste remarquable, nous offre un très bon rendu des couleurs, tout du moins pour l’édition bibliophile que je possède, certains ayant noté (sur l’excellent site du « centaurclub ») des couleurs violacées sur la première planche de l’édition cultura.
Côté scénario, et bien Jean Dufaux nous rejoue le Jean Dufaux de « l’onde Sptimus » . J’ai entendu la journaliste spécialisée de la bd sur RTL, le jour de la sortie, avouer de rien avoir compris à l’album. Et je ne suis pas loin de partager son avis. Tout comme dans « l’onde Septimus », l’histoire débute bien mais dérive rapidement vers une histoire de science-fiction qui n’a pas sa place dans le monde de Blake et Mortimer. Paradoxalement, le meilleur album de reprise de Blake et Mortimer reste à mes yeux « l’étrange rendez-vous », qui pourtant à un côté science-fiction plus qu’affirmé. Mais n’est pas Van Hamme qui veut, et l’histoire s’inscrivait parfaitement dans le monde de Jacobs, à tel point que le maître du bois des pauvres n’aurait certes pas renié ce scénario, à mon humble avis.
A force d’appuyer les références au « Mystère de la Grande Pyramide », à « la Marque jaune » (le Moloch entouré de flammes page 54 par exemple ) et à Jacobs, cela devient lourd.(la référence à la vente de la couverture originale du « Mystère de l’Espadon », page 27 n’apporte rien à l’histoire). Jean Dufaux aurait sans doute aimer aller encore plus loin, mais l’éditeur (béni soit son saint nom !) a tout de même résisté à certaines de ses volontés (comme faire venir le cheikh Abdel Razek du «Mystère de la grande pyramide» à Londres, afin de psychanalyser Olrik, ou encore montrer Olrik à l’enterrement de son père) . D’ailleurs, on ne reprendra plus Dufaux sur cette série car comme celui-ci l’a affirmé : « Mais non, moi, je suis le cancre de la classe parmi ceux qui ont repris Blake et Mortimer, on ne me demandera plus rien. Mais cela a été une page intéressante dans ma carrière, qui m’a beaucoup appris sur les relations auteur-éditeur et que j’évoquerai je pense plus longuement au moment d’écrire mes mémoires». Je pense qu’il a du mal prendre le fait que pour « le dernier pharaon » (album très réussi, par ailleurs), Schuiten ait bénéficié d’une liberté de scénario beaucoup plus grande.
Tout comme Yves Sente avec les Beatles dans « la Machination Voronov », Jean Dufaux a peut-être aussi eu tort de dater la série en faisant apparaitre la reine Élisabeth II dans l’album, Edgar P.Jacobs s’étant toujours refusé à ce petit jeu. Mais il s’agit là d’un détail.
Je n’attendais pas grand-chose de cet album, sauf le fait de retrouver mes héros dans une nouvelle aventure. Cela tombe bien, cet opus ne restera pas pour moi un album incontournable des albums de reprise. Il faut remonter au « bâton de Plutarque » (2014) pour retrouver une qualité scénaristique et graphique (« la vallée des immortels » nous proposait un dessin magnifique voire parfait, mais dommage, le scénario du tome 2 ressemblait à un naufrage)
Espérons que « huit heures à Berlin » dessiné par Antoine Aubin et scénarisé par Fromental et Bocquet sorte du lot, en attendant le retour de Van Hamme pour un ultime scénario avec « le dernier espadon », by jove !

note:2,5/5

1463. Quentin - 19/11/20 08:12 - (en réponse à : L'âge d'or)
Le premier tome était déjà poussif. Si le 2e tome est encore pire, ce sera sans moi.

