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Que venez-vous de lire et qu'en avez-vous pensé? (24)
Les 236 commentaires sont triés des plus récents aux plus anciens .
236. heijingling
- 20/04/25 15:01
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"Comment peut-on vivre sans avoir vu M le maudit ?"
Européocentrisme, universalisme, ou naïveté?
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235. pm
- 20/04/25 12:22
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Je viens de lire Krimi de Inker et Vermot, sur Fritz Lang et la genèse de M le maudit et mon avis est mitigé.
Je tiens ce film pour un chef d'oeuvre absolu que m'avait fait découvrir Jean Douchet lors de ses cours à Jussieu fin des années 70.
L'ambiance très sombre et expressionniste et assez bien adaptée, le scénario est assez malin, mais, pour moi, ce qui fait l'essence de ce chef d'oeuvre, à savoir le coté prémonitoire du nazisme, représenté par les truands dans le film, n'est guère abordé. On reste un peu à la surface des choses avec le monstre de Dusseldorf qui n'est que la raison évidente du film, sa partie immergée. Le coté malin c'est le flic Lohman qui suggère à Lang ce film, qui est également le flic nommé dans le film, et qui représente la démocratie, la république de Weimar. C'est assez malin d'en faire un juif, je ne sais pas si c'était le cas, mais à nouveau je pense qu'il y a un contresens. La figure du juif pour Lang, lui-même à moitié juif, c'est M, l'extraordinaire Peter Lorre dans le film, avec l'idée que, même si on l'accuse des pires crimes, le déicide pour les juifs, le meurtre d'enfants pour M, il ne mérite pas le jugement expéditif que veulent lui infliger les nazis/truands.
J'ai regardé en face et c'est affligeant, ils sentent qu'il y a quelque chose dans ce livre mais ils paniquent car ils ne savent quasiment pas qui est Fritz Lang.
Comment peut-on vivre sans avoir vu M le maudit ?
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234. herve
- 16/04/25 21:55
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Swinging Island #2 : pleasure land Andrew Tarusov
C'est avec surprise que je suis tombé sur le deuxième tome de cette série érotique chez mon libraire.
J'avais adoré le premier volume qui respirait la liberté, le soleil et la bonne humeur.
Nous retrouvons Grant et Betty, notre jeune couple toujours en quête de plus de sensations sexuelles .
Là où leur première aventure se cantonnait à un décor unique, la plage, nous voyons nos deux héros s'ébattre en bonne et belle compagnie dans un véritable baisodrome avec sauna, piscine, chambre d'hôtel,boite échangiste. Certes Grant, ici, se montre moins entreprenant que dans le premier volume mais c'est un plaisir de découvrir Betty , sa compagne, dans des situations et positions très équivoques.
Car ce qui fait la force de cet album c'est le dessin lumineux d'Andrew Tarusov, qui respire la joie, la bonne humeur.
Les scènes de sexe sont toujours consentantes et les femmes y sont magnifiquement représentées.
Un ouvrage de porno chic, sur un scénario assez simple mais de très bonne qualité.
Andrew Tarusov confirme avec ce deuxième volume tout le bien que je pensais avec le tome 1.
Cerise sur le gâteau, un tome 3 est annoncé.
Un nouvel auteur est né dans le monde de la bande dessinée pour adulte, en renouvelant le genre avec prenant le parti du plaisir et de la joie de vivre.
Je recommande aux amateurs.
note:4/5
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233. marcel
- 15/04/25 16:00
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Pour le coup, je n'ai rien lu de ce scenariste, Giusfredi. C'est peut-etre juste lui qui est mauvais.
Et c'est vrai que le dessinateur n'a pas l'air de faire des etincelles.
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232. pm
- 15/04/25 15:17
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C'est d'autant plus énervant sur ce dernier Tex, basé sur la rivalité Navajos/ Hopis, qu'il y avait moyen de faire une bonne histoire, mais le livre est extrêmement mal écrit et mal construit, ça n'a ni queue ni tête.
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231. pm
- 15/04/25 15:13
- (en réponse à : marcel)
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À l'intérieur ils ont pourtant écrit quelque part " la source de jouvence". Fordis édite également les Jeunesse de Tex qui, globalement, sont un peu meilleurs, avec certaines longues histoires. Oui, Black and White fait une sélection, j'ai juste été déçu par les trois derniers, même si bien meilleurs que les Fordis, vendus simultanément en fin d'année dernière. Coté traduction Black and White a aussi des problèmes, en particulier dans les introductions. Je ne parle pas italien mais quand la tournure traduite n'est pas correcte je trouve ça peu sérieux.
