251. Altaïr
- 28/01/04 12:28
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en attendant, delcourt pourrait rééditer coutoo et le triangle rouge :o)
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250. Enzymïx
- 28/01/04 11:01
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C'est vrai que j'aurais préféré aussi avoir un Cromwell Stone et deux Arq plutôt que deux Cap. Ou même une pose pour un autre magnifique album one-shot ou les suites de Cirrus/Mil (Dian), Coutoo (Servoo) qui parait-il sont abandonnées ... Mais bon ca viendra ;-) Restons patient, ce n'en sera que plus bon. Dans une douzaine d'année, nous pourrons enfin lire les fins de Arq et de Cap et ce cher Andreas pourra nous reconcocter des beaux petits albums indépendants.
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249. Altaïr
- 28/01/04 10:52
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arg pas de Arq avant l'année prochaine ????
mais je m'en fous moi, de capricorne, je veux mon Arq et mon Cromwell Stone :o(((
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248. Enzymïx
- 28/01/04 10:22
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Merci bien.

J'ai trouvé aussi un planche sur BdNet ribrique à paraître en mars :
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247. Sergio
- 26/01/04 23:20
- (en réponse à : A Enzymix)
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246. Enzymïx
- 08/01/04 11:31
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Merde, j'aurais dut enregistrer la couverture du Cap 9 car sur le site du Lombard il vienne de retirer l'album de la rubrique "à paraître" et ne figure plus au catalogue. Il à dut être repoussé de quelque mois. Patience.
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245. Quentin
- 06/01/04 12:05
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Effectivement, il y a toute une histoire, publiée chez Delcourt. Après recherche rapide, il semblerait qu'il est épuisé:
http://www.bdnet.com/9782840550723/alb.htm
Mais on le trouve encore dans les bonnes librairies et sur internet. On trouve le tirage de tête en vente chez Sandron et Clea - pour ceux qui ont les moyens.
Personnellement, c'est mon histoire préférée d'Andreas, donc je te la recommande très très chaudement!
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244. Ro
- 06/01/04 11:59
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Aaah... Tu es en train de me dire que ce que tu as mis sur ton site n'est qu'une intro, et qu'il existe un album complet en plus de ça, c'est ça ?
Si oui, il est introuvable, non ? Car je ne l'ai jamais vu où que ce soit...
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243. Quentin
- 06/01/04 11:50
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C'est vrai que l'intro au tirage de tête du triangle rouge est un peu obscure. Les interprétations sont ouvertes. J'y vais de ma petite contribution:
Le père et le fils, c'est pas trop difficile, surtout que le fils ressemble un peu à Jésus. On dirait qu'on est dans un atelier où on est en train de créer le monde. Le grand architecte, j'imagine que c'est Dieu. Le petit architecte, je suppose que c'est FLW (le barbu qui a fait le grand plan dépliable?). Dieu est en manque d'inspiration. Il veut des idées nouvelles. Ca passe par le fils, puis ca arrive chez FLW. C'est pas encore ca, mais c'est déjà un début.
Pourquoi le triangle rouge? Euh, à cause du sigle de Delcourt? Parce que le triangle est la lettre A, comme Andreas? Parce que le triangle représente le nombre 3, comme le pére, le fils et le Saint esprit? ;o))) Ou alors comme métaphore du travail de FLW, qui joue avec l'agencement des formes géométriques (on retrouve triangle et carrés rouges tout au long de l'album)?
Pour plus de détails sur l'interprétation de l'album, on avait de longues discussions á ce sujet il y a 2 ans. On avait beaucoup progressé
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242. Ro
- 06/01/04 10:58
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Dites, je viens de relire le Triangle Rouge (que vous trouverez bien sûr si vous n'avez pas là sur le site de Quentin : http://quentin.ebbs.net/andreas/histoires.html ).
Et...
Est-ce que l'un d'entre vous pourrait me dire s'il a bien compris l'histoire ?
Qui est le petit architecte ?
Pourquoi appeler l'histoire le triangle rouge ?
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241. ToFrA
- 03/01/04 23:08
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Bon anniversaire Andréas!