1462. herve - 17/11/20 22:37
L'âge d'Or #2 Pedrosa & Moreil

J'attendais avec impatience la sortie de la fin de ce diptyque, tant j'avais été séduit par le tome 1, premier volume que j'avais recommandé à mes proches.
Je me suis donc lancé dans la lecture de cet opus, qui inaugure mes nombreuses lectures prévues pour ce second confinement..
Je dois avouer que j'ai été assez déstabilisé par l'incipit de ce volume 2. J'ai eu l'impression qu'il manquait quelques pages de transition entre les 2 volumes. Nous avions quitté Tilda inconsciente, à la recherche d'un mystérieux coffre, et nous la retrouvons brusquement içi à la tête d'une armée , assiégeant le château de son frère, sans aucune explication.
Là où le premier volume nous entrainait vers une course au trésor, en passant par une lutte fratricide, sur fond d'une légende lointaine d'un âge d'or, j'ai eu l'impression de perdre un peu de cette magie en parcourant ce tome 2 qui donne une part belle voire exclusive au siège du château.

Si sur le plan graphique, cet opus est autant réussi que le premier (le travail des coloristes Joran Tréguier et Marie Millotte est remarquable), j'ai été beaucoup moins surpris sur le plan scénaristique.Bref , l'effet de surprise n'est plus là, mais cela reste tout de même un ouvrage d'une grande qualité et qui se distingue du lot des sorties éditoriales de cette période.
Un très bel album, mais qui n'a pas été à la hauteur de ce que j'attendais ou de ce que j'espérais .

note :3,5/5

1461. herve - 16/11/20 23:35 - (en réponse à : victor hugo)
pour une fois, je ne suis pas très loin de rejoindre ton avis, avec un peu plus de nuances.
Mais autant j'avais été subjugué par le tome 1, autant le tome 2 m'a un peu déçu.
je reviendrai dessus plus tard avec une chronique /critique plus conséquente.

1460. Victor Hugo - 16/11/20 23:19
Le dessin oui, mais il est souvent gâché pas la mise en couleur, bien moins senti que sur le premier, il a perdu la vista en cours de route, c'est souvent illisible du coup, beaucoup de dessins en négatif et trop de couleurs qui ne s'harmonisent pas au final.

Dans le premier on avait des tas de séquences différentes, c'était chouette. Là il n'y a qu'une chose, le siège du château. Ca tire en longueur, peu de texte pour plein de dessins inutiles, et beaucoup de remplissage, ça tourne à vide dans la narration. Il a fait un aussi gros volume que le premier avec dix fois moins de matière à raconter et à montrer. Un 44 pages aurait suffi.

A l'arrivée, bien qu'ayant lu tout ce qu'il y a à lire, texte comme dessin, on a plus l'impression d'avoir feuilleté ce livre que de l'avoir lu.

1459. herve - 16/11/20 23:09
lu aussi "l'âge d'or" #2

J'ai trouvé ce second volume un peu en deça du 1er volume.
Un peu trop d'ellipse pour débuter ce volume, volume qui se concentre à 90% sur le siège du château.
On perd un peu de la magie du tome 1 où la lutte fratricide se confondait avec une course au trésor , sur fond de légende....

Mais le dessin de Pedrosa est toujours aussi bon, tout comme sa mise en scène.

1458. froggy - 16/11/20 23:05 - (en réponse à : Laurent)
Ah bon? A ce point la? Tu m'inquietes, j'ai adore le premier.

1457. Victor Hugo - 16/11/20 22:29
Lu l'Âge d'Or 2. Très déçu.

1456. froggy - 16/11/20 17:32 - (en réponse à : Suzix)
Tu as raison, il est fascinant. Mais seulement vu de l'exterieur, parce que de l'interieur, il est fatigant si ce n'est epuisant. Il n'y a qu'a voir ce qui se passe en ce moment.

1455. suzix@bdp - 16/11/20 16:27
de rire! (;o)

1454. pm - 16/11/20 16:09 - (en réponse à : Suzix le poète)
C’est beau, j’ai pleuré...