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230. marcel
- 15/04/25 15:06
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traduction nulle
Ben deja, rien que le titre...
Mais cette collection me semble correspondre au format couleurs FB classique. Et Tex, c'est fait pour les longs recits N&B.
Ici, Fordis continue la collection couleurs italienne, tous les volumes. Du cote de Black and White, il y a une selection des meilleures histoires, qu'elles viennent de la serie mensuelle ou des speciaux.
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229. pm
- 15/04/25 12:39
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Je n'ai pas du tout aimé la source de la jeunesse le dernier Tex en couleurs sorti chez Fordis. Dessin approximatif, narration complètement foireuse, traduction nulle, je ne vais pas garder ça et j'arrête le massacre. Déjà que les trois derniers sortis chez Black and White ne m'avaient pas vraiment convaincus car trop tirés par les cheveux avec, par exemple, les retours de méchants morts depuis longtemps. J'aime beaucoup Tex, j'ai un excellent souvenir de ceux édités par Clair de Lune, les Spécial et les Maxi, surtout ceux du début en souple avec de très bons auteurs comme Ortiz/Segura et d'autres, mais ceux qui sortent en ce moment sentent le réchauffé.
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228. herve
- 12/04/25 21:54
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l'éternité à deux Axel
Axel reste un auteur discret et assez rare. En effet, il n'a signé que 4 albums dont deux ont particulièrement attiré mon attention : "une femme fidèle" et "la tentation", petit bijou d'érotisme.
Avec ce dernier opus, Axel nous propose un récit plus classique, presque banal avec Marc, qui revient dans son village à la mort de son père.
L'album aurait pu s'intituler "la tentation" ce titre n'avait pas déjà été utilisé, tant le thème de ce récit s'y rapporte.
En dépit des scènes assez torrides, le récit est assez sage, c'est presque qu'une chronique d'un amour perdu de jeunesse.
Le dessin hyper réaliste d'Axel donne à cette aventure un côté cinématographique assez saisissant! Le lecteur sent le soleil, et le ruissellement de l'eau sur sa peau tant le dessin est d'une clarté incroyable.
Un superbe dessin , mais un scénario que j'ai trouvé un peu en deçà des titres que j'ai cité.
Un avis assez mitigé donc sur ce dernier opus d'Axel.
note :3/5
Electric Miles Nury & Brüno
Depuis quelques années, J'ai pour habitude d'acheter la version noir et blanc , et la version couleur à chaque sortie d'un album signé Nury et Brüno. Avec cet album, je n'ai pas dérogé à cette habitude , aussi j'ai été surpris de découvrir une version n&b d'une grande qualité éditoriale : un grand format avec dos toilé. Le dessin de Brüno y prend toute son importance car, il faut le dire, son style inimitable et simple à la fois fait beaucoup dans le succès de ses albums signés avec Fabien Nury.
Pourtant à la lecture de cet album, dans les deux versions, je dois dire que ma préférence va , pour une fois, vers la version courante, les couleurs de Laurence Croix, apportant au récit une touche des années 40 qui n'est pas pour me déplaire.
Le duo d'auteurs n'ayant pas signé un one shot ici, cet album se présente comme une longue introduction qui oscille entre récit de Charles Burns et le réel avec l'histoire romancée de Ronald Hubbard, créateur de la scientologie.
Car, je crois que cette histoire, dont nous ne connaissons pas encore le nombre de volumes qui la composera, s'achemine sans nul doute vers cette "découverte révolutionnaire" dont il est fait mention sur le quatrième de couverture.
Mais cet album ne se limite pas à cela, l'auteur distille sa vision du monde éditorial de l'Amérique des années 40, dominé par le polar et la science fiction, comme le prouve les couvertures des revues présentes dans le dossier en fin d'album.
Même si le lecteur peut sembler rester sur sa faim, j'ai beaucoup aimé ce premier album, et j'ai hâte de découvrir la suite.
note : 4/5
Zoé Carrington #2 Jim
Nous avions quitté les principaux protagonistes sur un suspens plus que surprenant .
Ce second album donne une part belle à la relation entre Simon et Zoé, entre une fête digne de "very bad trip" et une course poursuite assez incroyable.
Bien sûr les lecteurs d' "Une nuit à Rome" ne seront pas déçus car nous retrouvons les thèmes récurrents présents chez Jim comme l'amitié, la recherche de l'amour voire de l'amour impossible avec des personnages hauts en couleur.