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240. Sergio
- 03/01/04 20:23
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Il y a même un résumé de l'album :
" Agrippé au flanc d’un dirigeable survolant New York, l’astrologue Capricorne est persuadé que l’engin emmène dans sa nacelle des personnages importants aux origines du «Concept» qui a envahi le monde…
Toute l’activité du «Concept», entité insaisissable, apparemment sans hiérarchie ni commandeur, semble destinée à se terminer. Comment et pourquoi ? Capricorne s’est juré de trouver des réponses à ces questions. Un vent de plus en plus fort menace toutefois de le faire glisser du dirigeable auquel il est accroché à plus de mille mètres du sol, mais il réussit à pénétrer à l’intérieur de ce ballon géant. A bord, personne ne semble savoir où il va et ce qui l’attend au terme du voyage. L’inexplicable ouverture de quelques-uns des étranges cercueils que transporte l’engin provoque soudainement l’émoi. L’un des sujets d’expérimentation contenus dans ces sarcophages a d’ailleurs mystérieusement disparu. Le coupable serait-il un passager clandestin ? L’incident contraint le professeur responsable des recherches à mener une enquête et à extraire du coma un autre de ses cobayes membres de la confrérie des mentors qui luttent contre la prédestination. Dissimulé dans les structures de l’appareil, Capricorne ne perd pas un mot des propos haineux qui s’échangent. De toute évidence, cette expédition vers l’inconnu est l’occasion de sévères règlements de comptes. Accusé de trahison parce qu’il a osé dénoncer des vérités, un des membres du groupe est retenu prisonnier dans un réduit. En le libérant, Capricorne prend le risque d’être surpris. Mais, il apprend ainsi qu’une succession de morts suspectes s’est déclenchée. En essayant d’en connaître les raisons, l’astrologue découvre qu’il n’est pas le seul voyageur, comme lui, imprévu…
Crimes et châtiments à bord de l’ingouvernable dirigeable du «Concept». "
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239. Clipitar
- 03/01/04 16:17
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Des nouvelles fraîches... (enfin, si on peut appeler ça comme ça)
Le site www.dossier-andreas.net rapporte que deux albums de Capricorne sont "attendus". La couverture du tome 9 est déjà affichée sur le site du Lombard: www.lombard.be/Nouveautes.cfm?Lang=Fr
C'est prévu pour le mois de mars.
La mauvaise nouvelle, c'est que le tome 3 de Cromwell Stone est reporté à la deuxième moitié de 2004, et, surtout, que le tome 8 d'Arq n'est pas attendu avant la première moitié de 2005...
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238. Enzymïx
- 03/12/03 12:05
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Dans le Capricorne #7, le "Dragon bleu", vers la fin il y à un texte écrit par des prisonniers du concept. Vous avez sûrement remarqué mais il y à certaines lettres que sont en majuscule au milieu des mots. Quelqu'un a-t-il décodé le message ? Si message il y a.
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237. Quentin
- 23/11/03 12:59
- (en réponse à : clipitar)
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Merci, je vais le commander.
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236. Clipitar
- 21/11/03 13:50
- (en réponse à : Quentin)
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L'Ambition narrative est disponible sur amazon.ca à environ 31$ canadien, soit environ 19 euros (+ les frais de livraison évidemment)
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235. Quentin
- 21/11/03 09:30
- (en réponse à : quentin.gausset@anthro.ku.dk)
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Et pour rebondir sur le mail de Michael, quelqu'un sur ce forum aurait-il le temps et le courage de retranscrire les 2H15 d'interview d'Andreas à Quai des bulles? Le résultat serait mis sur internet pour le plus grand bénéfice de tous les fans! Les volontaires peuvent se manifester ici ou par e-mail.
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234. Quentin
- 21/11/03 09:27
- (en réponse à : Clipitar, Enzymïx, Michael)
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Merci à tous. "L'ambition narrative" semble être en effet absolument incontournable. Je n'ai pas trouvé ce livre sur amazon.fr, donc si l'un d'entre vous le trouve à Paris ou a un tuyau pour le commander, merci de communiquer les détails sur ce forum. Ceci est vraiment un excellent exemple de l'échange d'information qu'internet permet de réaliser!
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233. wvp
- 20/11/03 18:58
- (en réponse à : pour Enzymïx)
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"Mais je vais aller voir d'ici ce week-end si on le trouve à la librairie canadienne à paris"
Tu parles bien de la petite boutique plutôt encombrée qui se trouve rue de la Parcheminerie ou d'une autre ?
"Et je n’arrête pas de tanner les éditions Delcourt pour qu'ils sortent un jour un art of qui reprendrait tout ça"
Marrant, on est au moins deux à taper sur le même clou :-))
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232. michael le galli
- 20/11/03 13:25
- (en réponse à : L'ambition narrative !)
