Tchiii-tchaaa : du pop corn caramel à Cannes (8e partie)

Les 314 commentaires sont triés des plus récents aux plus anciens .



314. Bert74 - 10/09/24 09:14
He was his father....


313. heijingling - 03/09/24 01:19
Le bouquin n'est pas épais, et se lit facilement. Moins convaincu par la seconde partie (le dernier quart du livre), qui fait appel à des réflexions extérieures et un peu anachroniques, mais l'essentiel, qui est entièrement basé sur une analyse interne et replace le film dans l'œuvre d'Hitchcock (dont sa trilogie avec Grace Kelly), est très plaisant.
Extraits:
"Ce livre est un roman policier. Il est donc fortement déconseillé aux lecteurs·trices de feuilleter les dernières pages, qui donnent la solution de l’énigme."
[...]
À suivre le résumé que je viens de donner du film d’Hitchcock, il semble que la solution exposée à la fin par le policier soit incontestable, solution que le cinéaste semble valider, et aucun critique à ma connaissance n’a jusqu’à présent remis en cause cette version, que j’ai moi-même, pendant de longues années, naïvement tenue pour véridique.
Dès lors en effet que le suspect est passé aux aveux, que le corps de sa victime est retrouvé et qu’il s’est livré de surcroît, en présence de la police, à une tentative de meurtre sur son principal accusateur, il est difficile de penser qu’une contre-enquête sur un tel dossier ait un sens. Et c’est pourtant à cet exercice que je vais ici me livrer.
*
S’il avait été pris en compte par les innombrables commentateurs du film, un indice aurait pu commencer de jeter le doute sur la solution qui nous est proposée, ou tout au moins les inciter à faire preuve d’un peu de prudence.
Il est impossible, surtout quand il s’agit d’un maître du cinéma comme Hitchcock, de prétendre analyser un film sans le situer dans l’ensemble de son contexte, c’est-à-dire de l’œuvre que son réalisateur a patiemment construite, avec ses motifs récurrents, ses fantasmes plus ou moins conscients, ses choix formels. Surtout chez un maître, un film n’est pas un élément isolé, il est une partie d’un tout.
Or la prise en compte de l’ensemble de cette œuvre conduit à dégager un thème qui n’en est pas seulement un fil rouge mais une véritable obsession, présente dès les premiers films jusqu’au dernier comme si le cinéaste s’était amusé à en explorer toutes les combinaisons possibles : le thème de l’innocent injustement accusé.
Le caractère obsessionnel de ce motif a conduit certains critiques à se demander s’il ne prendrait pas sa source dans un traumatisme de l’enfance et à faire le lien avec une scène évoquée par les biographes, dans laquelle le jeune Alfred aurait, en guise de punition, été emmené par son père au commissariat1.
Je n’accorderai pour ma part qu’une attention très mesurée à cette histoire, d’abord parce qu’elle me paraît présenter toutes les caractéristiques d’un souvenir-écran, mais surtout parce que l’origine inconsciente de ce fantasme de l’innocent injustement accusé ne présente que peu d’intérêt dans la perspective qui est la mienne ici.
Il me paraît plus fécond de montrer comment, à partir de ses obsessions inconscientes, Hitchcock a engagé, dans ce que l’on pourrait qualifier de théorie en images, une réflexion approfondie sur la manière dont nous interprétons la réalité, réflexion d’une grande utilité pour comprendre, au-delà de ce cas ponctuel, les phénomènes d’illusion collective.
*
Je ne prendrai ici que quelques exemples dans la filmographie hitchcockienne en tentant de montrer comment le cinéaste a construit au fil du temps, en multipliant les expérimentations narratives, sa réflexion sur les erreurs de jugement."

312. froggy - 03/09/24 00:41 - (en réponse à : heijingling)
Je te remercie au sujet de ce livre. Je verrai ca lors d emon prochain sejour en France.

311. heijingling - 02/09/24 23:31
Le bouquin, que je te conseilles, va plus loin qu'un pinaillage sur les incohérences, il en tire une réflexion sur la manipulation, et sur des thèmes hitchcockiens comme le faux coupable.

Quant à Chabrol, il aurait dû signaler son illumination à l'auteur, qui n'avait pas lui-même tout compris de son histoire :)

310. froggy - 02/09/24 01:16 - (en réponse à : heijingling)
En matiere de beances scenaristiques hitchcockiennes, il y a Sueurs froides, le film ne resiste pas 3 minutes a une analyse de sa vraisemblance, il en est ainsi des le debut car nous ne savons pas comment se sort James Stewart de la situation perilleuse dans laquelle il est. Tout le reste est a l'avenant. C'est grace a ces beances que Brian de Palma a tourne Obsession, le remake non officiel mais parfaitement avoue. du film d'Hitchcock. Il n'empeche que c'est le plus beau film du monde.

Au sujet du Grand sommeil d'Howard Hawks, je me souviens d'une interview de Claude Chabrol dans laquelle il disait avec une absence de modestie qu'il etait une des rares personnes au monde a avoir compris le film apres l'avoir vu une enieme fois, il y disait qu'il y a un detail dans le film ou tout devient lumineux. Mais il ne voualit pas dire lequel. Tel que je connais l'homme, je me demande si ce n'etait pas une plaisanterie de sa part, il etait souvent espiegle.

