Léda de Jean-Claude Bartoll Legrain Thomas - 5 critiques
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Par :
zoom
(07 juin 2006)
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 BDvore trouve ma critique violente... je vais donc clarifier mes propos : Legrain à un niveau graphique déjà bien abouti, ce qui lui manque c'est une véritable identité. Le problème ne vient pas de son trait fin, mais d'une accumulation d'erreurs grossières. D'abord anatomiques; puis, il passe son temps à essayer de cacher les mains ou les pieds de ses personnages, son cheval est plus que raté, ensuite, étant un passionné de matériel militaire de la seconde guerre mondiale, j'ai été interloqué que n'apparaisse pas l'étoile blanche sur les véhicules américains, ou que les plis des vêtements soient si bâclés. Même s’il amène avec beaucoup de brio la course-poursuite en voiture et quelques explosions, des décors méticuleux, dans cette veine graphique dite réaliste, il reste encore léger. En fait, comme bon nombre de dessinateurs débutants, il souffre du syndrome "pas assez de magazine bd pour se faire la main avant l'album", comme le fut, entre autre, Pilote, en son temps. le scénario, bien qu'il soit novateur avec quelques bonnes péripéties, accumule les poncifs, tel ce personnage guindé, archétype du "méchant plein d'oseille" avec foulard en cachemire sous son col de chemise... trop vu. Certains personnages auraient mérité un meilleur traitement. La couleur, ma foi, est à l'image du moment, à part quelques éditeurs comme Soleil ou Delcourt, très peu y prête une attention particulière. Ce qui pour Casterman me parait un peu juste... et encore plus léger pour un "Lombard", car avec De Vita, Pasarin ou encore Jigounov, la barre est placé très haute ! |
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Par :
Bdvore
(30 mai 2006)
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Etonnante critique de "Zoom" qui semble jalouser des auteurs plutôt que de voir les forces et les faiblesses d'un premier album d'une nouvelle série : Faiblesses : la couleur est en effet pas géniale et le trait de Legrain est parfois un peu trop fin mais il a une grande rigueur dans son dessin malgré son jeune âge... Force : Un récit au rythme trépidant, bourré d'infos inédites sur un mileu méconnu (le marché international de l'art et ses trafics)et une histoire compète bouclée en un album... Je pense, quant à moi, que cette BD s'inscrit réellement dans la "tradition réaliste franco-belge" et que "Troisième Vague" doit s'en vouloir de ne pas l'avoir éditée ! A chacun son avis mais la querelle de personnes en "attaquant" des auteurs avec autant de violence laisse pantois et montre la culture et le savoir-vivre de son auteur. En tout cas, L'Agence est à lire comme les précédentes oeuvres de Bartoll, scénariste "carré" et ne trichant pas avec ses lecteurs. Voilà... |
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Par :
zoom
(29 mai 2006)
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Je n'ai qu'une chose à dire : à éviter absolument si on aime la bd dite "réaliste franco-belge". Le dessin n'a aucune tenue, et même pour un premier album le niveau est de l'ordre du fanzine. Les personnages ont de gros problèmes anatomiques et les visages sont surchargés de traits, ce qui leur donnent un air fatigué. Les décors sont sûrement de superbes heures de décalquage sur photo, mais c'est là aussi que le bât blesse : ils sont plats et sans "vie"... La couleur me fait penser au tout début de l'informatique dans la bd, dans les années 80 ! Horrible et déçevante ! Le scénario est à l'image de la production de Bartoll (comme "Insiders"), une sorte de méchoui politico-maffieusement-caricaturalo-indigeste, dont l'absurdité de certaines scènes me font penser à des films d'actions de série Z ! Trop de personnages qui s'entrecroisent et donnent des niveaux de lectures complexes où l'on se perd. D'ailleurs, le même duo scénariste-dessinateur a aussi opéré une O.P.A. chez Glénat avec l'affreux "Mortelle Riviera", passant sous silence les accointances avec l'O.T.S. Il ne faut pas oublier qu'en face, on a la fameuse collection "Troisième Vague" et "Largo Winch", du lourd et de l'excellent... |