Mais, dans cet album, Joue encore plus avec nos sentiments surtout dans le dernier tiers de l'album. Avec ce final, que je n'avais pas vu venir, Jim prouve qu'il peut encore retourner le lecteur jusqu'à la dernière page.
Le dessin de Jim est toujours aussi élégant, aidé en cela par les décors de Rémi Torregrossa et les couleurs de Delphine.
note : 3/5
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227. froggy
- 07/04/25 00:37
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Du côté de l'enfer 2, Volte-face
Les ennuis continuent de plus belle pour Daniel, l'ancien résistant de la 2ème Guerre Mondiale, devenu ensuite tueur à gages pour les services spéciaux français. Il s'était rangé des voitures mais c'est mal connaitre l'univers dur et implacable des services secrets, et encore plus, s’ils sont ultra secrets. Il a été forcé de reprendre du service dans un jeu mortel où les coups fourrés sont de rigueur et où les apparences sont tout le temps trompeuses car tout le monde trompe tout le monde dans un extraordinaire jeu de dupes. Y survivre n'est pas donné à tout le monde. Est-ce que Daniel y arrivera ?
C'est plus une bande dessinée policière que d'espionnage. Elle se déroule sur fond de guerre d'Algérie et de la fin de la IVème République et de début de la Vème qui ramènera Charles de Gaulle à la tête de l'état français. On y trouve plein de gens tout aussi mal intentionnés les uns que les autres qui ne vieilliront pas longtemps car ça défouraille a tout va. C'est bien pour ça que je n'en écris pas plus au sujet du scénario car de Paris à Bruxelles, et de Hambourg à Alger, les cadavres troués de balles s'amoncèlent et ressemblent tous à des morceaux d’emmenthal.
Le dessin de Dominique Hé est très statique, il en est ainsi quand un homme se fait tirer dessus par de nombreux autres ou quand une voiture se déplace. Quand on voit ça, cela donne une étrange impression. Je n'avais rien lu de lui pendant très longtemps, depuis le début des années 80 avec Marc Mathieu exactement et son dessin était bien différent alors. Par contre sa reconstitution des années 50 est excellente.
Note finale : 3/5. Ma note est un peu généreuse car c'est distrayant et que le dessin plonge le lecteur dans ces années 50. Mais le scénario est un peu paresseux et assez lâche, Noël Simsolo enfonce des portes ouvertes au sujet de ces barbouzeries sanglantes qui furent une des causes la fin de la IVème République. Il reste à la porte des véritables intrigues, cela frustre le lecteur qui aimerait en savoir plus sur les dessous de toutes ces affaires, des dessous pas bien propres évidemment.
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226. pm
- 04/04/25 17:54
- (en réponse à : Torpedo)
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Déjà pris mais pas encore lu.
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225. torpedo31200
- 04/04/25 16:34
- (en réponse à : pm - post #224)
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Je te conseille aussi (si pas déjà pris) Billy Lavigne d' Anthony Pastor, Casterman (paru le 5/03).
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224. pm
- 03/04/25 17:54
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J'ai lu Sibylline aussi, pas la série de Macherot, la bd sur la prostitution estudiantine. Pas inintéressant, aucun regard lubrique, pas génial non plus, j'hésite à garder ce livre.
Sur les conseils de Torpedo j'ai lu La Veuve, western original de qualité, je garde.
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223. pm
- 03/04/25 16:26
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Menu 30X40, prestigieuse collection de feu Futuropolis canal historique ranimée chez Apocalypse la maison d'édition actuelle de JC Menu.
L'objet est beau, maquette typique De Robial sur fond blanc. Très belle impression sur du beau papier bien épais, je présuppose que la rentabilité va être difficile.
Livre dense mais facile d'accès, bien moins conceptuel que couacs au mont-vérité par exemple. Deux moments très émouvants sur le décès de son père puis celui de sa mère ( égyptologue reconnue) avec laquelle il était assez proche de la symbiose et qui a failli l'emporter également. C'est fait avec une immense sincérité sans aucun cynisme ni méchanceté. Ayant perdu mes parents il n'y a pas si longtemps ( 2015 et 2020) cela raisonne en moi fortement.
Probablement ma plus belle lecture depuis pas mal de temps.
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222. longshot
- 30/03/25 23:01
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Amour, Djihad & RTT, de Marc Dubuisson, chez Pataquès (2018). C'est beaucoup trop drôle, j'ai beaucoup trop ri.