309. heijingling - 01/09/24 19:02
Selon une anecdote, un journaliste avait demandé à Bogart, le détective censé avoir résolu l'énigme
-"Y'a un truc que j'ai pas compris, finalement, qui a tué Whatshisname?"
-Bogart: "Moi, j'ai juste interprété Philip Marlowe, faudrait demander au réalisateur."
-Hawks: "Moi, j'ai juste mis en scène le scénario, faudrait demander aux scénaristes."
-Leigh Brackett et William Faulkner: "Nous, on a juste adapté le bouquin, faudrait demander à l'auteur."
-Raymond Chandler: "Ah oui, tiens, j'avais pas pensé à ce détail..."

308. pm - 01/09/24 17:45
Même Hawks avouait qu'il ne comprenait pas vraiment The bi g Sleep, film génial, comme toute la filmographie de Hawks.

307. heijingling - 01/09/24 09:25
" Il est à noter que William Irish qui avait écrit le roman de La mariée était en noir et de La Sirène du Mississipi était aussi l'auteur de la nouvelle qui devint au cinéma Fenêtre sur Cour qu'on ne présente plus."

Si, justement, on peut le présenter de nouveau :)
Je viens (il y a quelques jours) de lire "Hitchcock s'est trompé" de Pierre Bayard, j'en ai eu l'occasion et l'ai saisie parce que j'avais revu Rear Window il y a quelques mois. De lui, je n'avais lu que son bouquin sur Le chien des Baskerville, il y a longtemps, que j'avais beaucoup aimé, mais qui avait encouru les foudres des Conandoylolâtres, qui l'avaient pris totalement au sérieux. Or, ce que fait Bayard est simplement d'analyser comment le lecteur/spectateur peut se laisser manipuler, comment l'auteur lui-même peut s'égarer par sa propre création, et de proposer d'autres regards.
Dans Hitchcock s'est trompé, il montre de manière assez convaincante et avec humour que Rear Window est si rempli d'incohérences que le fait que Thorwald ait assassiné sa femme est franchement très improbable, et comment Jef s'engage dans un délire paranoïaque dans lequel il entraine tout le monde.
Mais cela ne l'empêche pas d'aimer ce film, ni ne m'en empêche, bien que ce ne soit pas un de mes préférés d'Hitchock, puisqu'il füt un temps où mon film préféré était The bi g Sleep de Howard Hawks, fameux pour ses béances scénaristiques.

306. froggy - 01/09/24 01:37
En attendant de pouvoir retourner au cinéma ici, je viens de revoir La Sirène du Mississipi de François Truffaut avec Jean-Paul Belmondo et Catherine Deneuve. Le film est sorti en 1969, il reçut des mauvaises critiques et fut un semi-échec commercial. Tel John Belushi dans The Blues Brothers, j'ai eu une illumination.

Ce n'est pas la première fois que je le vois bien sûr. La première fois, je l'avais franchement peu aimé, très déçu par la rencontre de deux superstars du cinéma français sous l'égide d'un de mes cinéastes préférés. Je n'en aimais même pas la musique d'Antoine Duhamel. J'ai eu l'occasion de le revoir ensuite et je me suis mis a le réhabiliter à chaque fois. Je ne l'avais pas revu depuis plus de 10 ans au moins et tout d'un coup, au milieu du film, j'ai vu cette évidence, La Sirène du Mississipi est le remake par François Truffaut de Sueurs froides d'Alfred Hitchcock.
Pour ceux qui connaissent bien le cinéaste français, on sait qu'il a été grandement influencé par le maitre du suspense et ce, surtout après les entretiens qu'il a eus avec lui en août 1963 pour le livre qui ne sortira qu'en 1966. Il en est ainsi de La peau douce tourné en 1964 pour lequel Truffaut décida de faire un film très découpé avec de nombreux plans très courts et de nombreux faux suspenses inutiles afin de garder l'attention du spectateur pour un film dont le sujet est une banale histoire d'adultère. Pour ses deux films suivants, Fahrenheit 451 et La mariée était en noir, Truffaut engagea pour écrire la musique Bernard Herrmann, le compositeur attitré d'Hitchcock pour qui il composa 8 films de 1955 à 1964, c'est à dire de Mais qui a tué Harry? a Pas de printemps pour Marnie, l'association de ces 2 grands artistes est devenue légendaire, c'est une des plus belles et des plus fructueuses collaborations entre un metteur en scène et un compositeur de musiques de films au même titre que celle de Federico Fellini et Nino Rota . Mais Hitchcock se brouilla avec Hermann au moment du Rideau déchiré, ce dernier avait écrit une partition qui déplut à son metteur en scène qui la refusa. Ils ne retravaillèrent plus jamais ensemble. C'est alors que Truffaut le prit pour deux films. Il est à noter que William Irish qui avait écrit le roman de La mariée était en noir et de La Sirène du Mississipi était aussi l'auteur de la nouvelle qui devint au cinéma Fenêtre sur Cour qu'on ne présente plus. Si vous n'avez pas vu le film, il va y avoir des divulgachages, je vous préviens.

