300. froggy
- 06/12/24 22:52
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Et pour conclure le 23eme du nom, voici une celebre photo de Willy Ronis du quartier, photo prise en 1959:
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299. froggy
- 06/12/24 22:44
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Le film est tres cote ici. Il a meme son DVD dans la prestigieuse collection Criterion. On l'y trouve avec d'autres courts metrages d'Albert Lamorisse dont le tres triste, Crin Blanc, un des rares films qui m'a fait pleurer quand j'etais gamin.
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298. heijingling
- 06/12/24 21:52
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Le film est tiré d'un roman?
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297. pm
- 06/12/24 20:35
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J'avais lu" Mon oncle"...
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296. pm
- 06/12/24 20:34
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Conclusion, Laurent Colonnier et Renaud semblent être cousins.
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295. Honoré de Balzac
- 06/12/24 16:05
- (en réponse à : bert)
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Son oncle Edmond Séchan est le directeur de la photo du film.
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294. Bert74
- 06/12/24 14:16
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Le Ballon Rouge... Mes pré-bobo-intello de parents m'avaient offert le livre illustré par les photographies du film. Ca a bien marqué mon enfance...
A noter que le tout gamin Renaud (Séchan) y fait de la figuration.
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293. Honoré de Balzac
- 05/12/24 22:26
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Moi ce que j'ai adoré dans ce Nestor Burma, c'est que j'ai reconnu les rues, les immeubles car j'ai habité ce quartier, Rue des Partants, sous la place Martin Nadaud.
Tardi, qui habite le quartier, a d'ailleurs fait le dessin de la vitrine et de l'enseigne de MUS!Service au 5 rue Orfila, vous pourrez voir ça sur Streetview.
J'ai emprunté et regardé le film d'Albert Lamorisse Le ballon rouge, auquel Tardi fait allusion dans le film et qui lui a servi de référence pour les années 50 avant les grands travaux des années 60, 70. Court métrage qui a valeur de document pour voir ce quartier très populaire dans son jus et en couleur.
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292. froggy
- 05/12/24 22:22
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Hureau et Rabaté, Crève saucisse
Didier devrait être un homme heureux, sa boucherie est prospère et marche bien, son fils de 10/12 ans ne lui pose aucuns problèmes et son épouse qui tient la caisse est charmante. Le problème est que celle-ci le trompe avec le mari d'un couple de leurs amis. Il faut voir comment son visage à elle s'éteint lorsqu'il a un empêchement et qu'il rayonne à nouveau lorsqu'elle se prépare pour le rejoindre a l'hôtel où les deux amants passent des moments intimes. C'est tout à fait par hasard que Didier a pris connaissance de cette liaison. Que faire ? Le tuer bien sûr mais comment ?
C'est un scénario bien chabrolien que Pascal Rabaté a écrit là, il est du même calibre que ceux des meilleurs films du cinéaste, La femme infidèle, Juste avant la nuit. Les affres et tourments que traversent Didier sont bien écrits, la machination qu'il élabore pour commettre le crime parfait est implacable. C'est son personnage qui est le plus développé, puisque cette bande dessinée retrace l'itinéraire d'un assassin. Les autres le sont moins, le scenario n’insiste que sur ce qui fait avancer l’intrigue ; l'épouse adultérine qui ne réagit qu'en fonction de ses sentiments pour son amant ; le mari du couple ami, on ne sait quasiment rien d'autre sur lui et son épouse ignorante également de ses activités extra-conjugales. Quant au fils de 10/12 ans, il aime Johan et Pirlouit, ce qui prouve qu'il a bon gout dans ses lectures. Ainsi que le scénariste.
Je ne connaissais pas le dessinateur jusqu'à présent, il s'appelle Simon Hureau et j'ai bien aimé son dessin. C'est de facture extrêmement classique, il n'y a rien qui va choquer qui que ce soit. Les personnages sont bien dessinés et il a particulièrement bien restitué sur leurs visages les sentiments qui agitent les personnages surtout les deux principaux, Didier, le boucher, et Sandrine, l’épouse fautive. Il y a des regards qui ne trompent pas. La mise en scène est très bonne aussi, j'ai beaucoup apprécié les quelques séquences où on voit les deux ensembles dans la même case, l'un radieux parce que l'autre a reçu un texto de son amant qui ne peut pas la voir, ce qui lui donne à elle, le visage complètement éteint. Et peu de temps après qu'elle a enfin reçu des nouvelles de son amant, son visage est désormais illuminé alors que celui de son mari est fermé. On sait que cela ne peut pas bien se finir, les deux époux ne sont plus sur la même longueur d’onde.