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Par :
Dillman
(08 mai 2006)
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Je me suis laissé dire que ce premier album de cette nouvelle série signée par le tandem Bartoll's/Legrain avait été écrite en deux tomes initialement... Si c'est le cas, la prouesse des scénaristes est à saluer car ils ont su garder cohérente leur trame narrative afin de répondre au souhaits de l'éditeur : "un album, une histoire"... A la prochaine dédicace du couple Bartoll, il faudra leur demander la véracité de mes informations... A la première lecture, l'album est fluide et solidement construit. On découvre un quatuor de héros (qui, effectivement, nous donnent un peu de nostalgie en "revisitant" les vieux "Mission Impossible" de façon résolument moderne et Hi-tech) dont on ne connaît pas encore grand chose de son passé, ni de ce qui les a réunis dans cette unité secrète disposant de moyens logistiques importants. Mais, comme à son habitude, Bartoll tisse sa toile en laissant entrevoir un peu de la vie antérieure de ses personnages et le second tome devrait nous apporter plus d'infos... A noter, que l'histoire développée est plus qu'originale : comment certains "libérateurs" de 1945 en Allemagne ont fait "main basse" sur des trésors artistiques eux-mêmes déjà pillés par les nazis ! Et, c'est là que l'on retrouve toute la saveur et l'originalité de ce scénariste venu sur le tard à la BD : un choix d'histoires originales qui nous font passer du reportage au cinéma de qualité. En effet, est-ce un défaut de vouloir être compris par le plus grand nombre ? Et, de rendre accessibles l'actualité ou l'histoire dans le "9ème Art ? En final, le jeune dessinateuur, Legrain, dont c'est le second album, se débrouille trés bien dans le style réaliste "franco-belge" et à un grand avenir devant lui. D'autant plus, que l'on ressent son plaisir à cette collaboration avec des auteurs qui l'on fait entrer de plain-pied dans le monde de la BD. Bref, L'AGENCE, j'accroche à fond et allez voir la jolie Souad. On a pas fini d'entendre parler de cette splendide jeune "beur" héroïne de BD aux côtés de ses 3 compagnons d'aventures ! Une BD divertissante, instructive et bien meilleure que nombre de films - ou de Bd's - au scénario tenant sur une feuille à rouler les clopes... |
Par :
herve  
(03 mai 2006)
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Cette nouvelle bande dessinée signée Bartoll(s) et Legrain (vous ne pouvez pas manquer le nom du scénariste, un stick l'annonce fièrement, par une formule à présent très rodée, je cite "par le scénariste d'Insiders ») souffre des mêmes défauts que le tome 1 de sa série phare, à savoir la multiplicité des personnages, des pays et là, en outre, de nombreux rappels historiques. Les pages sont ponctuées de «au même moment à Venise - page 17» , ou encore «au même moment, London City Airport -page 37- », mais aussi de «deux jours plus tard, dans les environs de Londres- page 32- », et encore page 34 , d’un «le soir même à Paris ». Honnêtement, c’est un GPS qu’il nous faut pour suivre cette aventure. A force de multiplier lieux et personnages, cela finit par nous donner le tournis… voire le mal de mer ou plutôt le mal de l’air, puisque l’ensemble de ces sympathiques personnages n’utilisent que l’avion (ou l’hélicoptère) comme moyen de déplacement. Non, je suis mauvaise langue la BMW et le cheval servent parfois à nos fortunés héros. D’ailleurs certaines pages me font sérieusement songer à l’univers de Largo Winch. Sinon, on peut rapprocher cette aventure d'un épisode de « mission impossible » (la vieille série TV, hein, pas la daube de ciné que l’on nous sert depuis quelques temps). Une aventure truffée de gadgets, de coups tordus et d'action. Pour une fois, je trouve que le thème abordé, celui du trafic d'objet d'art, nous change un peu des mafias des pays de l'Est et autres trafics de drogues tant prisés dans les bandes dessinées actuelles. Plaisant mais sans plus. |
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