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221. froggy
- 28/03/25 05:34
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Corto Maltese, La reine de Babylone
A Venise en 2002, Corto est embringué dans un trafic d'armes impliquant des serbes et des irakiens alors que la guerre en Yougoslavie sévit toujours. Ce trafic l'emmènera au gré des rencontres et des circonstances jusqu'au désert irakien sur les traces d'un fabuleux trésor, celui d'Alexandre le Grand, qui serait constitué de 5000 tonnes d'or et d'argent, de quoi attirer de nombreuses convoitises.
Je préfère ne pas en écrire plus sur ce scenario très plaisant de Martin Quénéhen bien qu'il manque d'unité puisqu'il y a deux parties bien distinctes n'ayant aucun lien entre elles; le trafic d'armes et la course au trésor. Cela va assez vite et on passe de la première partie à la suivante quasiment sans s’en apercevoir.
Ainsi que je l'avais écrit pour Océan Noir, le précèdent Corto Maltese des deux auteurs et ne sachant pas alors qu'il y en aurait un deuxième, celui-là, le dessin de Bastien Vivès, a priori si éloigné de celui d'Hugo Pratt, le créateur de la série, ne l'est pas tant que cela et son Corto est aussi séduisant, énigmatique et charmeur que celui original, il y manque la touche prattienne certes mais il y a ajouté la sienne propre et le résultat est très satisfaisant, j'ai lu une véritable aventure de Corto Maltese. La différence notable est l'ajout des gris dans les dessins alors que Pratt ne faisait que du strict noir et blanc pour ceux conçus sans couleurs.
Note finale ; 4/5. C'est une excellente BD d'aventures qui devrait ravir tous les amateurs de la série. Il manque cependant cette nonchalance et ce flegme qui caractérisent tant le personnage tel que créé par Pratt qui en font de lui un véritable gentleman de l'aventure et un héros si iconique dans la bande dessinée mondiale.
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220. nem°
- 26/03/25 02:24
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*reniés
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219. nem°
- 26/03/25 02:22
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L'invention du vide, de Nicolas Debon
Pitch : sans intérêt, c'est sa narration qui fait la qualité de l'oeuvre. Mais pour résumer au plus court : trois alpinistes amateurs de la fin du 19e siècle s'attaquent à la plus redoutable falaise des Alpes. Basé sur des récits autobio d'un authentique alpiniste de cette époque, l'album narre les ascensions successives de pionniers de l'alpinisme, sous une forme qui rappelle les vieux Jules Verne. Les pages "livre illustré" bourrées de narratifs que Jacobs n'aurait pas renié sont aérées de quelques illus, ma foi, pas mauvaises.
Empruntant au livre d'aventure pour la jeunesse et à la peinture romantique, cette BD contemporaine à un parfum surranné que l'on pourrait qualifier de "rétro", dans le sens presque hipster du terme.
Pourtant, nulle prétention, le style, bien que présent, reste au service d'une histoire qui, bien que simple, est comme la montagne : on n'apprécie vraiment le voyage qu'une fois au sommet.
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218. pm
- 23/03/25 17:34
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Merci Hervé.
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217. herve
- 23/03/25 16:30
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Au coeur du désert Charles JF et Maryse
"Au cœur du désert" est une libre adaptation du roman de Joseph Conrad " Au cœur des ténèbres" , qui a déjà donné le mythique "Apocalypse now".
Je suis le travail de Jean-François et Maryse Charles depuis des années de la série "Fox" à "India Dreams" .
Avec ce western, les époux Charles renouent avec l'Ouest américain des "pionniers du nouveau monde".
Ce qui ressort de cet album c'est surtout le dessin de JF Charles, on peut même parler de peintures tant son travail s'apparente à celui des peintres du western, comme il l'explique dans le dossier présent à la fin de l'album.
L'histoire reprend les codes des westerns, avec shérif corrompu, massacre des indiens, attaque de diligence sans oublier les saloon et les convois de pionniers. Le récit est violent, sans concession et les quelques flash-back m'ont un peu déstabilisé dans la lecture.
Je regrette un peu la fin abrupte, et les retrouvailles entre les deux frères auraient dû être sans doute plus développées à mon avis.
Un album correct mais il manque un peu de souffle pour en faire un album inoubliable. Une succession de scènes ( histoire de la jeune fille enceinte, celles des éleveurs de moutons etc) qui manque de liant pour une lecture plus fluide et un album plus cohérent.
note: 3/5
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216. froggy
- 17/03/25 16:36
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Marini, Les aigles de Rome Livre VI
La haine qui sépare Arminius et Falco continue de plus belle des années après la bataille sanglante qui eut lieu en Germanie, conclusion du tome précèdent. Ils sont tous les deux à Rome où Tibère a succédé à Auguste et ils ne vont cesser de s'affronter régulièrement.