Je remercie Philippe qui me l’avait gentiment offert de me l’avoir fait connaitre, il aurait été dommage que je passe a coté.
Note finale ; 4,5/5. J’ai beaucoup aimé cet album. Il fait ouvertement référence à deux artistes que j’aime énormément ; le premier est Claude Chabrol, je vous en fait part et le deuxième est évidemment Maurice Tillieux car l’intrigue de Crève saucisse repose largement sur un des authentiques chefs d’œuvre du classique FB, La voiture immergée, une aventure de Gil Jourdan. A cela, quand on ajoute la qualité de l’écriture et du dessin, vous n’êtes pas près d’oublier cet album.
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291. froggy
- 05/12/24 21:37
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Tu as raison au sujet d'Elise et les nouveaux partisans, c'est vraiment tres bien.
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290. pm
- 05/12/24 16:27
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J'ai lu le dernier Tardi, un second Nestor Burma personnel, qui ne s'appuie pas sur Léo Malet, " Du Rififi à Mènilmontant". Format un peu petit, je n'ai pas été gêné par la colorisation ( pâle), et j'apprécie toujours autant ses dessins des quartiers parisiens assez peu connus car populaires et pas touristiques.
C'est pas mal mais c'est à peu près tout, le trait est devenu mou et le scénario n'a que peu d'intérêt. C'est tout de même bien mieux que son dernier Adèle blanc-sec, mais ce n'était pas difficile.
Je ne sais pas si Tardi, qui se fait vieux, fera d'autres albums mais je doute qu'il soit encore capable de créer quelque chose d'excellent. Son dernier très bon album est celui sur le passé gauchiste, à la limite du terrorisme, de sa femme " Elise et les nouveaux partisans".
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289. marcel
- 04/12/24 10:31
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J'ai pas relu depuis longtemps mais j'aimais bien (c'etait dans Fluide).
Au debut, c'etait les histoires d'un celibataire qui s'y prenait horriblement mal avec les femmes. Mais j'aime particulierement les albums ou il raconte l'enfance de son personnage (en gros les tomes 4 a 7), ou son humour se teinte d'un ton plus... amer ?.. sombre ?...
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288. froggy
- 04/12/24 00:03
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Je n'ai pas beaucoup suivi Tronchet jusqu'a present. Quand j'etais en France, je connaissais Raymond Calbuth et il a cree Jean-Claude Tergal un peu de temps avant que je ne parte, la majorite des albums est sorti apres. Ca vaut quoi?
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287. marcel
- 03/12/24 15:38
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Ouais mais froggy en parle maintenant.
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286. marcel
- 03/12/24 15:38
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Ouais mais froggy en parle maintenant.
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285. LienRag
- 03/12/24 15:03
- (en réponse à : Marcel)
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Dans ses débuts, Calbuth était clairement "la" série de Tronchet...
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284. marcel
- 03/12/24 11:44
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Je ne suis généralement pas très fantastique
Tu te fais du mal. Disons juste que t'es moyen.
(Oui, oui, je sors).
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283. pm
- 03/12/24 10:57
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Je ne suis généralement pas très fantastique mais j'ai beaucoup aimé les navigateurs. J'ai trouvé ça bien écrit, bien amené, très prenant.
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282. marcel
- 03/12/24 09:32
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Je ne connaissais que son nom et n’était pas spécialement attire par Raymond Calbuth, sa série.
"Sa" serie, c'est un peu reducteur. Il a vraiment fait plein de choses, en 35 ans. Sa serie phare, c'est plus Jean-Claude Tergal, dans ses BD comiques. Et c'est tres bien.
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281. heijingling
- 30/11/24 16:51
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Je me demande quelle est la part autobiographique dans cet album...
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280. LienRag
- 30/11/24 14:47
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C'est effectivement un Tronchet réussi.