Les deux films, Sueurs froides/La Sirène du Mississipi racontent l'histoire d'une femme qui est au cœur d'une machination qui piège un pauvre hère dont une des infortunées conséquences est que celui-ci en tombe fou amoureux, cet amour mènera les deux hommes au bord de la folie pour James Stewart dans Sueurs froides et proche de la mort pour Jean-Paul Belmondo. Dans les deux films, la femme est très belle et très blonde et a une double identité, ce sont Kim Novak pour le film américain et Catherine Deneuve pour le français. Et dans les deux films, elles tombent elles aussi amoureuse de leur proie. Il y a aussi les séquences des cauchemars de Belmondo filmés comme ceux de James Stewart. Enfin, le détective joué par Michel Bouquet s'effondre dans un escalier tel l'infortuné investigateur privé joué par Martin Balsam qui se fait poignarder dans Psychose. Tout cela ne peut pas être le fruit du hasard, ce sont des références avouées ou venant de l'inconscient truffaldien.

Truffaut s'inspire aussi de Ernst Lubitsch quand Belmondo voir un détail qui éclaire les manigances de Deneuve ; le dépouillement de sa fortune quand il voit son carnet de chèques qu'il a enlevé de sa poche après être rentré de sa journée de travail et ensuite quand il lit une bande dessinée dans France-Soir où il voit Blanche-Neige manger la pomme empoisonnée et qu'il se rend compte que Deneuve est en train d'en fait autant avec lui en utilisant de la mort-aux-rats. On voit cela dans un des chefs d’œuvre de Lubitsch, Haute pègre ou comment un objet sur une table sert à cet homme de se remémorer ou il a vu cet autre homme.

Pour finir avec ce jeu des références, le film de Truffaut est dédicacé à Jean Renoir, il commence par un extrait de La Marseillaise, le film de 1938 et se finit par une réplique du plan final de La grande illusion. Truffaut a dit que son cinéaste favori était Jean Renoir, ce sera peut-être le cas plus tard, mais durant la deuxième moitié des années 60 et au moins jusqu'à Domicile conjugal, son inspirateur était manifestement Alfred Hitchcock. Ce dernier film fait aussi référence à Ernst Lubitsch et Jean Renoir. Plus tard dans la suite de sa carrière, François Truffaut se dégagera de ses références ou alors, elles seront moins évidentes et plus comme des hommages voulus par lui.

305. froggy - 01/09/24 00:23
Cousin, cousine est effectivement un film tres sympathique. De lui, j'avais aussi beaucoup aime, Escalier C qui reprend un peu le theme du tres bon roman de Georges Perec, La vie mode d'emploi. J'avais aussi beaucoup apprecie Travelling avant du fait de son sujet, l'histoire d'un cinephile et grace a son acteur principal, un comedien que je trouve tout le temps excellent, Thierry Fremont.

304. Victor Hugo - 31/08/24 14:20
Jean-Charles Tacchella vient de mourir à 98 ans. J'aime beaucoup le film Cousin, cousine.

303. froggy - 31/08/24 00:34

302. torpedo31200 - 26/08/24 23:50 - (en réponse à : pm - post # 301)
La gestion du rythme et de la structure m' impressionnent chez Audiard.

Je te conseille aussi Les Fantômes de Jonathan Millet.
Semaine de la Critique à Cannes, mais il avait le niveau pour la compétition officielle.
Sorti le 3/07 et vu il y a qq jours, mais il passe encore dans qq salles à Paris.

301. pm - 26/08/24 23:33 - (en réponse à : Torpedo marcel)
Je viens de voir le film, que j'ai beaucoup aimé, ou plutôt aimé crescendo ( jusqu'à la reprise assez incroyable des passantes de Brassens en espagnol) car je me suis un peu demandé où le film allait au début.
C'est à peine une comédie musicale, à mon avis pas plus du quart est chanté et ça passe crème. On est plutôt dans un telenovela déjanté, lyrique, énergique et réussi. Entre Almodovar et Michael Mann.

300. froggy - 25/08/24 00:45
Et puis il y a ce pastiche des Inconnus, ca me fait toujours autant rire. Le pastiche de Delon commence a 6'10".


299. froggy - 25/08/24 00:36
J'ai vu Les aventuriers il ya tres tres longtemps a la tele et pour moi Fort-Boyard sera toujours e decor de la fin du film et non l'emission jeu de la tele alors que maintenant c'est l'inverse, question de generation.

J'aime moyennement Traitement de choc qui ne me fait pas peur du tout. Deux hommes dans la ville est interessant mais le scenario n'explique pas bien pourquoi le personnage de l'inspecteur en veut tellement a celui de Delon. Je n'ai jamais vu Zorro, quan dil ets sorti je n'avais que Guy Williams en tete dans la serie tele produite par Walt Disney.

Ca vaut bien une petite sequence nostagie.





298. Odrade - 24/08/24 22:42
Merci pour Les Félins. Je me suis fait avoir et tout vu.

Le personnage de Delon est insupportable. Ca me rappelle pourquoi je n'aimais pas trop cet acteur.

Par contre... punaise la Rolls ! Oui j'ai lu ci-dessous. Modèle spécial.

O.

297. Victor Hugo - 24/08/24 20:42 - (en réponse à : froggy)
Tout jeune j'avais aimé la Tulipe noire, Zorro et le Gitan, je ne les ai pas revu.

Sinon, Monsieur Klein, Traitement de choc, les Aventuriers, Deux Hommes dans la ville et Plein soleil.