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bonjour
je suis l'heureux "propriétaire" d'un exemplaire de cet excellent ouvrage, prolongement de la monographie parue chez Mosquito, quoique plus intéressante car plus "poussée" à mon avis, plus axée sur les techniques narratives spécifiques d'Andréas...
alors en première partie, vous avez plusieurs études et entretiens à propos de CYRRUS (pages 19 à 76)
la deuxième partie est consacrée à COUTOO (pages 77 à 144)
la troisième partie au TRIANGLE ROUGE (pages 145 à 192)
et la quatrième partie, celle qui m'a le plus interessé, s'intitule : IMAGES DE LA NARRATION (pages 193 à 262)
comme je l'ai déjà proposé à Quentin, dont le travail est à SALUER (bravo !), je vais faire une copie des 2 cassettes (2h15 en tout) d'entretiens avec Andreas, puisque j'ai eu la chance de l'accueillir au festival Quai des Bulles (lorsque j'y animais des discussions "de fond") pour une discussion consacrée à ses techniques narratives...
Michaël
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231. Enzymïx
- 20/11/03 12:00
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Non pas lu, je ne le connaissais pas avant que quelqu'un en parle ici. Mais je vais aller voir d'ici ce week-end si on le trouve à la librairie canadienne à paris car ca m’intéresse énormément comme tout ce qui touche à Andreas...
D'ailleurs merci pour ton site, il est vraiment formidable dans son contenu. Et je n’arrête pas de tanner les éditions Delcourt pour qu'ils sortent un jour un art of qui reprendrait tout ça comme ils l'ont fait pour Manchu, Vatine et bientôt Casa mais bon ...
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230. Quentin
- 20/11/03 11:48
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Merci. 24 euros, c'est déjà plus honnête. Je suppose qu'on peut l'avoir via amazon. As-tu lu le livre? Qu'en penses-tu? Est-ce que tu as appris qqch?
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229. Enzymïx
- 20/11/03 11:19
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Ce livre est à 31€ si c'est des Dollars US et à 24€ si c'est des Dollars canadiens...
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228. Enzymïx
- 18/11/03 12:36
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Voilà ce que j'ai trouvé sur le web :
Auteur(s) Sohet, Philippe (1949-)
Titre L'ambition narrative : parcours dans l'oeuvre d'Andreas / Philippe Sohet et Yves Lacroix
Publication Montréal : XYZ, impression 1999
Description 266 p. : ill. (certaines en coul.) ; 23 cm
Collection Collection Documents
Notes Bibliogr.: p. 263-266
Sujet(s) Andreas (1951-) -- Critique et interprétation
Analyse du discours narratif
Bandes dessinées -- France -- Histoire et critique
Thème(s) Dessin
Typologie Publication québécoise sur un thème français
Source QC - BNQ
Cote(s) PN/6747/A53Z5/1999
«Le souci constant du récit, la volonté d’assurer au mieux les assises de la communication narrative et le besoin d’exploirer systématiquement les ressources du médium : telles sont les composantes de “l’ambition narrative” qui caractérisent la production d’Andreas. Ses récits visent à déranger le lecteur, à le déstabiliser, à le forcer hors de ses habitudes vers une conscience plus grande de sa démarche. En lui offrant le plus bel hommage : l’appel à son intelligence.
[…] L’Ambition narrative invite à une relecture minutieuse d’une oeuvre étonnante. Les perspectives originales qui y sont développées débordent cependant l’analyse d’un corpus et stimuleront tous ceux que la bande dessinée et la narratologie intéressent.»
Professeur au Département des communications de l’Université du Québec à Montréal, Philippe Sohet a également co-écrit Mine de rien, essai sur la violence symbolique, collaboré à plusieurs ouvrages sur la culture et publié des articles sur, entre autres, la publicité, le téléjournal, la bande dessinée. Professeur au Département d’études littéraires de l’Université du Québec à Montréal, Yves Lacroix est l’auteur d’un roman, Adrien de peine et de misère (Leméac, 1984), de nouvelles, d’une pièce de théâtre et de plusieurs dramatiques radiophoniques. Il a également signé divers articles sur la bande dessinée et le cinéma.
ou :
Narratologie
Dans L'ambition narrative, les professeurs Philippe Sohet et Yves Lacroix invitent à une relecture minutieuse de la production étonnante d'Andreas. Les premières parties de l'ouvrage s'attachent à trois de ces oeuvres (Cyrrus, Coutoo et Le triangle rouge) considérées comme particulièrement révélatrices de sa démarche. Ses composantes? Un souci constant du récit, la volonté d'assurer au mieux les assises de la communication narrative et le besoin d'explorer systématiquement les ressources du médium. Dans la dernière partie, les auteurs tentent de retracer les marques les plus significatives de cette « ambition narrative », illustrant du même coup la richesse créatrice d'Andreas. S'appuyant sur les acquis des recherches récentes, l'ouvrage propose également des modalités méthodologiques extrapolables à l'ensemble de la bande dessinée. Les perspectives originales qui y sont développées débordent donc de l'analyse d'un corpus et sont susceptibles de stimuler tous ceux que la bande dessinée et la narratologie intéressent. L'ambition narrative. Parcours dans l'oeuvre d'Andreas, paru chez XYZ éditeur.