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279. froggy
- 30/11/24 06:27
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Tronchet, L'année fantôme
Gilles Collot-Sopiedard est le plus féroce humoriste en France, il est aussi le plus drôle. Il a une chronique dans un hebdomadaire d'information et intervient aussi quotidiennement à la radio où il distille ses bons mots percutants qui font très mal pour les récipiendaires. Un jour, il accepte de passer dans une émission de télévision alors qu'il avait toujours refusé jusque-là. Il aurait dû s'y tenir car son passage est un véritable désastre, ce qui provoque chez lui une crise de confiance. Au même moment, il accepte une invitation pour se rendre à une réunion de famille dans les Hauts de France dont il est originaire. Cela tombe bien, cela lui changera les idées. A cette occasion, il découvrira que des secrets de famille lui ont été caché depuis qu'il avait 5 ans, en 1986, l'année fantôme. Que s'est-il passe cette année-là?
Le scénario, très bien écrit, est construit sous la forme de retours en arrière, plus ou moins longs, lorsque Gilles, le narrateur, nous raconte sa vie et celle de sa famille ou lorsqu'il apprend ce secret enfoui depuis longtemps. Il comprend mieux l'attitude de son frère et de sa sœur ainée, tous les deux, bien plus âgés que lui d'au moins une bonne dizaine d'années, ce qui compte énormément dans la vie d'un enfant. Je me suis laissé emporter dans cette histoire romanesque à souhait impatient de savoir quel est ce secret. Il se passe plein de choses, le récit est très riche et les 192 pages de cet album sont bien remplies.
Je n'ai vraiment découvert l'auteur que récemment, en 2020 exactement avec Le chanteur perdu que j'avais beaucoup aimé ainsi que je l'avais chroniqué alors. Je ne connaissais que son nom et n’était pas spécialement attire par Raymond Calbuth, sa série. J’aime bien son dessin qui est très caricatural mais les expressions sont bien réussies. Il a une parfaite maitrise de son récit où chaque élément du scénario arrive en son temps et son heure, la mécanique est précise et ne souffre d’aucun temps mort.
Note finale ; 4,5/5. C’est tout à fait le genre de BD que j’aime, le principe du scenario est banal. En revanche le traitement ne l’est pas, ce qui fait la différence. C’est très bien structuré, les dialogues sont bons, les personnages sont de chair et d’os, les situations sont fortes. C’est une BD de grande qualité.
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278. froggy
- 26/11/24 17:48
- (en réponse à : suzix)
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Tu n'as pas lu Duke?
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277. pm
- 26/11/24 17:45
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Personnellement je n'ai pas du tout aimé Duke et je songe à revendre la série.
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276. suzix@bdp
- 26/11/24 15:38
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Content de voir que certains Hermann sont encore lisibles. Moi je ne sais plus parce que j'ai arrêté. Si je veux lire du Hermann, j'en ai plein et du très bon ... d'il y a 30, 40 ou 50 ans! (;o)
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275. froggy
- 24/11/24 01:18
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Duke 7, Ce monde n'est pas le mien
Cet album est la conclusion de la série avec les différents fils narratifs qui se rejoignent enfin. La question primordiale étant évidemment de savoir si Duke arrivera à retrouver Peg, sa dulcinée, à l'épouser et à vivre heureux avec elle en ayant beaucoup d'enfants. Si vous connaissez bien les auteurs, ce dont je ne doute pas un seul instant, vous savez déjà que cela ne sera pas le cas encore que...
Le principal problème que j'ai eu avec cet album est que ce n'est pas une histoire simple, pas question donc de sauter un épisode, surtout que Yves H., le scénariste, a considérablement délayé son histoire comme une de ces séries télévisées à suspense où les scénarios sont étirés au maximum tel un chewing-gum afin de rallonger la sauce avec une multiplicité de fausses pistes et d'intrigues ancillaires pour mieux prolonger artificiellement le suspense au détriment de l'arc narratif principal. Cela fonctionne quand on regarde les multiples épisodes d'une telle série télévisée très rapidement les uns à la suite des autre mais quand il s'agit d'une série en bandes dessinées et même si les albums paraissent au rythme d'un par an, ce qui est rapide, il est difficile de tout se rappeler surtout s’il n'y a pas de résumé des épisodes précédents qui ouvrirait l'album. J'ai réussi à reconstituer les différents fils cependant, ce qui n'était pas trop difficile sauf pour l'épilogue et la dernière case que je n'ai pas compris, il y a certainement une référence à un tome précédent.
