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Pour qui tu te prends ? de Delaf Dubuc
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6 critiques
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Par :
Diane Gilbert
   
(22 août 2006)
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Je suis conquise. J'attends avec impatience le deuxième tome. Comme j'avais lu que les auteurs étaient québécois et que Dupuis avait décidé de les publier, j'y ai jeté un coup d'oeil par curiosité et je n'avais pas vraiment beaucoup d'attentes. J'ai vraiment été épatée. Les histoires sont bonnes. J'ai vraiment dévoré cet album. Bravo aux concepteurs et longue vie à cette bande dessinée !!!
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Par :
janoel
  
(24 févr. 2006)
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J'aime beaucoup cette nouvelle série.
J'ai connu une fille qui à quitté son mec parce qu'il avait cassé sa moto, comme quoi, les auteurs sont dans le vrai, malheureusement !
Le plus des auteurs est d'aborder un sujet que l'on n'avait encore que très peu vu en bd.
Les années 80 ont eu Julie, Claire & Cécile et les autres, notre époque à les nombrils !
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Par :
Coacho
 
(15 févr. 2006)
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Cet album a vu ses planches pré-publiées dans Spirou et je pense que c’est un élément d’importance. Un rythme de parution régulier permet de faire mieux passer le gag alors que là, pour le coup, j’ai trouvé cela assez copieux et limite indigeste à lire en un bloc.
Quoi qu’il en soit, Jenny et Vicky sont bien les 2 pestes adolescentes égocentriques qui tiennent l’album par leur superficialité et leur cruauté et c’est par Karine, leur faire-valoir et souffre-douleur, que l’émotion passe. Le beau Dan a su le voir…
Mais même si je n’accroche pas spécialement à ce type d’humour qui tient beaucoup dans la surenchère, il faut reconnaître l’acidité de Dubuc comme une qualité en l’occurrence !
Delaf sert le tout d’un dessin fin qui fait penser, pour certaines courbes, à un Kiraz, et donne à son univers un environnement de bonbon acidulé qui correspond bien au ton de l’album. A vous de vous faire une idée…
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Par :
Philippe Belhache
(14 févr. 2006)
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« Pour qui tu te prends ? », Les nombrils 1, de Delaf et Dubuc. Dupuis.
Une nouvelle série Dupuis se la jouant tendance ? La couverture de ce premier tome des « Nombrils » annonce clairement la couleur, mais n'est pas forcément révélatrice du contenu. Cette curiosité venue du Québec, bénéficiant de la caution de Marc Cuadrado (Parker et Badger, toujours chez Dupuis), vaut largement plus que ça. Delaf et Dubuc mettent en scène Vicky et Jenny deux « fashion victims » pestes superficielles obsédées par leur potentiel de séduction, et leur faire-valoir Karine. Une configuration classique, mais finement exploitée, qui voit les deux harpies aussi bête que méchantes s'acharner à pourrir la vie sentimentale de leur souffre douleur. Une variation sur la cruauté des rapport modernes entre adolescents non dépourvue de morale, et encore moins d'humour. Les auteurs travaillent une histoire par planche (hormis la conclusion), instaurant dans leur démarche une progression chronologique, à l'instar du très beau « Lou » de Julien Neel (Glénat). Avec un résultat qui évite finalement l'écueil de la vulgarité. Une excellente surprise.
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Par :
Emie
   
(08 févr. 2006)
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J'ai beaucoup rigolé dès les premières pages, c'est très riche en événements, on a vraiment l'impression d'une évolution parmis les personnages. Bien sûr, c'est une caricature mais on se retrouve tous un peu dans chaque personnage (j'ai beaucoup aimé le fameux John John...). Les couleurs sont douces, pas agressives comme on pourrait si attendre et de plus, les situations sont hilarantes... Bref, un très bon moment et qui prouve une fois de plus que la superficialité ne triomphe pas toujours (et heureusement!) ...
Vivement la suite pour connaitre les nouvelles victimes de Jenny et Vicky...
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Par :
un intervenant
   
(28 janv. 2006)
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Voilà une toute nouvelle série qui semble bien peu faire parler d'elle sur les forums BD. Quel dommage !
Prépubliée depuis quelques mois dans Spirou, elle est une des rares de ce journal à me faire quasi-systématiquement rire à chaque fois.
Mettant en scène Jenny et Vicky, deux adolescentes aussi superficielles que méchantes, et Karine leur amie(?)-souffre-douleur, les gags se succèdent en rafale et non contents d'être efficacement drôles, ils donnent à leur public visé (les ados) souvent à réflechir sur notre société où la dictature du paraître semble plus que jamais régner.
Et, ô grande subtilité et ingéniosité de la scénariste, Dubuc, il y a, dès ce premier album, évolution des rapports entre les personnages, ce qui laisse présager bien de bonnes choses à l'avenir.
Ajoutez à cela un formidable dessin, dû à Delaf, à la fois ligne claire et dynamique, classique et personnel, des pages bien composées et qui ne mégotent pas en décors (ça devient une denrée rare dans le domaine du gag en une planche, voire par exemple... le Petit Spirou), et on arrive à un premier album d'une rare complexité et maîtrise.
Ne soyez pas rebuté par le titre et la couverture qui sonnent peut-être un peu trop fabriqués et "marketing". On a vraiment affaire à une BD grand public de qualité, comme ne nous ont pas si souvent offert les éditions Dupuis ces dernières années.
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