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227. Altaïr
- 17/11/03 11:13
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Personnellement je conseillerais aussi plutot Arq que Capricorne... surtout quand on a lu Rork, parce que le "Capricorne" qui apparaît dans Rork est beaucoup plus Charismatique que dans sa propre série. En plus pour le moment, on ne sait vraiment pas ou on va...
et puis le dernier Arq est vraiment excellent !
enfin c'est mon avis, hein :o)
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226. Quentin
- 17/11/03 11:04
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L'ambition narrative: est-ce que c'est seulement sur Andreas, ou sur d'autres auteurs également? Combien de pages? Y a-t-il des illustrations inédites? 37 dollars, c'est plutôt chero. Est-ce que ca vaut la peine?
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225. Clipitar
- 17/11/03 00:31
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Personnellement, je préfère Arq à Capricorne, mais je n'ai pas lu Rork et j'imagine que Capricorne serait plus intéressant si j'avais lu Rork parce que les deux séries se recoupent.
Sinon Capricorne n'est pas mauvais mais après huit tomes je ne vois toujours pas où ça s'en va. Arq non plus mais au moins j'ai hâte de le savoir.
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224. david t
- 16/11/03 23:07
- (en réponse à : clipitar)
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Enfin, je me demande seulement si L'Ambition narrative est intéressant pour un lecteur moyen de BD, ou si le style est vraiment universitaire (ce qui n'est pas une mauvaise chose en soi mais ça peut parfois être plus lourd...)
je me suis fait dire par mon libraire qu'il s'agissait d'un livre très très poussé nécessitant une bonne connaissance des oeuvres plus obscures d'andreas, telles que cyrrus-mil ou bien cromwell stone. je ne l'ai pas lu moi-même pour cette raison.
j'ai moi aussi «découvert» andreas en partie grâce à son donjon monsters... puis j'ai trouvé par hasard toute la collection de rork en occasion et en très bon état. je les ai tous achetés et je ne le regrette pas; cette série est excellente à tous les points de vue. j'hésite maintenant à décider si je me lance dans capricorne ou bien dans arq. :)
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223. Clipitar
- 16/11/03 21:55
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Et que disais Andreas de "L'Ambition narrative"? Est-ce que quelqu'un l'a lu? C'est plutôt comique: ce bouquin a été publié en 1999 et j'ai suivi un cours à l'université avec Philippe Sohet, un des deux auteurs, quelques années plus tôt!
Je me souviens d'avoir discuté BD avec lui à l'époque (c'était vraiment un passionné) mais je ne connaissais pas Andreas à ce moment -- en fait je ne l'ai découvert que l'an dernier avec Donjon! Depuis, Arq est devenu pour moi une des séries les plus passionnantes qu'il m'a été donné de lire!
Enfin, je me demande seulement si L'Ambition narrative est intéressant pour un lecteur moyen de BD, ou si le style est vraiment universitaire (ce qui n'est pas une mauvaise chose en soi mais ça peut parfois être plus lourd...)
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222. david t
- 16/11/03 21:13
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oups, désolé pour l'italique dans mon précédent message, petite erreur d'encodage...
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221. david t
- 16/11/03 21:12
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Tiens, j'oubliais : Andreas a parlé lors de cette conférence d'un livre québécois qui traiterait de Cirus/Mil, le Triangle Rouge et Coutoo. Quelqu'un a-t-il pu se le procurer ? Le lire ?
il s'agit sans doute de l'ambition narrative de lacroix et sohet chez XYZ, que l'on peut commander ici:
http://fichtre.qc.ca/Catalogue.asp?IDProduit=41
je n'ai malheureusement trouvé aucune description plus précise sur le web. en tous cas, il s'agit des mêmes auteurs qui ont fait la monographie d'andreas chez mosquito.
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220. Ro
- 16/11/03 12:13
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Tiens, j'oubliais : Andreas a parlé lors de cette conférence d'un livre québécois qui traiterait de Cirus/Mil, le Triangle Rouge et Coutoo.
Quelqu'un a-t-il pu se le procurer ? Le lire ?
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219. wvp
- 16/11/03 00:50
- (en réponse à : Andreas est le plus grand, mais...)