Faut-il répéter quelque chose que tout le monde sait depuis longtemps ? Le dessin d’Hermann n’est plus ce qu’il était, il est bien loin le temps de sa splendeur, mais il a encore de beaux restes malgré les nombreuses erreurs que j’ai réussi à remarquer en dépit de ma méconnaissance de l’anatomie humaine et de savoir comment dessiner, le dessin d’Hermann vous agrippe par la force et ne vous lâche plus, il faut dire qu’il a le choc pour dessiner des histoires où tout sentimentalisme est absent bien que certains personnages que le scénariste a pris le temps de développer aient une certaine humanité. Ses femmes restent toutes aussi laides en revanche, on peut se demander ce que les hommes de la série peuvent leur trouver telles qu’elles sont dessinées. J’ai bien aime aussi les couleurs qui sont au diapason des différentes scènes de cette histoire, grisâtre au début, avec une dominante de l’ocre sur un fond verdâtre dans la séquence de la foret, Hermann connait son affaire et démontre ainsi qu’il maîtrise toujours son art.
Note finale :3,5/5. En dépit de ce que j’ai écrit, c’est de la bonne ouvrage. Toutefois, il me faudra relire toute la série, tous les albums à la file, pour l’apprécier à sa juste valeur.
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274. egoes
- 22/11/24 22:35
- (en réponse à : Bert)
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Oui, effectivement, pour le risque de laborieux, qui est par ailleurs présent dans d'autres ouvrages de l'auteur, mais ici, il évite très bien cela.
Ravi de ne pas être le seul à apprécier.
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273. Bert74
- 22/11/24 09:54
- (en réponse à : egoes)
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Enfin une bd qui ne se lit pas en 5 minutes ;-).
Ah mais j'en arrive au même constat et je suis reconnaissant de cet effort d'Ayroles à chaque BD qu'il écrit. Cela dit, cet exercice est délicat car peut flirter / tomber dans le laborieux comme je le disais. Mais le talent du scénariste n'est pas en cause.
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272. froggy
- 22/11/24 01:25
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Lapinot 8, 31 juillet
C'est l'histoire d'une journée de Lapinot à la montagne, il se promène dans un bois, passe une église en ruine accompagnée de son cimetière abandonné également, puis il croise un père et sa petite fille victimes d'un accident de voiture heureusement sans gravité pour eux. Il croise ensuite son meilleur ami courant avec son portable à la main et arrive enfin à son hôtel où l'attend sa chère et tendre avec qui il passera gentiment le début de la soirée dans le parc de l'établissement attendant leur diner que le chef est en train de préparer.
Cet album se situe dans la continuation des Herbes folles, c'est à dire qu'il a un format très réduit, chaque planche n'est en fait constituée que de 1 à 2 cases, pas plus. Il n'y a pas un seul phylactère, ça a 46 planches, cela se lit très rapidement et c'est très bien. En effet, très astucieusement et parce qu'il aime jouer avec les codes de la bande dessinée, à différents moments, Trondheim introduit ce qui semble être une menace pour notre promeneur perdu dans sa rêverie solitaire, c'est une main décharnée surgissant derrière lui, c'est un ours rugissant sur ses deux pattes postérieures toutes griffes dehors ou c'est encore un météorite fonçant vers la Terre. Cela m'a rappelé ses Petits Riens qu'il publie régulièrement sur sa page Instagram, il ne se passe rien effectivement et c'est passionnant quand c'est bien raconté. C'est le cas ici, l'histoire est très claire et on suit l'errance de Lapinot dans la montagne sans aucun problème malgré l’absence de dialogues.
Si on peut trouver à redire sur le dessin de ses personnages, il n'en est pas de même pour ses décors qui sont remarquables ainsi que leur composition dans les cases démontrant la maitrise de l'auteur. Je présume qu'il en réalise les couleurs également, faites directement il me semble, elles sont bien en harmonie avec le dessin.
