L'intérêt du premier tome tenait dans la confrontation entre Ingmar, un petit Viking peureux et son frère représentant le prototype du Viking fort, courageux et bête. Dans ce deuxième tome, Ingmar s'égare avec une donzelle qui assassine sa duègne sans raison ni aucun remord. Les deux tourterelles s'égarent dans un village terrorisé par un marabout Africain qui a eu un parcours à la mord-moi-le-noeud. Sur le point d'être lynché, celui-ci sauve le village avec les rites vaudun qu'il a apris dans le désert (après avoir été vendu comme esclave à Bassora et avoir égorgé son maître, et avant d'être vendu comme esclave à Verdun et de tuer son maître Romain). L'humour (sur la religion, l'homosexualité, l'ignorance des paysans) devient lourd. L'histoire est rocambolesque, tirée par les cheveux, et malgré tout sans surprise. Séparé de ses frères Viking, le personnage d'Ingmar perd tout intérêt. Les dessins n'arrivent pas à faire oublier la pauvreté du scénario ni à empêcher le naufrage de l'album. Je n'achèterai pas la suite.
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