1453. suzix@bdp - 16/11/20 09:45
Merci pour cette (longue (;o)) critique.
Tu reviens plusieurs fois sur les contradictions des USA. C'est pour cela que ce pays fascine. A la fois technologiquement en avance et en retard. Porte-étendard de la liberté individuelle mais tuant à tour de bras. Religieux et plein de compassion et de bons sentiments mais complètement individualiste dès qu'il s'agit de mettre en place un régime social. Le pays des grands espaces pourtant dominés par les grandes villes, la dernière élection en état la preuve. Le pays où j'ai vu le plus de faune sauvage étant aussi le plus pollueur du monde. Les usa est un jeune adulte doué mais schizophrène qui impose sa volonté à toute sa famille adoptive qui, à la fois, l'admire et en a peur.

1452. Quentin - 16/11/20 09:35
La bombe d’Alcante, Bollée et Rodier chez Glénat. Mon compte rendu est pareil que celui de froggy. Documentation impressionnante, dessin très lisible, scénario solide et captivant de bout en bout, malgré la longueur de l’album de 470 pages et quelques choix malheureux (comme l’uranium qui parle). Au final un bon moment de lecture, avec un bon mélange d’histoire, de suspense, d’émotion et de réflection.

La rose la plus rouge s’épanouit, de Liv Strömquist, chez Rackham. Vous n’avez sans doute pas oublié le compte rendu que j’ai fait des ”sentiments du prince Charles”, de la même auteure, autrice et auteresse, qui déconstruisait de manière magistrale l’humour machiste beauf qui prédomine dans nos sociétés et la misère affective qu’il reflète. Liv remet le couvert en s’attaquant ici à l’amour, tel qu’il est concut par les magasines people, les chansons de variétés, et les manuels de développement personnel. Cette fois-ci, c’est Leonardo DiCaprio qui s’en prend plein la gueule. Propos intellectuel de très haut vol et très dense, avec de longues références au philosophe Buyng-Chul Han et à la sociologue Eva Illouz (et quelques détours via Socrate, Saint-Exupéry, Doolittle dont un poème a donné le titre de l’album, etc.). En gros, une ode au grand mystère de l’amour, et un rejet de la facon dont l’amour est présenté de nos jours en termes de consommation matérialiste. Le dessin sert efficacement la démonstration – rien d’exceptionnel, mais pas plus mauvais que la plupart des reportages que l’on trouve dans la revue illustrée ou dans topo. Que l’on soit convaincu ou non, il ne fait aucun doute (en ce qui me concerne) que Liv Strömquist nous propose un livre d’une rare intelligence qui tire la BD dans son ensemble vers le haut.

Hshouma: corps et sexualité au Maroc, de Zainab Fasiki, publié chez Massot. On reste dans le manifeste féministe, avec un livre qui s’insurge contre la culture patricarcale, machiste, intolérante, et la culture du viol qui domine au Maroc et au Moyen Orient. Le livre consiste en textes illustrés plutôt qu’en bandes dessinées, et le propos est un mélange d’éducation sexuelle de base pour ados ignorants, d’éducation civique aux droits de l’homme, et un plaidoyer dans l’air du temps pour la reconnaissance des identités sexuelles plurielles (bi, tri, cis, intersex, non binaire, queer, etc.) et des relations sexuelles libérées des normes sociales (hetero, homo, bi, pan, poly, etc). Le dessin est un peu laborieux, reste prudent, mais sert là aussi efficacement le propos. Trouver la bonne balance relevait sans doute d’un travail d’équilibriste, mais cet aspect là est plutôt réussi. Le message général est ”je ne cherche à changer aucune religion ni croyance, mais je rêve d’un respect mutuel entre toutes les communautés, grâce auquel on pourrait vivre tous ensembles sur notre terre”. Approche éminemment sympathique à laquelle je souscris entièrement. Zainab Fasiki est sans doute un nom dont on réentendra parler dans les années qui viennent.



 


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