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... à lire les (rares) interviews qu'il donne et les quelques (rares) études qui lui sont consacré, j'ai l'impression que c'est un auteur totalement immergé dans l'oeuvre qu'il élabore au moment même où il y travaille et qu'une fois l'album ou l'histoire terminés, hop, tout est effacé. A croire que raconter ces histoires serait une manière de catharsis, une façon d'expulser des angoisses, des obsessions...
Je m'excuse de tomber dans la psychanalyse de bazar mais il est tard :-))
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218. Ro
- 15/11/03 16:41
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Tiens ? Décidément, tout le monde se retrouve ici ! :o)
J'attends avec impatience le passage ici bas d'Andreas lui-même. :o)
Vous dites / Tu dis (hé hé, sur Internet, tout le monde se tutoie, non ? :o) ) qu'Andreas les avaient choisi lui-même ? Alors là, il m'étonnera toujours : il y en avait une ou deux où il disait n'avoir tout simplement rien à dire dès le départ. Alors pourquoi les avoir choisies ? Parfois on aurait même dit qu'il ne comprenait pas lui-même le choix de certaines planches... :o/
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217. PP
- 15/11/03 01:28
- (en réponse à : en réponse à Ro)
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Je suis celui qui a présenté Andreas à Utopiales. Contrairement à ce qu'on peut penser, les planches qui ont été montrées ont été choisies par Andreas lui-meme, environ une semaine avant la rencontre. J'ai moi-meme été surpris du choix, m'attendant à ce qu'il choisisse des planches plus spectaculaires. Il m'avait précisé avant qu'il ne savait pas s'il aurait grand chose à dire...
Pour info, j'ai mis en ligne l'interview d'Andreas réalisée pour "Slash, le canard de l'imaginaire" en 1999 sur nooSFere : http://www.noosfere.org/icarus/articles/article.asp?numarticle=442
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216. Ro
- 14/11/03 20:00
- (en réponse à : H-K-Foufou)
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J'espère que comme toi, tout ceux qui voulaient poser des questions durant la conférence les avaient oublié car j'ai vraiment accaparé le temps de parole.
Ceci dit, on pouvait lui parler en privé ensuite alors ça va, je ne m'en veux pas trop.
Pour en revenir aux questions sur Arq, je pense effectivement que le cycle n'étant pas fini, il n'est pas "permis" de poser des questions comme on peut en poser sur des cycles terminés. Surtout qu'il y en arait trop, de questions possibles...
Concernant Andreas qui "oublie" ses BDs, je pense qu'il en oublie plutôt les détails, les messages dissimulés, les dessins et les desseins cachés, mais pas toute la trame. Je lui ai posé des questions sur des points de détails, il est normal qu'il les aie oublié un peu, ceux-là.
Et concernant Andreas qui commentait la mise en page de ses planches durant la conférence, je trouve qu'il aurait mieux fallu que le présentateur en discute avant avec lui (pour le choix des planches) car il y avait beaucoup de planches où il disait ne rien avoir à dire de spécial. En outre, il n'y avait aucune planche de Descente où là, Andreas s'est surpassé en matière de mise en page.
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215. Enzymïx
- 14/11/03 16:11
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Personne n'a filmé la conférence ??
Je suis vraiment jamais là où il faut !!! ;-( Bouuuuu
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214. Hong-kong_Foufou
- 14/11/03 16:05
- (en réponse à : J'étais là moi aussi....)
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J'étais le type qui était à un rang devant toi, et qui avait levé la main après toi, avant que le type de la conférence ne dise... "bon, il est tard maintenant.."
Tant pis, en plus, j'ai oublié la question que je voulais poser (c'est dingue avant la conférence, j'en avais plein, mais après, plus rien...)
Par contre, j'ai gratté comme un malade pour prendre des notes... notes que je ferais parvenir d'ici quelques jours et que je posterais ici.
A noter, qu'une bonne partie de la conférence, Andréas y analysait ses propres planches, ce qui était vraiment instructif, mais que l'on ne peut pas reproduire ici.
Bref, c'était vraiment un moment unique.
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213. Quentin
- 14/11/03 14:10
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René, ta question est géniale. Effectivement, j'aimerais vraiment bien savoir si Andreas se comprend lui-même quand il relis une BD dont il a oublié la signification. En oubliant ce qu'il voulait y mettre, il redevient ainsi un lecteur parmi d'autres (un peu priviliégié quand même). Ca veut dire que si même lui ne comprend plus ses propres BD, nous n'avons aucune chance!!! Mais peut-être qu'il ne relit pas ses propres BD :(
Ro: ce ne sont pas les questions qui manquent pour Arq, il me semble. Mais comme il est normal qu'on s'en pose plein tant que le cycle n'est pas fini, il est difficile de savoir lesquelles resteront une fois qu'Andreas aura donné des clés de lectures pour les autres.