Note finale 4,5/5. Cet opuscule est une délicieuse oasis de calme et de silence. Ne boudez pas votre plaisir, allez-vous reposer en compagnie de Lapinot se promenant dans la montagne. Cela a un gout de trop peu car on y resterait volontiers plus longtemps avec lui.
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271. egoes
- 21/11/24 20:39
- (en réponse à : Bert)
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Beaucoup aimé tant le tome 1 que la suite de l'Ombre des Lumières.
Malgré ou, plutôt, grâce à ce qui était décrié par la plupart des lecteurs.
Enfin une bd qui ne se lit pas en 5 minutes ;-).
Vivement la suite et fin et, en effet, la taille n'apporte pas grand'chose.
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270. Bert74
- 21/11/24 12:40
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Comme Hervé, j'ai beaucoup plus apprécié L'ombre des lumières avec ce tome 2. Après avoir installé le principe épistolaire dans le tome 1 tout en plantant les nombreux principaux personnages (ce qui rendait le tout un peu laborieux), le récit prend ici toute sa dimension et c'est vraiment plaisant de suivre les intrigues et l'évolution des protagonistes. Le dessin de Guerineau est toujours aussi agréable, mais, en plus, toutes ces péripéties au grand air de la Belle Province (très belle scène de patinoire au passage) lui permettent de sortir des dessin de cour où les personnage poudrés, mouchetés et emperruqués était difficilement distinguables les uns des autres.
Donc vivement la suite.
Ah, si un reproche : ce grand format sur-étendu ne rentre pas dans mes étagères, bordel !
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269. torpedo31200
- 21/11/24 11:16
- (en réponse à : totom- post # 265 Jeunesse Durango)
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C' est mieux.
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268. pm
- 21/11/24 09:23
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Il est quasi impératif de lire le Dieu vagabond au préalable.
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267. Quentin
- 20/11/24 23:48
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Le fils de Pan, de Fabrizio Dori, chez Sarbacane
Ayant raté la sortie de ses précédentes BD, j'ai essayé de me rattrapper en achetant celle-ci. L'album est une tuerie au niveau graphique, avec des hommages appuyés à toute une série d'artistes. J'ai été complètement sous le charme du début à la fin (je me demande même si ce ne serait pas la plus belle BD que j'ai jamais lue). L'histoire, par contre, est une purge et ne vaut même pas la peine d'être résumée - juste la longue poursuite qui n'en finit pas d'un but mal défini, comme dans un mauvais rêve, et qui n'est qu'un prétexte à produire de superbes dessins.
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266. froggy
- 19/11/24 23:57
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Cela fait longtemps que j'ai arrete Durango, depuis 2012 exactement avec le 16eme titre, Le crepuscule du vautour, j'ai eu un mal fou a le lire en entier tellement je m'y faisais chier. Cet album porte bien son titre en ce qui me concerne, il en a ete le crepuscule avant que je ne mette un terme final a cette serie.
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265. totom
- 18/11/24 08:48
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Et les trois tomes de la Jeunesse, c'est mieux ?
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264. Piet Lastar
- 17/11/24 20:22
- (en réponse à : pm)
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Moi aussi. Je suis moins sévère que toi, une lecture conventionnelle et plaisante.
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263. pm
- 17/11/24 18:33
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J'ai lu les deux derniers Durango et, outre un dessin extrêmement laborieux d'Ikar, le scénario est trop conventionnel. Pour moi Durango c'est le western Spaghetti en BD , ce n'est plus le cas. A priori j'arrête cette série.
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262. froggy
- 16/11/24 00:43
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Stern 5, Une simple formalité
Alors qu'il dépose sa paye hebdomadaire à sa banque, 3 braqueurs viennent voler l'argent contenu dans le coffre mais le hold-up tourne mal et le banquier est tué sous les yeux de Stern. Notre héros étant le seul témoin, la police de La Nouvelle Orleans où Stern vit désormais lui demande de reconnaitre les 3 hommes qu'elle vient d'arrêter et qui auraient commis le forfait. Or Stern affirme que ces 3 hommes détenus ne sont pas les 3 malfaiteurs, en êtes-vous certain lui demande l'inspecteur chargé de cette affaire ? Il serait bon que ce soit eux continue-t-il car la population locale veut rapidement des coupables et le calme ne reviendra pas si on dit que ce ne sont pas eux. Or, ces 3 hommes sont des immigrants italiens qui ne parlent pas l'anglais et Stern étant un homme d'honneur et de principe se refuse à signer la déposition demandée par la police bien que ce ne soit qu'une simple formalité.