Les péripéties et retournements de situation s'enchainent rapidement, cela se lit vite. J'ai eu un peu de mal à m'y retrouver car je n'ai pas relu les albums précédents, ce que j'aurais certainement dû faire, cela m'aurait rafraîchi la mémoire, le tome 5 date de 2016. Marini a pris son temps manifestement. Ce temps ne s'est pas concrétisé en un scénario rigoureux, il se passe beaucoup de choses et Marini a bien pris soin de nous offrir quelques scènes érotiques et on passe ainsi du Spartacus de Stanley Kubrick au Caligula de Tinto Brass, les poitrines féminines se révèlent dans toute leur splendide nudité aussi régulièrement que les glaives de nos héros sortent de leurs fourreaux. Selon le dessinateur, Rome en ce temps-là ne comprenait que des belles femmes prêtes à montrer leurs seins dès que l’occasion s’offrait. Pourquoi pas ?
Le temps séparant les deux albums n'a pas profité aussi au dessin, les décors et arrière-plans sont très négligés et la mise en page est aussi très aéré avec un découpage le plus souvent en 3 bandes, parfois à deux. Les visages sont toujours aussi énergiques cependant, c’est un des points forts du dessinateur.
Note finale : 3/5. J’ai bien aimé mais pas plus que cela. Je ne me suis pas ennuyé mais je n’ai pas été transporté outre mesure par cet album. Les précédents sont nettement meilleurs.
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215. froggy
- 05/03/25 18:29
- (en réponse à : heijingling)
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Tu aurais pu te faire plaisir en mettant un album de Zidrou en deuxième place
Depuis quand peut-on eprouver du plaisir en lisant un album de Zidrou? LOL
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214. Piet Lastar
- 05/03/25 18:20
- (en réponse à : helmut)
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Entièrement de ton avis. 2 nuances :
- C'est le premier Vivès que je lis.
- Si la suite est du même acabit, c'est fini pour moi.
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213. helmut perchu
- 05/03/25 11:40
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Lune de miel #1 : le baiser du sphinx Bastien Vives
Je ne sais pas trop quoi penser de cet album. La narration, le découpage et les dialogues sont toujours aussi bien maitrisés ce qui en fait un lecture hyper fluide et très agréable, comme toujours chez Bastien Vivès j'ai envie de dire.
Par contre j'ai trouvé ça -pour le moment en tous les cas, à voir avec le ou les tomes suivants- un peu creux et trop rapide, me laissant sur ma faim. Autre défaut je trouve les personnages pas très attachants...
Je cite hervé : Et les amateurs de bd savoureront les références aux collectionneurs d'éditions originales, et le dédain de Sophie pour les bandes dessinées. Mouaif, j'ai trouvé ça "nombriliste" et sans intérêt (sauf bien sûr si ça sert la suite du récit ce qui n'est pas impossible).
note : ça dépendra de la suite
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212. heijingling
- 05/03/25 08:51
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"J'ai bien relu l'album et évidemment imbu de mes privilèges d'homme blanc de plus de 50 ans et bercé par le FB depuis ma plus tendre enfance, Tintin au Congo étant le meilleur album de BD de tous les temps, Spirou chez les Pygmées étant le deuxième, je n'ai rien vu/lu de préjudiciable à l'encontre des noirs."
Tu aurais pu te faire plaisir en mettant un album de Zidrou en deuxième place, voire (même) en première...
https://www.comixtrip.fr/actualites/boule-a-zero-la-serie-de-zidrou-et-ernst-accusee-de-vehiculer-des-cliches-racistes/
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211. froggy
- 05/03/25 01:00
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Le Spirou de ... 22, Spirou et la Gorgone Bleue
Une jeune et jolie comédienne se fait enlever sur une plage polynésienne alors qu'elle tournait un film publicitaire pour une marque de restauration rapide. De l'autre côté de la planète, alors que Spirou et Fantasio sont en vacances dans une station balnéaire, ils sont témoins de l'attaque d'un restaurant servant des hamburgers à la chaîne par une bande de jeunes (et probablement jolies) femmes, elles mettent à sac le lieu et se réclament d'une certaine Gorgone Bleue, celle-là même qui a enlevé la jeune et jolie comédienne. Elle proteste contre ces temples de la malbouffe et la pollution de la planète que ceux-ci engendrent. La Gorgone demande une rançon de $1 milliard a Simon Santo, le PDG de la chaine de restauration rapide mais aussi d'autres entreprises ultrapolluantes, il se trouve que le PDG en question est le fiancé de la comédienne. Or parmi, les jeunes femmes menant l'attaque du restaurant, se trouve Seccotine, la jeune (et jolie) reporter concurrente de Fantasio au Moustique qui fait un reportage incognito au sein de l'organisation criminelle. Celle-ci contacte S&F pour les avoir vus et reconnus lors de l'attaque du restaurant, elle leur révèle que celui qui finance l'organisation n'est rien d'autre que le Comte de Champignac. Il n'en faut pas plus pour que les deux hommes se mêlent de cette histoire. Celle-ci les mènera jusque dans l’Océan Pacifique où ils auront fort à faire malgré l'aide d'un porte-avions de l'US Navy dont l'amiral est une femme noire à la personnalité aussi forte que son physique.