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212. René C37
- 13/11/03 21:50
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Merci Ro, pour cette mini-interview à la volée. Et chapeau pour la mémoire !
Ce qu'il faudrait au fond, ce serait un livre comme la deuxième partie de "Et Franquin créa Lagaffe" ou l'auteur et Franquin analysent de très près certains albums, avec des arrets sur cases, etc... Ainsi verrait-on peut-être les souvenirs d'Andreas prendre forme. Ce dont je doute, car il a eu l'occasion de dire qu'il avait tendance à oublier tout ce qu'il mettait dans chaque livre. Au fond la question pourrait être : Andreas serait-il un bon lecteur d'Andreas ? Chercherait-il autant que nous, à distance, à (re)comprendre sa propre oeuvre ? :-)))
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211. Ro
- 11/11/03 14:51
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Oui, mais quelles questions aurais-je pu poser sur Arq ?
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210. Quentin
- 11/11/03 12:31
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Sacré Andreas! Moralité: tu aurais dû lui poser des questions sur Arq. Il n'aurait pas pu dire qu'il a oublié :o)))
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209. Ro
- 11/11/03 12:10
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Andreas était hier aux Utopiales de Nantes et... j'y étais aussi. J'ai eu la chance de lui poser un flot de questions auxquelles il a bien ovulu me répondre (au grand dam des autres personnes présentes qui n'ont rien pu lui demander car j'avais pris tout le temps de parole de la conférence...)
En réalité, je n'avais prévu aucune question à la base, je les ai donc posé à mesure qu'elles me venaient à l'esprit. Je vais vous les relater dans l'ordre dans lesquels je les ai posés. (je n'ai pas enregistré le dialogue, j'adapte donc les mots suivant mes souvenirs et ce que je pense qu'Andreas voulait vraiment dire)
Moi : Avez-vous déjà envisagé de reprendre le tome 7 de Rork et de le refaire à la taille réelle qu'il aurait dû avoir au départ, c-a-d 100 pages ?
Andreas : Non. Ce qui est fait est fait. Evidemment, j'aurais aimé à l'époque faire de Retour une très longue BD mais à l'époque, un album de 100 pages aurait coûté trop cher pour les lecteurs. Et maintenant, c'est du passé et je ne reviendrais pas là-dessus.
Moi : Donnerez-vous un jour une explication complète et définitive à vos oeuvres telles que Rork ou autres ?
Andreas : En réalité, au moment où j'écris une BD, j'ai tout bien en tête, et je sais exactement pourquoi je dessine telle chose à tel endroit. Mais ensuite, j'oublie tout ça. Il n'y a nulle part de résumé écrit de l'intrigue de chacun de mes livres. Je ne peux donc pas donner d'explication complète et définitive à mes oeuvres, mais par contre, je suis prêt à répondre à vos questions sur le sujet si vous voulez.
Moi : Mais, je veux. Alors, peut-être savez-vous que de nombreuses hypothèses ont été développées sur vos oeuvres sur Internet. Ces hypothèses vont assez loin et mes questions risquent donc d'être très précises... Alors par exemple, dans Rork, quel est le véritable rôle des Taches ? Dans les premiers tomes, les tâches s'apparentent à des parasites dont Pharass débarasse en définitive Deliah. Puis dans le tome 7, elles apparaissent au contraire comme des serviteurs de Pharass et de Damaloch : qu'en est-il ?
Andreas (la précision de la question entraîne une petite hésitaton pour commencer) : Oui... Oui, on peut dire cela. Les taches sont effectivement des serviteurs de Pharass... mais peut-être pas de Damaloch...
Moi : Pourtant, ce sont elles qui vont chercher le cube Numérique et permettront à Damaloch d'en sortir.
Andreas : Ah... Oui. Alors, effectivement, ce sont des serviteurs de Damaloch... D'ailleurs, sur le sujet des tâches, à ce moment là dans le tome 7, on les voit fusionner en une boule ou un cercle. En réalité, dès le départ, je voulais que les tâches soient un cercle et non pas une tâche informe. Au départ les tâches étaient des cercles pour moi, c'est pourquoi je les ai montré redevenir des cercles à ce moment là. (Note de Ro : je suis incapable de vous dire si Andreas fait passer là un message ou si ses souvenirs lui reviennent au fur et à mesure et qu'il se rappelle que dans la premère ébauche de l'hisotire courte "la Tâche", il voulait que celle-ci soit un cercle et puis avait abandonné l'idée avant de la reprendre dans le tome 7).