Le scénario continue vers une direction à laquelle je ne m’attendais pas, il est très riche et les évènements et péripéties aussi variés qu’abondants ont fait que je suis arrivé au terme de cet album enchanté de ma lecture. Tel le deuxième épisode, La cité des sauvages qui est mon préféré jusqu’à présent, le scenario est écrit en crescendo avec une fin montrant un déchainement de violences exprimant les pulsions malsaines d’une foule hurlante. Je m’en voudrais d’en écrire plus ne voulant pas divulgâcher votre lecture. Le scénariste, Armand Maffre, montre que les immigrants en provenance de l’Europe du Sud dont l’Italie pourtant bienvenus par les politiques ne l’étaient pas par les blancs installés depuis des générations. Ils y étaient traités aussi mal que les noirs récemment émancipés après la Guerre de Sécession. Cet état de fait restera longtemps, on se rappelle que l’affaire Sacco et Vanzetti aura lieu plus de 40 ans après.
Le dessin de Julien Maffre est toujours de qualité, les personnages sont tous identifiables, il y a beaucoup d’intervenants. Il en est de même pour les décors qui décrivent les bas quartiers ainsi que les environs marécageux de La bi g Easy, c’est le surnom de la ville. J’aime particulièrement l’aspect physique qu’il a donné a Stern, son apparence chétive et malingre dissimule une grande force de caractère et une volonté de fer.
Note finale, 4,5/5. J’ai franchement aimé cet album pour toutes les raisons écrites ci-dessus. La question que je me suis pose en le lisant, considérant que l’action se passe en Louisiane, peut-on le considérer toujours comme un western ?
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261. torpedo31200
- 15/11/24 21:26
- (en réponse à : Honoré de Balzac - post # 258)
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Welcome back !
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260. torpedo31200
- 15/11/24 21:25
- (en réponse à : nem° - post #257)
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C' est le problème avec les vieux ados. Ils parlent de bouquins sans se soucier de leur accessibilité.
Pense aux lurkers.
Après je suis curieux de savoir comment tu es tombé sur ce titre, aussi longtemps après. Faut les trouver maintenant...
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259. froggy
- 15/11/24 04:21
- (en réponse à : Et voici maintenant notre intermede culturel)
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258. Honoré de Balzac
- 15/11/24 00:28
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ou pitoyable pour un libraire...
et c'est Balzac qui vous le dit.
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257. nem°
- 14/11/24 21:00
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Torpédo qui découvre le principe de la persistance dans le temps, c'est mignon.
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256. torpedo31200
- 14/11/24 16:27
- (en réponse à : nem° post # 249)
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L' aBref, l'aventure s'arrète là pour moi.
L' aventure ne t' a pas attendu, puisque la traduction a cessé il y a 20 ans, et la commercialisation il y a environ 17 ans de mémoire.
BDP, toujours à la pointe de l' actualité.
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255. marcel
- 14/11/24 15:38
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La traduction Vents d'ouest n'etait pas top (les references US avaient ete remplacees par des references francaises), je ne sais pas pour l'edition suivante.
Mais tout ne tourne pas autour de Brandy, non. Y a tous les gags autour des animaux qui sont hilarants. Rien que les visites repetees de la grenouille hypocondriaque aupres du veto... Ou les tentatives de l'ours de cirque pour voler a nouveau... Ou les techniques de drague du cochon au bar...
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254. LienRag
- 14/11/24 15:27
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J'ai un album de Liberty Meadows, c'est possible que l'humour passe moins à la traduction, mais c'est vrai que c'est très drôle.
Et le thème n'est pas l'entre-jambe de la sculpturale Brandy, mais l'obsession des personnages pour elle.
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253. nem°
- 14/11/24 12:13
- (en réponse à : marcel)
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L'humour, la blague... mais bon, le strip, j'ai noté que ça vieillit pas bien, c'est dans son jus.
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252. marcel
- 14/11/24 11:29
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Gne ?...
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251. nem°
- 14/11/24 11:09
- (en réponse à : marcel)
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Je l'ai pas...
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