Bruno Bellamy : bibliographie, photo, biographie
Tout petit déjà, je voulais faire de la BD quand je serais grand... Mais comme je pouvais le lire à cette époque dans les aventures d'Achille Talon : "C'est un métier où il y a beaucoup d'appelés et peu d'élus". Quelques années plus tard, j'entendis également un prof de l'école d'art où j'étais tombé plus ou moins par hasard proférer, dans le même ordre d'idées : "Ne cherchez pas à créer, tout a déjà été fait". Dans l'un et l'autre cas, j'ai décidé d'appliquer une règle qui m'a maintes fois rendu service, et qui consiste à considérer qui si l'on ne sait pas que c'est impossible, on a de bonnes chances d'y arriver. J'ai donc évacué de mon esprit diverses notions aberrantes, du genre: c'est pas pour moi, j'y arriverai jamais, c'est pas un métier, on ne peut pas en vivre, arrête tu te fais du mal, etc... Aidé en cela, bien sûr, par la lecture d'oeuvres telles que Valérian, Olivier Rameau, Altor, et évidemment les créations de Moebius, qui abondaient dans ce sens, c'est à dire privilégiaient l'imaginaire avant tout ! J'ai aussi, en ces temps reculés, découvert grâce à l'influence d'un auteur américain (Geoff Darrow) l'univers des mangas, dix ans avant qu'on ne parle plus que de ça, surtout pour en dire n'importe quoi... Après quelques années passées à illustrer des magazines de micro-informatique, de jeux vidéo et de jeux de rôle (je sévis encore actuellement dans les pages de Casus Belli et de Planète Internet), où j'ai attrapé de manière incurable le virus du multimédia et où, surtout, je me suis forgé une technique et un style, caractérisé entre autres par un type de personnages féminins gentiment érotiques désormais affublés du sobriquet de "bellaminettes", j'ai rencontré Marc Bati, qui avait bien aimé mes petits dessins, et qui me proposait tout bonnement de me faire un scénario. Résultat, il a bien fallu que j'apprenne le métier! Finies les illustrations fastoches dans les pages d'édito, il fallait que je raconte une histoire, pour de vrai, avec des décors, et tout... J'avais finalement grandi, sans faire gaffe, le rêve d'enfant devenait une réalité, et c'était un sacré boulot ! Tout bien considéré, Achille Talon avait raison: faire de la BD c'est pas du gâteau... Mais heureusement, mon prof, lui, avait tort : il y a encore beaucoup à faire ! Pour en savoir plus, n'hésitez pas à visiter mon site WEB : http://neverland.net/bellamy B.B.
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