296. Victor Hugo - 24/08/24 20:35 - (en réponse à : 280. torpedo31200)
280. torpedo31200 - 22/08/24 17:05

... Les Félins (que je regrette d' avoir raté)


Tu peux te rattraper, Arte l'a mis sur Youtube.
https://www.youtube.com/watch?v=yFEwSqxzHNg




295. froggy - 24/08/24 05:39 - (en réponse à : Torpedo #280)
Je savais bien qu'il y avait une version longue de Melodie en sous-sol, la version vendue ici est celle courte, il manque la scene de seduction de la danseuse par Delon dans le premier tiers du film. Ce qui est curieux, c'est qu'il y a quelques annees, je l'avais vu sur TV5 monde pour savoir si ma memoire me jouait des tours, l'ayant deja vu a la tele francaise et c'est aussi la version courte, sans cette scene, qu'ils avait diffusee.

Merci Torpedo de m'avoir rafraichi la memoire.

Laurent; quel est/sont ton/tes Delon preferes stp?

294. Victor Hugo - 24/08/24 00:18
Moi je n'aime pas Delon, mais j'ai dû voir les 3 quarts des films qu'il a tourné.
J'aime beaucoup Traitement de choc d'Alain Jessua ( qui est à ma connaissance le seul film où on voit Delon à poil, la bite à l'air, courant sur la plage).

293. froggy - 23/08/24 23:31 - (en réponse à : n'casciata)
Au sujet des Granges brulees, le realisateur officiel est Jean Chapot mais Alain Delon fut tellement mecontent de lui durant le tournage qu'il le prit en main et en devint le metteur en scene, c'est lui qui le finit mais le nom du realisateur resta quand meme attache au generique a ce poste. Il est a noter que ce fut son dernier film en tant que realisateur.

292. n'casciata - 23/08/24 22:40
Parmi les films que j'aime bien avec Delon, il y a "Les granges brûlées", dans lequel il joue un juge d'instruction essayant d'élucider le meurtre d'une jeune femme. Pas un grand film, mais une atmosphère particulière (le Jura l'hiver) et un jeu du chat et de la souris entre Delon et Signoret assez prenant.

291. froggy - 23/08/24 19:10 - (en réponse à : Torpedo)
TV5 a diffuse La tulipe noire et 1 chance sur deux, ce ne sont pas ses meilleurs, et de tres loin.

Je sais que La tulipe noire est un film de Christian-Jaque qui avait tente de renouveler le triomphe de Fanfan la Tulipe qu'il avait realise 12 ans avant avec Gerard Philipe. Je ne l'ai vu qu'une fois et n'en garde quaisment aucun souvenir.

Tu n'as jamais vu Les felins? Ce n'est pas franchement pas terrible. Le seul truc notable est la villa d'Antibes ou le film a tete tourne et la Rolls-Royce au toit en plastique ou verre je ne sais pas, un modele unique loue pour le film.

La voici:

The Actress And The Wraith: 1956 Rolls Royce Silver Wraith ...

290. froggy - 23/08/24 18:43
ImdB annonce que le film d'Audiard sortira ici en distribution limitee le 1 novembre prochain. Il sera ensuite disponible sur internet le 13 novembre.

J'ai bien peur que limitee ne se cantonne qu'a Los Angeles et New York a moins que l'AFI, l'American Film Institute, qui a une tres belle salle a Bethesda, dans le Maryland, c'est a une heure de la maison en metro, en fasse quelques projections. Prions.

289. torpedo31200 - 23/08/24 16:44 - (en réponse à : marcel - post #288 Emilia Perez)
Le projet de base était un opéra, en décor naturel et en français. Donc ça a beaucoup bougé mais c' est un film assez fou, innovant et assez bouleversant (ça commence gentiment).
Si tu vas voir 10 films par an en salles, tu peux y aller. Sinon tu peux attendre Moi moche et méchant 5...

288. marcel - 23/08/24 10:36
Torpedo : Merci. C'est bien ce que je craignais. Apres, le peu de musique qu'il y a dans la BA a pas l'air degueulasse. Je veux dire, c'est pas les trucs mielleux a la Disnay.

Victor : Ils sont souvent bons, au Gorafi.

287. Victor Hugo - 23/08/24 01:21

Disparition à 88 ans de l’acteur qui interprétait César dans Astérix aux Jeux olympiques

L’acteur français qui interprétait Jules César dans le film « Astérix aux Jeux Olympiques » a disparu à l’âge de 88 ans.


Les fans d’Astérix sont en deuil. Le comédien qui avait interprété le rôle de Jules César dans le film « Astérix aux Jeux olympiques » est décédé ce dimanche à l’âge de 88 ans. « C’est vrai qu’il a apporté quelque chose dans le rôle » se remémore un jeune fan. « On le sentait très investi dans le rôle, il aurait fait sans doute un excellent acteur » explique un critique cinéma. « On se plaît à imaginer ce qu’il aurait pu jouer si on lui avait donné la chance de briller dans d’autres rôles ». Le comédien était connu en outre pour un autre film « Le Passage » où il partageait l’affiche avec Francis Lalanne.
(source Le Gorafi)

286. torpedo31200 - 22/08/24 19:20 - (en réponse à : marcel - post # 282 Emilia Perez)
Ca chante presque la moitié du temps. Mais c' est très inventif et justifié.
Ca danse aussi un petit peu.