Comme vous le savez, c'est Yann qui a écrit le scenario de cette histoire plus que foutraque qui part dans tous les sens et frappe tous azimuts sur quelques-uns des plus grands maux de la planète en ce moment ; pollution, malbouffe venant des chaines de restauration rapide, les réseaux sociaux, Donald Trump, il doit y en avoir un ou deux autres aussi. Une seule ou deux de ces intrigues suffiraient à remplir un album, mais comme c'est Yann, il faut du trop comme lorsque dans un établissement McDonald's, l'employé vous demande si vous voulez "supersizer" votre commande. Il a donc empilé toutes ces intrigues comme si vous aviez commandé un double bacon cheeseburger avec tous les suppléments à la carte ; oignons frits, mayonnaise, ketchup, moutarde jaune, pickles et une (1) feuille de salade verte car il vous faut manger au moins 9 fruits et légumes frais par jour plus une grande portion de pommes de terre frites et enfin un litre de Coca-Cola pour faire passer tout cela. C'est copieux et assez indigeste, il vous faut bien 3 semaines pour digérer tout ça accompagne d'Alka-Seltzer. Cependant, c'est bon pour ceux qui aiment. Il faut quand même 86 planches bien tassées pour que le scénariste arrive au bout de son histoire, il faut au moins ça quand on a trop rempli son histoire quand celle-ci n'est pas très équilibrée.
Dany le dessinateur, mais cela vous le savez tous maintenant, a dû bien s'amuser à illustrer ce scenario en y apportant ses qualités : ses créatures féminines bien sûr toutes plus jeunes et jolies les unes que les autres, mais aussi ses 50 années et plus d'expérience de dessinateur classique du FB capable de faire aussi bien du comique gros nez que du réalisme. Cet album est tout à fait digne de son talent habituel pour une histoire comique dont le but n'est que de faire rire (c'est raté en ce qui me concerne) ou au moins sourire (cela m'est arrivé un peu).
J'ai évidemment lu l'album avant la polémique, ce qui est une énorme différence avec la personne qui a lancée ladite polémique puisqu'elle a dit que cet album était raciste alors qu'elle ne l'avait pas lue. Ou bienvenue au 21e siècle et que les médiocres s'octroient le droit à la parole sur les réseaux sociaux pour censurer à tout-va au nom du wokisme ou de que je ne sais quel autre isme dont ils s'estiment les dignes représentants. Pour moi, ils sont surtout des représentants en connerie et ils sont nombreux par les temps qui courent, on y trouve même l'homme le plus puissant du monde, c'est dire qu'il y a bousculade. J'ai bien relu l'album et évidemment imbu de mes privilèges d'homme blanc de plus de 50 ans et bercé par le FB depuis ma plus tendre enfance, Tintin au Congo étant le meilleur album de BD de tous les temps, Spirou chez les Pygmées étant le deuxième, je n'ai rien vu/lu de préjudiciable à l'encontre des noirs. Je n'ai pas eu l'impression de lire un équivalent de Mein Kampf d'Adolf Hitler où les juifs auraient été remplaces par les noirs. Comme je l'écrivais au début de cette chronique, le scénario est foutraque et tire sur beaucoup de choses à la fois tous azimuts, tous ceux qui y vont du racisme l'ont vu parce qu'ils voulaient en y voir, comme pour le test de Rorschach.
Note finale : 2,5/5. Le seul reproche que je puisse faire à cet album est de n'être pas très bon et je vais reprendre la formule du Gerard attribué à Gainsbourg, une vie héroïque de Joann Sfar en 2010 qui va comme un gant à cet album, “Pas nul, mais pas bien. Pas nul, hein. Mais pas bien. Mais pas nul pour autant. Mais pas bien non plus. Mais pas nul. Cela dit, pas bien. Voyez ?”