Moi : Une autre question qui est plus une confirmation des hypothèses élaborées sur Internet : dans le tome 6, le Vaisseau / la Présence, est-ce bien Rork qui a fait un retour depuis le tome 7 et s'est matérialisé sous cet aspect ?
Andreas : Oui. C'est exactement ça.
(Note de Ro : là, le temps commence à manquer, alors je n'ai pas le temps de penser à d'autres questions sur Rork telles que qu'est-ce que la grande boule de verre brisée dans le tome 7 au pied duquel on trouve le bizarre talisman de Pharass et d'où sort ce talisman ?)
Moi : Parmi vos oeuvres, y en a-t-il une à laquelle vous teniez particulièrement, dont vous vous sentiez particulièrement proche ?
Andreas : Tout d'abord, il y a Rork car c'est ma première oeuvre véritable. Puis il y a Cirus/Mil et le Triangle Rouge, car ce sont tous deux mes oeuvres mes plus abouties à mon avis. Cirus est plus instinctif : je l'ai écrit comme ça me venait. Tandis que le Triangle Rouge est totalement réfléchi. J'ai une petite préférence pour le Triangle Rouge mais j'aime beaucoup Cirus et Rork.
Moi : Justement, dans Cirus, je n'ai pas compris les passages où l'on voit le film en noir et blanc. Quel est sa signification, hormis le fait que des protagonistes de l'histoire aient joué dedans ?
Andreas : Ah... J'ai un peu oublié tout ça, voyez-vous : il faudrait que je relise la BD pour que ça me revienne. Oui, vous avez raison pour les acteurs... Mais il y a aussi deux autres idées. La première est celle que Cirus n'est pas prêt, pas prêt à vivre ce qu'il vit. Dans le film, on voit un homme frapper à une porte et une femme le repousser de la main comme pour lui dire : "non, tu n'es pas prêt, va-t-en." L'homme symbolise Cirus qui a juqu'ici eu une vie trop facile et n'est pas prêt à vivre ce qu'il va vivre... Puis il y a une autre idée avec la silhouette qui se fige dans l'image du film... Mais... J'ai oublié quoi exactement. Il faudra que vous me reposiez la question quand on se reverra.
La conférence a dû se terminer là mais j'ai pu ensuite poser des questions en privé à Andreas. Comme je ne voulais pas l'accaparer, j'en ai à peine posé.
Tout d'abord, il faut comprendre que je ne lui ai plus posé de questions sur l'explication de ses oeuvres car autant il disait bien vouloir y répondre, autant il disait avoir oublié la plupart des détails de ses anciennes oeuvres donc ne savait en général pas trop quoi répondre. Et puis il vaut mieux garder le mystère, non ?
Ensuite, voilà en gros ce que j'ai appris :
- les tomes suivants de Arq et de Capricorne sont déjà prêts.
- il ne dirait pas non si on lui proposait de refaire un nouveau Donjon avec Sfar et Trondheim mais il changerait de style de dessin pour explorer de nouvelles techniques (il ne changerait par contre surement pas de style demise en page).
- à propos de Donjon, il a bien aimé travailler avec Sfar et Trondheim, même s'il trouve que ça a été une vraie improvisation. Déjà ni lui ni eux n'ont eu l'idée de cette collaboration : cela venait de quelqu'un de chez Delcourt qui les a mis en contact. Ensuite, autant Andreas espérait un scénario tout fait dès le départ pour travailler dessus, autant le scénario faxé au fur et à mesure par Trondheim différait de la première histoire racontée à l'oral par ce dernier à Andreas. Mais cette improvisation n'a pas déplu à Andreas en définitive qui était heureux de n'avoir pour une fois qu'à dessiner (et s'amuser sur la mise en page car il adore ça) sans avoir à réfléchir ni au scénario ni à la colorisation.
- je n'arrive plus à trouver le tome 3 de Rork (Le imetierre de Cathédrales) : il m'a expliqué que ce n'était pas normal et va faire en sorte qu'il soit réapprovisionné.
- je lui ai insolemment fait remarquer que comparé à Rork, Arq était bien moins dense et se lisait vite. Il m'a expliqué qu'il s'en rendait bien compte, qu'au départ, il ne pensait pas que son histoire prendrait autant de tomes mais que c'était un choix de l'éditeur. Mais déjà le tome 7 est plus dense, puis les tomes suivants le seront sans doute encore plus.