285. marcel - 22/08/24 18:26
J'ai assez confiance de pouvoir voir le dernier Audiard ici, ils sortent tous.
Surtout que dans celui-la il y a Zoe Saldana et Selena Gomez. Je pense que meme par un realisateur inconnu, un film avec ces deux actrices serait sorti aux US.

284. froggy - 22/08/24 18:15 - (en réponse à : Torpedo)
J'ai assez confiance de pouvoir voir le dernier Audiard ici, ils sortent tous. Le seul de lui que je n'avais pas aime est son western, Les freres Sisters, je m'y etais profondement fait chier malgre la presence de John C.Reilly, un acteur que j'aime beaucoup.

283. froggy - 22/08/24 18:11
Image

282. marcel - 22/08/24 17:26
J'avais envie de le voir jusqu'a ce que je comprenne que c'est une comedie musicale. Et de ce que j'en ai compris, ca chante beaucoup. Tu confirmes ?...

281. torpedo31200 - 22/08/24 17:11 - (en réponse à : pm)
Je te conseille le dernier jacques Audiard, Emilia Perez. Pour beaucoup de critiques, 1 des 4 ou 5 meilleurs films à Cannes (2nde place pour Le Film Français)

280. torpedo31200 - 22/08/24 17:05 - (en réponse à : froggy - post # 276)
En France, c' est un peu la folie des rediffs tv. Sur dimanche et lundi, Le Samouraï, La piscine, Mélodie en sous-sol (la vraie version N&B non raccourcie de 13 mn), Les Félins (que je regrette d' avoir raté), Plein soleil, Soleil rouge. Et j' en oublie peut-être.

Revu Le Samouraï, qui n' est pas mon Melville préféré avec lui, mais tjs excellent. Même si je comprends les réticences du "jeune spectateur" Suzix.
Et Mélodie en sous-sol que je n' avais pas revu depuis des décennies, et qui m' a beaucoup impressionné. Par l' abstraction et l' élégance de la mise en scène d' Henri Verneuil, les jeux très opposés de Gabin, Delon et Maurice Biraud, les dialogues d' Audiard. Mais surtout la prestation géniale de Delon en petite frappe déguisée en prince charmant pour infiltrer le palace.

279. heijingling - 22/08/24 14:29
"Et puis je trouve certains film des 60’s et 70’s parfois trop faciles coté scénario. C’était qd même les débuts du cinéma comparer à maintenant donc je donne qd même du crédit à ces films même s’ils m’enthousiasment rarement."

Ben non, les débuts du cinémas c'était il y a 100 ans, les années 30 à 70 c'était l'acmé, et le cinéma de maintenant c'est comme toutes ces séries de BD qui ont été très bonnes mais sont essoufflées et sombrent dans la répétition et l'auto parodie plus ou moins volontaire.

"J’ai revu ces derniers jours 4 rediffusions de ses films. J’avais dû en voir seulement un ou deux. Dans l’ordre « Le samouraï ». Déjà je trouve le titre inapproprié voire ridicule."

?? Le titre est expliqué par la citation au début. Et même sans ça, un des avantages de l'époque actuelle (mondialisation, internet) est que l'on a plus qu'à l'époque, le savoir qu'il existe d'autres cultures et d'autres visions du monde que la notre, et qu'on a entendu parler de la mythologie du samouraï.

"C’est pas mal fait et Démon est plutôt bon."

Non, c'est génialement fait, et très inventif. Les films actuels reposent entièrement sur un scénario blindé, en apparence, qui fait que les films actuels ressemblent à un contrat, tout est fait pour y être réglé dans les moindres détails, mais c'est juste de la technique pour piéger l'autre.

"Par contre la fin est aussi ridicule que le titre. Delon cherche à semer les flics avec moult astuces pour se … suicider dans le cabaret."

Étonnant que tu sois autant passé à côté de ce film. Il a décidé de se suicider, mais veut évidemment semer les policiers avant, c'est le cliché de l'honneur du samouraï.
Tu pourrrais essayer de voir Ghost Dog, le remake qu'en a fait Jarmush, pour te faire revoir ton opinion.
https://www.youtube.com/watch?v=ZhR6jWWpUj0



278. Piet Lastar - 22/08/24 12:10
Je ne me souviens pas avoir vu un film avec Delon.


Je souhaitais ajouter "Je connais mieux Alain Deloin." Référence à Tournez Ménages des Inconnus.

J'ai googlelisé pour confirmer, j'ai été surpris...

277. suzix@bdp - 22/08/24 11:03
J’ai vu assez peu de film de Delon. Déjà je ne suis ni très polards ni films noirs. Et puis je trouve certains film des 60’s et 70’s parfois trop faciles coté scénario. C’était qd même les débuts du cinéma comparer à maintenant donc je donne qd même du crédit à ces films même s’ils m’enthousiasment rarement. J’ai revu ces derniers jours 4 rediffusions de ses films. J’avais dû en voir seulement un ou deux. Dans l’ordre « Le samouraï ». Déjà je trouve le titre inapproprié voire ridicule. C’est pas mal fait et Démon est plutôt bon. Par contre la fin est aussi ridicule que le titre. Delon cherche à semer les flics avec moult astuces pour se … suicider dans le cabaret. Le 2e film est “La piscine”. C’est gentillet mais (désolé Froggy), ça ne casse pas trois pattes à un canard. Le 3e film vu d’affilée est “Plein Soleil”. Celui-là m’a vraiment plu. L’intrigue et le jeu de Delon. J’ai pensé “pauvre Maurice Ronet” … tué deux fois de suite par son ami! (;0). Le 4e est “Soleil rouge”. Un bon western. Delon est bien dans son rôle de cow-boy dandy et sans morale. C’est donc pour moi du 50/50 pour cette rétrospective TV sur Delon.