Et en cadeau bonux : Les Gerard du Cinéma
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210. pm
- 04/03/25 14:35
- (en réponse à : Suzix)
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Dans le genre post-apo nordique No War, qui n'était pas sans défaut, était plus original et intéressant, moins sur l'esbroufe qui plait tant en face.
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209. suzix@bdp
- 04/03/25 13:14
- (en réponse à : pm)
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J'ai acheté Islander. Je ne m'attends pas non plus à des montagnes d'originalité. Je ne sais pas si tu as lu bcp de livres ou de BD ou vu de films et séries apo & post-apo mais si c'est le cas, je crains que tu ne trouves pas de nouveautés fréquemment. Apo & post-apo, j'ai bcp fait depuis 15/20 ans (seulement) et les western aussi depuis encore plus longtemps mais de manière moins stakhanoviste. Si je veux des nouveautés, je dois changer de thème. Si je lis Islander c'est parce que j'aime me plonger dans cet univers. Peut-être que je vais trouver ça nul et trop convenu mais je prends le risque parce que le thème, déjà, ça me plait.
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208. torpedo31200
- 03/03/25 12:54
- (en réponse à : pm - post # 207)
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Pas encore lu mais je crains le même avis. Mais j' aime beaucoup Corentin Rouge.
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207. pm
- 03/03/25 12:42
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Je viens de lire Islander suite aux nombreux avis dithyrambiques lus ici ou là.
Oui, c'est pas mal, mais c'est pas génial non plus. Cette mode des cases immenses avec quasiment rien d'écrit m'énerve un peu. C'est très dans l'air du temps, angoisse de fin du monde, égoïsme des états et des particuliers, pas trop mal fait, mais pas très original non plus, et les personnages manquent nettement de profondeur.
Ensuite j'ai lu Docteur Poche L'île des hommes-papillons et j'ai adoré...
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206. Bert74
- 26/02/25 11:32
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Sinon, je me retrouve tout à fait dans l'analyse du lutin noir à clochette post # 180.
Je me retrouve d'ailleurs nettement plus dans les histoires des Schtroumpfs que dans les histoires de Schtroumpfs (que je considère aussi comme un dévoiement du génial concept de départ).
Ce qui fait que j'ai apprécié, mais sans plus, cet album de Tebo (et qu'au passage, les adaptations ciné me laissent froid).
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205. heijingling
- 25/02/25 19:34
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"Qui arretera Cyanure? est un plagiat a peine cache du delicieux Madame Adolphine dans Benoit Brisefer."
A ce compte, Madame Adolphine est un plagiat de Frankenstein, la créature qui échappe à son créateur.
"Et juste avant, Les faiseurs de silence de Broca et Cauvin etait aussi un copie-colle de La bulle du silence dans Sophie de Jidehem."
Je ne me souviens plus de l'histoire, mais il me semble qu'ils avaient juste repris l'idée de la machine à faire le silence (et avaient d'ailleurs dit dans l'album avoir repris cette idée)
"Et j'avais oublie a quel point Machine qui reve est un album qui ne laisse personne ou presque indifferent, on aime ou on deteste, il n'y a pas beaucoup de milieu."
En soit, je ne le déteste pas, c'est juste un album médiocre, ce que je déteste est, parce que je suis assez sensible à tout ce qui touche Spirou, toutes les imbécilités qui y sont proférées à ce sujet, à commencer par celles à propos de leurs noms.
"Pour defendre ma chronique'
Pas besoin de la défendre, sur le fond, on est d'accord, c'est un bon album.
-pm: "J'ai davantage trouvé l'album de Tebo comme un bel hommage à Peyo que comme un véritable album des Schtroumpfs."
Oui, c'est ça, un jeu bien fait avec l'univers de Peyo.
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204. pm
- 25/02/25 19:31
- (en réponse à : Helmut)
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Qui est cette Jennifer ?...
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203. heijingling
- 25/02/25 18:51
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"Comme quasiment tout le monde, je pense que Tome et Janry ont ete les meilleurs repreneurs de S&F apres Franquin."
Un auteur est le reflet de son époque, T&J reflètent les années 80, Fournier les années 70, moins efficaces, mais plus nobles.
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202. marcel
- 25/02/25 18:39
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Alors la, ton correcteur automatique a vraiment fait n'importe quoi.
