Nigel de Giulio de VitaSébastien Latour - 2 critiques

Série : Wisher - T. 1
Edition : Lombard
Collection : Portail
Pages : 48 pages en couleurs
Parution : septembre 06
Auteurs : Giulio de VitaDessinateurSébastien LatourScénariste

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Par : le régulateur Voir les critiques de le régulateur (20 mars 2007)

Je n'étais pas convaincu par le dessin en ouvrant l'album et puis mon libraire m'a dit que c'était bien alors j'ai tenté le coup ! Et je ne regrette pas ! Comme quoi la première impression n'est pas toujours la bonne...
L'histoire commence rapidement et on est tout de suite dans l'action, ce qui est très plaisant par rapport à toutes les BD qui sortent en ce moment et où il ne se passe rien sur 48 pages.
Notre héros le "Djinn" n'a pas connaissance de ses pouvoirs et il va découvrir un autre monde ... Où il existe des fées, des trolls, des Elfes ou des lutins...
Ce qui m'a plus aussi, ce sont les " méchants" avec leur côté décalé, très élégants, très English (façon Chapeau Melon et bottes de cuir).
Alors même si le dessin m'a paru un peu jeune et les couleurs Space au premier abord, on finit par s'y attacher et à accepter les défauts comme les qualités apparentes.
Pour les collectionneurs, il faut savoir que la première édition du T 1 a un cadeau, un format carte postale avec le personnage qui court (l'image est en relief). Bref, pour conclure , j'attends la suite avec impatiente..

Par : Philippe Belhache Voir les critiques de Philippe Belhache (18 sept. 2006)

"Nigel", Wisher 1, de Giulio de Vita et Sébastien Latour. Le Lombard, collection Portail.

Revendiquer une influence est une chose. La voir brandie à bout de bras par un scénariste en est déjà une autre. Sébastien Latour – dont c'est là le premier titre en attendant "Ellis", dans la même collection – voue un culte sans détour ni concession à Neil Gaiman, golden boy de la littérature fantastique qui est à "l'urban fantasy" ce que William Gibson est au "cyberpunk" : un initiateur et un maître. L'urban fantasy ? Un univers décalé qui voit entrer dans le quotidien du XXIe siècle les créatures des contes et légendes des temps passés. "Wisher" est de ce bois, poussant l'hommage au "Neverwhere" de Gaiman jusqu'à installer son intrigue à Londres et organiser le refuge des créatures d'un autre monde dans les souterrains attenant au métro. Pour autant, pas question de donner dans l'hommage béat. Sébastien Latour réalise là un premier scénario musclé, sans temps mort, centré sur un personnage central – le fameux Nigel – que l'on soupçonne d'être le dernier djinn sur terre. Latour donne suffisamment de clefs dans ce premier jet pour ferrer efficacement le lecteur. L'affaire est superbement servie par le graphisme abouti de Giulio de Vita, dessinateur italien qui s'est rodé aux fumetti avant de prendre pied en France par la case "Décalogue", et d'attaquer "James Healer" au Lombard avec Yves Swolfs. "Wisher" joue sur le décalage graphique entre le design XXIe siècle des personnages principaux, et celui - faussement désuet - des agents du MI 10. Sans même parler des créatures de fantasy. Bref, une très bonne entrée en matière pour la collection "Portail", avec pour principal bémol un traitement trop sombre des couleurs, qui nuit au confort de lecture.


 


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