276. froggy - 22/08/24 01:02
Et selon la version officielle, Alain Delon etait pret a refuser Plein soleil parce que les producteurs et le metteur en scene voulaient lui donner le role de Philip Greenleaf, la victime. Stupeur de la part des freres Hakim, les producteurs, et de Rene Clement, le metteur en scene, qui etaient prets du coup a ne lui confier aucun role. Mais c'est la femme de Rene Clement, que ce dernier adorati et en qui il avaiet une entiere confiance, qui dit que le jeune homme avait raison. Delon recut donc l'offre de jouer Tom Ripley, Maurice Ronet, deux autres tres beaux yeux bleus, joua Greenleaf et le reste appaprtient a l'histoire du cinema.

Il est evident que Visconti fut ebloui par la stupefiante beaute du jeune francais. Je ne sais pas si il reussit a le mettre dans son lit, en cela il eut plus de chances avec Helmut Berger quelques annees plus tard qui devint son amant. Si le noir et blanc de Rocco et ses freres ne rend pas rend justice a cette beaute, Visconti tourna son chef d'oeuvre, Le guepard en couleur et Delon y apparait plus beau que jamais malgre son bandeau sur l'oeil.

Je ne vais pas discuter de l'homme, cela ne m'interesse pas beaucoup, je me fiche un peu des delires d'un vieillard maniaque qui vieillit mal et est devenu un vieux con, c'est l'impression que j'en avais eu lors du dernier grand entretien que j'ai vu de lui diffuse il ya 3 ou 4 ans sur TV5Monde, il avait ete enregistre dans sa maison du Loiret ou il ets decede. J'avais apprecie son franc parler et j'avais bien aime quand il avait qualifie Donald Trump, qui etait alors le president des USA de "roi des cons". Plus interessant avat ete le Bouillon de Culture que Bernard Pivot lui avait consacre dans les annees 90.

Mes Delon preferes sont Plein soleil, Le guepard, Melodie en sous-sol, Le samourai, La piscine, Le cercle rouge, Mr Klein, l'homme presse et Notre histoire. L'homme qui n'avait jamais pris de lecons de comedies s'etait revele au fil des films un des meilleurs acteurs que j'ai eu l'occasion de voir au cinema.

275. torpedo31200 - 21/08/24 12:50 - (en réponse à : pm - post # 274)
Il l' a choisi après avoir vu Plein soleil.

274. pm - 21/08/24 03:40
Visconti ne l'a choisi que pour son physique.

273. Victor Hugo - 19/08/24 22:05
Mouais, c'était un acteur assez moyen, mais son physique avantageux l'a bien aidé. Humainement c'était une merde, une bonne grosse merde.

272. Bert74 - 19/08/24 12:59
Petite anecdote à ajouter à l'hommage filmique de Froggy : L'Homme Pressé à fait l'objet d'un remake télévisuel (plutôt réussi) au début des années 2000, avec Anthony Delon dans la reprise du rôle de son père.

271. n'casciata - 19/08/24 07:32
J'ai revu " Mort d'un pourri" il y a quelques mois et j'ai remarqué quelque chose concernant la mort du personnage incarné par Stéphane Audran, que l'on découvre sur le toit d'une voiture après une chute: elle est dans la même position que la jeune femme qui s'était jetée de l'Empire State Building dans les années 1940,suicide qui avait été alors qualifié de "plus beau du monde".
Je me suis demandé qui pouvait bien avoir la référence à la sortie du film parmi les spectateurs ou même les membres de l'équipe du film et j'ai trouvé que c'était un cas assez achevé de "private joke".

270. pm - 19/08/24 01:19
Pour ma part j'adore Rocco et ses frères que je mets tout en haut de la liste des meilleurs films avec Delon ( oui, devant le Guépard, très beau mais un poil convenu, le Samouraï etc.) bien que ce soit Annie Girardot le personnage le plus important et le plus touchant du film.

269. froggy - 19/08/24 01:08
Sa disparition n'est pas vraiment une surprise, on savait que sa sante s'etait serieusement deterioree depuis quelques annees et que l'histoire de sa famille ressemble a un roman de Balzac ou les enfants se dechirent entre entre eux pour l'heritage. Mais de cela, je m'en fiche pas mal.

Je ne peux pas dire que je l'appreciais beaucoup quand j'etais adolescent, a cette epoque, mon acteur prefere etait son ami et rival a la fois, Jean-Paul Belmondo dont j'allais voir tous les films des que je fus en age de le faire. Le premier Delon que j'ai vu en salles est Attention, les enfants regardent, un film dramatique que je ne qualifierai pas de policier ou il n'a qu'un second role et qui a pour sujet les mefaits de la television quand les enfants la regardent trop. C'etait au printemps 1977 et j'aimerais bien le revoir pour voir que ca vaut vraiment. J'avais bien aime mais pas plus que cela. Je me souviens plus de la Buick, je crois que c'est une Buick qu'on voit dans le film, modele station-wagon avec des panneaux en bois sur les flancs. C'est un peu leger, vous en conviendrez.