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201. helmut perchu
- 25/02/25 18:28
- (en réponse à : froggy)
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Pour le coup Machine qui rêve à du me laisser totalement indifférent vu que Jennifer ai aucun souvenir. Je ne saurais même pas te dire de quoi ça parle…
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200. suzix@bdp
- 25/02/25 18:22
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yatta
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199. froggy
- 25/02/25 18:14
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Qui arretera Cyanure? est un plagiat a peine cache du delicieux Madame Adolphine dans Benoit Brisefer. Je suis d'ailleurs surpris que Peyo ou ses ayants-droit n'aient pas du tout reagi sur cet album. Et juste avant, Les faiseurs de silence de Broca et Cauvin etait aussi un copie-colle de La bulle du silence dans Sophie de Jidehem.
Comme quasiment tout le monde, je pense que Tome et Janry ont ete les meilleurs repreneurs de S&F apres Franquin. J'aimerai bien les relire, ce que je n'ai pas fait depuis plusieurs decennies car ils sont tous restes en France. Et j'avais oublie a quel point Machine qui reve est un album qui ne laisse personne ou presque indifferent, on aime ou on deteste, il n'y a pas beaucoup de milieu. Je pensais qu'on etait plus ici a l'apprecier alors qu'en face, ils se disputent beaucoup a son sujet.
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198. LienRag
- 25/02/25 18:00
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Cyanure c'est le premier tome où Tome montre clairement son mépris très années 80 pour toute la plèbe, et notamment celle de Champignac ici.
Franchement non, aucun des albums que vous citez n'est bon (pas lu Luna Fatale, j'avoue, mais le personnage de Vito est une trahison du rationalisme de Spirou, sans même la poésie de l'Ankou ou des Ksoriens).
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197. helmut perchu
- 25/02/25 16:38
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Bah oui bien sur que le dyptique diptyque Frousse Aux Trousses / Vallées des Bannis est excellent. Et pis il y a surtout le génial Qui arrêtera Cyanure ? Non mais !
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196. suzix@bdp
- 25/02/25 16:08
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J'aime bcp "Machine qui rêve". Ca avait redonné du dynamisme à la série.
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195. marcel
- 25/02/25 15:48
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Peuh, vous dites tous n'importe quoi.
Ils sont tous excellents jusqu'a Spirou a Moscou. Vito la deveine et Luna Fatale sont moins bien mais Le rayon noir est excellent. Et Machine qui reve, c'est rate.
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194. Bert74
- 25/02/25 15:20
- (en réponse à : Lien, froggy)
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Raaah, mais vous dites n'importe quoi tous les deux.
Le diptyque Frousse Aux Trousses / Vallées des Bannis est un chef d'oeuvre. Spirou à New York, Vito la Déveine et Luna Fatale sont très bien aussi.
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193. LienRag
- 25/02/25 12:55
- (en réponse à : froggy 192)
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Ça c'est pas très difficile, à part Virus ils n'ont rien fait de bon...
(y'a de bons gags dans Spirou à Moscou, j'avoue)
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192. froggy
- 24/02/25 23:53
- (en réponse à : heijingling #183)
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Et puis j'oubliais, j'aime beaucoup Machine qui reve, je le considere d'ailleurs comme le meilleur S&F de Tome et Janry, c'est dire.
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191. pm
- 24/02/25 22:50
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J'ai davantage trouvé l'album de Tebo comme un bel hommage à Peyo que comme un véritable album des Schtroumpfs.
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190. froggy
- 24/02/25 22:43
- (en réponse à : heijingling #180)
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Je n'avais jamais pense a cet aspect communautaire des schtroumpfs et tu as entierement raison, un element perturbateur intervient et il appartient a tout le village de le resoudre.
Pour defendre ma chronique, je dirais d'abord qu'ecrire un scenario mettant en scene tout le village est tres difficile surtout quand vous n'etes pas le createur de la serie. Pour continuer dans le meme cheminement de pensee, n'oublions pas que c'est un Schtroumpf vu par... Cela permet de ne pas respecter au pied de la lettre l'esprit de la serie, le scenario de Tebo n'est pas infantilisant contrairement aux derniers albums de la serie que j'ai lus. C'est la principale raison qui me l'a fait arreter il y a quelques annees et selon les titres des derniers parus, cela n'est pas alle en s'arrangeant.
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189. suzix@bdp
- 24/02/25 13:08
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170. herve - 09/02/25 16:02
la conquête de l'Ouest #1 Gino d'Antonio
note: un généreux 5/5
Je confirme. Il faut espérer que eux ils aillent au bout.
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188. heijingling
- 23/02/25 08:54
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Je ne le qualifierais pas de charmant mais de touchant. Touchant de naïveté quant aux intentions des auteurs et aux moyens qu'ils ont mis en oeuvre pour les accomplir.
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187. pm
- 22/02/25 19:39
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Je n'ai pas relu MQR mais je lui avais trouvé beaucoup de charme.
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