- Le prochain Capricorne contiendra énormément de dialogues, ce sera même quasiment exclusivement des dialogues et très peu d'action.
Bon, voilà, c'est à peu près tout.
Maintenant que j'ai eu le temps d'y réfléchir (je n'avais pas du tout prévu de pouvoir parler à Andreas), je vois plein de questions que je pourrais lui poser et de choses à lui dire... Tant pis... Une prochaine fois s'il y en a une un jour...
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208. wvp
- 27/10/03 10:42
- (en réponse à : à Quentin)
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Ben oui, je sais et c'est bien triste de ne pas pouvoir en faire profiter tout le monde mais le problème est que je n'ai malheureusement pas de scanner.
Si quelqu'un sur Paris est équipé, on peut essayer de se voir pour scanner ça...
PS : j'avais ouvert voici quelques temps un post sur "A quand l'art-of Andreas" qui n'avait pas eu grand succès. Je reste persuadé qu'un tel ouvrage serait la meilleure manière de combler notre soif d'inédits. Donc, faire le forcing chez Delcourt (seul éditeur à même de réaliser un tel travail) demeure une voie de recours possible ;-)
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207. quentin
- 27/10/03 09:06
- (en réponse à : quentin.gausset@anthro.ku.dk)
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wvp, si tu pouvais envoyer des scans, je les mettrais en ligne pour que tout le monde puisse en profiter. C'est enrageant de ne pas avoir accès à ces raretés ;o)
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206. wvp
- 26/10/03 23:21
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Cette planche fait partie d'un "cadavre exquis" que les auteurs du journal "Tintin" avaient mené en 1985-1986.
Chaque semaine, le ou les auteurs d'une série dessinaient une planche d'une série intitulée "Les Aventures mystérieuses et rocambolesques de l'Agent spatial" avec comme seul contrainte d'y faire intervenir leurs héros.
L'ensemble de ces planches a été collectée dans l'ouvrage anniversaire des 40 ans du journal.
La toute première planche était dûe aux bons soins de messieurs Tibet et Duchateau et l'on y voyait Ric Hochet et le commissaire Bourdon enlevés par un mystérieux agent spatial. La planche suivante voyait apparaître Clifton (Turk et De Groot), la suivante, Bruno Brazil et le reste à l'avenant.
Cette planche d'Andreas est l'avant-dernière de la série et est extrêmement intéressante car elle marque le retour de Rork dans le journal après les épisodes repris dans "Passages" et avant "Le Cimetière de Cathédrales".
Un autre inédit d'Andreas se trouve dans le numéro 30 (numérotation belge) ou 619 (numérotation française) du 21 juillet 1987 : "Le Sauveur du Crétacé". Une histoire en deux planches qui voit Rork se casser la figure et se trouver piégé dans un espèce de boyau souterrain dont il réussit à sortir en percevant la présence d'un dinosaure : génial :-)
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205. Ro
- 26/10/03 19:01
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René, cette planche que Quentin vient de mettre en ligne est un peu... hermétique... Bon, ça ne m'étonne pas d'Andreas, évidemment, mais le contexte de sa parution pourrait aider à comprendre son sens.
Etait-ce un numéro anniversaire de Ric Hochet où Andreas a fait une planche-cadeau, puisqu'on y voit Ric Hochet et Bourdon, un sablier que Rork fait apparaitre et une affiche de Tintin signifiant sans doute que c'est une date spéciale concernant l'apparition de Ric Hochet dans le journal Tintin...
Mais c'est qui/quoi ce robot-cosmonaute ?
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204. Quentin
- 26/10/03 15:30
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René, le lien que tu donnes plus bas est extraordinaire!!! Si quelqu'un a la collection complète de Tintin, Spirou, Métal Hurlant et autres, il y a des trucs à aller piocher dedans. J'attend les scans avec impatience! ;o)
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203. Quentin
- 26/10/03 15:22
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Merci René. J'ai bien recu la nouvelle page, et je l'ai déjà mise en ligne, dans la partie "histoires".
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202. René C37
- 26/10/03 10:57
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Hem, en fait c'était un numéro anniversaire de Tintin, voir ici : http://www.bdoubliees.com/journaltintin/annees/1981.htm.
Les auteurs reprenaient un récit qui les avaient marqués.
A prospos de Tintin voici que je redécouvre dans "l'aventure de journal Tintin, 40 ans de Bande Dessinée" une planche d'Andreas, avec Rork en guest-star ! Ne l'ayant pas trouvé chez Quentin, je lui envoie immédiatement.
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