J'ai decouvert ses autres, ceux qui ont fait sa gloire, plus tard en meme temps que j'allais voir ses films policiers faits dans les annees 80. Et ainsi, que tout le monde peut le remarquer, la carriere d'Alain Delon est clairement en deux parties, les brillantes annees 60 et celles plus convenues, plus quelconques d'un point de vue artistique pour les annees suivantes. Comme d'habitude, je ne vous fais pas une necrologie, je ne fais qu'evoquer des films que j'aime enormement, certains sont parmi mes preferes que je vous incite a decouvrir si vous ne les connaissez pas.

Il y a d'abord Plein soleil, un film policier extraordinaire qui va immediatement faire de l'acteur une immense star. On y decouvre sa beaute absolument inouie mise en valeur par le metteur en scene, Rene Clement, et le directeur de la photo, Henri Decae que c'est a se demander si ils n'etaient pas gay et etant tombes follement amoureux de lui tous les deux. Il y a des plans et des sequences a tomber par terre tellement la beaute de l'acteur est magnifiee, il faut dire que le soleil de la Mediterranee y a contribue pour beaucoup. Je n'aime pas beaucoup Rocco et ses freres, le deuxieme film qui ait fait sa gloire. Ce n'est n'est pas que ce n'est pas bien, loin s'en faut, mais je m'y ennuie pas mal, si ce n'est beaucoup.

Il n'en est pas du tout de meme de son film suivant avec Luchino Visonti, Le guepard, qui est un veritable chef d'oeuvre qui met en scene le changement d'un monde, celui de l'Italie qui va s'unifier en un seul pays. C'est visuellement somptueux, superieurement intelligent et les beautes combinees d'Alain Delon et de Claudia Cardinale font de ce film un veritable enchantement. Et puis, la derniere partie du film, le bal, est une splendeur.

Vient ensuite sa premiere rencontre avec un des plus grands acteurs francais, Jean Gabin sous la houlette d'Henri Verneuil, Melodie en sous-sol pour un film policier de facture tres classique mais tres bien fait avec une scene finale inoubliable au bord de la piscine du Palm Beach de Cannes illustree musicalement par une magnifique et puissante composition de Michel Magne. Ce n'est pas du tout le film prise de tete, c'est un excellent divertissement dont le succes du film va asseoir la popularite d'Alain Delon aupres du grand public.

Je continue avec la rencontre marquante de l'acteur avec Jean-Pierre Melville qui lui offre un de ses plus beaux films dont le style et l'epure vont influencer moult metteurs en scene aussi bien aux USA qu'en Asie impressionnes par la maestria du metteur en scene et un hieratique Alain Delon. Ils se retrouveront 3 ans plus tard pour un autre film de hold-up avec cette fois ci une distribution 3 etoiles, Bourvil, Yves Montand et Gian-Maria Volonte y sont ses partenaires. Entre temps, il a retrouve Romy Schneider qu'il a impose aux producteurs pour La piscine avec une scene d'ouverture d'anthologie ou on les voit tous les deux en maillot de bain en train de bronzer sous le soleil brulant de St Tropez. Si on n'a pas vu ce film, on ne peut pas vraiment savoir ce qu'est la beaute au cinema ou alors il faut remonter en 1930 a Coeurs brules/Morocco de Josef von Sterberg qui reunit le temps d'un film Marlene Dietrich et Gary Cooper.

Puis, ce sont deux tres grosses machines, Le clan des siciliens et Borsalino sur lesquels il n'y pas grand chose a dire, ces films sont moyens, meme le deuxieme qui le reunit pour la premiere fois en tete d'affiche avec Belmondo malgre un scenario cosigne Jean-Claude Carriere et Claude Sautet et une tres brillante distribution pour les seconds roles. Je m'arrete sur Soleil Rouge, un bon western, je trouve, ou il joue le role d'une ordure avec une distribution heteroclite constituee de Charles Bronson, Ursula Andress et Toshiro Mifune tout droit sorti des films d'Akira Kurosawa. Le film etant dirigee par celui qui a realise les deux premiers James Bond, Terence Young, il est vraiment tres bien meme si Delon n'y a un role que secondaire.

Il tourne pour une premiere fois avec un monstre sacre du cinema francais, selon l'expression consacree, Simone Signoret dans La veuve Couderc, on ne peut pas faire plus classique aussi car dirige par Pierre Granier-Deferre, un de ces artisans du cinema francais des annees 60 a 80 , qui selon le sujet font des bons films ou non toujours avec d'excellents acteurs qu'ils savent mettre en valeur, c'est le cas ici mais a la fin, j'ai trouve que l'acteur courait bizzarement, ce n'est pas ce qu'il faisait de mieux.

