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Découpé en tranches de Zep
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2 critiques
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Par :
Philippe Belhache
(08 mai 2006)
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"Découpé en tranche", par Zep. Seuil.
Zep qui abandonne Titeuf le temps d'un album pour parler de... Philippe Chappuis, autrement dit lui-même, cela vaut quoiqu'il arrive le détour. Et ceux qui apprécient l'humour du bonhomme, et la distance ironique qu'il prend avec sa propre notoriété, ne peuvent qu'être comblés. Zep lève une partie du voile, se livre avec ses défauts, ses coups de coeurs, ses émois... Des saynètes parfois intimistes, ancrées dans le quotidien, souvent douces-amères, toujours drôles, entre lesquelles il intercale ses délires personnels, fantasmes de superpouvoirs qui finissent toujours par tourner à la catastrophe. Le tout avec un sens de l'autodérision consommé qui lui permet d'éviter l'écueil de l'auto apitoiement. Zep travaille cet album au format inusuel par chapitres, adoptant ce mode de narration distanciée qu'il avait inauguré pour "Les filles électriques" et "L'enfer des concerts" (Dupuis, réédité en collection Expresso). Avec "Découpé en tranches", il démontre une fois de plus qu'il n'entend pas laisser le phénoménal succès de sa série phare faire de lui la star intouchable dun seul titre. Et qu'au delà de Titeuf et des ses qualités propres, il reste beaucoup à attendre de l'auteur, même s'il se fait encore bien rare en dehors des cours d'écoles.
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Par :
Coacho
  
(09 mars 2006)
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L’auteur de Titeuf, après sa Petite Poésie des saisons, nous propose un recueil de réflexions personnelles et à la limite de l’autobiographie chez Le Seuil.
Imprimées sur un papier de qualité (un Lessebo 150g si mes souvenirs sont bons), les réflexions de Zep sont chapitrées en divers registres, comme au gré de ses humeurs.
Le voir ainsi en couverture avec cette idée, et sachant le lien qui l’unit à Goldman, on a l’impression de lire un prolongement de la chanson « J’ai laissé des bouts de moi au creux de chaque endroit… ».
Zep nous montre avec douceur et pudeur, tout en saupoudrant d’humour bien entendu, ses incompréhensions face à ce qu’est la vie et à ceux qui l’entourent…
Les chapitres plus graves sont séparés par des délires sur les super-pouvoirs qu’il aimerait avoir et ces derniers permettent effectivement d’adopter le détachement relax que Philippe Chappuis, puisque c’est son nom, désire induire…
Des pensées sur le monde, l’enfance, l’amour, le dessin, l’art, la famille, la célébrité, et plein d’autres thèmes traités avec la verve qu’on lui connaît…
Moi, j’ai vraiment bien aimé.
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