Il enchaine films sur films, plus ou moins bons, plus ou moins oubliables et puis en 1976, c'est le miracle. Il a mis la main sur un scenario de l'espagnol Jorge Semprun rejete par Jean-Paul Belmondo avec Costa-Gavras associe a la realisation. Il arrive a le produire contre vents et marees, c'est Joseph Losey qui en reprend le flambeau et vous avez ce film absolument extraordinaire, Mr Klein, un veritable chef d'oeuvre. Je crois que c'est avec ce film, decouvert a la television, que je me suis a apprecier veritablement l'acteur que j'ai realise qu'il etait capable de plus de choses que ces films policiers enchaines a la pelle pouvaient le montrer. C'est le dernier film de tres grande qualite qu'il fera bien qu'il y en aura au moins deux autres qui l'extrairont de l'orniere dans laquelle il s'etait volontairement mis depuis le debut des annees 70.

Apres cela, il tournera une delicieuse et charmante comedie avec Mireille Darc sous la direction d'Edouard Molinaro, L'homme presse ou on pourrait l'appeler Mr Propre, il y est une veritable tornade blanche qui nettoie tout sur son passage. Le film n'est pas du tout un chef d'oeuvre mais il est tres divertissant, les acteurs sachant tres bien qu'ils n'etaient pas dans un film d'auteur. Puis, c' est un tres bon film policier au calibre impressionnant avec une pleiade de comediens connus et reconnus, sous la direction de Georges Lautner et avec un scenario de Michel Audiard au ton plus grave et plus acide, c'est a dire avec mons de bons mots dont ce dernier nous avait donne l'habitude d'entendre, c'est Mort d'un pourri, la seule reserve que je fais a cet excellent film est que Delon est bien chanceux quand il conduit, il devait avoir la medaille de St Christophe dans son portefeuille.

C'est en 1979 qu'il fait sa derniere incursion dans le cinema americain, puisqu'il tient le role principal d'Airport 80 Concorde ou il y est le pilote du supersonique. L'equipage de cabine etant dirigee par Sylvia Kristel, une distribution sureelle, c'est le moins qu'on puisse dire. Ce film est le quatrieme dans la serie des Airport, produite par Universal, qui mettait regulierement des 747 dans des situations perilleuses avec des passagers tout droit sortis l'age d'or d'Hollywood. Cette derniere mouture est une veritable catastrophe et le film est tellement mauvais qu'il en devient involontairement comique, je vous assure. C'est un authentique nanard a mourir de rire.

Le dernier veritable sursaut qualitatif d'Alain Delon aura lieu en 1984 avec le double Un amour de Swann/Notre histoire. Dans le premier qui est la premiere adaptation cinematographique d'A la recherche du temps perdu, il joue le role du baron de Charlus, un role a contre-emploi puisquele personnage est homosexuel, je l'ai tres bon dans le role bien qu'a certains moments, il en faisait un peu trop a mon avis, auxlimites extremes du cabotinage. Dans le deuxieme, il joue le role d'un perdant amoureux transi de Nathalie Baye et alcoolique de surcroit. C'est de Bertrand Blier et il aura le Cesar du meilleur acteur pour le film. je l'y ai trouve fabuleux et cela me permet d'affirmer qu'Alain Delon etait aussi bon acteur qu'il etait beau, ce qui n'est pas peu dire. Ce sont ses qualites de jeu qui rendent tous ces films des annees 70 et 80 visibles bien que ce ne soit pas evident au premier abord.

Sa rencontre avec Jean-Luc Godard pour Nouvelle vague en 1990 a donne lieu a un film interessant mais arrive trop tard dans la carriere de l'un et l'autre, ils se sont servis l'un de l'autre manifestement, le film est visuelleemnt tres beau grace a la photographie de William Lubtchansky et a l'art de Godard pour composer un plan mais cela ne va pas plus loin que cela et le film est ennuyeux. Par contre, l'affiche du film est vraiment tres belle.

Voila, Alain Delon c'etait tout ca et meme plus encore. Je m'etais mis a apprecier l'acteur avec le temps et ans ses films les plus notables. L'homme me faisait rire en parlant de lui a la troisieme personne, il avait de l'humour et acceptait de faire dans l'autoderision comme il le montre dans sa scene d'introduction du personnage de Cesar dans le sinistre Asterix aux Jeux Olympiques malgre un texte mal ecrit et lourdingue a mort ou les dialoguistes ont tente de faire de l'humour goscinnien sans aucun succes. Dans son premier film entant que realisateur, Pour la peau d'un flic, il y a pas mal d'humour aussi, mais celui-ci est caustique et sarcastique, pas au gout de tout le monde donc. Au mien, certainement.

Il a marque le cinema d'une empreinte indelebile, sans lui, le 7eme Art ne serait pas ce qu'il est. Et il a de la chance, il restera beau pour l'eternite.

Chapeau l'artiste!

268. heijingling - 18/08/24 23:32
Ben non, puisque le film date de 1968-69, alors que Hockney dessine des mecs avec piscine en plein soleil depuis le milieu des années 60.

267. Bert74 - 18/08/24 23:03
Effectivement. Et donc c'est bien Delon et le film de Deray qui ont inspiré Hockney au départ.

266. heijingling - 18/08/24 22:25
"L'œuvre originale est assez parlante."

Petite correction: Les œuvres originales...

265. Bert74 - 18/08/24 19:25 - (en réponse à : Philippe )
Je pense même que Durieux s'est spécifiquement inspiré du matériel gay de Hockney pour souligner la relation trouble entre le personnage de Ronet (dont on devine l'ombre) et celui de Delon.

L'œuvre originale est assez parlante.




 


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